Le journaliste Timothée de Rauglaudre se met en quête des formes de vie éminemment politiques de la vie monastique. Un travail qui incarne bien la démarche d’une nouvelle génération de catholiques de gauche.

Retrouvez dans ce dossier les dernières actualités et infos sur les partis d’extrême gauche français.
En savoir plusLe journaliste Timothée de Rauglaudre se met en quête des formes de vie éminemment politiques de la vie monastique. Un travail qui incarne bien la démarche d’une nouvelle génération de catholiques de gauche.
Lors du défilé parisien du 1er-Mai, le Parti socialiste a été pris à partie par des black blocs. Pour Xavier Crettiez, professeur de science politique à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, la violence est vécue par ces activistes comme un moyen légitime de lutte contre le capitalisme et ses collaborateurs.
Bruno Retailleau a annoncé mercredi 30 avril engager des procédures de dissolution contre le collectif Urgence Palestine et le groupuscule d’ultra-droite Lyon Populaire. La veille, le mouvement antifasciste La Jeune Garde était visé. Que sait-on sur ces groupes surveillés par le gouvernement ?
Le ministre de l’intérieur a annoncé mercredi 30 avril 2025 avoir engagé deux procédure de dissolution d’associations. La première à l’encontre du collectif Urgence Palestine et la seconde envers Lyon Populaire, un groupe classé à l’ultra-droite
Le gouvernement chinois vient de franchir un nouveau palier dans sa politique de contrôle des religions en publiant, le 1er avril, une série de règles administratives visant à mieux encadrer les activités religieuses étrangères sur son territoire. Celles-ci doivent entrer en vigueur le 1er mai prochain.
Une enquête pour « entrave à l’exercice de la fonction d’enseignant » a été ouverte par le parquet de Lyon vendredi 4 avril, après l’interruption d’un cours à l’université Lyon 2 mardi par un groupe de militants encagoulés.
À 74 ans, le patron des députés communistes André Chassaigne quitte son siège à l’Assemblée nationale. Figure chaleureuse et respectée au Palais-Bourbon, le député du Puy-de-Dôme a posé une dernière question au gouvernement, mardi 25 mars, avant de retourner à la mairie de Saint-Amant-Roche-Savine, comme adjoint.
Deux visions s’affrontent au sein de la gauche antilibérale pour reconquérir le pouvoir : alors que Jean-Luc Mélenchon veut mobiliser les abstentionnistes de la jeunesse et des quartiers populaires, François Ruffin ambitionne de reconquérir les ouvriers et les employés partis à l’extrême droite.
Dans un livre paru mercredi 11 septembre, François Ruffin critique ouvertement la stratégie de La France insoumise, et son leader Jean-Luc Mélenchon, qu’il accuse de délaisser une partie de l’électorat populaire. Un débat houleux qui agite la gauche, alors que s’ouvre la Fête de L’Humanité, l’un de ses grands rendez-vous de la rentrée.
S’il a toujours perçu dans le catholicisme une forme de menace pour la République, Jean-Luc Mélenchon a aussi su dire son admiration du pape François, et a grandi dans un milieu chrétien. Pour le chercheur Valentin Soubise, il subsisterait dans l’« hérésie chrétienne » du mélenchonisme « quelque chose du christianisme ».
Afin d’opérer une symétrie avec le Rassemblement national d’extrême droite, les adversaires du Nouveau Front populaire le qualifient d’extrême gauche. Cette affirmation questionne la définition de l’extrême gauche, ainsi que le programme et les composantes de cette nouvelle union.
Des ministres, un ancien président de la République ou encore des figures importantes de la politique française, de la gauche radicale à l’extrême droite… plusieurs candidatures marquantes ont été annoncées dans différentes circonscriptions pour les élections législatives des dimanches 30 juin et 7 juillet.
Le gouvernement organise des assises contre l’antisémitisme, lundi 6 mai, afin de répondre à la forte augmentation des agressions ou injures visant les juifs depuis le 7 octobre. Dans les facultés, des étudiants juifs souffrent d’un climat d’ostracisme et d’une absence de dialogue qui les poussent à la discrétion, voire à quitter leur établissement.
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon s’est distingué de l’ensemble de la classe politique en ne condamnant pas clairement les attaques du Hamas contre l’État hébreu. Une position ambiguë qui a relancé les accusations d’antisémitisme contre une partie de l’extrême gauche pro-palestinienne.
LFI organisera, samedi 8 juillet, des « marches citoyennes » aux côtés d’autres organisations de gauche et d’extrême gauche. Le refus de Jean-Luc Mélenchon d’appeler au calme après les violences urbaines constitue pour beaucoup une étape de plus dans l’évolution de l’ancien candidat à l’élection présidentielle.
La comédienne, qui vient d’annoncer l’arrêt de sa carrière au nom de ses convictions politiques mardi 9 mai, est depuis la mobilisation contre la réforme des retraites l’une des voix médiatiques de ce courant d’inspiration trotskiste, né d’une scission avec le Nouveau Parti anticapitaliste.
Le ministère de l’intérieur s’inquiète de l’influence grandissante de la mouvance d’ultragauche sur les militants écologistes. Un rassemblement prévu samedi 25 mars au cours d’un week-end de « manif-action » pourrait déboucher sur des violences.
