À un moment, Grégory a eu la certitude que sa vie allait s’arrêter dans cette salle de spectacle. « J’ai pensé à mon appartement. Je me suis demandé si je l’avais bien rangé. Pour ne pas donner trop de travail à mes parents. » L’homme, debout à la barre ce mardi 19 octobre, est un des nombreux survivants du Bataclan. Chemise bleue, écharpe rouge, lunettes et cheveux poivre et sel, Grégory aura 40 ans dans deux jours. Et le récit qu’il vient livrer à la cour d'assises de Paris n’est pas celui d’un survivant comme les autres.
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