Récit

Au procès des attentats du 13 novembre, le huis clos haletant entre les terroristes et leurs 11 otages

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Un membre de l’association « Paris aide aux victimes » devant la salle d’audience du procès du 13 novembre.
Un membre de l’association « Paris aide aux victimes » devant la salle d’audience du procès du 13 novembre. ALAIN JOCARD / AFP
La cour d'assises de Paris a entendu, mardi 19 octobre, quatre hommes et deux femmes retenus en otages, durant près de 2 h 30, dans un couloir du Bataclan. Un face-à-face d’une intensité extrême avant l’assaut donné par les policiers de la BRI.

À un moment, Grégory a eu la certitude que sa vie allait s’arrêter dans cette salle de spectacle. « J’ai pensé à mon appartement. Je me suis demandé si je l’avais bien rangé. Pour ne pas donner trop de travail à mes parents. » L’homme, debout à la barre ce mardi 19 octobre, est un des nombreux survivants du Bataclan. Chemise bleue, écharpe rouge, lunettes et cheveux poivre et sel, Grégory aura 40 ans dans deux jours. Et le récit qu’il vient livrer à la cour d'assises de Paris n’est pas celui d’un survivant comme les autres.

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