Suivant les réquisitions du Parquet, le procureur et le président du tribunal de Nanterre ont annoncé mardi 3 juin que le policier auteur du tir mortel sur le jeune Nahel, en juin 2023, sera jugé aux assises pour meurtre.

Nahel, un jeune homme de 17 ans, a été tué à Nanterre lors d'un contrôle policier le mardi 27 juin 2023, il y a un mois.
En savoir plusSuivant les réquisitions du Parquet, le procureur et le président du tribunal de Nanterre ont annoncé mardi 3 juin que le policier auteur du tir mortel sur le jeune Nahel, en juin 2023, sera jugé aux assises pour meurtre.
Le parquet de Nanterre a requis un procès pour meurtre contre le policier ayant tiré sur Nahel en juin 2023, a annoncé mardi 4 mars 2025 le ministère public. La mère de l’adolescent, tué à 17 ans, est « soulagée » par l’annonce des réquisitions, a indiqué son avocat Me Frank Berton.
Les policiers ont utilisé leur arme à feu à 189 reprises en 2023, contre 285 fois en 2022, selon le rapport de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) rendu public mardi 19 novembre. La baisse du nombre de tirs sur les véhicules a notamment fortement chuté. Mais les explications à cette baisse divergent.
Une grève a été organisée mercredi 14 août par plusieurs syndicats de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) pour protester contre des restrictions budgétaires. Alors que la chancellerie annonce le déblocage de 3 millions d’euros, ce conflit met en lumière le travail essentiel des éducateurs face à la délinquance des mineurs.
Le juge d’instruction a terminé son enquête sur la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre le 27 juin 2023, a-t-on appris mercredi 7 août. L’avis de fin d’information judiciaire a été rendu le 2 août selon l’avocat de la mère de l’adolescent tué. Les parties ont trois mois pour effectuer des observations.
Retrouvez l’édito d’Élodie Maurot, cheffe du service, paru dans La Croix L’Hebdo du jeudi 18 juillet.
Le viol à caractère antisémite d’une jeune fille de 12 ans à Courbevoie a fait irruption dans une campagne électorale des législatives sous haute tension. Certains responsables de la communauté juive ont dénoncé un antisémitisme de plus en plus « désinhibé », tout en étant conscients que les faits divers font l’objet d’une forte récupération politique.
La capitale de la Mayenne n’a pas échappé aux émeutes urbaines. Afin d’y répondre, la mairie de Laval a réuni une cinquantaine d’habitants au sein d’une convention citoyenne pour les quartiers populaires. Celle-ci a rédigé un manifeste qui sera rendu public le 9 juillet.
Au début de l’été 2023, cette ville moyenne s’est fait surprendre par l’intensité des violences urbaines survenues dans certains de ses quartiers. Un an plus tard, cet événement a permis une prise de conscience. Depuis, certaines initiatives pour la jeunesse ont reçu un coup d’accélérateur.
La ville de Poitiers organise, du 30 mai au 1er juin, les deuxièmes Rencontres nationales de l’éducation populaire. Cet événement, qui réunira acteurs associatifs et publics, entend donner de la visibilité aux actions de l’éducation populaire, l’inscrire dans le débat public et appréhender ses enjeux.
Selon des chiffres révélés par le ministère de l’intérieur jeudi 11 avril, les refus d’obtempérer routiers ont un peu diminué entre 2016 et 2023. Les faits les plus graves sont, eux, en hausse.
Dans un rapport d’information publié mercredi 10 avril, la commission des Lois du Sénat a estimé les dommages aux biens provoqués par les violences urbaines après le décès de Nahel à un milliard d’euros. Plus d’un millier de personnes ont été blessées et près de 50 000 émeutiers ont été dénombrés.
Cinq jeunes hommes, âgés de 20 à 22 ans, comparaissaient jeudi 4 janvier devant le tribunal correctionnel de Versailles. Ils étaient présents lors de l’attaque du commissariat d’Élancourt (Yvelines) pendant une nuit d’émeute après la mort de Nahel en juin 2023.
Les maraudes des Papas debout de la cité de Champigny ont contribué à ce que la situation ne dégénère pas lors des émeutes de juillet. Six mois plus tard, ils se préparent à une nouvelle nuit de veille, le 31 décembre, et réfléchissent à leur place comme pères. Six mois après les émeutes (1/3).
Aurore Bergé, ministre des solidarités et des familles, a annoncé, dimanche 10 décembre, la mise en place de travaux d’intérêt général pour les « parents défaillants ». Des sanctions pénales existent déjà pour incriminer les parents d’enfants délinquants, mais elles sont très peu appliquées.
Une famille monoparentale, c’est très souvent une mère seule avec ses enfants. Dans bien des cas, le père est totalement absent. La Croix L’Hebdo est donc parti à leur recherche pour essayer de comprendre : pourquoi ont-ils délaissé ou abandonné leurs enfants ?
