La Croix L’Hebdo : Lorsque vous étiez encore lycéen, un magistrat vous a expliqué que le juge d’instruction était l’homme le plus puissant de France… Le pensez-vous toujours alors que vous allez prendre votre retraite dans quelques mois ?
Éric Halphen : Si j’avais voulu être puissant, je serais devenu chef d’entreprise, chanteur de rap ou responsable politique. Ce qui m’a motivé à l’époque à choisir ce métier, c’était avant tout la recherche de la vérité et le refus de l’injustice, de l’erreur judiciaire. Et pour répondre à votre question, à supposer que des juges d’instruction aient eu une once de pouvoir, je crois qu’ils ne l’ont plus du tout.
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