L’adoption, vendredi 2 mai, du texte sur l’aide à mourir par la commission des affaires sociales après celle du volet sur les soins palliatifs ouvre la voie à leur examen en séance à partir du 12 mai. Retour sur un marathon parlementaire qui montre que le nouveau dispositif suscite bien des inquiétudes.
La Croix a eu accès à la version, non définitive, du document produit par l’instance sur les notions de « pronostic vital engagé à moyen terme » et de « phase avancée » d’une maladie. Un avis tout en nuances qui met à mal le caractère « strict » de ces critères d’accès à l’aide à mourir.
Lundi 28 et mardi 29 avril, la commission des affaires sociales examinait l’article 5 de la proposition de loi sur l’aide à mourir qui règle le lancement de la procédure. Deux jours durant lesquels plus de 80 amendements ont été discutés. Sans effet majeur sur le texte finalement voté.
Les députés de la commission des affaires sociales, réunis le lundi 28 avril, se sont divisés des heures durant sur l’article 4, entre partisans d’un accès large à l’aide à mourir et défenseurs de critères resserrés. Pour finir par adopter un texte dont le rapporteur Olivier Falorni a vanté les « équilibres ».
L’examen du texte sur l’aide à mourir reprend ce lundi 28 avril en commission des affaires sociales autour d’une question centrale : faut-il garder le critère de « phase avancée » d’une maladie pour accéder à l’euthanasie ou revenir au critère de pronostic engagé à « moyen terme » ?
Du parvis de Notre-Dame de Paris à la basilique Saint-Martin de Tours, en passant par un petit village des Landes, La Croix est allée à la rencontre de paroissiens réunis pour la messe en ce lundi de Pâques 21 avril 2025. Nombreux sont ceux qui rendent hommage au pape François, mort ce matin, et à l’attention portée aux plus démunis.
Après l’examen de 623 amendements en deux jours et demi, la commission des affaires sociales a voté unanimement, vendredi 11 avril en fin de matinée, le premier texte sur la fin de vie. Avant d’entamer, dans la foulée, celui sur l’aide à mourir, beaucoup moins consensuel.
La commission des affaires sociales a relancé le débat parlementaire, mercredi 9 avril au matin, avec l’audition des ministres Catherine Vautrin et Yannick Neuder. L’occasion pour le gouvernement de préciser ses « lignes rouges » sur l’accès à l’aide à mourir.
À l’occasion du premier anniversaire de sa création, le collectif Nés sous X d’ici et d’ailleurs a présenté, samedi 5 avril, sept propositions pour lever le secret de l’accouchement anonyme et permettre « à chacun d’accéder aux informations qui sont une part essentielle de la construction de soi ».
La sortie, jeudi 3 avril, du documentaire Ensemble et l’audition parlementaire, la semaine dernière, des représentants des deux principales associations d’accompagnants de malades sont une double occasion de mettre le projecteur sur ces quelque 5 000 citoyens engagés.
La Commission des affaires sociales de l’assemblée nationale auditionnait, mardi 1er avril au soir, quatre associations citoyennes engagées pour ou contre l’aide à mourir. Une « table ronde » qui résume deux ans et demi de « dialogue de sourds » sur la fin de vie.
En application de la loi de bioéthique qui lève l’anonymat du don, à partir du lundi 31 mars, tous les gamètes « ancien régime » encore stockés sont voués à la destruction. En revanche, les embryons congelés pourront encore être conservés et utilisés si le couple en exprime le souhait.
La deuxième « audition préparatoire », tenue mercredi 26 mars devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, a été l’occasion pour les associations de malades d’exprimer leurs interrogations sur les zones de flou de la proposition de loi sur l’aide à mourir.
La première « table ronde préparatoire » à l’examen par la commission des affaires sociales des deux propositions de loi sur la fin de vie s’est tenue mardi 25 mars en fin d’après-midi. L’occasion de prendre la mesure des divisions et des inquiétudes persistantes sur le projet d’autoriser l’aide à mourir.
Le gouvernement souhaitait repousser d’une semaine en mai l’examen des deux textes pour faire passer en priorité une proposition de loi actant le retour de l’usage des pesticides néonicotinoïdes. Mardi 25 mars, la conférence des présidents de l’Assemblée nationale a dit non.
Alors que l’examen dans l’hémicycle des deux propositions de loi est programmé pour la mi-mai, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale lance ce mardi 25 mars ses travaux avec les premières « auditions préparatoires ». Selon un calendrier à marche forcée.
Grâce à des « ciseaux génétiques », l’équipe japonaise du professeur Hashizume a réussi à « couper » le chromosome surnuméraire responsable de la trisomie 21. Une « première » décryptée par Élise Saunier-Vivar, directrice de la recherche de la Fondation Jérôme-Lejeune.
Selon les chiffres publiés mercredi 19 mars par l’autorité belge de contrôle, 106 Français ont été euthanasiés dans le pays en 2024, soit un doublement par rapport à 2022. Un constat qui vient régulièrement percuter le débat français sur la fin de vie.
La ministre de la santé présidera mardi 18 mars un comité où elle présentera aux principaux acteurs concernés son plan pour renforcer l’offre de soins palliatifs. La Croix a eu la primeur de la façon dont seront engagés les 100 millions d’euros supplémentaires alloués cette année.
Dans un entretien publié samedi 15 mars par la presse régionale, le chef de l’État a annoncé une réforme « dans les prochaines semaines » de ce dispositif destiné aux 15-17 ans. La généralisation du SNU s’est heurtée jusque-là aux difficultés budgétaires qu’affronte le pays.
Bien qu’interdits en France pour un usage personnel, les tests ADN sont présentés comme un outil essentiel pour tous les passionnés en quête de leurs origines. Mais attention aux mauvaises surprises !
Des personnes transgenres et un collectif d’associations attaquent en justice la Caisse nationale d’assurance-maladie et plusieurs caisses primaires pour leur refus de prendre en charge les frais médicaux liés aux parcours de transition.
Que contiennent les deux textes qui seront rendus publics ce mardi 11 mars ? Quelle est la procédure parlementaire retenue pour leur examen ? Selon quel calendrier ? Le point sur le dossier.
Médecin en soins palliatifs à Narbonne, Claire Fourcade consacre, depuis vingt-cinq ans, sa vie à accompagner les malades incurables. À l’occasion de la parution de son dernier livre Journal de la fin de vie. L’État, la mort et le tragique, la présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) a accepté de mettre ses convictions sur la table.
On savait que la levée de l’anonymat du don de gamètes organisée par la loi de bioéthique de 2021 devait conduire, à terme, à la destruction des anciens stocks. Mais l’échéance du 31 mars fait surgir un problème inattendu : celui du sort réservé aux embryons, ce qui mobilise associations et soignants.
Un colloque organisé mardi 4 mars par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs célébrait les 20 ans de la loi dite Leonetti. L’occasion de souligner que ce texte, qui sert de cadre d’action aux médecins français, continue d’inspirer certains pays, particulièrement le Liban.
