Débat

Tout lâcher pour un métier du bien-être ?

Sophie Viguier-Vinson
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La soif de sens motive les 43 % d’actifs voulant changer de job dans les deux ans.
La soif de sens motive les 43 % d’actifs voulant changer de job dans les deux ans. Laurindo Feliciano pour « La Croix L’Hebdo »​​​​​​​.
Cas de conscience. Les métiers du bien-être et du soin attirent de plus en plus de personnes qui cherchent à donner du sens à leur travail. Tour d’horizon des emplois, des formations et des questions à se poser pour changer sans se tromper.
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« Je suis professeur de physique au lycée et je n’y crois plus. Beaucoup d’élèves ou de proches vont mal et je me sentirais plus utile si j’étais psychologue. Ou pourquoi pas hypnothérapeute, prof de yoga, ou même masseur… ? », s’interroge Julien Granger, 47 ans. Il hésite pourtant. « D’un côté, la formation de cinq ans à la fac pour décrocher un diplôme de psychologue est longue et difficile à suivre tout en continuant à enseigner. De l’autre, les formules plus courtes pour les approches psychocorporelles me paraissent de qualité inégale. Alors comment choisir ? » Pas facile de renoncer aussi au cadre protecteur de l’Éducation nationale à terme, alors que ses deux aînés s’apprêtent à commencer leurs études. Mais Julien veut tellement aider les autres à vivre…

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