Cybercriminalité : dernières actus

Alors que les violentes agressions et tentatives d’enlèvement contre rançon se multiplient, le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau a convoqué une réunion ce vendredi 16 mai pour renforcer la sécurité des entrepreneurs et investisseurs dans les cryptomonnaies. Plusieurs mesures ont été annoncées.

La présidente de la Cnil a alerté, mardi 29 avril 2025, sur le niveau record des fuites de données enregistrées en 2024. La principale technique d’arnaques en ligne reste l’« hameçonnage ». Voici cinq conseils pour se protéger au mieux sur Internet.

Dans son rapport d’activité publié jeudi 27 mars, la plateforme gouvernementale Cybermalveillance.gouv.fr recense les principaux « phénomènes de 2024 » en matière d’arnaques en ligne. Les fuites de données atteignent un niveau record, tandis que l’hameçonnage reste le principal vecteur d’attaques.

Une unité de hackeurs nord-coréenne aurait dérobé 1,5 milliard de dollars à la plateforme d’échange de cryptomonnaies Bybit. Il s’agit du plus important vol de cryptomonnaies de l’histoire. Depuis 2017, Pyongyang aurait subtilisé 3 milliards de dollars dans des cyberattaques afin de développer son armada nucléaire.

Un logiciel malveillant « ciblant des millions de victimes dans le monde entier » a été neutralisé par une opération policière internationale lundi 28 octobre. L’opération a été soutenue par Eurojust, l’agence de l’Union européenne pour la coopération judiciaire.

Sept personnes ont été interpellées dans le cadre de l’enquête pour cyberharcèlement subi par le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, a-t-on appris jeudi 24 octobre. Les sept mis en cause sont six hommes de 22 à 79 ans et une femme de 57 ans.

La Cour de cassation a obligé, mercredi 23 octobre, BNP Paribas à rembourser un client qui s’était fait escroquer de 54 500 € après un appel téléphonique d’un faux conseiller bancaire. La décision était très attendue, alors que ce type d’arnaque, du spoofing téléphonique, s’est multiplié ces dernières années.

Sur Facebook, chaque jour, des pages publient des centaines d’images générées par l’intelligence artificielle. Derrière certaines se cachent des arnaqueurs qui ciblent les personnes qui tombent dans le piège de l’IA. Un nouveau stratagème baptisé boomer trap, ou « piège à boomers »

Le billet d’Alain Rémond du mercredi 11 septembre.

Près de 800 personnes ont été arrêtées le 12 août par les autorités laotiennes. Originaires d’une quinzaine de pays, ces ressortissants sont impliqués dans un réseau de cybercriminalité installé dans une « zone économique spéciale » au Laos. Beaucoup sont en réalité des victimes, contraintes de travailler pour ce réseau.

Des sources policières ont confirmé lundi 5 août que des musées en France, dont le Grand Palais, ont été victimes d’une attaque par rançongiciel ce week-end. Cette technique consiste à bloquer l’accès à un ordinateur ou des fichiers et à exiger une rançon, pour les libérer.

C’est le pôle national de la lutte contre la haine en ligne qui va conduire les investigations sur les menaces ayant notamment touché Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture.

68 cyberattaques visant l’organisation des Jeux olympiques ont été détectées et déjouées depuis le début de l’événement, a annoncé mercredi 31 juillet Gabriel Attal. Deux attaques ont directement visé les sites olympiques de Bercy et de la Villette le 25 juillet, a précisé le chef du gouvernement.

Surfant sur l’engouement pour les JO, les arnaques fleurissent. La justice a ainsi ordonné, lundi 29 juillet, la fermeture de centaines de sites frauduleux de revente de billets pour les JO. De son côté, Île-de-France Mobilités appelle ses usagers à être vigilants face à la recrudescence de mails frauduleux.

Les réseaux de fibres optiques de plusieurs opérateurs ont été la cible de « sabotages nocturnes » dans la nuit de dimanche à lundi 29 juillet, selon une source policière. Les départements affectés sont les Bouches-du-Rhône, l’Aude, l’Oise, l’Hérault, la Meuse et la Drôme. Le parquet de Paris a ouvert une enquête.

L’inquiétude monte autour des propos haineux et des menaces du site « Réseau libre ». Lundi 8 juillet, les auteurs du site ont appelé à tuer cinq personnalités de gauche. Depuis la Russie, où le site est hébergé, « Réseau libre » ambitionne de purger la France des « vermines » qui « assassinent » le pays.

Washington a annoncé jeudi 20 juin l’interdiction du logiciel russe antivirus Kaspersky aux États-Unis ainsi qu’aux ressortissants américains vivant ailleurs dans le monde, reprochant au géant de la cybersécurité sa proximité avec Moscou.

Europol a annoncé jeudi 30 mai l’arrestation de quatre personnes dans le cadre d’une opération internationale contre des logiciels malveillants particulièrement agressifs. Baptisée « Endgame », l’opération se poursuit et d’autres arrestations sont attendues, a précisé l’agence européenne de police.

Le roman de Suzanne Privat nous emmène dans les profondeurs de ce qu’a subi, en 2009, une jeune fille prise pour cible par la méchanceté d’internautes.

Berlin a accusé vendredi 3 mai des hackeurs russes soutenus par Moscou d’une cyberattaque « intolérable » contre des membres du Parti social-démocrate allemand et convoqué le chargé d’affaires russe. Cette attaque a aussi visé « des entreprises du secteur de la logistique, de l’armement et de l’aérospatiale ».

La Commission nationale de l’informatique et des libertés, gendarme de la vie privée des Français, a annoncé mardi 23 avril avoir enregistré un nombre record de plaintes en 2023. Si plus du tiers concernent les usages d’Internet, 18 % correspondent à des atteintes à la vie privée sur le lieu de travail.