Il y aura deux ans en mars, un collectif d’experts demandait aux États de s’engager à interdire à l’échelle mondiale la gestation pour autrui. Un objectif réaffirmé par leur porte-parole Olivia Maurel, 32 ans, dans son livre « Où es-tu maman ? », publié le 19 février.
Parce que la gestation pour autrui est interdite sur le territoire français, quelques centaines de couples hétérosexuels ou homosexuels se rendent chaque année à l’étranger pour y recourir. Un phénomène d’ampleur modeste mais qui s’installe dans les faits et dans les esprits.
« La Croix » a pu assister en intégralité au prélèvement et à la greffe de rein assistés par robotique effectuée par les équipes du GHU – AP-HP Hôpitaux universitaires Henri-Mondor, à Créteil. Récit du « cadeau » fait par une mère à son fils.
En trente ans de médecine palliative, le docteur Grange a accompagné plus de 4 000 malades en fin de vie. Son expérience, racontée dans un livre cosigné avec le philosophe Régis Debray, a inspiré le cinéaste Costa-Gavras pour son film Le Dernier Souffle, en salles mercredi 12 février.
Le texte porté par le sénateur Gilbert Bouchet et initié par l’Association pour la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique (Arsla) doit être examiné, lundi 10 février, par l’Assemblée nationale après un vote unanime du Sénat en octobre dernier.
Lors de son passage sur LCI, lundi 27 janvier, le premier ministre a cité la lettre reçue d’une femme inquiète pour l’avenir de sa fille atteinte de trisomie 21, si la loi sur la fin de vie était adoptée. Elle s’est confiée à « La Croix ».
Le député Olivier Falorni a martelé, mardi 28 janvier 2025, sa volonté d’inscrire sans tarder sa proposition de loi sur la fin de vie à l’ordre du jour. Le premier ministre, lui, n’en démord pas : le sujet doit selon lui être scindé en deux textes, l’un sur les soins palliatifs, l’autre sur l’aide à mourir.
La mort d’Elias, 14 ans, mortellement poignardé pour avoir refusé de donner son portable à deux jeunes racketteurs fait réagir fortement le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau et suscite la polémique entre élus parisiens.
La proposition de loi déposée le 21 janvier 2025 par la députée Géraldine Bannier (MoDem) veut légaliser l’usage des « kits génétiques » pour permettre aux enfants nés d’une assistance médicale à la procréation d’établir une filiation avec le donneur de gamètes.
Médecin et présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), Claire Fourcade a imposé la voix des soignants et les attentes des malades au cœur du débat sur l’euthanasie. Un combat qu’elle raconte dans Journal de la fin de vie, sorti mercredi 22 janvier.
Le premier ministre François Bayrou souhaite scinder le projet de loi sur la fin de vie en deux textes, l’un portant sur les soins palliatifs et l’autre sur l’aide à mourir, a-t-il fait savoir mardi 21 janvier. Ces deux textes seraient examinés « dans une même temporalité parlementaire », a-t-on précisé de même source.
« Qu’attendent les pouvoirs publics pour étendre au niveau national ce test qui peut sauver des vies ? » C’est l’alerte que lance le neuropédiatre Vincent Laugel, spécialiste de cette maladie rare et très grave qui touche une centaine de bébés chaque année.
Depuis la promulgation de la loi Veil, il y a cinquante ans ce 17 janvier 2025, le nombre d’avortements est resté étonnamment stable sur la durée et connaît même depuis trois ans une hausse marquée. Un phénomène lié à plusieurs facteurs, notamment le poids d’une « norme procréative » peu favorable à l’accueil de l’enfant.
Après onze ans d’un combat épuisant contre la sclérose latérale amyotrophique, cette artiste peintre hospitalisée à Toulouse est décédée jeudi 16 janvier, à la suite de la sédation profonde qu’elle avait demandé. La Croix l’avait rencontrée trois jours auparavant.
Dans sa déclaration de politique générale du mardi 14 janvier, le premier ministre François Bayrou s’est dit favorable à une reprise du débat parlementaire sur la fin de vie, stoppé net en juin pour cause de dissolution. Celui-ci pourrait reprendre dès le 3 février.
Décédé au centre hospitalier d’Angoulême le 7 janvier 2023, Joël G., 66 ans, a-t-il été victime d’une euthanasie comme le suggère fortement un rapport d’expertise médicale ? Entre colère et abattement, la famille attend toujours une réponse de la justice.
Malgré la dissolution et la censure qui ont repoussé par deux fois l’examen du texte ouvrant droit à l’aide à mourir, les partisans de l’euthanasie à l’Assemblée nationale se disent prêts à reprendre l’initiative via une proposition de loi. Le gouvernement Bayrou s’y opposera-t-il ?
Cette nouvelle affaire qui défraye la chronique du royaume cambodgien montre que, malgré l’interdiction décrétée en 2016, la pratique continue de prospérer dans ce pays pauvre du Sud-Est asiatique via les réseaux clandestins.
Le nouveau premier ministre s’est toujours opposé à la légalisation de l’aide à mourir en vertu d’une conviction largement inspirée par le catholicisme. Le contexte politique le conduira-t-il à faire des concessions aux partisans d’un changement de loi, majoritaires à l’Assemblée nationale ?
« Le premier qui bouge est gay » : ce jeu popularisé par les réseaux sociaux se répand dans les cours de récréation. Mais il ne fait pas rire les syndicats d’enseignants et les associations de lutte contre les discriminations.
L’archipel de l’océan Indien, département le plus pauvre de France, a été frappé par la violence du cyclone Chido samedi 14 décembre. Le bilan pourrait être de plusieurs centaines de morts. Pour La Croix, trois habitants de Mayotte racontent le choc et témoignent d’une situation très préoccupante.
Un groupe de travail mis en place par la Haute Autorité de santé réfléchit depuis plus de deux ans à élaborer des recommandations pour mieux accompagner médicalement les personnes trans. Son projet de texte, qui a fuité dans la presse, pourrait relancer la polémique sur ce phénomène clinique complexe.
Référence en matière de soins pour les personnes en fin de vie, l’établissement privé Jeanne-Garnier, inauguré en décembre 1874, fête ses 150 ans. La Croix y a passé une nuit, au côté des soignants qui témoignent du sens de leur travail auprès des malades.
![La docteure Dorit Voitel, le 17 novembre. Dans l’établissement privé Jeanne-Garnier, elle a trouvé « la maison qui donne sens à [s]on choix de prendre soin de l’humain ».](https://i.la-croix.com/301x201/smart/2024/12/11/1911296-la-docteure-dorit-voitel-le-17-novembre-dans-l-eta.jpg)
L’Inserm – qui fête ses 60 ans – honore ce mardi 10 décembre cinq scientifiques qui font avancer la recherche en santé. Parmi eux, Stéphanie Debette, qui travaille depuis plus de vingt ans à améliorer la prise en charge des victimes d’AVC ou des personnes atteintes de démence.