La France a été condamnée jeudi 23 juin par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour avoir prononcé une peine de prison trop lourde à l’encontre de Jean-Marc Rouillan, cofondateur du groupe d’extrême gauche Action directe.
Jean-Luc Mélenchon a proposé lundi 20 juin que la Nupes forme un seul et même groupe à l’Assemblée nationale, au lendemain du second tour des élections législatives. Le PS, EELV et le PCF ont sans tarder exprimé leur refus.
La majorité présidentielle, bousculée par les bons scores de la Nouvelle Union populaire, écologiste et sociale (Nupes) au premier tour des législatives, qualifie cette alliance d’« extrême gauche ». Emmanuel Macron est allé jusqu’à la renvoyer dos à dos avec l’extrême droite. Est-ce juste de qualifier la Nupes d’extrême gauche ? Question du jour.
L’ancien candidat communiste à l’élection présidentielle est en bonne voie d’être réélu député dans la 20e circonscription du Nord. Sous le drapeau de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), le PCF joue la sauvegarde de son groupe politique à l’Assemblée nationale.
Fervent défenseur du nucléaire, le député candidat à sa réélection en Seine-Maritime, Sébastien Jumel, a pourtant soutenu à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon – qui veut en sortir –, alors que sa circonscription doit accueillir un réacteur de nouvelle génération.
De la Seine-Saint-Denis au Val-de-Marne, d’anciens fiefs communistes, passés socialistes, puis à droite lors des élections intermédiaires, pourraient renouer avec une tradition radicale à la faveur de la Nupes.
La Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) a présenté, ce jeudi 19 mai, un « programme partagé de gouvernement » en vue des élections législatives. Des « nuances » sur l’Europe et le nucléaire subsistent entre La France insoumise, Europe Écologie-Les Verts, le Parti socialiste, le Parti communiste et Génération-s.
Le Conseil d’État a suspendu lundi 16 mai la dissolution du groupe d’extrême gauche Gale après avoir examiné son référé-liberté. Le groupe avait été dissous le 30 mars en conseil des ministres sur la base de la loi séparatisme.
Les 577 députés seront élus les dimanches 12 et 19 juin au scrutin majoritaire à deux tours. Aux élections législatives, les deux candidats arrivés en tête dans chaque circonscription accèdent au second tour, ainsi que les candidats qui auront réuni les voix d’au moins 12,5 % des électeurs inscrits.
Le Parti socialiste et La France insoumise sont sur le point de signer un accord global pour les élections législatives à venir. La « Nouvelle Union populaire écologique et sociale » devrait rassembler tous les principaux partis de gauche.
À l’issue de deux semaines de négociations, le Parti communiste et La France insoumise ont officialisé mardi 3 mai un accord en vue des élections législatives, deux jours après l’alliance nouée entre la formation de Jean-Luc Mélenchon et les écologistes.
Après la signature d’un accord entre les écologistes et La France Insoumise dans la nuit de dimanche à lundi 2 mai, les négociations se poursuivent entre les partis pour former une grande coalition à gauche aux élections législatives.
Fort de son score au premier tour de l’élection présidentielle (21,95 %), Jean-Luc Mélenchon veut réunir la gauche sous un label commun pour les législatives. Avant de suspendre les négociations, la direction du PS a acté, vendredi 29 avril, des points de convergence avec LFI, tandis que l’écologiste Julien Bayou a estimé qu’un « accord est en vue ».
Dominateurs à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, les Insoumis excluent les socialistes de toute discussion et fixent leurs conditions aux communistes et aux écologistes en vue des législatives.
Le secrétaire national d’EELV Julien Bayou a annoncé, vendredi 15 avril, que 1,2 million d’euros de dons a déjà été remboursé pour rembourser la campagne présidentielle. Ouverts à une discussion avec tous les partenaires de la gauche, les écologistes vont commencer par proposer « un pacte de non-concurrence » aux Insoumis.
À Lille et à Nantes, des locaux des partis écologiste et communiste ont été pris pour cible. Certains agresseurs ont reproché aux candidats de ces partis de ne pas s’être retirés au profit de la candidature Jean-Luc Mélenchon, arrivé troisième au premier tour de l’élection présidentielle.
Le candidat de L’Union populaire a manqué dimanche 10 avril la marche du second tour, obtenant 21,95 % des suffrages, selon les estimations. Malgré ce troisième échec à l’élection présidentielle, il prend l’ascendant sur ses rivaux de gauche, Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Fabien Roussel.
Jamais sous la Ve République une élection présidentielle n’a été précédée d’une telle succession d’événements politiques ou extérieurs. Retour sur sept mois de temps forts qui ont chamboulé cette campagne.
À 55 ans, le représentant du Nouveau Parti anticapitaliste s’est lancé dans sa troisième campagne présidentielle en obtenant in extremis ses 500 parrainages. Licencié après la fermeture de l’usine Ford de Blanquefort, en Gironde, il est actuellement au chômage.
Dans ce bastion communiste du Pas-de-Calais, les membres de la section locale du PCF se félicitent de pouvoir faire campagne, cette fois, pour un candidat de leur propre parti, Fabien Roussel. Ils ne ménagent pas leurs critiques envers Jean-Luc Mélenchon, pour lequel ils s’étaient mobilisés en 2012 et en 2017.
Par la voix du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, l’exécutif a annoncé ouvrir la porte à des négociations pouvant aller « jusqu’à l’autonomie du territoire corse ».