Près de 450 millions de cyberattaques ont été diagnostiquées durant les Jeux olympiques de Tokyo, en 2021. Pour Paris 2024, ce chiffre devrait être multiplié par dix.

Le projet de loi de régulation de l’espace numérique (SREN) doit être examiné en commission mixte paritaire mardi 26 mars. Il promet de mieux lutter contre les arnaques en ligne. La Croix a recueilli les histoires de trois femmes escroquées.

France Travail (anciennement Pôle emploi) a annoncé, mercredi 13 mars, avoir été la cible d’une cyberattaque. Selon l’organisme, le « risque de divulgation » de données personnelles peut « potentiellement » toucher 43 millions de personnes.

Matignon a indiqué, lundi 11 mars, que plusieurs services de l’État font l’objet depuis dimanche d’attaques informatiques d’une « intensité inédite ». Les services du premier ministre ont ajouté que leurs conséquences à ce stade ont été réduites et que l’accès aux sites de l’État est « rétabli ».

La plateforme gouvernementale Cybermalveillance.gouv.fr indique, dans son rapport d’activité publié mardi 5 mars, les principaux « phénomènes de 2023 » en matière d’arnaques en ligne. Le premier vecteur des cyberattaques demeure l’hameçonnage, tandis que les attaques par rançongiciel atteignent un nouveau « record ».

Les autorités de plusieurs pays, dont la France, ont annoncé, mardi 20 février, que le groupe de cybercriminels LockBit, présenté comme « le plus nuisible » au monde, a été démantelé lors d’une opération de police internationale.

Les données de plus de 33 millions de personnes ont été compromises lors de la cyber-attaque ayant visé des opérateurs qui assurent la gestion du tiers payant pour des complémentaires santé, a annoncé mercredi 7 février la Cnil. Aux Français touchés, il est conseillé d’être prudent quant aux arnaques potentielles.

Les cybergendarmes sont actuellement en pleine campagne contre le « quishing ». Contraventions, avis de passage de la poste, tables de restaurants… La pratique consiste à placer de faux QR code pour récupérer des données personnelles. Les victimes sont de plus en plus nombreuses.

Treize internautes comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris à partir de lundi 27 novembre pour cyberharcèlement aggravé contre la dirigeante d’une agence d’influenceurs Magali Berdah. Ce procès s’inscrit dans une plus vaste procédure de lutte contre le cyberharcèlement liée à cette affaire.

Les réseaux sociaux TikTok et Instagram ont annoncé jeudi 9 novembre qu’ils allaient faciliter l’accès de leurs utilisateurs au numéro 3018. L’accès à ce numéro destiné à aider les victimes des violences numériques s’inscrit dans une volonté de lutter contre le harcèlement.

Alors que la Paris Games Week, le plus grand salon de jeux vidéo en France, se tient jusqu’au 5 novembre, l’association Respect Zone, partenaire de l’événement, promeut la médiation entre internautes pour lutter contre la haine en ligne. Une façon, selon elle, de faire comprendre la portée des mots tout en évitant de passer par la case justice. Le législateur pourrait la suivre.

La Cour pénale internationale a annoncé vendredi 20 octobre que la cyberattaque qu’elle avait subi en septembre avait probablement « pour but l’espionnage ». Le tribunal basé à La Haye a aussi évoqué des « préoccupations sécuritaires » grandissantes alors que Moscou a sanctionné plusieurs de ses magistrats.

Un rapport sur la pornocriminalité, remis au gouvernement mercredi 27 septembre, demande un renforcement des compétences de la plateforme Pharos. Ce portail créé en 2009 permet de signaler tout contenu illicite présent sur Internet.

La loi de sécurisation de l’espace numérique imposera-t-elle aux utilisateurs de réseaux sociaux de prouver leur identité ? Plusieurs amendements ont été retirés lors de l’examen du texte en commission à l’Assemblée nationale. Retravaillés sur la forme, ils feront l’objet de nouvelles discussions en séance, à partir du 4 octobre.

Le système de production des escroqueries en ligne repose sur la traite d’êtres humains, pointe le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) dans un rapport paru le 29 août. Des centaines de milliers de personnes sont enrôlées de force et souvent torturées dans ces centres situés en Birmanie, au Cambodge ou en Thaïlande.

Afin de sécuriser les documents échangés sur Internet, le site gouvernemental filigrane.beta.gouv.fr propose en deux clics d’y ajouter un filigrane.

Face à la multiplication des arnaques bancaires par usurpation d’identité, le « Spoofing », la Banque de France a appelé le 11 juillet les utilisateurs à la prudence et demande aux banques de faciliter les démarches de remboursements.

Plusieurs professeurs à l’université de Georgetown (États-Unis) et experts en sécurité informatique proposent que soit mise sur pied une cyberautorité vaticane, dans un contexte de recrudescence constante des attaques.

Dix-huit personnes ont été arrêtées lundi 19 juin. Elles sont soupçonnées d’escroquerie à la fausse convocation judiciaire pour un préjudice évalué à au moins 3,5 millions d’euros.

Le parquet de Paris a confirmé, mardi 6 juin, avoir ouvert une enquête après la cyberattaque contre l’agence Voyageurs par un groupe de hackeurs russophones. Le groupe Lockbit, du nom du logiciel utilisé pour les cyberattaques, mène depuis plusieurs mois des offensives sur des entreprises et collectivités françaises.

Deux cyberattaques ont visé le site de la présidence du Sénégal en 48 heures tandis qu’une marche de soutien à l’opposant Ousmane Sonko rameute de nombreux jeunes.

Une cyberattaque a visé de nombreuses « infrastructures critiques » américaines, ont annoncé les États-Unis et leurs alliés mercredi 24 mai. Parmi elles, des installations de l’île de Guam, dans l’océan Pacifique, qui abrite d’importantes bases militaires.

