Il ne voulait pas arriver les mains vides, mardi 13 mai en Arabie saoudite, première visite officielle de son deuxième mandat (exception faite de son voyage à Rome pour les obsèques du pape François). Alors Donald Trump, qui lorgne des investissements mirobolants des Saoudiens aux États-Unis, a dû faire des gestes ces derniers jours pour amadouer un hôte révulsé par le plan israélien de « conquête » de Gaza et par les « violations continues du droit international » par Israël : moins parler de la « Riviera du Moyen-Orient », appeler pour la première fois à « mettre un terme à cette guerre très brutale », esquisser une initiative américaine de distribution d’aide humanitaire. Et même mener des discussions directes avec le Hamas dans le dos d’Israël, furieux, qui ont abouti lundi à la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander.
Analyse
L’ombre de Gaza sur la visite de Donald Trump en Arabie saoudite
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Donald Trump se rend mardi 13 mai en Arabie saoudite; première visite officielle de son deuxième mandat.
SAUL LOEB / AFP
Le président américain est attendu ce mardi 13 mai dans la matinée en Arabie saoudite, avant le Qatar et les Émirats arabes unis, pour une tournée destinée à décrocher des investissements colossaux pour les États-Unis. S’il a refusé de se rendre en Israël, Donald Trump ne pourra éluder la question de Gaza avec ses partenaires du Golfe.
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