Temps de travail : dernières actus

La Société générale a annoncé vouloir réduire le nombre de jours en télétravail. Une décision prise sans avoir consulté les partenaires sociaux. En réaction, les syndicats ont appelé à la grève ce vendredi 27 juin.

Pour conserver la prospérité économique du pays, le nouveau chancelier Friedrich Merz propose une série de mesures visant à remettre les Allemands au travail. La journée de 8 heures pourrait être remplacée par la semaine de 40 heures, plus souple.

La fête du travail se distingue des autres jours fériés du calendrier français. Alors que la plupart peuvent être travaillés selon les accords collectifs ou les décisions de l’employeur, le 1er mai est le seul jour férié obligatoirement chômé pour tous les salariés, tous secteurs confondus, sauf dérogation spécifique.

Après plusieurs jours de controverse autour de l’ouverture des boulangeries le 1er-Mai, deux sénateurs centristes viennent de déposer une proposition de loi destinée à adapter « le droit aux réalités du terrain » en autorisant formellement cette profession et d’autres à travailler en ce jour férié particulier. Explications.

Cinq boulangers vendéens contrôlés un 1er mai alors qu’ils faisaient travailler des salariés ont été relaxés vendredi 25 avril 2025. Ils avaient refusé de signer un rappel à la loi, ce qui leur avait valu une convocation au tribunal.

Après des verbalisations en 2024, les boulangers s’inquiètent de ne pas pouvoir ouvrir le 1er-Mai. Le représentant des fleuristes a exprimé les mêmes craintes, jeudi 17 avril. Bien que la loi interdise aux salariés de travailler ce jour-là, le gouvernement s’est dit favorable à une évolution législative.

Plus de deux ans après le lancement de ChatGPT, que sait-on des effets de l’intelligence artificielle générative sur le travail ? La Croix passe au crible trois idées reçues très répandues à ce sujet.

Le groupe Renault a annoncé jeudi 19 décembre un accord social qui, au nom de la productivité, demande un effort à ses cadres. D’autres entreprises réfléchissent aussi à la réorganisation du temps de travail de l’encadrement.

Environ un enseignant sur trois est en grève, jeudi 5 décembre, selon des chiffres communiqués par le ministère de l’éducation nationale. La mobilisation des fonctionnaires n’a pas perdu de son élan malgré la censure du gouvernement Barnier contre lequel ils protestent.

Les fonctionnaires sont en grève jeudi 5 décembre. Malgré la crise politique et la censure du gouvernement de Michel Barnier mercredi soir, les grévistes entendent mettre la pression sur le futur gouvernement, contre les projets autour de l’indemnisation des arrêts maladie et pour une meilleure rémunération.

À la veille des Semaines sociales les 23 et 24 novembre à Paris, sur le thème « Pourquoi allons-nous travailler ? », Sophie Thiéry décrypte les germes de la crise du sens du travail que nous traversons. Elle prône la revalorisation de la valeur travail, qui s’est progressivement effacée derrière la notion d’emploi.

Pour financer l’augmentation à venir des dépenses liées à la dépendance, le Sénat suggère d’instituer une nouvelle journée de solidarité, équivalente celle instituée en 2004 et fixée initialement au lundi de Pentecôte. Le gouvernement n’y est pas hostile.

Plus de 70 % des entreprises participant à un projet pilote de semaines de quatre jours en Allemagne sont partantes pour continuer. Le modèle fait pourtant débat en Allemagne où la pénurie de main-d’œuvre pèse sur une économie déjà amorphe.

EXCLUSIF. La France compte 8 à 11 millions d’aidantes et d’aidants, dont 61 % en activité professionnelle. À quelques jours de la 15e édition de la Journée nationale des aidants, le 6 octobre, l’Observatoire salariés aidants de l’Ocirp éclaire leurs difficultés et explore des pistes d’amélioration.

Pour apporter aux « invisibles » de la reconnaissance matérielle et sociale mais aussi de l’autonomie, il apparaît indispensable de repenser toutes les dimensions de leur travail.