Le policier auteur du tir mortel sur Nahel a été remis en liberté sous contrôle judiciaire mercredi 15 novembre, a indiqué le parquet de Nanterre, confirmant une information de France Inter. Le décès de l’adolescent survenu le 27 juin après un contrôle routier avait déclenché une semaine d’émeutes en France.
Les chercheurs Nathalie Heinich, Marco Oberti et Thomas Sauvadet étaient auditionnés, mercredi 8 novembre, par la commission des lois du Sénat dans le cadre de la mission d’information sur les violences urbaines déclenchées par la mort de Nahel le 27 juin dernier à Nanterre.
Dans le cadre des réponses du gouvernement aux émeutes de l’été, Élisabeth Borne a prôné, jeudi 26 octobre, la mise en place de stages de responsabilité parentale pour lutter contre la « démission » de certains parents. Prescrits dans un cadre judiciaire, ces stages existent depuis 2007 mais restent très peu utilisés.
La première ministre Élisabeth Borne a annoncé jeudi 26 octobre, devant plusieurs centaines de maires de communes touchées par les violences urbaines, des mesures sécuritaires et judiciaires. Le gouvernement veut notamment créer une « force d’action républicaine » et renforcer les sanctions pénales contre les parents.
La première ministre Élisabeth Borne présente ce jeudi 26 octobre la réponse du gouvernement aux émeutes qui ont suivi en juillet dernier la mort du jeune Nahel à Nanterre. Environ un tiers des jeunes interpellés par la police étaient des garçons de moins de 18 ans. La majorité d’entre eux sont issus de familles monoparentales.
Après la vague de violences du début de l’été, Marco Oberti, enseignant et chercheur à Sciences Po, estime que le gouvernement, dans sa politique de la ville, doit lutter contre la ségrégation sociale et résidentielle. Il pointe la concentration de pauvreté dans certains quartiers comme facteur majeur de ces émeutes.
Sur les 1 180 mineurs identifiés par la justice comme ayant pris part aux violences urbaines qui ont suivi la mort du jeune Nahel à Nanterre le 27 juin, 60 % sont élevés par un parent seul, a indiqué le ministère de la justice samedi 7 octobre. Le plus souvent leur mère.
Des élus locaux, des universitaires, des magistrats et des associatifs étaient conviés jeudi 5 octobre à Matignon pour participer à un Conseil national de la refondation dédié aux réponses à apporter aux émeutes urbaines de l’été. Les mesures concrètes doivent être annoncées fin octobre.
Un Conseil national de la refondation (CNR) se tiendra jeudi 5 octobre afin de réfléchir aux réponses à apporter après les émeutes qui ont secoué la France au début de l’été. En conséquence, le comité interministériel des villes prévu le lundi suivant a été reporté, au grand dam des élus locaux.
Selon un rapport administratif, rendu public lundi 11 septembre par le ministère de la justice, les personnes condamnées après les violences de fin juin n’ont pas exprimé « de revendications idéologiques ou politiques affirmées », mais évoqué des pillages par « opportunisme » ou « besoin d’adrénaline ».
David Morgant, ancien directeur d’un projet de restructuration urbaine, liste des pistes pour casser la dynamique de la ségrégation spatiale : un investissement massif, une vraie politique du logement, de réels projets de transformation urbaine…
Un jeune homme de 16 ans est « en état de mort cérébrale », après une collision en deux-roues avec une voiture de police mercredi 6 septembre dans la soirée, à Élancourt, dans les Yvelines. Deux enquêtes ont été ouvertes, pour « refus d’obtempérer » et pour « homicide involontaire par un conducteur ».
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a confirmé jeudi 10 août le maintien en détention provisoire du policier qui a tiré sur le jeune Nahel et l’a tué à Nanterre le 27 juin. Son décès avait marqué le début d’une semaine d’émeutes.
Trois policiers du Raid, une unité d’élite, ont été mis en examen jeudi 10 août, après le décès d’un jeune homme en marge des émeutes à Marseille. Ils sont accusés de « violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
Cinq policiers de cette unité d’élite ont été placés en garde à vue, mardi 8 août, dans le cadre d’une enquête sur la mort d’un homme à Marseille début juillet. Le Raid est aussi montré du doigt dans deux autres affaires de violences graves à Marseille et en Meurthe-et-Moselle. Ce qui interroge sur le choix de Gérald Darmanin de faire intervenir cette unité lors des émeutes.
Chaque été, de nombreuses municipalités organisent des séjours de vacances à la mer ou à la campagne pour leurs jeunes habitants. Après les émeutes du début de l’été 2023, ces colonies de vacances sont vues, plus que jamais, comme un bon moyen de limiter les comportements déviants.
À Tours (Indre-et-Loire), la carcasse d’un bus incendié lors des émeutes urbaines qui ont suivi la mort du jeune Nahel est encore là, sur l’une des grandes avenues du centre-ville.
