Analyse

Aide à mourir : à l’Assemblée, deux visions des conditions d’accès s’affrontent

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Catherine Vautrin, ministre du travail, de la sante, des solidarités et des familles, prend la parole lors de la séance de discussion de la proposition des lois relative aux soins palliatifs et à la fin de vie, à Assemblée Nationale, le 12 Mai 2025.
Catherine Vautrin, ministre du travail, de la sante, des solidarités et des familles, prend la parole lors de la séance de discussion de la proposition des lois relative aux soins palliatifs et à la fin de vie, à Assemblée Nationale, le 12 Mai 2025. XOSE BOUZAS / Hans Lucas/AFP
Quels doivent être les critères qui ouvrent droit à l’aide à mourir ? Le débat autour de l’article 4 a vu s’affronter, lundi 19 mai, les partisans d’un large accès à ceux qui s’y opposent ou souhaitent le restreindre le plus possible. Pour aboutir finalement à un texte pratiquement inchangé.

Quelles seront les conditions pour accéder au nouveau « droit à l’aide à mourir » inscrit dans la proposition de loi actuellement examinée à l’Assemblée nationale ? C’est sur ce point – crucial, car il détermine l’ouverture plus ou moins large du dispositif et donc le nombre de personnes potentiellement éligibles – que se sont penchés les députés, samedi 17 mai soir et toute la journée du lundi 19 mai, lors d’un débat, certes policé, mais qui aura rapidement viré au dialogue de sourds entre ceux qui estiment que les critères posés sont trop « restrictifs » et ceux qui jugent qu’ils sont trop « permissifs ».

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