La censure du gouvernement Barnier ouvre une nouvelle période pendant laquelle les ministres démissionnaires devront gérer les affaires courantes. Habitué à la valse des noms, le ministère de la santé, par exemple, semble prêt à « tenir la baraque ». Mais pour combien de temps ?
À l’occasion du congrès de la Société francophone de transplantation qui se tient dans la ville jusqu’au vendredi 6 décembre, la Cité phocéenne lance une grande campagne de sensibilisation du grand public. L’enjeu : faire reculer le taux d’opposition des familles au prélèvement, qui explose.
Pour tenir une promesse de 2023 du président Macron, le gouvernement Barnier s’apprête à annoncer une hausse des montants remboursés par la Sécurité sociale pour l’achat d’un fauteuil roulant. Un texte contesté par le député Sébastien Peytavie, dont la proposition de loi concurrente est examinée par l’Assemblée.
Fruit d’un partenariat entre l’Institut Imagine, l’École des arts décoratifs et l’École normale supérieure, la chaire Vulca a été lancée lundi 25 novembre 2024. Son ambition : faire collaborer les disciplines pour aider les patients à vivre avec et non malgré la maladie.
L’édition 2024 du Téléthon, qui se déroule les vendredi 29 et samedi 30 novembre, braque les projecteurs sur les résultats très prometteurs de la thérapie génique, notamment contre la myopathie de Duchenne, à l’origine de la première édition en 1987. Mais bien des défis scientifiques et éthiques restent à relever.
Pour réduire les dépenses de la Sécurité sociale en transport sanitaire, qui ont atteint près de 7 milliards d’euros en 2023, le gouvernement veut développer le transport médical partagé. Mais son projet de décret qui règle les modalités d’application suscite l’indignation des associations de patients.
Dans un arrêt rendu jeudi 14 novembre, la Cour de cassation a reconnu un lien de filiation entre un enfant né d’une GPA qui n’avait aucun lien biologique avec sa mère dite d’intention. Décryptage d’une affaire pour le moins déroutante.
Un groupe de spécialistes rend publiques mercredi 13 novembre ses recommandations pour améliorer la prévention et la prise en charge des 5 millions de personnes atteintes d’une maladie rénale chronique.
La Commission d’éthique protestante évangélique (CEPE) vient de publier un document qui dessine les grandes lignes de sa vision de la dysphorie de genre et de la manière chrétienne d’accompagner les personnes en questionnement sur leur identité.
L’Assemblée nationale examinera le texte sur la fin de vie à partir du 27 janvier 2025, a annoncé le mardi 5 novembre sa présidente, Yaël Braun-Pivet. L’occasion de rappeler les principales dispositions du texte tel qu’il a été voté avant dissolution.
Une association réunissant 120 anciens membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie réclame la reprise du débat sur le projet de loi en repartant de la version votée par l’Assemblée avant la dissolution.
Le 22 octobre, la Haute Autorité de santé a refusé l’accès précoce au Qalsody, un traitement développé par Biogen contre une forme rare de la maladie de Charcot. Une décision « inacceptable » pour l’association de patients ARSLA, qui attend que la HAS revienne sur sa décision lors d’un recours examiné le 20 novembre.
L’acquittement, mercredi 30 octobre, par la cour d’assises de l’Aube de Bernard Pallot, 78 ans, jugé pour avoir étranglé son épouse malade afin « d’abréger ses souffrances » est l’occasion pour les partisans de l’aide à mourir de plaider pour un réexamen du projet de loi.
À l’issue d’un colloque organisé lundi 28 octobre par l’association Renaloo, les acteurs engagés pour promouvoir le don d’organes ont rendu publique une « déclaration de Paris » pour relancer un plan greffe 2022-2026 à la peine.
La santé mentale, décrétée grande cause nationale 2025, sera aussi une des priorités de l’instance scientifique chargée de développer la qualité des soins, a souligné son président Lionel Collet, mercredi 9 octobre. Autre défi : la relance du dispositif d’accès précoce aux médicaments innovants.
Un arrêt rendu vendredi 4 octobre par la Cour de justice de l’Union européenne établit qu’un changement d’identité de genre obtenu dans un État membre doit être reconnu par tous les autres, au nom de la liberté de circulation. Une première saluée par les militants des droits des minorités sexuelles.
Lors de l’émission « L’événement » sur France 2, jeudi 3 octobre, le premier ministre a précisé que le travail parlementaire reprendrait sur la base du texte amendé et voté avant la dissolution du 9 juin. Reste à fixer un calendrier.
Deux arrêts rendus le 2 octobre par la Cour de cassation fixent les conditions selon lesquelles une décision de justice étrangère relative à la GPA puisse être reconnue en droit français. Alors même que la pratique est interdite car considérée comme « non éthique ».
Dans son discours de politique générale, le 1er octobre, le premier ministre a affirmé vouloir reprendre les discussions sur ce « dossier grave ». Explication de texte.
L’Institut national d’études démographiques (Ined) a rendu publique, lundi 30 septembre, une étude qui lie, pour la première fois en France, la différence de revenus entre conjoints et le risque de séparation. Reste à comprendre les raisons du phénomène.
La conférence Banff qui a réuni à Paris 350 experts mondiaux du 16 au 20 septembre est venue consacrer l’excellence de la recherche française. Avec, à l’avant-poste, les équipes de l’Institut de transplantation de Paris dirigé par le professeur Alexandre Loupy.
La greffe de cœur ou de rein de porc génétiquement modifiés permettra-t-elle demain de sauver des vies humaines ? Les essais cliniques conduits ces dernières années le laissent espérer. Mais la recherche doit encore relever de nombreux défis scientifiques et éthiques.
Alors que le nombre de cas se stabilise chez les hommes, un rapport publié jeudi 26 septembre, par l’Institut national du Cancer (INCa), pointe l’augmentation des cancers du poumon et du pancréas du côté des femmes. Cette hausse est liée à la montée du tabagisme chez ces dernières.
À 59 ans, cette sénatrice normande apparentée LR se voit octroyer un portefeuille sensible en lieu et place de sa collègue Laurence Garnier. Opposante à Emmanuel Macron, elle refuse toute compromission avec le RN et prône une approche modérée des sujets de société.
À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la maladie Alzheimer, samedi 21 septembre, le professeur Antoine Piau, gériatre au CHU de Toulouse, souligne l’urgence d’une politique de prévention. L’outil existe. Reste à le développer au niveau national.
Des chercheurs de Lyon et de Montpellier ont mis en évidence le rôle de certains globules blancs, les lymphocytes TH17, dans l’apparition de cancers de l’intestin. Décryptage du docteur Julien Marie, qui a dirigé ce travail de cinq années.
Après l’Espagne et l’Allemagne, Paris s’engage, par ce don, à soutenir les campagnes de vaccination dans les pays africains en première ligne de l’épidémie. Et plaide pour que le continent dispose de ses propres moyens de production.
