La Chine lance de grandes manœuvres militaires qui encerclent Taïwan

Dorian Malovic, correspondant régional à Tokyo (Japon)

Modifié le 14 octobre 2024 à 12h54

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Un Mirage 2000-5 effectue une approche pour atterrir à l’intérieur de la base aérienne de Hsinchu, à Taïwan, le 14 octobre 2024. RITCHIE B. TONGO / EPA/MAXPPP

L’Armée populaire de libération chinoise (APLC) a mené, lundi 14 octobre, une vaste opération aérienne et navale tout autour de l’île afin de prévenir toute « action séparatiste des forces indépendantistes de Taïwan ». Taïpei parle de « provocation irrationnelle », tandis que l’Union européenne appelle à la « retenue ».

Porte-avions, destroyers, corvettes, frégates, bombardiers et avions d’assaut ont encerclé Taïwan dès l’aube, lundi 14 octobre, dans une nouvelle série d’exercices militaires visant à « mettre en garde les forces indépendantistes » de l’île que Pékin revendique. Lors de cette manœuvre achevée en fin de journée, l’Armée populaire de libération chinoise (APLC) a surtout ciblé les bases aériennes. Taïwan était en état d’alerte depuis le discours de la fête nationale du président Lai Ching-te, le 10 octobre, qui a proclamé son intention de « résister à l’annexion » coûte que coûte. Entre Taïpei et Pékin, la guerre d’usure est en marche depuis 2016, date de l’accession au pouvoir de l’ancienne présidente Tsai Ing-wen, du Parti démocrate progressiste (indépendantiste).

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