Un « cyber-acteur » parrainé par la Chine a infiltré les réseaux d’infrastructures critiques des États-Unis, ont affirmé mercredi 24 mai Washington, ses alliés occidentaux et Microsoft, avertissant que des campagnes similaires pourraient avoir lieu dans le monde entier.

Le gouvernement a adopté mercredi 10 mai un projet de loi contre de multiples sources d’insécurité sur Internet. Les internautes disposent de plusieurs moyens pour signaler une fraude dont ils sont victimes.

Le bannissement des cyber-harceleurs est l’une des mesures du projet de loi visant à sécuriser Internet, présenté mercredi 10 mai en conseil des ministres. Une mesure difficile à mettre en application, estiment les experts.

Le 18 avril, l’Arcom a annoncé avoir reçu 67 000 demandes de retrait de contenus pédopornographiques en 2022, auxquelles s’ajoutent les publications supprimées automatiquement par des systèmes de contrôle, et celles qui y échappent. Malgré les efforts de régulation, ces images prolifèrent sur Internet.

Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a regretté mercredi 29 mars une « hausse de l’activité militaire » près de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia. Vladimir Poutine a reconnu que les sanctions occidentales pouvaient affaiblir l’économie russe.

Le site Internet de l’Assemblée nationale était bloqué par une cyberattaque, lundi 27 mars. Une attaque revendiquée par un groupe de hackeurs prorusses en riposte au soutien de la France à l’Ukraine.

Le tribunal judiciaire de Paris a estimé, lundi 27 mars, que Twitter avait le droit de ne pas fournir à la justice l’identité d’auteurs de messages haineux. Les trois plaignants, victimes du terrorisme djihadiste, avaient été harcelés pour avoir soutenu le rapatriement des enfants de djihadistes français de Syrie.

Le jeune français soupçonné de cybercriminalité, qui était incarcéré au Maroc, a été privé de justice en France, dans le cadre d’une coopération judiciaire franco-américaine. Extradé le 25 janvier, il devait être présenté ce vendredi 27 janvier à une juge fédérale américaine à Seattle.

L’un des principaux réseaux d’attaques au rançongiciel a été démantelé par les autorités américaines jeudi 26 janvier. Ce groupe nommé « Hive » aurait collecté plus de 100 millions de dollars de rançon.

Les adresses électroniques de 235 millions d’utilisateurs de Twitter sont désormais accessibles pour peu cher sur un célèbre forum de hackers. Révélée mercredi 4 janvier, cette fuite fait craindre aux experts une vague massive d’escroqueries en ligne. Twitter n’a pour l’heure pas réagi à l’incident.

Les cyberattaques visant des entreprises, hôpitaux ou collectivités se suivent et ne se ressemblent pas forcément. Elles contraignent ces structures à se sécuriser mais aussi à former leurs équipes. Vie au travail.

Jugés pour le harcèlement aggravé sur Instagram du chanteur Eddy de Pretto, 11 cyberharceleurs ont été condamnés lundi 12 décembre à des peines de trois à six mois de prison avec sursis.

Des pannes informatiques de grande ampleur ont été constatées sur les serveurs du conseil régional de Normandie, vendredi 9 décembre, probablement liées à une cyberattaque. Les établissements publics sont régulièrement visés par des attaques cybercriminelles ces dernières semaines.

La région Guadeloupe a interrompu tous ses réseaux informatiques afin de protéger ses données après avoir été victime d’une cyberattaque « de grande ampleur » lundi 21 novembre. Une plainte a été déposée.

De par sa position de carrefour géographique et son fort soutien à l’Ukraine, le pays apparaît comme une cible de choix pour les auteurs d’actes de sabotage. Berlin a toutefois pris conscience de sa vulnérabilité et fait figure de pionnier de la cybersécurité.

Comment créer un mot de passe le plus robuste possible ? La Commission nationale de l’informatique et des libertés a dévoilé lundi 17 octobre ses nouvelles préconisations.

Une nouvelle cyberattaque a touché l’Albanie samedi. La réaction des États-Unis à une précédente cyberattaque attribuée à l’Iran, souligne la profondeur des liens entre Washington et Tirana. À la demande des États-Unis, l’Albanie héberge des membres de l’Organisation des moudjahidines du peuple, opposants au régime iranien.

Le gouvernement va permettre le paiement par les assureurs des rançons liées à des piratages informatiques, à condition que les entreprises victimes portent plainte. Si certaines rançons peuvent atteindre plusieurs millions d’euros, la moyenne des montants demandés se situait autour de 6 400 € en 2021, en hausse annuelle de 50 % sur les cinq dernières années.

La Poste, l’assurance-maladie, les impôts… L’usurpation d’identité de ces grandes administrations est l’une des tactiques privilégiées par les fraudeurs pour crédibiliser leurs arnaques en ligne. Des escrocs qui s’organisent et usent de techniques toujours plus sophistiquées.

Victime d’une attaque informatique le week-end dernier, le Centre hospitalier sud francilien de Corbeil-Essonnes refuse de payer la rançon réclamée et doit composer sans système numérique. Le dernier exemple de la longue liste des collectivités, administrations et centres de santé visés en France.

L’hôpital de Corbeil-Essonnes, en banlieue parisienne, est victime depuis dimanche 21 août d’une attaque informatique qui gêne son fonctionnement. Une rançon de 10 millions de dollars, formulée en anglais, a été exigée. Ce type d’attaque s’est multiplié ces dernières années. En 2021, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) avait relevé en moyenne un incident de ce type par semaine dans un établissement de santé en France.

La justice marocaine a prononcé un « avis favorable » à l’extradition de Sébastien Raoult vers les États-Unis. Âgé de 21 ans, le Français est accusé d’activités cybercriminelles qui auraient visé des entreprises américaines. Il encourrait une peine de 116 ans aux États-Unis. Sa famille demande sa remise à la France.