Ce jeudi 29 août, l’Insee publie les chiffres des naissances en juillet 2024. Celui-ci devrait consacrer une nouvelle baisse du nombre des naissances qui a dévissé ces dernières années, passant de 818 565 enfants en 2014 à 678 000 en 2023. Dans ce contexte, Emmanuel Macron avait appelé de ses vœux à un « réarmement démographique », en janvier, qui a débouché sur un nouveau congé de naissance.
L’étude d’une équipe française publiée le 26 août montre que, si les troubles cardiaques provoqués par la vaccination anti-Covid sont à prendre au sérieux, ils restent moins graves que ceux provoqués par une infection par le virus.
Une première depuis la crise du Covid : l’Union européenne a donné son feu vert, vendredi 23 août, à la commercialisation du mRESVIA, vaccin à ARN messager contre la bronchiolite destiné aux personnes âgées. Un marché où la concurrence s’annonce rude.
Depuis bientôt vingt ans, Joëlle et Gaston Pirih, ainsi qu’une quarantaine d’habitants de Rosbruck et des environs, se battent pour obtenir réparation des dégâts causés par l’exploitation du charbon. Condamné en mai dernier, l’État a relancé la bataille judiciaire, le 8 août, en se pourvoyant en cassation.
La Grande-Bretagne est le quatrième pays à avoir approuvé, jeudi 22 août, la commercialisation de ce médicament prometteur. En juillet, l’agence européenne des médicaments s’était prononcée contre sa mise sur le marché. Décryptage avec le professeur Philippe Amouyel, directeur de la Fondation Alzheimer.
La découverte en Suède, jeudi 15 août, d’un cas de patient infecté par le virus du Mpox ou variole du singe montre que l’épidémie a déjà débordé les frontières de l’Afrique. Mais le précédent épisode de 2022-2023 indique que le monde est capable de l’endiguer, notamment grâce à la vaccination.
L’Organisation mondiale de la santé doit réunir, mercredi 14 août matin, son comité d’urgence face à la reprise épidémique qui touche plusieurs pays africains. En cause : l’apparition d’une nouvelle souche qui pourrait être plus mortelle que les précédentes.
D’ordinaire classés champions du pessimisme et de la défiance, les Français ont montré pendant les Jeux olympiques leur capacité à vibrer à l’unisson. Mais l’effet JO va-t-il se prolonger ? L’analyse du politiste Bruno Cautrès, chercheur et enseignant à Sciences Po.
Comme en 2016, la polémique concernant ce vêtement de bain islamique resurgit après les arrêtés pris les 7 et 8 août par les maires de Lecci et Zonza, en Corse. Des actes jugés illégaux par la préfecture de Corse-du-Sud qui a demandé leur retrait.
Coqueluche, rougeole, choléra… Des maladies que l’on pensait d’un autre âge continuent d’infecter la planète jusqu’à réapparaître en France. Un phénomène qui oblige à une nouvelle vigilance.
Après l’épidémie qu’a connue le monde en 2022-2023, cette maladie connaît une poussée inquiétante en Afrique centrale, poussant l’Organisation mondiale de la santé à envisager de déclarer « l’urgence internationale ». Une situation que le professeur Antoine Gessain, de l’Institut Pasteur, invite cependant à remettre dans son contexte.
Paris a invité les 23 000 Français installés au Liban et les 10 000 de passage à quitter le pays « dès que possible ». Un message d’alerte qui, sur place, risque d’être peu suivi d’effets. Pour l’instant.
Le direct dévastateur de la boxeuse algérienne Imane Khelif infligé, jeudi 1er août, à l’Italienne Angela Carini, relance le débat sur la détermination du sexe dans le sport de haut niveau. Une question que la science a du mal à trancher.
Considérer qu’à 81 ans le président américain est trop vieux pour briguer un second mandat est une « forme d’âgisme », estime le professeur Antoine Piau, du CHU de Toulouse. Ce qui n’empêche pas le gériatre de s’interroger sur le comportement « atypique » du candidat démocrate.
L’avis rendu mercredi 10 juillet par l’instance publique scientifique recommande d’ajouter cette affection génétique rare mais très grave à la liste des 13 maladies dépistées dès la naissance.
Durant l’entre-deux-tours, Marine Le Pen a fustigé la stratégie de désistement prônée par la gauche et la majorité sortante pour empêcher le RN d’obtenir la majorité absolue. Au vu de la douche froide des résultats, cette dénonciation du « système » ne peut qu’alimenter le sentiment de frustration de son électorat.
Une étude coordonnée par des chercheurs français vient de mettre en évidence l’intérêt du procédé de « biopsie liquide » pour mieux prédire et, ainsi, mieux prévenir le rejet de la greffe de rein. Une avancée médicale qui pourrait sauver la vie de milliers de transplantés dans le monde.
Dans la première circonscription de l’Indre, le Rassemblement national se heurte au candidat de la majorité présidentielle, bien ancré localement. « Preuve que le pire n’est pas encore certain », veut croire Gil Avérous, maire de Châteauroux, que La Croix a suivi dans sa tournée des 32 bureaux de vote de la ville.
Le tribunal administratif de Rennes examine, ce jeudi 27 juin, le recours de l’association Juristes pour l’enfance contre la décision prise en septembre 2023 par le conseil municipal de moduler les subventions versées au mouvement sportif sur le critère du genre des licenciés, pour promouvoir une politique sportive « plus inclusive ».
En France, la loi de bioéthique autorise le prélèvement d’organes sur une personne vivante en l’encadrant strictement. Alors que la Journée internationale du don d’organes et de tissus a lieu samedi 22 juin, Harry Noël, papa de Peter-Isaiah, raconte comment, en donnant un lobe de son foie, il a permis aux médecins de redonner une vie quasi-normale à son jeune garçon.
Le 22 juin a eu lieu la Journée internationale du don d’organes et de tissus. À cette occasion, l’Agence de la biomédecine a présenté mardi 18 un bilan de ces dons en 2023. Les chiffres sont encourageants, mais encore insuffisants, en raison notamment d’un taux d’opposition qui ne baisse pas. Faire connaître sa position à ses proches peut permettre de sauver des vies.
La campagne officielle pour les élections législatives s’ouvre ce lundi 17 juin, à deux semaines du premier tour. Une course contre la montre pour les candidats, alors même que la recomposition du paysage politique n’est pas encore achevée. La Croix est allée à la rencontre de trois députés sortants qui misent sur les réalités locales pour retrouver leur siège, dans le Pas-de-Calais, dans le Var et en Indre-et-Loire.
L’arrêt brutal de l’examen du projet de loi sur l’aide à mourir a été accueilli avec soulagement par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP). Le 30e congrès réuni à Poitiers du 12 au 14 juin a été l’occasion de fixer les priorités pour demain.
Alors que les députés devaient reprendre ce lundi 10 juin l’examen du projet de loi ouvrant sur l’aide à mourir, la décision du président Macron d’appeler les Français aux urnes, les 30 juin et 7 juillet, après les élections européennes, remet le compteur législatif de la fin de vie à zéro. Sans l’enterrer définitivement.