Le placement en détention provisoire d’un policier marseillais accusé de violences a provoqué un mouvement de contestation dans la police, en partie soutenu par la hiérarchie. Hélène L’Heuillet, docteure en philosophie (1), nous aide à comprendre la réaction de cette institution qu’elle décrit comme une véritable « clinique de la société ».
Tarik Ghezali et Nathalie Gatellier, cofondateurs de la Fabrique du Nous, appellent au lancement de grands programmes citoyens, à l’image des programmes industriels créés par l’État au cours des Trente Glorieuses. Objectif : recréer du lien entre les citoyens d’un pays qu’ils estiment bien fatigué.
Dans la ville d’Amiens, trois quartiers ont été particulièrement touchés par les émeutes qui ont éclaté après la mort de Nahel, le 27 juin. Plusieurs bâtiments publics ont été incendiés. Un mois après les événements, responsables associatifs et élus se mobilisent pour que les habitants ne soient pas pénalisés.
Selon le sociologue François Dubet, les émeutes qui ont suivi le décès du jeune Nahel le 27 juin dernier à Nanterre montrent l’urgence de réformer l’école. En effet, la compétition scolaire laisse aujourd’hui sur le carreau des perdants qui développent un fort ressentiment à l’égard de l’État, dont l’école est l’ambassadrice.
Trois quartiers de la ville d’Amiens ont été touchés par les émeutes qui ont éclaté après la mort du jeune Nahel, le 27 juin dernier.
La mise en examen d’un policier marseillais pour violences a provoqué la colère des policiers et fait réagir leur chef, Frédéric Veaux, dimanche 23 juillet. Une prise de parole qui a suscité l’indignation de la magistrature, un nouvel épisode de tension entre l’institution judiciaire et la police.
À la suite de la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d’un refus d’obtempérer, le 27 juin, des tensions ont éclaté à Nanterre, puis des émeutes ont embrasé la France. Stéphane Méterfi, président de l’association Débarquement Jeunes à Rouen, analyse pour La Croix L’Hebdo la spécificité des événements de juin dernier et le profil des émeutiers, souvent très jeunes.
À partir d’une étude publiée par Destin commun, sa directrice, Laurence de Nervaux, montre la complexité du rapport des Français à leur police après la mort de Nahel et les nuits de violences urbaines, et la difficulté que les citoyens ont de se faire une idée juste de l’action de l’État dans les banlieues.
Quatre policiers ont été mis en examen dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 juillet, l’un d’eux ayant également été placé en détention provisoire. Ils sont soupçonnés d’avoir tabassé un jeune de 21 ans.
Le Parlement a adopté jeudi 20 juillet le projet de loi sur les travaux de reconstruction après les récentes émeutes et violences urbaines. Il permettra de rebâtir les écoles, mairies, postes de police et autres bâtiments touchés.
Le parquet de Paris a indiqué mercredi 19 juillet qu’une enquête était en cours à propos d’une cagnotte de soutien à la famille du policier responsable de la mort du jeune Nahel. Elle avait été lancée par Jean Messiha, figure de l’extrême droite, accusé d’avoir relayé de fausses informations.
La mort de Nahel, tué par un policier le 27 juin, et les émeutes qui ont suivi ont relancé des débats anciens : racisme, discriminations, situation dans les quartiers ou encore lien entre immigration et délinquance. Sur ces sujets sensibles et souvent très clivés, La Croix tente d’en revenir aux faits et aux chiffres.
Loin des clichés sur la jeunesse éruptive des quartiers, Mariama, Claudio, Clara ou Cynthia vont travailler tout l’été au sein d’une coopérative jeunesse de territoire. Deux semaines après les émeutes, ils craignent de souffrir davantage de la mauvaise image associée à leur quartier ou à leurs origines.
La loi d’urgence pour reconstruire au plus vite les bâtiments publics détruits pendant les émeutes est présentée jeudi 13 juillet en conseil des ministres. Le Sénat et l’Assemblée nationale devraient se pencher sur le texte, qui comprendra trois articles, à partir du 17 juillet.
S’ils sont sous le feu des projecteurs depuis la mort du jeune Nahel et les émeutes qui ont suivi, les quartiers populaires restent, hors temps de crise, sous-représentés dans les médias. D’après un rapport de l’Arcom paru ce jeudi 13 juillet, ils occupent péniblement 3 % de l’espace médiatique à la télévision.
La « loi d’urgence », qui veut accélérer la reconstruction après les émeutes, est présentée jeudi 13 juillet en conseil des ministres. Elle va permettre au gouvernement de prendre des ordonnances, un outil législatif dont Emmanuel Macron a fait un usage sans précédent dans la Ve République.