Un hackeur a déclaré fin juin avoir dérobé les données personnelles d’un milliard de Chinois qu’il aurait mises en vente sur Internet. Si les faits sont avérés, cette fuite de données – qui serait la plus importante connue à ce jour – pose la question de la sécurisation des données dans l’un des pays les plus cybersurveillés au monde.

La France se situe au meilleur niveau mondial en matière de cybersécurité mais les entreprises françaises pâtissent de la petite taille du marché. En la matière, les impératifs de protection de la souveraineté sont très importants. Pourtant, les entreprises françaises ont besoin d’aller chercher des capitaux à l’étranger.

Une enquête a été ouverte mercredi 27 avril après des attaques sans précédent contre le réseau de fibre optique.

Fraude au virement, rançongiciels, cryptomonnaies… Un rapport de VMware, une société informatique américaine, pointe une explosion des attaques visant les institutions financières ces derniers mois. La majorité proviendrait d’acteurs russes, souvent en lien avec le gouvernement.

France 2 consacre la soirée de mercredi 30 mars au cyberharcèlement. La chaîne diffuse dans un premier temps un téléfilm sur l’histoire d’une quadragénaire, victime de « revenge porn », la « vengeance par la pornographie ». Le film est suivi d’un documentaire « Infrarouge » sur le même sujet.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie s’est accompagnée d’une intensification des cyberattaques de part et d’autre de la ligne de front. Mais, à rebours des prédictions alarmistes, l’ampleur et l’impact de ces opérations numériques restent pour l’heure limités.

Les attaques informatiques qui ont suivi les premières heures de l’offensive russe en Ukraine ont fait craindre un conflit important sur ce terrain. Les acteurs de la sécurité informatique ne notent pas d’attaque majeure depuis. Ils s’évertuent à appeler les entreprises à la vigilance.

Le nouveau Campus Cyber français, inauguré le 15 février dans le quartier de la défense, près de Paris, a été imaginé sur le modèle israélien du Cyber Spark. Il repose sur une proximité entre les entreprises privées et les agences d’État.

Une vaste cyberattaque a pris pour cibles des installations portuaires dans trois pays européens, ce jeudi 3 février. En Allemagne, aux Pays-Bas et Belgique, des enquêtes ont été ouvertes.

De nombreux sites gouvernementaux ukrainiens ont été la cible vendredi 14 janvier d’une cyberattaque massive. Une agression qui n’a pas été revendiquée, dans un contexte de vives tensions entre Kiev et Moscou.

Plus de 400 enquêtes judiciaires sont en cours pour remonter les filières de faux passes sanitaires. La colonelle de gendarmerie Fabienne Lopez, cheffe du centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), raconte comment s’organise cette traque.

La République islamique a été visée mardi 26 octobre par un piratage affectant à grande échelle son système de distribution de carburant, provoquant des situations chaotiques dans un pays où l’essence coule habituellement à flots. Une attaque qui sonne comme un lourd avertissement pour l’appareil de sécurité de l’État.

Europol a annoncé mardi 26 octobre l’interpellation de 150 personnes dans le monde entier. Plusieurs millions d’euros en numéraire et bitcoins ainsi que de la drogue et des armes ont également été saisis dans cette opération intitulée « DarkHunTOR », l’une des plus importantes à ce jour pour le « dark Web ».

Le ministère des armées a présenté mercredi 20 octobre sa « doctrine militaire de lutte informatique d’influence ». L’armée veut contrer les attaques informationnelles dans le cyberespace qui atteignent sa réputation ou entravent ses opérations.

L’idée sinon d’interdire, au moins de réguler, l’accès des plus jeunes à ces plateformes vient de ressurgir à la faveur d’un nouveau phénomène de harcèlement en ligne.

Le week-end dernier, une jeune femme de 19 ans a dévoilé sur les réseaux sociaux les menaces de mort que lui adressait un homme, très vite pris pour cible sur Twitter. Son nom et son adresse y ont été dévoilés dans un climat de chasse à l’homme. Finalement interpellé, il a été condamné, lundi 16 août, à deux ans de prison avec sursis.

De nombreuses questions sont soulevées depuis les révélations qui ont débuté dimanche 18 juillet dans le cadre du « Projet Pegasus ». Quel est ce logiciel de cyberespionnage incriminé et quels États sont clients ? Qui sont les victimes et combien sont-elles ? Que nous dit cette affaire sur le marché de l’espionnage numérique ?

Alors que, dans les rangs de Narendra Modi, on crie à la « conspiration internationale », de nombreuses voix demandent l’ouverture d’une enquête sur l’affaire « Pegasus », qui a révélé l’espionnage téléphonique potentiel de centaines de personnalités en Inde.

Mardi 20 juillet, un consortium de 17 médias ayant enquêté sur le logiciel espion israélien Pegasus a révélé que plusieurs personnalités politiques internationales figuraient parmi ses cibles potentielles, dont Emmanuel Macron, Édouard Philippe et 14 membres du gouvernement. Ce scandale interroge la manière dont les dirigeants se préservent des cyberattaques.

L’État lance, avec les organisations patronales, un système pour alerter les petites et moyennes entreprises en cas de cyberattaque de grande ampleur. En 2020, à la faveur des confinements, elles ont été multipliées par quatre.

À un an de l’élection présidentielle, le gouvernement a annoncé la création d’une structure de lutte contre la désinformation en ligne conduite depuis l’étranger. Active dès septembre, elle devra commencer par étudier l’écosystème dans lequel la manipulation d’information s’épanouit.

Dix-sept médias internationaux révèlent une gigantesque affaire de cyberespionnage ciblant des centaines de journalistes, défenseurs des droits de l’homme, personnalités politiques et juridiques à travers le monde grâce au logiciel d’espionnage « Pegasus » vendu par la société israélienne NSO.

Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé mercredi 7 juillet des peines de 4 à 6 mois de prison avec sursis contre onze jeunes gens jugés pour avoir participé au cyberharcèlement de Mila, après la publication par l’adolescente d’une vidéo polémique sur l’islam.

Des hackers ont attaqué, vendredi 2 juillet, une société informatique américaine installée en Floride. Via le logiciel de gestion informatique qu’elle vend à ses clients, plusieurs centaines de PME aux États-Unis et ailleurs auraient vu leurs systèmes informatiques bloqués dans l’attente du versement d’une rançon.

Le procès de 13 personnes, ayant harcelé ou menacé de mort la jeune Mila sur les réseaux sociaux, s’est ouvert lundi 21 juin. Âgés de 18 à 30 ans, les prévenus ont exprimé des regrets sans donner l’impression d’être toujours conscients de la gravité des propos publiés de manière impulsive sur Twitter.

Luma Energy, un fournisseur d’énergie de l’île, a subi coup sur coup une attaque informatique et un incendie, privant des milliers de personnes d’électricité.

Pour Nicolas Arpagian, de l’École de guerre économique (EGE), spécialiste de la cybersécurité (1), les affaires avérées d’écoutes massives de dirigeants européens par la NSA entre 2012 et 2014 n’ont pas permis de mettre un terme à cette pratique. Les Européens sont moins naïfs, mieux équipés, mais toujours très divisés.

Treize personnes doivent comparaître ce jeudi 3 juin devant le tribunal pour cyberharcèlement et menaces de mort contre la jeune Mila. Face à ces affaires, la justice a souvent du mal à faire avancer les enquêtes, notamment en raison du manque de collaboration des grandes plates-formes du numérique.

Le groupe brésilien JBS, première entreprise mondiale du secteur de la viande, a été victime dimanche 30 mai d’une attaque informatique. Les hackers viendraient de Russie.

Les attaques en ligne contre les institutions, les entreprises et les individus ont augmenté de manière exponentielle au cours de la crise sanitaire, et perdureront après elle. Le club des juristes propose de nouvelles réponses pénales.

Après les révélations du groupe Bellingcat, le Kremlin s’attaque avec difficulté au marché noir des données personnelles, florissant en Russie.

Dans le sillage des cyberattaques, multipliées par quatre en France en 2020, les demandes de « cyberançons » explosent. Les acteurs publics de la cybersécurité reprochent aux entreprises de payer trop facilement.

Le secrétariat d’État chargé de l’enfance et des familles a lancé mardi 13 avril, en partenariat avec l’Association E-Enfance, le 3018, un numéro d’assistance unique consacré à la lutte contre les violences en ligne envers les mineurs.

L’origine du ralentissement du service d’enseignement à distance de l’éducation nationale serait à chercher du côté de la Russie et de la Chine. Sans pour autant renseigner l’identité du commanditaire.

Le patron de la Banque centrale américaine Jerome Powell a mis en garde dimanche 11 avril contre l’augmentation des cyberattaques contre les institutions financières. Le risque de défaillance institutionnelle semble pour l’instant écarté.

Marwan Lahoud, membre du Comité directeur de l’Institut Montaigne, et Gérôme Billois, partner chez Wavestone. Respectivement président et rapporteur général du groupe de travail de l’Institut Montaigne sur le cybercrime (1), ils appellent à croiser davantage les stratégies des entreprises et les actions de l’État

Un fichier comprenant des données médicales de près de 500 000 Français circule actuellement sur le Web. Le piratage de ces informations de santé peut servir à demander des rançons, utiliser des techniques d’hameçonnage élaborées et usurper l’identité des victimes.

Parmi les données accessibles, le nom, le groupe sanguin, mais surtout l’état de santé, les traitements et les pathologies de milliers de personnes.

La sécurité informatique pose de redoutables problèmes aux entreprises et aux États.

Selon une étude du Cesin (club des experts de la sécurité de l’information et du numérique), une entreprise sur cinq a été victime en 2020 d’un « rançongiciel ». Les hôpitaux ne sont pas épargnés par ces attaques de plus en plus préoccupantes.

Après celui de Dax (Landes), le centre hospitalier de Villefranche-sur-Saône (Rhône) fait face, depuis lundi 15 février, à une attaque informatique qui gêne son fonctionnement. Le phénomène n’est pas nouveau, mais la crise sanitaire aurait renforcé la pression des pirates sur le secteur de la santé

Le gouvernement devrait faire des annonces lundi 15 février sur le projet de campus de cybersécurité, alors qu’une étude atteste du nombre élevé de cyberattaques.

Après des menaces de mort contre Mila, cinq personnes ont été placées en garde à vue.

L’adolescente iséroise a publié plusieurs vidéos polémiques sur l’islam. Elle a fait l’objet de nombreuses menaces de mort.

Le réseau social est assigné en justice par trois victimes du terrorisme. Menacées sur le site de microblogging, leurs plaintes ont été classées sans suite, Twitter refusant de communiquer à la justice française les données nécessaires à l’identification de leurs harceleurs.

Une cyberattaque d’envergure a touché, pendant plusieurs mois, institutions fédérales et entreprises. Le président élu Joe Biden a promis d’imposer « des coûts conséquents aux responsables de ces attaques malveillantes ». Vendredi, le Secrétaire d’État Mike Pompeo a désigné la Russie comme responsable.

L’AEM n’a pas pu préciser qui était à l’origine de l’attaque, qui a notamment piraté des documents liés à l’autorisation de mise sur le marché du vaccin Pfizer contre le Covid-19.

Florence Provendier, députée des Hauts-de-Seine (1), détaille en quoi la période de confinement expose encore plus les enfants à la violence de la pédocriminalité sur Internet.

