Reportage

Au Japon, le succès inspirant des « Kei cars », ces « anti-voitures américaines »

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Une « Kei car », en juillet 2017, dans les rues de Tokyo.
Une « Kei car », en juillet 2017, dans les rues de Tokyo. Toshifumi Kitamura / AFP
On les croise en masse à la périphérie des villes ou dans les campagnes. Les « Kei cars » représentent, bon an, mal an, 40 % du marché automobile japonais. Ces mini-voitures incarnent une mobilité sobre et peu coûteuse, si bien que les patrons de Stellantis et Renault suggèrent de les prendre en exemple pour sauver l’industrie automobile européenne.

Une, deux, trois fois. Au volant d’une généreuse berline Alfa Romeo, une cliente doit s’y reprendre à trois fois pour se garer sur l’étroit parking d’un modeste centre commercial, dans un quartier résidentiel excentré de Kyoto. Sous une fine pluie dominicale entrent alors en scène Jun et sa « Tanto Fun Cross » à l’élégante robe bleu gris. Sitôt arrivée, sitôt garée. Sans le moindre effort.

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