Le président de la République ne s’exprimera pas le 14 juillet, terme des « cent jours » qu’il avait fixés pour tourner la page des retraites et apaiser le pays. Des gilets jaunes aux émeutes, Emmanuel Macron avance de crise en crise depuis 2017, peinant à réaliser sa promesse de « réconcilier la France ».
Plusieurs feux d’artifice du 14-Juillet ont été annulés en France, en raison de la sécheresse et des récentes émeutes. Entre remplacement par des drones et restriction des ventes, l’avenir de ces spectacles est en suspens.
La fédération professionnelle des assureurs a estimé mardi 11 juillet que les dégradations liées aux violences urbaines déclenchées par la mort de Nahel le 27 juin dernier allaient coûter 650 millions d’euros aux assureurs. C’est le double de la première estimation communiquée la semaine dernière.
Pour ce maire adjoint d’une ville de la banlieue parisienne, il faut traiter le problème des rapports entre police et population dans sa globalité, en s’appuyant sur des exemples de pays voisins, comme le Royaume-Uni.
Dans sa chronique, Geneviève Jurgensen revient sur la jeunesse des auteurs des violences urbaines, suite à la mort du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre.
Dans sa chronique, Ayyam Sureau revient sur la mort du jeune Nahel, 17 ans, à Nanterre et sur l’obstination de la France à faire comme si les communautés étaient « invisibles ».
Au moins 2 000 personnes se sont rassemblées à Paris dans le calme samedi 8 juillet, malgré l’interdiction de la préfecture de police, en mémoire d’Adama Traoré, décédé peu après son arrestation par des gendarmes en juillet 2016. L’appel à manifester lancé par le comité Adama a été suivi notamment par des députés LFI.
La carte des 553 villes touchées par les violences ne ressemble pas à celle des émeutes de 2005, qui avaient davantage embrasé les grandes agglomérations urbaines. Les chercheurs tentent d’analyser cette évolution qui concerne la situation sociale du pays mais aussi le profil des émeutiers.
Déjà suivi par les services de la Protection judiciaire de la jeunesse pour des cambriolages, ce lycéen parisien a échappé au couvre-feu imposé par le juge, le temps de participer aux émeutes. Il raconte avoir agi par opportunisme et par vengeance. Sur la base du témoignage de sa psychologue, La Croix reconstitue son parcours.
Émeutes et pillages ont mis à mal ces derniers jours la sécurité intérieure du pays autant que sa cohésion sociale. Ils ont aussi montré la persistance de problématiques qui cherchent toujours leurs solutions. Dans cette perspective, L’Hebdo est allé revoir des acteurs de terrain qui avaient témoigné dans notre dossier « Réparer la France », paru le 30 avril 2022. Ils proposent des mesures qui devraient selon eux être mises en place pour retisser le lien social, plus que jamais.
Les violences qui ont ébranlé la plupart des villes françaises la semaine dernière ont été largement commentées à l’étranger. Elles affectent l’image de notre pays, mais la diplomatie relativise une possible perte d’influence en développant une nouvelle analyse des relations internationales : aujourd’hui, pour être écouté, il faut admettre ses fragilités.
La ministre des collectivités territoriales Dominique Faure a annoncé vendredi 7 juillet le lancement d’un plan de cinq millions d’euros pour renforcer la sécurité des élus. Ces derniers ont récemment été pris pour cible, notamment lors des émeutes déclenchées par la mort de Nahel.
Après les émeutes qui se sont produites à la suite de la mort du jeune Nahel, à Nanterre le 27 juin, le père Xavier Chavane, curé de Sartrouville (Yvelines), passé par Les Mureaux et Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), analyse la présence de l’Église catholique dans les quartiers populaires.
Après les émeutes provoquées par la mort de Nahel, le gouvernement accroît la pression sur les réseaux sociaux.
Les violences de ces derniers jours sont le symptôme de quartiers qui ne vont pas bien. Sans effacer les responsabilités individuelles, il faut aussi se pencher sur un système plus global qui marginalise une partie de la population. Casser la ghettoïsation, par une option préférentielle pour les banlieues.
Le policier auteur du coup de feu mortel sur Nahel contestait sa mise en détention provisoire. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a refusé jeudi 6 juillet sa demande, le maintenant en détention.
Face à une centaine de maires dont les villes ont été touchées par les émeutes, Emmanuel Macron a évoqué l’idée de couper l’accès aux réseaux sociaux pendant les périodes de tension. Une pratique qui reste surtout le fait de pays peu démocratiques.
À partir d’une méditation des Évangiles, le collectif de jeunes catholiques Anastasis (1) estime que les événements dans les banlieues et la mort de Nahel renvoient à chacun la question de sa responsabilité.
Institutions musulmanes et influenceurs sur les réseaux sociaux ont appelé à l’apaisement dès le début des violences urbaines. Ces prises de position publiques ont fait débat dans la communauté, car elles risqueraient d’« islamiser » les émeutes.