Une société privée gérant 25 centres de psychothérapie s’est fait pirater par un mystérieux maître chanteur qui a déjà fait fuiter les dossiers de plus de 2 000 patients sur le « dark Web ».

Menacée de disparition outre-Atlantique, Donald Trump affirmant qu’elle permet à la Chine d’espionner les États-Unis, l’application TikTok va pouvoir continuer de ravir ses 100 millions d’utilisateurs américains. Le locataire de la Maison-Blanche a en effet donné son accord pour un projet impliquant le groupe chinois ByteDance, qui détient TikTok, Oracle et Walmart.

Le Parlement norvégien a annoncé, mardi 1er septembre, avoir été victime d’une attaque informatique « importante » visant à pirater les messageries de nombreux députés et employés. Un phénomène qui s’intensifie et qui, dans certains cas, décrédibilise le fonctionnement des démocraties.

L’essor du télétravail, lié à l’épidémie de Covid-19, a rendu les entreprises davantage vulnérables face aux hackers, qui prennent pour cible des grands groupes comme des PME. Les pirates se servent des ordinateurs personnels des salariés pour entrer dans le réseau de leurs entreprises.

Pour la première fois, l’Union européenne a adopté une série de sanctions contre des auteurs de cyberattaques de grande ampleur. Six ressortissants russes et chinois, les services de renseignements militaires russes, ainsi qu’une société chinoise et une autre de Corée du Nord sont visés.

Le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada accusent les services de renseignements russes d’être à l’origine des cyberattaques visant les recherches en cours sur le vaccin contre le nouveau coronavirus. Le Kremlin a vivement démenti.

De nombreuses personnalités ont été visées mercredi 15 juillet par un piratage massif aux cryptomonnaies sur le réseau social Twitter, qui remet sur le devant de la scène la question de la cybersécurité.

Un Girondin, accusé d’avoir administré des réseaux pédopornographiques, a été arrêté le 7 juillet à son domicile près de Bordeaux. Des enquêteurs spécialisés sont parvenus à l’interpeller après plusieurs années d’une enquête internationale, qui a réuni la police française et Europol.

Le premier ministre Scott Morrison a désigné « un acteur étatique sophistiqué » derrière l’attaque en cours, vendredi 19 juin, contre les systèmes informatiques australiens. Les experts et les médias désignent la Chine dont les relations avec l’Australie se sont envenimées depuis que ce pays a demandé une enquête internationale sur l’origine du coronavirus.

En pleine épidémie de Covid-19, les hôpitaux de Paris ont été visés dimanche 22 mars par des virus informatiques. Une cyberattaque qui pose la question de l’identité et des motivations des pirates, comme celle de la protection des établissements de santé.

Créé en 2007 par la gendarmerie nationale, le Forum international de la cybersécurité s’ouvre ce mardi à Lille. La Croix s’est rendue à Vannes où les forces de l’ordre travaillent au quotidien avec les entreprises.

Les établissements de santé français sont devenus des cibles privilégiées de la cybercriminalité. Selon les experts interrogés par « La Croix », beaucoup d’hôpitaux seraient insuffisamment protégés. Au risque de compromettre la confidentialité des dossiers médicaux ?

En dix ans, la cybersécurité a doublé ses emplois à Rennes. Devenue référence européenne du secteur, la capitale bretonne abrite un écosystème d’entreprises et de centres de recherche spécialisés.

Le rapport du service de renseignement de Bercy analyse les évolutions en matière de financement du terrorisme, notamment l’utilisation croissante de cagnottes en lignes détournées de leur objet.

Henri Verdier, ancien entrepreneur, a été nommé en octobre 2018 ambassadeur pour le numérique, chargé des grandes négociations sur la cybersécurité et la régulation d’Internet.

La totalité des 120 établissements de santé du groupe privé Ramsay, générale de santé, subit une cyberattaque depuis le 10 août. Aucune donnée personnelle n’aurait été volée. Ces attaques se multiplient depuis plusieurs années, dans un contexte de développement de la cybercriminalité.

L’Assemblée nationale examine, mercredi 3 juillet, une proposition de loi LREM qui renforce la lutte contre la haine sur Internet. Objectif : obliger les grandes plates-formes comme Facebook, YouTube ou Google à retirer sous vingt-quatre heures les contenus illicites.

Le harcèlement en ligne n’est plus un phénomène marginal : près d’un jeune Français sur cinq déclare avoir en avoir déjà fait les frais. Face aux tout puissants réseaux sociaux, la justice reste, pour l’heure, impuissante.

Viser un intermédiaire au lieu de la cible véritable : c’est l’une des techniques les plus utilisées par les attaquants aujourd’hui pour contourner les mesures de sécurité des très grandes organisations. Ces attaques « indirectes » représentent environ la moitié des cyberattaques sur lesquelles l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) est intervenue en 2018.

Les chefs d’État européens ont fait de la lutte contre la désinformation l’une de leur priorité, à quelques semaines des élections européennes. Emmanuel Macron propose de créer une « agence européenne de protection des démocraties ».

À l’occasion du forum international de la cybercriminalité, qui s’ouvre mardi 22 janvier à Lille, zoom sur les « arnaques aux sentiments » en ligne, cette délinquance mal connue mais qui fait de « lourds dégâts psychologiques » chez les victimes.

Le baromètre annuel du Club des experts de la sécurité de l’information et du numérique (Cesin) indique que la moitié des responsables de la cybersécurité des entreprises françaises ne sont pas confiants en leur capacité à faire face aux risques d’attaques informatiques. Entretien avec Alain Bouillé, président du Cesin qui organise un baromètre depuis quatre ans auprès de ses membres au sujet de la cybersécurité des grandes entreprises françaises.

