Pardon d’avance pour les anglicismes. Lundi dernier, 16 janvier, était annoncé comme « Blue Monday », ou « Lundi bleu », par tout un tas de publicitaires et de marchands soucieux de continuer à faire les poches vides du peuple des acheteurs après le juteux enchaînement Black Friday-Christmas-New Year’s Eve : la période d’après Noël est peu favorable à un commerce de masse qui ne baisse pas les bras pour autant. D’où l’émergence, dans les années 2000, du concept de « Blue Monday ». Comprendre : « jour le plus déprimant de l’année ». L’équation de ce pire lundi entre tous est censée intégrer des facteurs physiologiques, salariaux, météorologiques, et donc d’accablement devant la perspective du long hiver. Or que vous proposent ces messieurs-dames de la philanthropie en ce pénible lundi bleu ?
Chronique
Cocooning à Paris, bombardement à Dnipro
Jean de Saint-Cheron
Essayiste, chroniqueur pour La Croix

Jean de Saint-Cheron
Dans sa chronique, Jean de Saint-Cheron met en regard le Blue Monday occidental et ses encouragements au « cocooning » et les bombardements que subissent dans le même temps les Ukrainiens.
Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique
Je m'abonne
Déjà abonné ? Je me connecte
Sur le même sujet : Jean de Saint-Cheron
-
Conclave : « Comment l’Esprit Saint se fraie-t-il un chemin à travers les volontés humaines des cardinaux ? » -
Le pape François était-il woke ? -
Boom des catéchumènes : « Il faut écouter l’Esprit à travers eux ! » -
« L’État de droit est attaqué comme si de rien n’était » -
États-Unis : « Jusqu’où ira le retour en arrière du trio Trump-Musk-Vance ? » -
Grandeur du christianisme et de ses prophètes