Après chaque attentat, des questions sont adressées aux médias. Comment parler de ces drames sans faire le jeu des terroristes ? Que dire et que montrer de ces horreurs ? La Croix se les pose. Et les réponses ont été en général d’une grande constance. Soucieux du respect de la dignité des personnes, nous ne publions pas d’images d’individus dans des situations humiliantes (menottés, par exemple), ni d’images de scènes de crime ou de cadavres. Nous avons aussi décidé de ne rendre publics désormais que le prénom et les initiales du nom des gens impliqués dans des affaires de terrorisme, pour ne pas en faire les héros médiatiques de leur propre dérive. Ce choix est aussi celui d’autres entreprises de presse en France. En général, hors quelques écarts très vite repérés, les grandes marques d’information respectent ces règles implicites. Non sans débats, parfois vifs, entre ceux qui pensent qu’il faut tout montrer et ceux qui s’interrogent sur leur responsabilité de journalistes en temps de crise.
Médias et terrorisme
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