À 52 ans, le candidat communiste, engagé dans le parti depuis l’adolescence et qui s’est fait connaître par son franc-parler, veut renouer les liens avec l’électorat populaire et remettre le PCF dans le jeu des équilibres politiques à gauche.
Personnalité emblématique de Mai 68 puis de l’extrême gauche pendant plusieurs décennies, Alain Krivine est décédé samedi 12 mars à l’âge de 80 ans.
Le candidat communiste à l’élection présidentielle est soupçonné d’avoir occupé un poste de collaborateur parlementaire sans avoir travaillé, avait révélé en février une enquête du journal en ligne Mediapart.
Douze candidats remplissent les conditions pour être candidats à l’élection présidentielle, a annoncé lundi 7 mars le Conseil constitutionnel. Le représentant du NPA, Philippe Poutou est parvenu sur le fil à se qualifier.
Plusieurs personnalités ont directement déclaré leur candidature à l’élection présidentielle des 10 et 24 avril 2022, tandis que d’autres ont été sélectionnées dans le cadre d’une primaire.
Fabien Roussel, le candidat communiste à l’élection présidentielle, défend un projet axé sur le pouvoir d’achat, la redistribution des richesses et la rupture avec les traités européens.
Six des principaux candidats à l’élection présidentielle ont répondu lundi 21 février aux questions des chefs d’entreprise rassemblés par le Medef. Tous ont défendu une politique de l’offre et une forme de souveraineté économique face aux défis écologiques.
Le journal en ligne Mediapart affirme que le candidat du Parti communiste (PCF) à l’élection présidentielle aurait occupé, pendant cinq ans, un emploi fictif d’assistant parlementaire.
Pouvoir d’achat, industrie, nucléaire, sécurité, et même gastronomie : en abordant ces différents thèmes, le candidat du Parti communiste à l’élection présidentielle connaît un petit succès d’estime. Avant son premier grand meeting de dimanche 6 février, à Marseille, rencontre avec le secrétaire national du PCF dans sa circonscription du Nord.
Tenant d’une gauche radicale, le candidat de « L’Union populaire » se présente pour la troisième et dernière fois à l’élection présidentielle. Son opposition à une primaire, sa stratégie en solitaire et son discours clivant contribuent à rendre impossible le rassemblement des gauches.
Neuf anciens militants d’extrême gauche, ayant pour certains appartenu aux Brigades rouges, doivent comparaître ce mercredi 12 janvier devant la cour d’appel de Paris. Professeur de sociologie du terrorisme à l’université Luiss de Rome, Alessandro Orsini (1) livre une analyse sans concession du souvenir laissé par les Brigades rouges de l’autre côté des Alpes.
Neuf anciens militants d’extrême gauche, ayant pour certains appartenu aux Brigades rouges, doivent comparaître ce mercredi 12 janvier devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Les autorités italiennes réclament l’extradition de ces personnes qui, rappellent leurs avocats, ont jusque-là bénéficié d’une protection constante des autorités françaises.
Jeudi 23 septembre, BFMTV organise un face-à-face entre Jean-Luc Mélenchon, chef de file des Insoumis et candidat déclaré à l’élection présidentielle, et le polémiste Éric Zemmour, qui laisse encore planer le doute sur sa décision. Comment préserver les conditions d’un débat de fond face à ceux qui s’érigent en représentants des « victimes du système » ?
Le candidat à la présidentielle de la France Insoumise (LFI) a lancé sa rentrée politique en faisant du rassemblement populaire l’axe fort de sa prochaine campagne.
Candidat déclaré, Jean-Luc Mélenchon (LFI) a rendez-vous avec ses militants à partir du jeudi 26 août. Fabien Roussel (PCF) et la candidate pressentie pour le PS Anne Hidalgo assisteront, eux, aux journées d’été de leurs partis à partir de vendredi 27.
Un collectif d’associations, œuvrant pour une primaire populaire à l’automne, compte sur l’abstention record aux régionales pour convaincre les partis de gauche. Leur objectif : désigner un candidat commun à la présidentielle, porté par la société civile.
Candidat en 2012 et 2017, Philippe Poutou sera de nouveau la tête d’affiche du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) pour la présidentielle de 2022.
L’annonce du retrait de Jean-Laurent Félizia (EELV) apporte de l’oxygène au sortant Renaud Muselier (Les Républicains), mais laisse la gauche déboussolée. Ses électeurs, partagés, ne se plieront pas tous à la logique du report.
Malgré la dispersion des listes de gauche au premier tour des élections régionales, le Parti socialiste espère la victoire de ses cinq présidents sortants. À moins d’un an de l’élection présidentielle, le scrutin éprouve les relations entre socialistes, écologistes, communistes et « insoumis ».
Jamais acceptée par une partie des Alsaciens, jugée contre-productive par certains, la fusion de 2015 est remise en cause par plusieurs candidats. Tous souhaitent, a minima, une gestion plus décentralisée.
Vendredi 4 juin, les deux anciens skinheads qui participaient à une rixe meurtrière à Paris en 2013 ont été condamnés à des peines moins lourdes qu’en première instance. Le 5 juin 2013, une brève rixe entre militants d’extrême gauche et d’extrême droite avait causé la mort de Clément Méric, 18 ans.
Si elle veut éviter de disparaître, la gauche doit s’unir au plan local comme au plan national. Or, à l’exception des Hauts-de-France, elle se présente pour ces élections régionales dans des configurations très éparpillées.