L’examen par les députés du projet de loi fin de vie entre, lundi 10 juin, dans sa troisième et dernière semaine. Les critères d’accès à « l’aide à mourir » ont été approuvés vendredi. Les prochains articles, liés à la procédure de mise en œuvre de la demande au geste létal, promettent encore de longues discussions.
Vendredi 7 juin, dans un hémicycle clairsemé, les députés ont voté sur les cinq conditions cumulatives qui déterminent l’accès à l’aide à mourir. Au ministère de la santé, on se félicite d’avoir réussi à maintenir les grands équilibres du texte défendu par Catherine Vautrin.
Une cinquantaine de personnalités – anciens ministres, hauts fonctionnaires, universitaires, juristes, médecins – ont décidé de fédérer leurs efforts au sein du collectif Démocratie, éthique, solidarités, pour alerter sur l’impact qu’aurait le projet de loi sur la fin de vie, en particulier sur les plus vulnérables.
Mardi 4 juin, opposants à toute évolution et partisans d’une loi plus ouverte ont tenté, par une volée d’amendements, de modifier l’article 5 qui définit l’aide à mourir, dispositif au cœur du projet de loi. Sans succès face à une ministre de la santé, Catherine Vautrin, déterminée à défendre « l’équilibre » du texte.
Les débats autour de la loi sur la fin de vie entrent dans le dur, lundi 3 juin, avec l’examen du volet 2 consacré à l’accès à l’aide à mourir pour certains malades. Après les modifications apportées en commission spéciale, la ministre Catherine Vautrin promet un retour du texte à « l’équilibre ». À condition de trouver une majorité.
Pour justifier la substitution de la notion de « soins palliatifs » par celle de « soins d’accompagnement », la ministre Catherine Vautrin a brandi par deux fois le « rapport Chauvin » comme caution. Quatre médecins palliatifs, anciens membres de cette commission, contestent ses propos.
La chaîne parlementaire diffuse ce jeudi 30 mai, à 20 h 35, S’en aller, un documentaire qui suit Jean-Michel, Katherine, Sylvain, Raymonde et Sylvie, tous atteints de maladies graves qui, faute d’une loi qui l’autorise en France, ont décidé de passer la frontière pour avoir le droit de « choisir leur mort ».
Lundi 27 mai, les députés ont entamé l’examen du texte ouvrant l’accès à l’aide à mourir à certains patients. Récit d’une première séance où gauche et droite ont marqué leur position pour ou contre face à un gouvernement qui a redit son attachement à un « texte d’équilibre ».
Alors que les députés examinent le projet de loi sur la fin de vie en séance publique à partir du lundi 27 mai, La Croix a enquêté dans trois pays qui ont déjà mis en œuvre l’aide à mourir. Deuxième au monde à dépénaliser l’euthanasie, en 2002, la Belgique voit année après année les demandes augmenter, y compris dans la « zone grise » des limites fixées. Premier volet de notre série : « Fin de vie : trois pays, trois systèmes ».
En vingt ans et plus, depuis l’adoption de la loi autorisant l’euthanasie en Belgique, la position de la hiérarchie catholique a beaucoup évolué.
À partir du lundi 13 mai, la commission spéciale de l’Assemblée nationale va examiner article par article le projet de loi qui ouvre l’aide à mourir et passera en revue les 1 907 amendements déposés. Quatre questions seront au centre du débat entre opposants et partisans d’une évolution de la loi.
Les membres de la Commission spéciale chargée d’examiner le texte gouvernemental ont jusqu’au 7 mai pour déposer leurs amendements. L’occasion de revenir sur l’engagement du rapporteur général, défenseur de longue date de l’aide à mourir, qui promet de « défendre ses convictions, sans imposer de certitudes ».
La plupart des 450 amendements déposés à la date du jeudi 2 mai au soir portent sur le nouveau dispositif d’aide à mourir, et notamment les critères d’accès. Les 71 membres de la commission spéciale ont jusqu’au 7 mai pour compléter la liste des sujets qui font débat.
La commission spéciale a clos, mardi 30 avril, ses auditions avec une table ronde d’acteurs engagés qui résume les insatisfactions autour du texte gouvernemental. Les 71 parlementaires ont désormais jusqu’au 7 mai pour proposer des amendements.
Membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie, Marion et Julian racontent la session finale, qui s’est tenue vendredi 26 et samedi 27 avril en présence des autorités politiques, dont Emmanuel Macron.
Pendant deux jours, vendredi 26 et samedi 27 avril, les autorités – Emmanuel Macron en tête – sont venues remercier les 184 citoyens de la Convention sur la fin de vie pour leur travail et « rendre compte » du texte qu’ils ont contribué à inspirer.
Au quatrième jour de travail, jeudi 25 avril, la commission spéciale chargée d’examiner le texte gouvernemental entendait les représentants des associations militantes pour ou contre l’aide à mourir et des organisations de bénévoles d’accompagnement. Quatre heures qui ont posé plus de questions qu’apporté de réponses.
L’audition, lundi 22 avril au soir, de la ministre de la santé, Catherine Vautrin, a lancé les travaux de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi sur la fin de vie. Une séance marquée par de nombreuses interrogations sur le fond dans une atmosphère de grande gravité.
Le projet de loi autorisant l’accès sous conditions à l’aide à mourir arrive ce lundi 22 avril à l’Assemblée nationale avec l’ouverture des auditions menées par la commission spéciale. Le début d’un processus qui pourrait durer près de deux ans.
La commission spéciale de l’Assemblée nationale chargée d’examiner le projet de loi fin de vie entamera ses travaux dès lundi 22 avril. Les principales organisations de gériatrie et de médecins en Ehpad s’indignent d’être absentes du programme d’auditions.
Une étude publiée mercredi 17 avril dans le British Medical Journal pointe les graves effets secondaires des neuroleptiques et relance la controverse sur l’efficacité de leur prescription aux patients atteints de démence.
Chef du service de soins palliatifs à l’Institut Curie de Paris, centre de recherche et de lutte contre le cancer, le docteur Alexis Burnod est une voix qui s’impose dans le débat sur la fin de vie. S’appuyant sur son expérience de l’accompagnement des malades, il alerte sur les conséquences d’une évolution de la loi qui ouvrirait sur une « aide à mourir ».
Les 28 et 29 mars, la Société francophone de transplantation organisait à Paris un séminaire réunissant les plus grands experts de la xénogreffe ou greffe d’organe animal à l’humain. Une recherche qui connaît des avancées fulgurantes mais qui doit encore relever de nombreux défis scientifiques et éthiques.
La ministre du travail, de la santé et des solidarités Catherine Vautrin a visité jeudi 21 mars la maison Jeanne-Garnier, pôle d’excellence parisien en soins palliatifs. L’occasion pour elle d’écouter les soignants, mais aussi de défendre la cohérence d’un projet de loi qui mêle développement des soins palliatifs et aide à mourir.