Alors qu’Internet est devenu un champ de bataille, désormais ouvertement utilisé pour tenter d’influencer des élections, la France appelle à poser les armes. Emmanuel Macron a présenté lundi 12 novembre un « appel de Paris » pour sécuriser et pacifier l’espace numérique.

Le cabinet FireEye attribue à la Russie la responsabilité d’une attaque informatique contre une usine du Moyen-Orient. Il estime qu’il s’agissait d’un test pour vérifier la capacité à conduire un sabotage à distance.

Suivis quelques heures plus tard par l’Otan et par l’Union européenne dénonçant le « comportement irresponsable » de Moscou, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, le Canada et l’Australie ont accusé, jeudi 4 octobre, la Russie d’avoir orchestré une série d’attaques majeures dans le cyberespace. Le GRU, le service de renseignement militaire russe et bras armé du Kremlin sur le net, est en ligne de mire de cette cascade d’attributions d’offensives informatiques.

Fin août, l’agence Associated Press a publié une enquête prouvant que des personnalités orthodoxes proches du Patriarcat de Constantinople auraient été victimes d’une cyberattaque russe. Cette surveillance interroge sur les liens entre l’Église orthodoxe Russe et ces hackers dont le but était probablement de récolter des informations sur l’Ukraine.

Selon le président russe, la Russie aurait été visée par « 25 millions de cyberattaques » durant la Coupe du monde de football. Cette annonce intervient trois jours après que douze agents du renseignement russe ont été inculpés par les autorités américaines pour avoir piraté les ordinateurs du parti démocrate en 2016.

À l’issue d’une opération inédite en France, menée par les douanes, une plate-forme de vente de produits illicites sur Internet, nommée « Black Hand » (« La main noire »), a pu être démantelée.

Plus de 5 000 postes sont actuellement à pourvoir dans le domaine de la sécurité informatique, alors que les entreprises et les administrations françaises prennent conscience de l’enjeu. De nouvelles formations se mettent en place.

L’attaque informatique contre des ministères allemands, rendue publique mercredi 28 février, est toujours « en cours », a indiqué jeudi 1er mars le comité parlementaire sur les questions de sécurité, sans confirmer son origine. Le groupe « APT 28 », réputé proche du renseignement militaire russe, aurait réussi à s’infiltrer dans le réseau informatique de l’administration fédérale. Explication.

Chaque année, l’équipe de chercheurs du « Bulletin of Atomic Scientists » remet à l’heure depuis Washington son « horloge de l’apocalypse », en décidant de rapprocher ou non la grande aiguille de minuit, heure symbolisant une hypothétique fin du monde. Derrière le geste, cette annonce, attendue ce 25 janvier, donne une indication de l’état de la planète et des menaces réelles que l’homme fait planer sur elle… et sur lui-même.

Le site américain a annoncé jeudi 30 novembre avoir effacé des dizaines de milliers de vidéos d’enfants qui s’accompagnaient de commentaires au ton très déplacé, voire à caractère pédophile. Une mesure qui vise notamment à rassurer les annonceurs publicitaires de la plate-forme.

Selon les autorités américaines et des chercheurs en Belgique, les réseaux wifi pourraient être piratés par le biais d’une faille de sécurité. Explications.

La plate-forme « Cybermalveillance.gouv.fr », lancée ce mardi 17 octobre par le secrétaire d’État au Numérique, doit aider les petites entreprises, les collectivités locales et les particuliers à mieux se protéger des piratages et autres virus.

L’expert britannique connu pour avoir mis fin à une cyberattaque mondiale en mai 2017, a été inculpé mercredi aux États-Unis. On lui reproche d’avoir créé puis distribué Kronos, un logiciel permettant de voler des données bancaires.

La cyberattaque Petrwrap, qui a touché de nombreuses entreprises européennes et américaines, le 27 juin, ressemble à une autre au nom quasi similaire, Petya, subie en 2016.

Une attaque informatique de grande ampleur a affecté les activités de grandes entreprises, en Ukraine, puis en Inde et en France. Les pirates ont exploité des failles découvertes dans des documents volés à la NSA, l’agence américaine de renseignement.

La vaste attaque informatique qui s’est déroulée mardi 27 juin a en grande partie touché des entreprises mais aussi des banques russes et ukrainiennes. La société française Saint-Gobain a aussi été ciblée.

INFOGRAPHIE Une cyberattaque sans précédent a frappé plus de 200 000 victimes dans au moins 150 pays vendredi 12 mai. Comment sont réalisés ces piratages informatiques de plus en plus nombreux ?

L’usine Renault de Douai (Nord), l’une des plus importantes du constructeur automobile en France, était à l’arrêt « préventivement », lundi 15 mai au matin, en raison de la cyberattaque mondiale du vendredi précédent. Elle a repris ses activités mardi 16 mai.

En exploitant une faille dans les systèmes Windows de Microsoft, des pirates informatiques ont fait depuis vendredi 12 mai plus de 200 000 victimes dans au moins 150 pays. Les autorités recommandent de ne pas payer la rançon exigée.

Une attaque informatique d’une rare ampleur a été lancée vendredi 12 mai, touchant plusieurs dizaines de milliers d’ordinateurs dans le monde, infectés par un logiciel de rançon. Samedi 13 mai, une centaine de pays étaient affectés, parmi lesquels la Russie, le Royaume-Uni, mais aussi la France, où le parquet de Paris a ouvert une enquête. Plusieurs sites de production du constructeur automobile français Renault se trouvaient à l’arrêt samedi matin en raison de cette attaque.

Survenue le 5 mai soir, l’attaque qui a visé Emmanuel Macron a débuté sur un forum anglophone avant de se propager sur Internet. Une pratique qui tend à se répandre.

Des milliers de documents internes du mouvement En Marche ! ont été piratés et diffusés sur les réseaux sociaux, vendredi 5 mai, entraînant une plainte du candidat pour connaître les auteurs de ces attaques.