Pour la première fois depuis 2007, le Parti communiste va présenter un candidat autonome à l’élection présidentielle. La candidature de son secrétaire national Fabien Roussel a été largement approuvée, dimanche 9 mai, par 82,32 % des militants.
La candidature de Fabien Roussel à l’élection présidentielle est soumise, du vendredi 7 au dimanche 9 mai, au vote des militants communistes. Le secrétaire national du PCF veut que son parti, qui n’a pas présenté de candidat depuis 2007, existe sur des propositions pour l’emploi et l’industrie.
L’avocat Roland Weyl, ancien résistant et militant communiste, est décédé mardi 20 avril à l’âge de 102 ans. Il avait rejoint la Résistance, d’abord dans le réseau Combat puis au sein des FTP, sous l’Occupation. En 1946, il avait adhéré au PCF et n’avait plus jamais cessé de militer dans ses rangs.
Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a été investi dimanche 11 avril candidat à la présidentielle de 2022 par une large majorité des membres de la conférence nationale des communistes, réunis en visioconférence ce week-end. Les quelque 50 000 adhérents communistes doivent encore valider sa candidature le 9 mai prochain.
Le premier ministre a détaillé, jeudi 1er avril, devant les députés, les restrictions supplémentaires annoncées par Emmanuel Macron pour lutter contre le Covid-19. Les responsables de droite et de gauche ont unanimement critiqué les « retards » de la stratégie de l’exécutif et refusé de voter des « décisions déjà prises ».
Né de la scission de la SFIO au congrès de Tours en décembre 1920, le Parti communiste français s’apprête à fêter ses 100 ans. Les 10 et 11 avril 2021, il se prononcera sur son projet et dira s’il sera représenté à l’élection présidentielle.
L’expression, qui ne distingue pas entre islam en général et islamisme en particulier, soulève le problème de la définition de l’islamisme.
Le Parti socialiste sort renforcé du scrutin municipal, en confortant ses positions à Paris, Lille ou Nantes et en gagnant de nombreuses villes moyennes. De son côté, le Parti communiste accuse de sérieuses pertes dans les bastions historiques de la « banlieue rouge », en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne.
Après deux mandats, le maire sortant Roland Ries ne se représente pas et la tête de liste PS ne part pas favorite. LREM et surtout les écologistes sont le plus en mesure de ravir la mairie.
Les groupes d’opposition ont poursuivi mardi 4 février, en commission à l’Assemblée nationale, leur tactique d’obstruction sur le projet de réforme des retraites. S’il s’agit avant tout d’une stratégie d’usure pour tenter de ralentir les débats, chaque parti d’opposition a sa méthode et ses objectifs.
Alors que la réforme des retraites est présentée vendredi 24 janvier en conseil des ministres, treize formations de la gauche, à l’exception de La France insoumise, défendent un contre-projet. Une position commune qui pose peut-être les jalons d’une recomposition après les élections municipales de mars.
Plus de cinquante responsables syndicaux et politiques de gauche ont signé, le 1er novembre, dans Libération, une tribune controversée appelant à manifester le 10 novembre 2019, à Paris, contre le « racisme explicite » qui vise les musulmans.
Le sondeur Jérôme Sainte-Marie et Ian Brossat, tête de liste pour les communistes aux élections européennes étaient les invités de l’émission « Face aux Chrétiens » jeudi 28 mars, en partenariat avec La Croix, KTO, Radio Notre-Dame et RCF. À deux mois du scrutin, le fondateur de PollingVox décrypte notamment le pari Bellamy de LR et Ian Brossat revient sur la menace populiste. Principaux extraits.
La liste communiste conduite par Ian Brossat se lance dans la bataille pour les élections européennes, lors d’une réunion publique mardi 5 février à Marseille.
Le secrétaire national du PCF depuis trois mois, Fabien Roussel était l’invité de « Face aux Chrétiens » le jeudi 31 janvier, en partenariat avec La Croix, KTO, Radio Notre-Dame et RCF. Principaux extraits.
Le Parti socialiste, le Parti communiste et La France insoumise ont décidé jeudi 6 décembre de déposer une motion de censure commune contre le gouvernement.
Le député du Nord Fabien Roussel est devenu le nouveau secrétaire national du Parti communiste, lors de son congrès à Ivry-sur-Seine, dimanche 25 novembre. Le PCF arbore désormais une étoile avec une feuille en guise de logo.
Le Parti communiste peut-il se transformer ? Roger Martelli, historien, directeur de la revue Regards, ancien membre de la direction du PCF
Le Parti communiste peut-il se transformer ? L’analyse d’Emmanuel Bellanger, chercheur CNRS au Centre d’histoire sociale du XXe siècle de l’université Paris‑1.
Âgé de 49 ans, le député du Nord va succéder à Pierre Laurent au poste de secrétaire national du Parti communiste français.
Une majorité de militants s’est prononcée samedi 6 octobre en faveur d’un texte critique à l’égard de la direction du parti. Le secrétaire national, Pierre Laurent, devra convaincre d’ici au congrès du parti, fin novembre.
Le Parti communiste veut construire une liste de « rassemblement » aux élections européennes, dont l’élu parisien Ian Brossat a été désigné chef de file.