Plusieurs responsables politiques appellent à sanctionner les parents des mineurs ayant participé aux émeutes après la mort de Nahel le 27 juin, en leur retirant le bénéfice des allocations familiales ou en engageant directement leur responsabilité pour un défaut d’éducation.
Dans sa chronique, Estelle-Sarah Bulle revient sur la mort de Nahel, jeune homme de 17 ans, à Nanterre et sur la fracture des banlieues.
Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, revient sur les violences urbaines de ces derniers jours, à la suite de la mort de Nahel, le 27 juin 2023. Pour lui, il est important d’associer les habitants de ces quartiers à l’élaboration de solutions vraiment globales.
Les bus et tramway ne circulaient plus le soir depuis le début des émeutes après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier à Nanterre (Île-de-France). Le service devrait reprendre normalement à partir de ce mercredi 5 juillet au soir, a annoncé le ministre des transports Clément Beaune.
La cagnotte créée en faveur du policier auteur du tir mortel ayant visé Nahel il y a une semaine, à Nanterre, a dépassé 1,5 million d’euros récoltés, avant sa fermeture. La famille de l’adolescent tué a annoncé mardi 4 juillet dans la soirée avoir porté plainte contre le créateur de la cagnotte, Jean Messiha.
Les sénateurs ont commencé l’examen, mardi 4 juillet, du projet de loi pour « sécuriser et réguler » le numérique. Un débat percuté par l’actualité, car les réseaux sociaux sont accusés d’avoir alimenté les violences qui ont suivi la mort de Nahel.
Pendant cinq nuits, les banlieues et les centres-villes ont brûlé. Comment et pourquoi la mort d’un adolescent coupable d’un refus d’obtempérer a-t-elle agi comme un détonateur aussi puissant auprès de toute une partie de la jeunesse ? Le profil des émeutiers mélange revendications identitaires, défiance vis-à-vis de la police, et goût de la surenchère sur les réseaux sociaux.
Le chef de l’État a annoncé mardi 4 juillet une loi d’urgence devant 250 maires de villes touchées par les émeutes après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d’un contrôle routier. Il souhaite ainsi accélérer la reconstruction des bâtiments, du mobilier urbain et des moyens de transport.
Coordinateur du réseau Don Bosco Action sociale, le père Jean-Marie Petitclerc est à la fois prêtre et éducateur spécialisé. À propos des émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel à Nanterre le 27 juin, il rejette deux attitudes : « le laxisme face à des comportements inacceptables » et le refus de « prendre en compte les raisons de la colère ».
La mort du jeune Nahel est vécue comme une énième preuve du racisme d’une partie des Français envers les immigrés maghrébins. Depuis une semaine, en Algérie journalistes et politiques s’expriment. Au Maroc, on y voit surtout une instrumentalisation d’Alger.
Parfois pris pour cibles par les émeutiers, les maires seront en première ligne pour remettre leurs quartiers sur pied. Née à Trappes (Yvelines), Nadia Hai a été ministre déléguée à la ville de juillet 2020 à mai 2022, où elle a notamment lancé des dispositifs spécifiques aux quartiers prioritaires.
Lors d’un déplacement avec les forces de l’ordre, lundi 3 juillet au soir, le chef de l’État a émis l’idée de « sanctionner financièrement et facilement les familles » à la première infraction. Il a expliqué vouloir instaurer ainsi « un tarif minimum » pour que les jeunes émeutiers répondent de leurs actes.
Élus au contact direct des populations, au fait des difficultés des habitants des quartiers, les maires sont devenus des cibles privilégiées lors des violences qui ont suivi la mort du jeune Nahel à Nanterre. Plusieurs d’entre eux détaillent à La Croix leur vision pour sortir de la crise.
L’autorité régionale des transports Île-de-France mobilités a estimé lundi 3 juillet à « au moins 20 millions d’euros » les dégâts pour les transports publics. Dans cette somme, il faut compter « les bus brûlés, un tramway brûlé, deux tramways endommagés et les mobiliers urbains qui ont été cassés ».
Trente personnes ont été jugées en comparution immédiate dimanche 2 juillet à Grenoble, dans le cadre des pillages qui ont suivi la mort du jeune Nahel. Alors que le parquet a requis des peines d’une extrême sévérité, les juges ont délivré des peines assez équilibrées.
À un an des Jeux olympiques de Paris et après la contestation sociale contre la réforme des retraites, les images de violences urbaines en France ont fait le tour du monde ces derniers jours. Un coup dur pour le blason français, qui a conduit Emmanuel Macron à reporter sa visite d’État en Allemagne.
Les engins pyrotechniques orientés par les émeutiers contre les forces de l’ordre, depuis la mort de Nahel à Nanterre, le 27 juin, ne sont pas réglementés de la même manière en Europe. Ils font l’objet d’un vaste commerce illégal à travers le continent.