Avant sa présentation en conseil des ministres et son examen par le Parlement prévu fin mai, le projet de loi sur l’aide à mourir a été transmis au Conseil d’État lundi 18 mars pour « avis consultatif ». Une procédure obligatoire et minutieuse pour assurer la « solidité juridique » du texte.
La divulgation du projet de loi fin de vie, lundi 18 mars, vient apporter des précisions aux grandes lignes dévoilées la semaine précédente par le président de la République dans un entretien à La Croix et Libération. Notamment sur le rôle de premier plan qu’auront à jouer les soignants, sujet qui divise le monde médical.
Soins palliatifs, suicide assisté, euthanasie… Le président de la République Emmanuel Macron a accordé un entretien exclusif au journal La Croix et à Libération le dimanche 10 mars 2024 (*). Il dévoile les grandes lignes du texte de projet de loi sur la fin de vie qui sera débattu avant cet été 2024.
En dévoilant son projet de loi ouvrant la voie à une « aide à mourir », le chef de l’État Emmanuel Macron soigne son image de « progressiste » sur un sujet qui s’est imposé comme un marqueur de gauche. Mais pas de toute la gauche.
Dans un entretien exclusif accordé à La Croix et Libération, le chef de l’État, Emmanuel Macron a tracé les grandes lignes du « nouveau modèle français de fin de vie », dont l’ouverture d’un accès à une « aide à mourir ».
VIDÉO. Emmanuel Macron a dévoilé les grandes lignes du projet de loi sur la fin de vie à « La Croix » et « Libération » dimanche 10 mars 2024. Le journaliste Antoine d’Abbundo, spécialiste des questions de bioéthique à La Croix, revient sur trois grandes questions qui ont animé le débat ces dernières années.
En ouvrant l’accès, sous conditions, à une « aide à mourir », le projet de loi sur la fin de vie dévoilé par le président de la République Emmanuel Macron prétend concilier la liberté de certains patients à pouvoir choisir leur mort et la solidarité due au plus grand nombre d’être accompagné jusqu’au bout.
Dès le 3 avril 2023, Emmanuel Macron fixait les « lignes rouges » du prochain « modèle français » ouvrant l’accès à l’aide active à mourir. Un avant-projet de loi sur la fin de vie qui avait fuité en décembre a mis vent debout une large partie du monde soignant. L’Élysée promet de dévoiler « bientôt » les derniers arbitrages.
La France est devenue, lundi 4 mars, le premier pays au monde à inscrire dans sa Constitution l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Les médecins sont peu nombreux à pratiquer des IVG, pour des raisons essentiellement financières ou administratives.
« La liberté garantie à la femme d’avoir recours à l’IVG », qui doit être inscrite dans la Constitution à l’issue du Congrès réuni lundi 4 mars, porte-t-elle en germe la remise en cause de la « liberté de conscience » des acteurs de santé ? Au-delà du débat juridique, les professionnels sont divisés.
Le vote « conforme » du Sénat, acquis mercredi 28 février tard dans la soirée, lève le dernier obstacle à l’adoption de cette réforme historique lors d’un Congrès convoqué à Versailles lundi 4 mars. Le président devrait promulguer la révision constitutionnelle le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes.
La société savante s’est déclarée, mercredi 28 février, « pas opposée » à une évolution de la loi française sur le modèle de ce qui se pratique depuis 1997 dans l’État américain de l’Oregon. Un protocole qui limite au strict minimum l’intervention des médecins.
L’unité de soins palliatifs de Houdan (Yvelines) fermera ses onze lits vendredi 23 février, à la suite du départ de sa cheffe de service qui jugeait son mi-temps incompatible avec son bon fonctionnement. Une situation qui illustre les difficultés de la prise en charge des malades en fin de vie.
La ville de Bordeaux communique en grand pour recruter de nombreux profils qui font défaut dans les crèches municipales. En France, près de 10 000 postes seraient vacants. Un déficit auquel le gouvernement a promis de s’attaquer.
Une mission d’information parlementaire sur l’IA générative et la protection des données a rendu ses conclusions, mercredi 14 février. 33 recommandations ont été émises pour réguler le secteur et encourager l’émergence d’acteurs nationaux et européens.
Entre autres missions, le nouveau ministre délégué à la santé devra porter, aux côtés de la ministre Catherine Vautrin, le projet de loi sur la fin de vie ouvrant un possible accès à l’aide à mourir. Un rôle qui risque de se heurter aux convictions qu’il a exprimées quand il était député de la majorité.
Emmanuel Macron a reçu, jeudi 8 février dans la soirée, plusieurs acteurs engagés dans le débat sur la fin de vie, dont notamment les responsables religieux français. À l’issue de ce dîner, plusieurs participants soulignent que le président ne semble pas avoir encore définitivement tranché sur le futur projet de loi.
À Cahuzac-sur-Vère (Tarn), la maison L’Astrolabe offre une alternative à l’hôpital ou à l’Ehpad aux personnes malades ou dépendantes. Un lieu, inauguré il y a un an, qui pourrait servir de modèle aux « maisons d’accompagnement » que préconise le rapport sur la stratégie décennale pour les soins palliatifs.
EXCLUSIF. La Croix dévoile les résultats d’une étude conduite par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) qui confirme le besoin urgent de créer des lieux alternatifs à l’hôpital et au domicile pour les malades en fin de vie. Une mesure phare du projet de loi gouvernemental en préparation.
Un compromis a été trouvé vendredi 2 février sur une législation européenne visant à réguler l’intelligence artificielle, l’IA Acte, qui devrait être ratifié en avril prochain et entrer en vigueur en 2026. S’il apporte des garanties aux auteurs en termes de transparence, ce texte pourrait ne pas suffire à les protéger des dérives de l’IA.
Alors que le gouvernement doit présenter d’ici quelques semaines son projet de loi sur la fin de vie, la chaîne Public Sénat propose, samedi 27 janvier à 21h, le documentaire « Ici et maintenant : au cœur d’une unité de soins palliatifs » qui met à l’honneur ce centre parisien de soins palliatifs et ses bénévoles qui « ajoutent de la vie au jour quand on ne peut plus ajouter de jours à la vie ».
Médecin pionnier de la FIV en France, le professeur René Frydman publie « La tyrannie de la reproduction », ouvrage dans lequel il met en garde sur les excès engendrés par les progrès de la science, lorsque ceux-ci sont appliqués sans discernement éthique par les soignants.
[VIDÉO] Dans les discussions sur l’euthanasie, la question des risques de dérives occupe une place essentielle. Pourquoi cette crainte ? Que se passe-t-il à l’étranger, dans les pays ayant légalisé l’aide active à mourir ? Dans cette vidéo, notre journaliste Antoine d’Abbundo analyse les affirmations qui circulent dans le débat autour de la fin de vie.
[VIDÉO] Un nombre revient souvent dans le débat sur la fin de vie : celui de 4 000 euthanasies clandestines qui seraient pratiquées chaque année en France. Est-ce une réalité ? Dans cette vidéo, notre journaliste Antoine d’Abbundo démêle le vrai du faux autour de trois affirmations qui circulent dans les discussions à propos de l’aide active à mourir.