L’ex-candidat à la présidentielle Philippe Poutou (NPA) a estimé mardi 1er mai au soir que les dégradations en marge de la manifestation syndicale du 1er-Mai à Paris étaient la traduction d’une « violence légitime » et « semée », selon lui, par le gouvernement. Cette violence, qui s’invite désormais dans chaque grosse manifestation, est ainsi de plus en plus souvent justifiée comme la réponse à la violence de l’État.
Des partis politiques, dont La France insoumise, des syndicats et des associations organisent samedi 14 avril, à Marseille, une manifestation contre la politique d’Emmanuel Macron, prélude à d’autres rassemblements, les 19 avril, 1er et 5 mai.
Les représentants de douze organisations de gauche, hors PS, ont appelé ensemble à manifester jeudi 22 mars contre la réforme de la SNCF et pour le service public.
Olivier Dartigolles, porte-parole du Parti communiste, était l’invité de « Face aux Chrétiens » le jeudi 15 février, en partenariat avec La Croix, KTO, Radio Notre-Dame et RCF. Principaux extraits.
Six maires communistes et socialistes étaient convoqués devant le tribunal administratif de Montreuil pour une audience commune jeudi 25 janvier. Le préfet de Seine-Saint-Denis exige l’annulation de leurs arrêtés « anti mises à la rue », qu’il estime illégaux.
Entré au PCF en 1947, Jack Ralite était un acteur de l’union de la gauche au pouvoir et un inlassable militant de la culture.
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, était l’invité de « Face aux chrétiens » jeudi 28 septembre 2017, en partenariat avec La Croix, KTO, Radio Notre-Dame et RCF. Principaux extraits.
Le leader de la France insoumise dénonce une « direction communiste en perdition » après avoir été mis en cause lors de la Fête de l’Humanité.
Concurrencé par La France Insoumise, le Parti communiste effectue sa rentrée à l’occasion de la Fête de l’Humanité qui se tient à La Courneuve jusqu’à dimanche 17 septembre.
NOUVELLES FIGURES POLITIQUES (1/7) À 42 ans, le nouveau député communiste des Bouches-du-Rhône, Pierre Dharréville s’est illustré lors des débats sur les ordonnances travail.
Le Parti communiste français, qui ouvre son université d’été ce vendredi 25 août à Angers, entame un processus de reconstruction.
Face à la confortable majorité présidentielle d’Emmanuel Macron, l’opposition s’est retrouvée fragmentée et affaiblie. En attendant de connaître l’ampleur de la mobilisation syndicale, le PCF et « les Insoumis » sont en première ligne dans la contestation de la libéralisation du code du travail.
Avec 17 députés à l’Assemblée nationale, La France insoumise est en mesure de faire entendre sa voix sur les rangs de l’opposition. Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, qui s’est construit sur le clivage entre « le peuple » et « l’oligarchie », entend porter le fer contre l’exécutif.
Les onze députés communistes vont s’allier avec quatre députés ultramarins pour former un groupe en parallèle de La France insoumise.
Avec l’obtention de 314 à l’Assemblée nationale, le parti d’Emmanuel Macron, la République en marche a obtenu une très large majorité dimanche 18 juin 2017. Ceci étant, au sein des groupes parlementaires, la position à adopter vis-à-vis du vote de confiance au gouvernement d’Édouard Philippe divise.
Selon les premières projections, La République en marche arrive en tête de ce second tour des législatives qui a été marqué par une abstention record ce dimanche 18 juin.
Après avoir réalisé une percée à la présidentielle, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon totalise avec les communistes 13,74% des voix.
La France insoumise compte incarner la future opposition à Emmanuel Macron. Pour y parvenir, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon entend affirmer sa domination à gauche.
Alors que les candidatures aux élections législatives sont au centre des débats, un détour historique permet d’éclairer le sens de l’investiture et des affrontements qu’elle a pu susciter.
Tous les partis se sont targués d’avoir investi des candidats novices, issus de la société civile. Pour les aider à faire campagne, ils ont multiplié les formations et conseil.
Le parti communiste français, faute d’accord avec La France insoumise, a lancé sa campagne pour les élections législatives, jeudi 11 avril. Le parti présente 451 candidats.
Les communistes et La France insoumise n’ont pas réussi à s’entendre. Ils mèneront campagne chacun de leur côté.
Le Parti communiste et la France insoumise ne sont pas parvenus à s’entendre en vue des élections législatives. Jean-Luc Mélenchon a annoncé qu’il pourrait se porter candidat à Marseille.
Les négociations entre le mouvement de Jean-Luc Mélenchon et le parti communiste en vue des législatives n’avancent pas. Les relations se sont tendues ces dernières heures.
Le parti communiste qui soutient La France insoumise appelle à faire « barrage à Marine Le Pen » et lance un appel à Jean-Luc Mélenchon en vue des législatives.
LONG FORMAT Nathalie Arthaud, François Asselineau, Jacques Cheminade, Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle et Philippe Poutou : découvrez les propositions phares des six « petits candidats » à l’élection présidentielle 2017.
Le candidat du NPA, est lancé, lui aussi, dans sa deuxième campagne présidentielle. privilégie la protection du salarié.
Candidate à la présidentielle pour la deuxième fois, la porte-parole de Lutte ouvrière mise tout sur le pouvoir d’achat.
Le candidat du NPA, qui peine à recueillir les 500 parrainages nécessaires pour participer à l’élection présidentielle, poursuit sa campagne de terrain. Mercredi 1er février, il s’est exprimé devant quelque 250 étudiants bordelais.