Le coût des violences urbaines devrait dépasser celui des émeutes de 2005 et du conflit des gilets jaunes. La fédération France Assureurs multiplie les réunions de crise pour tenter de répondre aux attentes des assurés et aux demandes du gouvernement. Les conséquences macroéconomiques devraient être limitées.
Lundi 3 juillet à midi, à Colombes (Hauts-de-Seine), comme partout en France, des habitants se sont réunis devant l’hôtel de ville en signe de solidarité envers les élus municipaux, en première ligne depuis le début des émeutes. Des états généraux de la jeunesse seront organisés dans la commune cet été.
Réagissant aux violences après la mort de Nahel à Nanterre, le président de l’association chrétienne Police et humanisme (1) estime que chacun doit prendre ses responsabilités en termes d’autorité, dans une société qui devrait être moins sur l’excuse et plus sur la responsabilité individuelle.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a indiqué lundi 3 juillet que 3 200 personnes avaient été interpellées par la police et la gendarmerie lors des cinq nuits d’émeutes consécutives à la mort de Nahel. Deux tiers d’entre eux, dont la moyenne d’âge est de 17 ans, sont inconnus des services de police.
Dans le cadre des violences urbaines après la mort de Nahel, les Jeunes pour la paix de Sant’Egidio estiment que « la culture de l’affrontement qui se répand n’est pas juste, ni pour nous la jeunesse, ni pour les aînés, ni pour les personnes qui n’ont aucun moyen de se protéger au quotidien ».
En 1992, Los Angeles s’était embrasée après l’acquittement des policiers impliqués dans l’affaire Rodney King. Depuis, d’autres violences policières ont donné lieu aux États-Unis à de fortes mobilisations, et parfois à des débordements, comme en 2020 après la mort de George Floyd.
Dans sa chronique du lundi 3 juillet 2023, Geneviève Jurgensen revient sur sa vision de l’avenir.
La nuit du dimanche 2 au lundi 3 juillet a été plus calme que les précédentes. Le ministère de l’intérieur fait état de 157 interpellations et de trois blessés parmi les forces de l’ordre. Les maires appellent à se rassembler à midi devant les mairies pour « une mobilisation civique » après l’attaque du domicile d’un maire.
De nombreux jeunes adolescents ont participé aux violences urbaines qui ont suivi la mort de Nahel, tué par un policier le 27 juin. Les parents – souvent des mères célibataires – manquent de soutien de la part des pouvoirs publics.
Depuis la mort de Nahel le 27 juin, la cité Nucléaire du quartier Cronenbourg de Strasbourg a vu son école et son collège endommagés par les flammes. La cité a été le théâtre de tensions avec la police samedi 1er juillet. Ses habitants témoignent de leur incompréhension face à cette vague de contestations de la part de leurs jeunes.
Des violences ont de nouveau émaillé le territoire français ce week-end, quelques jours après la mort de Nahel, à Nanterre.
Le communiqué du 30 juin, par lequel Alliance et Unsa-police, les deux principaux syndicats policiers, se disent « en guerre » et appellent au « combat » contre les « nuisibles » et les « hordes sauvages » qui prennent part aux émeutes nocturnes, a suscité la controverse dans le monde syndical.
Mairies, écoles et commerces ont été pris pour cible depuis la mort du jeune Nahel, tué par un policier mardi 27 juin. Un cap a été franchi dans la nuit de samedi à dimanche avec l’attaque du domicile du maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne).
Le plasticien Kader Attia réagit à la mort de Nahel et aux émeutes. Il parle de la violence étatique, de l’humiliation des pauvres, de l’emprise délétère des réseaux sociaux.
Si la cinquième nuit consécutive d’affrontements à la mort du jeune Nahel a été globalement plus calme sur l’ensemble du territoire dans la nuit de samedi à dimanche, un incident très violent a visé le maire de L’Haÿ-les-Roses : vers 1 h 30, son domicile a été attaqué à la voiture-bélier alors que son épouse et ses deux enfants étaient à l’intérieur.
Après les services publics, ce sont désormais les commerces qui sont la cible des jeunes lors des émeutes qui secouent la France chaque nuit depuis la mort de Nahel à Nanterre, mardi 27 avril. Dans les Hauts de Rouen, quartiers sensibles de la ville normande, les habitants découvrent avec stupeur les dégâts.
Pour comprendre les violences provoquées par la mort de Nahel, mardi 27 février, Hacène Belmessous, spécialiste des questions urbaines, revient sur l’histoire et les causes des révoltes des quartiers populaires. Il faut les inclure dans la vie du pays, et non les considérer comme des territoires à part.
Vendredi, de jeunes émeutiers ont été condamnés à des peines de prison ferme devant le tribunal de Nanterre, pour avoir visé notamment des policiers à coups de mortiers. Les juges ont tenu à envoyer un signal à ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre, sans parvenir à élucider les motivations des prévenus.