[VIDÉO] Pourquoi les équipes médicales décident-elles dans certains cas de ne pas proposer une alimentation artificielle à des patients en fin de vie ? Ces derniers en souffrent-ils ? Le décryptage d’Antoine d’Abbundo, chef de la rubrique bioéthique à La Croix.
Le dossier sur la fin de vie devrait revenir à Catherine Vautrin, ministre de la santé, du travail et des solidarités. Mais cette figure de droite, réputée conservatrice sur les questions de société, pourrait être « secondée » par la macroniste Agnès Pannier-Runacher, très favorable à l’euthanasie.
Il y aura bien un seul projet de loi sur la fin de vie, a précisé à La Croix la présidence de la République, mettant fin au malentendu avec les représentants des cultes qui avaient compris qu’il y aurait deux textes distincts sur l’aide à mourir et les soins palliatifs. Mais ces derniers feront bien l’objet d’une annonce séparée dans les prochaines semaines.
Peut-on fournir à un demandeur né d’une PMA les données non identifiantes de son donneur sans le consentement de ce dernier ? La Commission d’accès aux origines a examiné la question mercredi 10 janvier. Et la reposera le 7 mars.
Dans son livre La Tyrannie de la reproduction qui sort le 3 janvier, le professeur René Frydman, pionnier de la FIV, revient sur quarante années d’évolution de la médecine reproductive. Il met en garde contre le risque que fait peser une société « techniciste » sur notre humanité.
La plus haute juridiction administrative doit se prononcer vendredi 29 décembre sur les recours déposés par Juristes pour l’enfance et SOS Éducation contre ce texte de septembre 2021 visant à mieux accueillir les élèves transgenres.
Avant même d’être déballés, les cadeaux de Noël se retrouvent bradés sur Internet. Ce phénomène, constaté chaque année, prend une ampleur inédite à l’heure de l’inflation, pointe une étude réalisée pour un site marchand. Les jeunes parents sont ceux qui revendent le plus.
Dans un entretien télévisé, mercredi 20 décembre, le président Macron a rendu un hommage appuyé au personnel des soins palliatifs. Mais la présidente de la Sfap, Claire Fourcade, s’inquiète du flou qui subsiste dans la mise en place de la stratégie décennale promise par le gouvernement.
Le projet de loi définitif sur la fin de vie devrait être présenté en février ou mars prochain. Un avant-projet, qui prévoit de créer une aide active à mourir, a été dévoilé dans la presse. Des députés font part en toute sincérité de leur réflexion personnelle sur la question de la fin de vie.
Le rapport sur les soins palliatifs remis vendredi 8 décembre au gouvernement esquisse la stratégie décennale qui doit être dévoilée en janvier. Si les défenseurs des soins palliatifs se félicitent de l’ambition du texte, ils s’inquiètent de son financement et de son articulation avec la future loi sur la fin de vie.
Le comité de suivi de la loi de bioéthique de 2021 doit actualiser le 13 décembre le nombre de demandes de « préservation de la fertilité hors raisons médicales ». En 2022, 11 500 femmes ont souhaité accéder à ce nouveau droit. Résultat : les centres agréés sont débordés et les délais s’allongent.
Par une décision du 29 novembre, le Conseil d’État a donné raison à la Fondation Jérôme-Lejeune, qui contestait depuis sept ans la légalité d’une autorisation de recherche accordée par l’Agence de la biomédecine portant sur la « FIV à trois parents ».
Interdire l’aide à mourir à un malade incurable est-il une atteinte à la liberté ? C’est la question qui était examinée, mardi 28 novembre, par la Cour européenne des droits de l’homme dans l’affaire Karsai contre la Hongrie. Le jugement est attendu dans quelques mois.
Alors que le gouvernement doit présenter en décembre son projet de loi, l’ouverture d’un droit à l’aide active à mourir agite et divise la communauté soignante. Médecins, infirmiers, aides-soignants ont confié à La Croix leur « cas de conscience ».
À l’occasion du 3e congrès de l’association Trans Santé France vendredi 17 et samedi 18 novembre, professionnels de santé et personnes concernées réfléchiront à la transidentité et à son accompagnement en France. Avec en toile de fond une question délicate : comment accompagner médicalement les enfants et les adolescents qui s’identifient comme transgenres ?
Ce texte portant « réparation des personnes condamnées pour homosexualité entre 1942 et 1982 » est présenté par le sénateur Hussein Bourgi au nom du groupe socialiste, écologiste et républicain. Après une table ronde organisée sur le sujet lundi 13 novembre au Sénat, la proposition de loi sera débattue dans l’hémicycle le 22 novembre.
Pour la sociologue Laurine Thizy, si l’accès à l’IVG n’est pas menacé en France, sa constitutionnalisation souhaitée par le gouvernement est un bon signe en faveur de la défense des droits des femmes. Elle y voit une protection supplémentaire, pour le cas où un « gouvernement conservateur » tenterait un jour de revenir dessus.
Jeune pousse en biotechnologie, Numi a annoncé mercredi 8 novembre avoir levé 3 millions d’euros pour ses recherches sur le lait maternel issu de culture cellulaire. À la clé, si la réglementation l’autorise un jour, un marché mondial potentiel de dizaines de milliards.
Dans une tribune collective publiée jeudi 2 novembre dans Le Figaro, le docteur Jean-Marie Gomas, gériatre et pionnier des soins palliatifs en France tire la sonnette d’alarme. Et propose une solution originale pour mettre les décideurs face aux réalités.
Le régulateur européen a interdit, mercredi 1er novembre, au géant américain du numérique d’utiliser les données des utilisateurs de Facebook et d’Instagram à des fins de publicité ciblée sans leur consentement explicite. Un coup dur pour le groupe qui mise sur sa nouvelle offre d’abonnements payants pour se mettre en conformité.
Paru mercredi 25 octobre, le livre Religions et fin de vie réunit les réflexions de treize représentants des cultes ou figures intellectuelles. L’ouvrage replace l’apport des grandes religions et spiritualités au cœur du débat sur la fin de vie.
Comme d’autres institutions et personnalités avant elle, l’université Aix-Marseille a annoncé, mardi 17 octobre, suspendre sa présence sur la plateforme X, anciennement Twitter. Elle dénonce une dérive éditoriale du réseau depuis sa prise de contrôle par le milliardaire Elon Musk, « en contradiction avec (la) mission de transmission des savoirs et de la science, d’ouverture aux autres et de tolérance » de l’université.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a demandé, samedi 14 octobre, l’expulsion de tout étranger fiché « dangereux » au FSPRT. Cette base de données, moins connue que le fichier S, est essentielle dans la lutte contre le risque terroriste.
Dans Peut-on programmer la mort ?, Pierre Jova révèle la face cachée de l’euthanasie en Belgique et du suicide assisté en Suisse. En amont du projet de loi français sur la fin de vie, l’auteur met en garde contre les limites et risques de ces systèmes de « mort programmée » qui préparent une déshumanisation de nos sociétés.