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, était l’invité de « Face aux chrétiens » le jeudi 12 janvier 2017, en partenariat avec La Croix, KTO, Radio Notre-Dame et RCF. Principaux extraits.
Invités à se prononcer du 24 au 26 novembre, les militants du PCF ont choisi à 53,6 % de soutenir la candidature présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, renversant ainsi le vote des dirigeants du parti début novembre.
À partir de ce jeudi 24 novembre, les militants du Parti communiste sont appelés à choisir entre un soutien à la candidature présidentielle de Jean-Luc Mélenchon ou un autre rassemblement de la gauche.
Doyen du Sénat, ce communiste très engagé dans la défense des intérêts réunionnais, s’est éteint à l’âge de 91 ans, dans la nuit du 11 au 12 novembre.
À rebours de l’avis de leur secrétaire national Pierre Laurent, les cadres du Parti communiste ont refusé, le samedi 5 novembre, de se rallier à Jean-Luc Mélenchon en vue de la présidentielle. Romain Ducoulombier (1), historien du communisme, analyse ce vote.
Le secrétaire national du parti communiste Pierre Laurent souhaitait le ralliement à Jean-Luc Mélenchon. Les cadres du parti l’ont désavoué samedi 5 novembre.
Le secrétaire national du PCF Pierre Laurent proposera samedi 5 novembre au parti réuni en conférence nationale de s’allier à Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle.
L’envergure prise par Jean-Luc Mélenchon divise le PCF, réuni le 4 novembre en conférence nationale pour décider de le soutenir ou non et lancer le cas échéant une autre candidature.
L’ancienne résistante, députée et militante communiste s’est éteinte dimanche 17 juillet, à 100 ans. L’Élysée salue une « femme engagée ».
Après le congrès du PCF et le défilé des « insoumis » de Jean-Luc Mélenchon, c’est au tour d’Europe Écologie-Les Verts de réunir ses instances, samedi 11 et dimanche 12 juin. Pour aborder les échéances de 2017, les écologistes et les formations à la gauche du PS se positionnent en rupture avec la politique sociale-libérale du gouvernement.
Le Parti communiste français et Jean-Luc Mélenchon affinent, séparément, leurs stratégies électorales pour la présidentielle.
Le 37e congrès du Parti communiste français ouvre ses portes jeudi 2 juin sur fond de contestation sociale. La primaire à gauche et la candidature en solo de Jean-Luc Mélenchon pour 2017 seront au cœur des débats.
Le Parti socialiste et Europe Écologie-Les Verts doivent préciser samedi 9 avril leur position sur une participation à une primaire de la gauche. La question de la candidature de François Hollande mine toutefois le processus de désignation d’un candidat commun.
La division des écologistes pourrait conduire à la disparition de leurs groupes parlementaires aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Sénat
Le PS et Les Républicains sont confrontés depuis quelques années à une fuite de leurs militants qui regrettent que les batailles d’hommes prennent le pas sur les débats d’idées. Des tentatives existent pour faire émerger une autre façon de s’engager.
Héritier de l’un des grands courants historiques d’extrême gauche, le Parti ouvrier indépendant est au bord de l’éclatement. Face aux échecs électoraux, une majorité souhaiterait donner la priorité au combat syndical contre la gauche sociale-libérale.
François Hollande a comparé le programme de Marine Le Pen à celui du Parti communiste dans les années 1970, suscitant l’ire du PCF. Si des convergences existent sur l’Europe ou l’économie, la « préférence nationale » oppose fondamentalement le FN et le PCF.
Appelé à se prononcer sur son orientation politique lors du congrès de Poitiers en juin, le PS reste divisé sur le cap économique du gouvernement. Toutes les familles de la gauche sont traversées par des désaccords idéologiques ou stratégiques, à deux ans de la prochaine élection présidentielle.
Avant le second tour des élections départementales, l’UMP et le PS ont donné des consignes de vote ou de retrait qui ne sont pas toujours suivies d’effets sur le terrain.
Dans ce fief communiste, où la gauche n’a pas été balayée malgré ses divisions, le PCF se reprend à espérer.
À Villejuif (Val-de-Marne), le nouveau maire UMP débaptise le parvis Georges Marchais. La veuve de l’ancien premier secrétaire du PCF s’indigne. Ce n’est pas la première fois qu’un changement de nom défraie la chronique.
A La Courneuve, les contestataires socialistes de la ligne Hollande-Valls et les écologistes sont sommés par Pierre Laurent (Parti communiste) et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) de les rejoindre dans le refus de la politique gouvernementale.
La fête du quotidien communiste va réunir, du 12 au 14 septembre, les opposants de gauche au gouvernement alors que le secrétaire national du PCF demande le départ de Manuel Valls et Jean-Luc Mélenchon « une VIe République »
Marine Le Pen et Pierre Laurent étaient hier les invités de l’émission «Face aux chrétiens» animée par Frédéric Mounier et coproduite par KTO (1) Ils répondaient aux questions de Benjamin Rosier (RCF), Alain Baron (Radio Notre-Dame) et Corinne Laurent (La Croix).
En perspective des élections municipales qui auront lieu les dimanches 23 et 30 mars prochains, l'émission «Face aux chrétiens», en partenariat avec KTO, La Croix, RND et RCF, vous propose de suivre cette campagne chaque jeudi avec un candidat ou un représentant d’un des courants majeurs de l’échiquier politique. Ce Jeudi 20 mars, ce sont deux invités qui se succèdent : Marine Le Pen, présidente du Front national et Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.