Pour parer les attaques réelles ou potentielles, les équipes des candidats à la présidentielle ont multiplié les opérations de sécurisation, mais le risque demeure.

Les autorités françaises s’inquiètent des risques de déstabilisation par la Russie des scrutins du printemps prochain.

Des ordinateurs du Vatican, dont ceux du cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, auraient été espionnés par un réseau récemment démantelé par la police italienne.

Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a dévoilé lundi 12 décembre près de Rennes la mise sur pied d’une cyber-armée placée sous l’autorité d’un commandement spécifique.

Région ayant vu naître le Minitel, la Bretagne possède de longue date des compétences dans le domaine des télécommunications. Elle est en passe de devenir le champion français dans la lutte contre la cybercriminalité.

Les ministres de l’intérieur français et allemand ont demandé mardi 23 août à la Commission européenne d’encadrer juridiquement les réseaux de télécommunication chiffrés. Le président du Conseil national du numérique, Mounir Mahjoubi, explique à « la Croix » pourquoi le chiffrement est dans le collimateur des pouvoirs publics et quels sont les dangers d’une limitation.

Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a rencontré mardi 23 août son homologue allemand pour évoquer la question du chiffrement des communications. Cette volonté de légiférer dans ce domaine inquiète le Conseil national du numérique ainsi que la Commission nationale de l’informatique et des libertés, qui demande au gouvernement de ne « pas se tromper de cible ».

Avec l’explosion des données transitant sur Internet, la question de la cybersécurité est un enjeu majeur pour l’économie. C’est l’objet du 8e Forum international de la cybersécurité (FIC) qui se tient les 25 et 26 janvier dans la capitale nordique.

Multiplication des demandes de rançons, perfectionnement des attaques par e-mail, détournement des objets connectés… 2016 devrait donner du fil à retordre aux experts de la cybercriminalité.

Après les attentats à Paris, le groupe de hackers Anonymous a annoncé une opération de grande ampleur contre Daech, notamment sur Twitter. Mais l’impact de leurs actions est tout relatif et son utilité est débattue.

Des problèmes techniques ont touché la bourse de New York, la compagnie aérienne United Airlines et le site Internet du quotidien Wall Street Journal.  Trois pannes qui ne seraient pas des cyberattaques et qui n’auraient aucun lien les unes avec les autres, selon les autorités.

Selon des sources judiciaires, la cyberattaque perpétrée contre TV5 Monde le 8 avril dernier et initialement attribuée à des djihadistes pourrait avoir été commise par des hackers russes.

Le projet de loi sur le renseignement a été adopté mardi 5 mai en première lecture à l’assemblée nationale par 438 voix pour et 86 contre. Le vote n’a toutefois pas éteint la controverse sur le texte, qui continue de provoquer un vif débat. Un groupe de 75 députés a annoncé qu’il saisirait le Conseil constitutionnel à l’issue de la navette parlementaire.

Le gouvernement a signé mercredi 22 avril une « plate-forme de bonne conduite » avec les opérateurs du Net afin de lutter contre le cyberterrorisme. Celle-ci prévoit notamment un « retrait plus rapide » des sites djihadistes.

La cybercriminalité a augmenté en 2014 avec quelque 317 millions de nouveaux programmes malveillants créés dans le monde, selon un rapport de la société Symantec. Les « rançongiciels », logiciels malveillants qui prennent le contrôle des ordinateurs et réclament de l’argent à leur utilisateur, ont connu une hausse de 113 % en un an.

Les groupes de médias belges Rossel et IPM ont été victimes d’un nouveau piratage sur Internet, lundi 13 avril. Les sites de plusieurs quotidiens belges et français ont été inaccessibles pendant plusieurs heures.

La commission des lois auditionne mardi 31 mars les ministres de l’intérieur et de la défense sur le projet de loi relatif au renseignement, qui octroie de nouveaux pouvoirs aux policiers. Magistrats, juristes et associations dénoncent un texte rédigé de façon très vague et susceptible de déboucher sur une surveillance de masse.

L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) publie deux guides de bonnes pratiques, l’un destiné aux entreprises et l’autre aux administrateurs de sites sur Internet.

Le gouvernement doit présenter jeudi 19 mars son projet de loi sur le renseignement. « La Croix » a eu accès au projet initial et revient sur les débats concernant les derniers arbitrages.

Depuis 2013, une centaine de banques subissent des attaques via internet avec un préjudice établi à plusieurs centaines de millions d’euros, selon l’entreprise de sécurité informatique Kaspersky.  « Du jamais vu » pour les experts, à qui La Croix a demandé d’expliquer le procédé d’intrusion, pas si complexe. Des solutions existent pour se protéger de ces « cyberattaques ».

Washington a demandé, lundi 22 décembre, l’aide de la Chine, principal allié de Pyongyang, et d’autres pays pour contrer d’éventuelles prochaines attaques informatiques nord-coréennes et enquêter sur celle dont a été victime Sony. La Corée du Nord devait être mise en accusation, lundi en soirée, au Conseil de sécurité des Nations unies pour les violations des droits de l’homme. Barack Obama étudie aussi la possibilité de placer à nouveau la Corée du Nord sur la liste des États soutenant le terrorisme. Explication de François Godement, directeur du programme Asie et Chine au Conseil européen pour les relations internationales

Un groupe de pirates informatiques russes s’est emparé d’environ 1,2 milliard de mots de passe sur les sites Internet de sociétés américaines et étrangères à travers le monde, a indiqué mardi 5 août la firme Hold Security.

Depuis le mois de mai 2009, des agents de la division de lutte contre la cybercriminalité de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) appâtent les pédophiles actifs sur Internet en se faisant passer pour de jeunes victimes potentielles