Dans Le Prochain Voyage, diffusé mercredi 11 octobre à 21 h 10, la fiction se met au service de la légalisation du droit à choisir le moment de sa mort, une cause défendue par l’actrice qui y joue le premier rôle, Line Renaud.
Le texte qu’on attendait pour la fin de l’été sera finalement présenté en décembre a confirmé la ministre déléguée Agnès Firmin Le Bodo vendredi 6 octobre. Ce report s’explique par les difficultés – juridiques, politique, sociétale – qui pèsent sur ce dossier.
Projeté en avant-première mardi 3 octobre, le documentaire Vivants de Victor Grange raconte le quotidien de l’unité de soins palliatifs de Houdan (Yvelines). Une soirée qui a donné l’occasion à la ministre Agnès Firmin Le Bodo d’évoquer la « stratégie décennale » en préparation.
Depuis le dimanche 1er octobre, le montant de l’AAH est calculé à partir des seules ressources de la personne handicapée vivant en couple. Une réforme attendue de longue date par les associations, même si elle a encore un petit goût d’inachevé.
Une lycéenne du Var a été hospitalisée, jeudi 28 septembre, dernière victime en date du « jeu de la virgule ». Un nouveau phénomène qui se répand depuis quelques jours via les réseaux sociaux, et qui repose la question du goût des adolescents pour les jeux violents.
Dans un avis adopté jeudi 28 septembre, la Commission nationale consultative des droits de l’homme se prononce clairement pour l’inscription du droit à l’avortement dans l’article premier du texte fondamental. Le processus de réforme est pour le moment encalminé.
La proposition de loi déposée mardi 26 septembre par la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam prône la transcription automatique à l’état civil d’enfants nés d’une GPA à l’étranger.
Le ministre des relations avec le Parlement, Franck Riester, a indiqué, lundi 25 septembre, que le texte sera débattu « l’année prochaine ». Sur le fond, le secret qui l’entoure commence à agacer partisans et adversaires de l’aide active à mourir.
À l’occasion de la Journée mondiale pour le don de moelle osseuse, samedi 16 septembre, l’Agence de la biomédecine alerte sur le manque de donneurs masculins. Et lance un appel à tous les jeunes de 18 à 35 ans pour devenir « veilleur de vie ».
Le Parlement européen a approuvé, mardi 12 septembre, un projet de règlement pour renforcer les normes de qualité et de sécurité des dons de sang, tissus et cellules à travers l’Union. Un texte qui réaffirme le principe du don volontaire et gratuit.
Dès son arrivée dans la Cité phocéenne, vendredi 22 septembre, François se rendra à Notre-Dame-de-la-Garde pour un moment de recueillement auprès de la stèle dédiée aux marins et migrants « perdus en mer ». Un site qui invite à élargir le regard et la prière comme un appel à plus de fraternité.
Une étude publiée vendredi 18 août dans la revue The Lancet rappelle la contribution majeure d’une équipe française dans la réussite d’une xénogreffe porc-humain annoncée deux jours plus tôt par l’équipe de l’hôpital Langone, à New York.
Repéré en février dernier, le variant Eris (EG.5), issu de la lignée d’Omicron, gagne du terrain en France. Plus transmissible que d’autres, il est d’ailleurs classé sur la liste des virus à surveiller. Le point avec Philippe Amouyel, professeur de santé publique au centre hospitalier universitaire de Lille.
Comme le réclamait l’association Juristes pour l’enfance, la HAS devrait publier la composition du groupe de travail sur la prise en charge des personnes transgenres, en vertu d’un avis de la Cada du 20 juillet. Derrière la bataille procédurale, une question de fond : comment sont traitées les demandes de mineurs ?
Deux ans après la promulgation le 2 août 2021 de la loi de bioéthique qui ouvre l’accès à la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, le risque d’une pénurie de spermatozoïdes se précise.
Des scientifiques australiens, qui ont reçu des subventions publiques fin juillet, travaillent à coupler des puces électroniques et des organoïdes cérébraux, des cellules de neurones cultivées in vitro. Une technologie encore balbutiante mais qui pose déjà de sérieuses questions éthiques.
Le « comité de réflexion » sur la stratégie décennale pour les soins palliatifs devait faire un point sur ses travaux, jeudi 13 juillet, avec la ministre Agnès Firmin Le Bodo, qui pourrait communiquer dans les prochains jours. Sur le terrain, La Croix a suivi pendant trois jours l’équipe d’appui à domicile de Châteauroux (Indre).
La Croix a eu accès au rapport présenté ce mercredi 5 juillet par la juridiction financière à la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Un document qui devrait être source d’inspiration pour la « stratégie décennale » de développement des soins palliatifs promise par le gouvernement.
Le rapport de la mission sur la fin de vie adopté mercredi 28 juin par la commission des affaires sociales du Sénat démonte point par point les arguments des partisans de l’euthanasie et du suicide assisté.
L’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) tient ses assises nationales le mercredi 28 juin à Paris. Son président, Jonathan Denis, souligne les points de vigilance face au projet de loi qui sera présenté avant la fin de l’été.
Les réunions de « concertation » des 5 et 21 juin ont acté les divergences entre une partie du monde soignant et Agnès Firmin Le Bodo, la ministre en charge d’élaborer un projet de loi promis pour la fin de l’été. Les professionnels de santé ne souhaitent pas que l’aide active à mourir soit assimilée à un soin.
L’Agence de la biomédecine doit lancer, jeudi 22 juin, l’opération « ruban vert » pour inviter les Français à se manifester comme donneur potentiel auprès de leurs proches. Avec l’espoir de faire baisser un taux d’opposition qui reste trop élevé depuis vingt ans.
Dans une contribution remise au ministère de la santé mercredi 21 juin, le Cercle Vulnérabilités et société alerte sur les « risques collatéraux » d’une légalisation de l’aide active à mourir et appelle à un modèle de fin de vie plus solidaire.
En ouverture du congrès de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, mercredi 14 juin, Agnès Firmin Le Bodo est venue défendre son projet de développer l’offre palliative tout en ouvrant à l’aide active à mourir. Un « en même temps » qui passe mal dans le monde soignant.
La Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) tient son 29e Congrès du 14 au 16 juin à Nantes. Retour sur l’histoire, la philosophie et les défis qui attendent cet acteur incontournable du débat sur la fin de vie.
L’auteur de l’attaque au couteau, jeudi 8 juin à Annecy, est-il un malade mental ? L’hypothèse devra être confirmée par l’expertise psychiatrique du mis en cause. Elle renvoie à la situation de grande fragilité psychique de nombreux exilés en France, un phénomène encore mal pris en compte et en charge.
Avant la prolongation de sa garde à vue, Abdalmasih H., l’auteur présumé de l’attaque, a été examiné par un psychiatre vendredi 9 juin au matin. Comment se déroule cet examen ? Quel est son objectif ? Explications par deux experts.