Les communistes parisiens ont décidé, samedi 19 octobre, de faire liste commune avec les socialistes pour les municipales.
Des centaines de milliers de visiteurs sont attendus pour la 78e édition de la Fête de « l’Huma » à La Courneuve, samedi 14 et dimanche 15 septembre. La direction du PCF veut faire de ce traditionnel rendez-vous de rentrée une « fête de mobilisation pour une vraie politique de gauche ».
L’UMP, qui connaît des problèmes financiers, a lancé un appel aux dons le 5 juillet et aurait déjà récolté 5 millions d’euros. La section communiste d’Oullins a souhaité participer à cet élan de générosité, à hauteur d’un euro.
Le Parti communiste français diffuse sur Internet une parodie des vœux de François Hollande. Cette polémique confirme l’existence de deux gauches aux orientations inconciliables.
Les sénateurs communistes se sont abstenus, mercredi 28 novembre, sur le volet recettes du projet de budget pour 2013, entraînant le rejet de l’ensemble du texte au Sénat par 165 voix contre 156. C’est le quatrième texte ainsi repoussé, après ceux sur l’énergie, la programmation budgétaire 2012-2017 et le projet de budget de la Sécurité sociale.
François Hollande tient mardi 13 novembre sa première conférence de presse présidentielle, alors que sa majorité montre de nombreux signes de fragilité. Si la gauche a déjà connu des épisodes similaires, notamment entre 1997 et 2002, les fractures apparaissent cette fois dès le début du mandat. Analyse d’Alain Bergounioux, historien spécialiste de la gauche et membre du PS.
Jean-Marc Ayrault recevait jeudi 8 novembre une délégation du PCF au moment où les parlementaires communistes multiplient les votes contre les textes du gouvernement.
La Fête de l’Humanité, qui se tient vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 septembre à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), sera l’occasion pour le PCF de critiquer durement la politique gouvernementale.
Jusqu’au 14 avril, « La Croix » présente les dix candidats à la présidentielle, avec leurs forces et leurs faiblesses. Aujourd’hui, le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA).
Des dirigeants du NPA – Nouveau parti anticapitaliste – appellent, dans une tribune publiée jeudi 22 mars par « Libération » à voter pour Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) au premier tour de l’élection présidentielle, jugeant que leur parti et son candidat Philippe Poutou prennent « le chemin de la marginalité ». La tribune est signée par Myriam Martin, porte-parole du NPA, qui a donné sa démission cette semaine, Pierre-François Grond, ancien bras droit d’Olivier Besancenot, et Hélène Adam, une dirigeante historique de la LCR (devenue NPA en février 2009). Pour ces membres du conseil politique national du parti, qui appartiennent au courant « unitaire », l’enjeu est, « après la présidentielle », de « former ensemble un bloc contre la crise pour défendre une alternative sociale et démocratique en toute indépendance » du PS. Un nouveau coup dur pour Philippe Poutou, le candidat d’un NPA en crise depuis plusieurs mois et qui ne dépasse pas 1 % dans les sondages alors que Jean-Luc Mélenchon recueille actuellement entre 10 et 11,5 %.
Le président du MoDem François Bayrou entend profiter des faiblesses de Nicolas Sarkozy et François Hollande. La candidate du FN Marine Le Pen et celui du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon se disputent l’électorat ouvrier.
Philippe Poutou, candidat du NPA à la présidentielle, a plaidé mardi 10 janvier, au cours de la présentation de ses vœux devant le restaurant du Fouquet 's à Paris, pour une "explosion sociale", et souhaité que Nicolas Sarkozy "dégage", tout en estimant que sa "rechange" François Hollande n'était "pas une bonne solution".
Olivier Besancenot a été condamné lundi 5 septembre par le tribunal correctionnel de Nanterre à une amende de 1 500 euros avec sursis pour "séquestration". L'ancien candidat à la présidentielle du NPA était jugé pour «séquestration» et «entrave à la liberté du travail», en compagnie de 14 autres postiers, suite à une occupation de locaux de La Poste à Nanterre en mai 2010. Treize employés de La Poste, majoritairement des cadres travaillant à la gestion des ressources humaines, avaient traduit les postiers devant le tribunal, les accusant de les avoir séquestrés pendant plus de deux heures lors du conflit contre le projet «Facteur d’avenir» prévoyant notamment une restructuration de la distribution du courrier. Au cours du procès en juin, plusieurs personnalités de gauche étaient venues soutenir les prévenus, dont Nicolas Hulot, Benoît Hamon et Arlette Laguiller. Un rassemblement de soutien a été organisé vers 12h30 devant le tribunal de Nanterre avant l’annonce du délibéré lundi. Le célèbre postier de Neuilly-sur-Seine devra aussi payer 500 euros de dommages et intérêts aux parties civiles et 150 euros pour frais de justice. Les magistrats de la 17ème chambre ont en revanche relaxé quatre des prévenus. Les onze postiers condamnés - dont Olivier Besancenot - ont décidé de faire appel.
Le Nouveau Parti anticapitaliste a désigné samedi 25 juin ce syndicaliste CGT de l’usine Ford de Blanquefort (Gironde) comme candidat pour 2012.