Les obsèques de Nahel ont eu lieu samedi en fin de matinée, quatre jours après la mort de ce garçon de 17 ans, tué lors d’un contrôle de police. Dans la nuit du vendredi au samedi 1er juillet, la France a vécu une quatrième nuit d’affrontements. Les violences ont semblé moins nombreuses.
Des heurts ont éclaté en début de soirée à Lyon entre des manifestants et les forces de l’ordre, vendredi 30 juin, après trois nuits de violences urbaines en réaction à la mort de Nahel, un adolescent tué par un policier. Au total, 45 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour la nuit de vendredi à samedi pour tenter d’enrayer les violences.
La mort de Nahel, 17 ans, tué par un tir de policier à Nanterre mardi 27 juin, a provoqué des violences urbaines dans de nombreuses communes de France. Les responsables religieux appellent à l’apaisement et à la justice.
Des policiers se trouvent face à des groupes « très mobiles » et souvent très jeunes lors des émeutes qui secouent la France depuis mardi 27 avril. Si ces violences durent, certains syndicalistes évoquent le risque « d’épuisement » chez des policiers éprouvés par les manifestations contre la réforme des retraites.
Victime d’un guet-apens, le maire de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire) a été pris à partie, dans la nuit du jeudi 29 juin, par un groupe d’une quarantaine de jeunes, qui ont multiplié les attaques contre les symboles de l’État.
Comme dans de nombreuses villes depuis la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre mardi 27 juin, plusieurs quartiers de l’agglomération normande sont le théâtre d’incendies et de pillages qui visent commerces et services publics.
Emmanuel Macron a dénoncé à l’issue de la cellule de crise une « instrumentalisation inacceptable de la mort d’un adolescent », après les nouvelles violences urbaines vendredi 30 juin, à la suite du décès de Nahel tué par le tir d’un policier. Après les pillages et les destructions, le chef de l’État a appelé « tous les parents à la responsabilité ».
Pour le sociologue Michel Kokoreff, professeur des universités à Paris 8, si la destruction de bâtiments est habituelle en France lors des émeutes, le recours au pillage est plus rare.
Janvier Hongla, président de Fide, une association de jeunes « désireux de partager la foi chrétienne », réunissant plus particulièrement des catholiques des banlieues d’Île-de-France, revient sur les émeutes qui se sont produites après la mort du jeune Nahel, tué par un tir de policier à Nanterre mardi 27 juin.
Au quatrième jour des violences qui ont suivi la mort du jeune Nahel, tué à Nanterre par un policier, une partie des transports urbains a été mise à l’arrêt dans la soirée du jeudi 29 juin en Île-de-France et dans de nombreuses autres villes. Des mesures reconduites en Île-de-France, où tous les bus et tramways seront interrompus à 21 heures, au plus tard, tous les soirs jusqu’à nouvel ordre.
La mort mardi à Nanterre de Nahel, tué par un policier, et les débordements de colère qu’elle a suscités depuis, sont analysés par les médias étrangers comme l’affrontement de « deux camps irréconciliables » et le déclencheur d’une colère profonde chez des jeunes qui « se sentent discriminés et ignorés ».
Les émeutes qui se sont produites après la mort du jeune Nahel, tué par un tir de policier à Nanterre mardi 27 juin, ravivent le souvenir de 2005. Depuis cette date, malgré les politiques de rénovation urbaine mises en place, les difficultés sociales des populations des quartiers difficiles se sont accentuées.
Une marche blanche en hommage à l’adolescent de 17 ans tué lors d’un contrôle routier s’est tenue à Nanterre, le jeudi 29 juin. Rassemblées sous le slogan de « Justice pour Nahel », des mères de famille font part d’une inquiétude grandissante pour leurs propres enfants et disent leur défiance envers la police.
La troisième nuit d’émeutes depuis le décès de Nahel, mardi à Nanterre, aura donné lieu à des scènes de pillage en plein cœur de la capitale et dans d’autres villes en France. Le déploiement de 40 000 policiers appuyés par des unités d’élite n’a pas suffi à prévenir les dégradations de bâtiments publics et les saccages de commerces.
De nombreuses villes de France ont été le théâtre de la colère des habitants pour la troisième nuit consécutive, jeudi 29 juin, à la suite de la mort mardi à Nanterre de Nahel. Le policier qui a tué ce mineur de 17 ans a été mis en examen et écroué pour homicide volontaire.
Plus de 6 000 personnes ont défilé à Nanterre, jeudi 29 juin 2023, en hommage à Nahel, adolescent de 17 ans tué par un policier après un refus d’obtempérer. Le policier auteur du tir a été mis en examen jeudi pour homicide volontaire et placé en détention provisoire.
Le policier qui a tué le jeune Nahel a été mis en examen et placé en détention provisoire jeudi 29 juin. Les émeutes, consécutives à ce drame, révèlent le fossé profond qui existe entre la police et une large partie des jeunes des quartiers populaires.
