Les médecins devront-ils, demain, demander une autorisation pour s’installer là où ils le souhaitent ? C’est en tout cas ce qu’ils redoutent après l’adoption, mercredi 7 mai dans la soirée, de la mesure phare de la proposition de loi portée par le député de la Mayenne Guillaume Garot (PS) et 250 députés de tout bord (hormis le Rassemblement national). Si l’ancien maire de Laval répète qu’il ne s’agit pas de « coercition » mais d’« un aménagement du principe de liberté d’installation qui continue de prévaloir », les praticiens qui envisageraient de poser leur plaque dans une zone considérée comme surdotée devront attendre le départ d’un confrère ou, à défaut, obtenir l’accord de l’Agence régionale de santé (ARS) – du moins si le Sénat suit la même voie.
Explication
Comment pourrait fonctionner la régulation de l’installation des médecins ?
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Un panneau « recherche médecins » à Pluguffan (Finistère).
Kévin Guyot/Ouest-France / PHOTOPQR/OUEST FRANCE/MAXPPP
Les députés ont donné leur feu vert, mercredi 7 mai au soir, à la fin de la liberté d’installation des médecins. En cas de vote favorable par le Sénat, les praticiens souhaitant poser leur plaque dans une zone jugée comme trop dotée devront obtenir l’aval de l’Agence régionale de santé.
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