Ils sont vigiles, aides à domicile, agents d’entretien, transporteurs, caissières… Ces « travailleurs essentiels » ou « invisibles » sont retombés dans l’oubli après la crise du Covid, mais continuent de faire tourner l’économie. L’Hebdo les a rencontrés pour comprendre les multiples contraintes qui pèsent sur leur vie.

L’absentéisme au travail pour arrêt maladie diminue en 2023 mais la tendance à la hausse constatée avant le Covid se prolonge. Le taux d’absentéisme de 4,8 % demeure supérieur à celui constaté en 2019. Les risques psychosociaux sont la principale source d’indisponibilités longues.

En Allemagne, face à une population vieillissante et à un manque criant de main-d’œuvre, le gouvernement d’Olaf Scholz présente, à Berlin, ce mercredi 17 juillet, des mesures pour que les Allemands qui le veulent travaillent davantage et plus longtemps.

Comment la littérature s’empare-t-elle des enjeux liés au travail et à ses évolutions ? La Croix a mené l’enquête, à l’occasion du 14e prix du roman d’entreprise et du travail, dont elle est partenaire, et qui doit être remis lundi 24 juin au ministère du travail.

En quatre décennies, le pourcentage de cadres a triplé en France tandis que la part des agriculteurs a été divisée par quatre, rappelle une étude de l’Insee publiée lundi 29 avril. Les femmes sont surreprésentées parmi les employés, tandis que les salariés les plus jeunes occupent souvent des métiers peu qualifiés.

Le séminaire gouvernemental sur le travail de ce 27 mars pourrait être l’occasion pour le premier ministre Gabriel Attal de généraliser l’expérimentation de la semaine en quatre jours dans la fonction publique centrale et déconcentrée, sans réduction de temps de travail. Des collectivités locales proposent déjà ce dispositif.

À partir de ce lundi 4 septembre, 300 agents volontaires expérimentent la semaine de 4 jours proposée par la collectivité pour améliorer les conditions de travail et regagner en attractivité.

Avec des salariés de plus en plus séduits à l’idée de travailler quatre jours au lieu de cinq, la France n’est pas le seul pays européen à s’intéresser à la semaine écourtée. Tour d’horizon des expériences menées aux quatre coins de l’Europe, depuis une petite décennie.

Alors que les 35 heures soufflent leurs 25 bougies le 13 juin, l’idée d’une semaine de quatre jours fait son chemin en France, identifiée comme solution pour accroître le bien-être salarié. Patronat et économistes mettent toutefois en garde contre une réduction du temps de travail pour l’ensemble des entreprises.

Soixante et une entreprises britanniques ont testé le passage à la semaine de quatre jours, sans perte de salaire. Le résultat s’avère très satisfaisant pour les salariés, mais aussi pour les entreprises, qui n’ont pas perdu de chiffre d’affaires. Résultat : 92 % d’entre elles vont continuer sur ce rythme.

En janvier 2021, la société LDLC, distributeur de matériel informatique et high-tech, décidait de mettre en place la semaine de quatre jours. Un an plus tard, le résultat est positif, aussi bien pour les salariés que pour la direction.

Le Covid a transformé le rapport au travail et les aspirations des salariés, en quête d’un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. La semaine de quatre jours, cette fois sans réduction de la durée totale du travail, fait des émules, notamment en Belgique où le premier ministre a évoqué mardi 15 février son intégration dans un projet de réforme du marché du travail.

Le gouvernement espagnol propose d’expérimenter l’an prochain la semaine de quatre jours dans 200 entreprises volontaires. Certaines d’entre elles sont déjà passées à l’acte. Le maintien du salaire reste très discuté, et s’accompagne de débats sur une hausse nécessaire de la productivité.

Deux entreprises lyonnaises vont se rajouter à la poignée d’entreprises françaises qui expérimentent la semaine de quatre jours sans baisse de salaire.

Face à la hausse du chômage la question d’une réduction du temps de travail revient dans les débats en Allemagne. L’industrie pourrait en bénéficier.

Avec la crise sanitaire et la hausse du nombre de chômeurs, certaines voix s’élèvent pour prôner la réduction du temps de travail afin de permettre des embauches. Certaines entreprises ont déjà mis en place la semaine de quatre jours, avec différentes modalités.