Les émeutes qui se sont produites après la mort du jeune Nahel mardi matin 27 juin, tué par un tir de policier à Nanterre, ravivent le souvenir de 2005.
Une marche blanche a été organisée en hommage à Nahel, tué mardi 27 juin par un policier lors d’un contrôle routier. Missoum Chaoui, président du Collectif uni des musulmans des Hauts-de-Seine, aumônier pénitentiaire pour l’Île-de-France et habitant de la cité Pablo-Picasso à Nanterre, revient sur les événements.
Après la mort du jeune Nahel, des émeutes ont éclaté, dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 juin, dans de nombreuses communes de France. L’évêque de Nanterre, ville du drame, Mgr Matthieu Rougé, appelle à tout mettre en œuvre pour éviter l’escalade de la violence et les chrétiens à être des artisans de paix.
Le président de la République et le gouvernement se sont montrés mobilisés sur le terrain, jeudi 29 juin, après une deuxième nuit de violences urbaines. Cherchant à « éviter toute escalade », l’exécutif doit maintenir un équilibre entre appel au calme et message de fermeté.
Des émeutes ont éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi 29 juin dans de nombreuses communes de banlieue parisienne et d’autres villes comme Toulouse ou Lyon, après la mort à Nanterre de Nahel. Emmanuel Macron a dénoncé « des scènes de violences injustifiables » en ouverture de la cellule interministérielle de crise.
La mort, mardi 27 juin à Nanterre, de Nahel, 17 ans, tué d’un tir à bout portant par un policier à la suite d’un refus d’obtempérer, interroge les méthodes et la formation des forces de l’ordre. Selon Julien Talpin, chercheur au CNRS, ces violences policières engendrent une colère profonde, qui s’ajoute au sentiment d’une injustice sociale.
La première ministre, Élisabeth Borne, a estimé mercredi 28 juin que les images du tir du policier ayant tué Nahel à Nanterre « donnent à penser que le cadre d’intervention légal n’a pas été respecté ». Après la mort du jeune homme, de nombreuses questions se posent sur la formation des policiers et sur le cadre dans lequel ils peuvent utiliser leur arme face à un refus d’obtempérer.
Après la mort de Nahel, l’adolescent tué par un policier à Nanterre, Emmanuel Macron a jugé mercredi 28 juin « inexplicable » et « inexcusable » le décès du jeune homme de 17 ans. Élisabeth Borne a estimé que l’intervention policière n’était « manifestement pas conforme aux règles ».
Des incidents et des violences ont émaillé la nuit de mardi 27 à mercredi 28 juin à Nanterre, à la sujite du décès de Nahel, 17 ans, tué par un policier après un refus d’obtempérer. Dans la cité des Hauts-de-Seine où l’adolescent a grandi, le deuil se mêle à la colère, faisant craindre de nouveaux affrontements entre jeunes et forces de l’ordre.
Alors qu’un jeune homme, âgé de 17 ans, a été tué mardi 27 juin à Nanterre par un policier après un refus d’obtempérer du mineur au volant d’une voiture, des incidents ont éclaté dans la nuit de mardi à mercredi et 2 000 policiers et gendarmes doivent être mobilisés ce mercredi. En 2017, une loi a élargi les circonstances dans lesquelles les forces de l’ordre peuvent utiliser leurs armes.
Plusieurs incidents violents ont émaillé la nuit de mardi 27 à mercredi 28 juin à Nanterre après le décès d’un jeune conducteur qui a été tué par un policier en raison d’un refus d’obtempérer. Vingt personnes ont été interpellées.
Après avoir refusé d’obtempérer, un automobiliste âgé de 17 ans a été tué mardi 27 juin à Nanterre par un policier qui a fait usage de son arme. Une enquête a été ouverte pour refus d’obtempérer et tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique, a indiqué le parquet.
Des émeutes contre les violences policières ont éclaté depuis dans la cité Pablo Picasso, ainsi que dans d'autres communes de banlieue parisienne et plusieurs villes de France (Paris, Lyon, Marseille, Lille...), faisant craindre des scènes de violence urbaine comme celles de la crise des banlieues de 2005. Plusieurs écoles et mairies ont été incendiées, notamment en Alsace-Lorraine. Après les images de pillage, de destruction des magasins, et d'incendies de mobilier urbain et de poubelles, plusieurs politiques ont appelé à la mise en place de couvre-feux et de l'état d'urgence. Emmanuel Macron est rentré vendredi 30 juin à Paris avant la fin d’un sommet européen, tandis que le gouvernement d'Élisabeth Borne s’est réuni en cellule de crise interministérielle. La mère de la victime a appelé sur les réseaux sociaux à l'organisation d'une marche blanche, qui a eu lieu 48 heures après la mort de Nahel. Depuis les affrontements à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) en mars 2023, les manifestations contre les violences policières se multiplient en France.