Série (1/1) Récit

« Les gens ne se rendent pas compte » : au Togo, au-devant du désastre climatique

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L’avenue Agustino de Souza dans le quartier d’Ablogamé, à Lomé au Togo, le 8 mai 2025.
L’avenue Agustino de Souza dans le quartier d’Ablogamé, à Lomé au Togo, le 8 mai 2025. Bruno Arbesu pour « La Croix L’Hebdo »
Dans le premier volet de notre série « Le climat, ma nounou et moi », notre journaliste emmène sa nounou togolaise en reportage dans son pays d’origine. Une manière de se confronter à la brutale réalité du changement climatique.
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Notre série1 épisodes Le climat, ma nounou et moi

Cette histoire ne commence pas à Lomé, la capitale du Togo. Mais, il y a un an, dans un petit appartement au-dessus des toits de Paris, dans le 20e arrondissement. Ce jour-là, je viens rendre visite à Germaine, ma nounou. Enfin, disons plutôt mon amie Germaine Kossiwa Tiem, qui était ma nounou quand j’étais petite. Elle s’est occupée de moi pendant des années, de mes 6 ans à mon adolescence. Et depuis, on ne s’est plus quittées. Quarante ans qu’on se connaît. Alors, quand je viens la voir dans son studio du quartier Père Lachaise, tout m’est familier : la lourde porte cochère bleue du vieil immeuble, les marches en bois de l’escalier, la petite cour pavée. Et le parfum épicé qui s’échappe de l’appartement de Germaine, dès que j’arrive sur le palier. Du « riz au gras », j’en raffole ! Un plat togolais de crevettes et de bœuf mijotés dans une sauce aux poivrons. Délice absolu.

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