Seize postiers, dont Olivier Besancenot, comparaissent à partir de lundi 20 juin devant le tribunal correctionnel de Nanterre, poursuivis pour "séquestration" et "entrave à la liberté du travail" après l'occupation de la direction départementale de La Poste le 10 mai 2010. Treize employés de La Poste, majoritairement des cadres travaillant à la gestion des ressources humaines, les accusent de les avoir séquestrés pendant plus de deux heures lors du conflit contre le projet "Facteurs d'avenir", prévoyant une restructuration de la distribution du courrier Le leader du Nouveau parti anticapitaliste, Olivier Besancenot, estime que les grévistes n'ont "rien à faire" devant le tribunal, réfutant toute velléité de séquestration. "On est vraiment face à un grand piège visant à criminaliser 16 travailleurs dont le seul crime est de ne pas avoir courbé l'échine", a-t-il déclaré samedi 18 juin à l'AFP.
Officiellement lancé ce week-end, le Nouveau Parti anticapitaliste rassemble des jeunes en révolte contre Nicolas Sarkozy et sans illusion sur le PS
Sept personnes, dont le directeur de Taser France et des policiers, ont été mises en examen jeudi dans l'affaire d'espionnage présumé du porte-parole de la LCR, Olivier Besancenot , qui est en conflit ouvert avec l'importateur du pistolet à impulsion électrique.
Le cofondateur d'Action directe Jean-Marc Rouillan risque la révocation de sa semi-liberté après la publication d'une interview dans laquelle il laisse deviner son absence de remords pour l'assassinat en 1986 du PDG de Renault, une action parmi les plus retentissantes de l'ex-groupe armé d'extrême-gauche
En politique française, la notion d’extrême gauche a eu plusieurs significations. Dès 1876, des députés forment un groupe qui s’intitule «extrême gauche» autour de la proposition d’amnistier tous les condamnés de la Commune de Paris de 1871. Cette première extrême gauche est radicale-socialiste. Ses héritiers seront successivement poussés vers la gauche modérée puis vers le centre par l’arrivée successive de députés socialistes puis communistes.
Depuis la Libération, l’extrême gauche regroupe communément plusieurs familles idéologiques. Tout d’abord, l’anarchisme. Les anarchistes ou libertaires ne participent pas aux élections. Ils prônent la libre association des individus et rejettent toute forme d’autorité, y compris celle de l’État. Un de leurs slogans est « ni dieu ni maître », issu du titre d’un journal lancé en 1880 par Louis Auguste Blanqui.
Ensuite, l’extrême gauche regroupe les dissidences marxistes révolutionnaires du parti communiste. C’est le cas du maoïsme, qui suit la pensée du Chinois Mao-Zedong (1893-1975). C’est surtout le cas du trotskisme, une forme de léninisme développé par Léon Trotski (1879-1940) en opposition à Joseph Staline.
Les trotskistes participent aux élections mais sont divisés en de multiples courants. D’où une blague anti-trotskiste, avec plusieurs variantes : « Un trotskiste, c’est un parti ; deux trotskistes, c’est une internationale ; trois trotskistes, c’est une scission. » Trois principaux groupes trotskistes participent aux élections.
Les « lambertistes », du nom de Pierre Boussel dit Lambert (1920-2008), ont présenté des candidats aux élections présidentielles de 1988 (Pierre Boussel Lambert), 2002 (Daniel Gluckstein) et 2007 (Gérard Schivardi). Leurs résultats électoraux sont faibles, mais ils pratiquent souvent l’entrisme et possèdent une influence historique au sein du syndicat Force ouvrière ou de la Fédération nationale de la Libre Pensée. Plusieurs personnalités de gauche sont passées par l’extrême gauche « lambertiste », notamment Lionel Jospin ou Jean-Luc Mélenchon.
Le deuxième groupe est celui historiquement constitué autour de Pierre Frank (1905-1984). Il a présenté un candidat dès l’élection présidentielle de 1969 : Alain Krivine (1941-2022), qui effectuait à l’époque son service militaire. Ce courant a fondé la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) puis le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). Après Alain Krivine en 1969 et 1974, il a été ultérieurement représenté aux présidentielles par Olivier Besancenot (2002 et 2007) puis par Philippe Poutou (2012, 2017 et 2022).
Le troisième groupe est Lutte ouvrière (LO), dont la candidate aux présidentielles de 1974 à 2007 a été Arlette Laguiller, qui commençait toutes ses interventions par « travailleuses, travailleurs ». Depuis la présidentielle de 2012, celle-ci a été remplacée par Nathalie Arthaud.
L’extrême gauche trotskiste a obtenu des scores non négligeables, autour de 5 %, entre 1995 et 2012. Aux élections européennes de 1999, la liste commune entre la LCR (futur NPA) et Lutte ouvrière a ainsi récolté pour la première et dernière fois cinq sièges au Parlement européen.
L’extrême gauche en France depuis 2012Depuis 2012, Jean-Luc Mélenchon a siphonné l’électorat d’extrême gauche. Un député trotskiste « lambertiste », membre du Parti ouvrier indépendant (POI), a même été élu aux élections législatives de 2022 puis réélu en 2024 sous l’étiquette de La France insoumise (Jérôme Legavre). En raison de la radicalité de son discours, certains commentateurs classent d’ailleurs Jean-Luc Mélenchon à l’extrême gauche.