Connu pour son franc-parler, Fridolin Ambongo, 65 ans, est l’archevêque de Kinshasa. Depuis 2022, il est aussi le président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam). LES GRANDES VOIX DU CONCLAVE.

Retrouvez dans ce dossier spécial les dernières actualités et infos sur la République démocratique du Congo (RDC), pays d’Afrique centrale.
En savoir plusConnu pour son franc-parler, Fridolin Ambongo, 65 ans, est l’archevêque de Kinshasa. Depuis 2022, il est aussi le président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam). LES GRANDES VOIX DU CONCLAVE.
Le Rwanda et la RD-Congo ont signé à Washington, vendredi 25 avril, une déclaration où ils s’engagent à ébaucher un accord de paix dans un délai d’une semaine. Un texte qui confirme l’entrée en scène des États-Unis dans la région, guidés en grande partie par des intérêts économiques.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo et le groupe armé antigouvernemental M23, qui mènent des pourparlers au Qatar, ont publié pour la première fois mercredi 23 avril 2025 une déclaration conjointe dans laquelle ils disent vouloir « œuvrer à la conclusion d’une trêve ».
En République démocratique du Congo, la mort du pape François, lundi 21 avril, a provoqué stupeur et tristesse. À Kinshasa, sa visite deux ans plus tôt et ses paroles sur les souffrances du pays restent encore dans tous les esprits.
Des échanges directs entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 se tiennent ce jeudi 10 avril à Doha. Le Qatar reste muet sur les représentants présents de chaque partie. Rencontre avec Corneille Nangaa, le visage civil de la rébellion soutenue par le Rwanda, qui incarne à merveille les paradoxes de la politique congolaise.
En République démocratique du Congo, une crue éclair de la rivière N’djili, affluent du fleuve Congo, a provoqué de graves inondations dans de nombreux quartiers de la capitale ce week-end. Ce lundi encore de nombreux foyers étaient privés d’eau potable et d’électricité.
Les rebelles du M23 qui se sont emparés des Kivus dans l’est de la RDC sont parvenus à un accord avec la force militaire d’Afrique australe pour obtenir son retrait. En échange de son départ par voie des airs, celle-ci doit réhabiliter l’aéroport de la ville de Goma, endommagé par les combats.
Le 7 avril 2025 s’ouvrira la 31e commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda. Des chercheurs, artistes et associations dénoncent dans ce texte l’organisation d’un concert à la même date, « Solidarité Congo », dont les artistes invités piétineraient la mémoire du génocide des Tutsi au Rwanda.
Dans la capitale congolaise, des personnes originaires de l’est du pays sont prises pour cible par la population qui les assimile à des Tutsis et les accuse de complicité avec le M23, inféodé au Rwanda, après la perte de Goma et Bukavu par l’armée le mois dernier.
Félix Tshisekedi et Paul Kagame se sont rencontrés mardi 18 mars 2025 à Doha. Selon un communiqué conjoint, les présidents congolais et rwandais ont réaffirmé leur soutien à un cessez-le-feu en RDC. Plus tôt, l’Angola avait annoncé que les pourparlers de paix avaient été annulés.
Le conflit s’enlise en République démocratique du Congo (RDC) après l’offensive du M23 dans l’est du pays. Une cinquantaine de chercheurs congolais, européens et américains alertent sur l’escalade de violences que la zone connaît et dénoncent l’inaction voire la complicité européenne dans les crimes commis au Kivu.
Le groupe armé M23 a annoncé lundi 17 mars 2025 qu’il ne participerait pas aux « discussions de paix » prévues mardi à Luanda. Ces pourparlers devaient être les premiers entre Kinshasa et le M23 depuis que le mouvement a repris les armes en 2021 dans l’est de la République démocratique du Congo.
Dans une impasse militaire, le président congolais Félix Tshisekedi, qui jusque-là ne voulait traiter qu’avec le Rwanda, parrain du M23, a fini par accepter des discussions avec les rebelles antigouvernementaux qui occupent de vastes territoires dans l’est du pays.
Le ministère des affaires étrangères du Rwanda a annoncé lundi 17 mars 2025 la rupture des relations diplomatiques avec la Belgique, l’un des pays les plus critiques de Kigali depuis le début de l’offensive du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo. Bruxelles a regretté une décision « disproportionnée ».
Après la prise de Bukavu par le M23 et alors que le conflit s’enlise en République démocratique du Congo (RDC), Michel Tissier analyse les racines d’un « désastre ». Il appelle l’Europe, et plus particulièrement la Belgique et la France, à organiser une coopération efficace afin de sortir de l’engrenage.
Une figure du génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda a été remise à Kigali par le M23, le groupe armé congolais soutenu par le Rwanda qui vient de conquérir Goma et Bukavu, dans l’est de la RD-Congo. Numéro deux des FDLR, milice fondée par d’anciens génocidaires, cet homme aurait sévi à Butare et tué, entre autres, la dernière reine du Rwanda.
Alors que le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo se poursuit, les Églises catholique et protestante du pays cherchent à promouvoir un dialogue entre toutes les parties, du président Félix Tshisekedi au M23, et jusqu’au Rwanda.
Pour la troisième fois d’affilée, le pape n’a pas pu réciter publiquement la prière dominicale de l’Angélus. Il l’a cependant publiée sous forme de lettre, dans laquelle il évoque son hospitalisation et assure « prier pour la paix ».
Deux explosions ont fait au moins onze morts et une soixantaine de blessés jeudi 27 février 2025 à un meeting du M23 à Bukavu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). L’un de ses chefs, Corneille Nangaa, y participait. Le président Tshisekedi dénonce « un acte terroriste odieux ».
Londres a pris des sanctions à l’encontre de Kigali, réclamant le retrait des troupes rwandaises de l’est congolais. Les dernières mesures restrictives proposées par l’Union européenne n’ont pas pu être adoptées, le Luxembourg sortant au dernier instant un veto surprise.
Dans l’arrière-pays de Bukavu, à Chegera, au moins 26 femmes ont été violées lors du repli des troupes congolaises et leurs supplétifs wazalendos, retraite consécutive à l’avancée des rebelles du M23 dans le Sud-Kivu. Le centre Kitumaini œuvre à les réinsérer, elles et les enfants issus de viols.
Le Mouvement du 23-Mars, soutenu par le Rwanda, contrôle désormais militairement Goma et Bukavu, ainsi que l’ensemble du lac Kivu. Il fait désormais l’apprentissage, complexe, de l’administration et de la gouvernance de deux des plus grandes villes de la RD-Congo.
De 2022 à la chute de Goma, fin janvier, plus d’un millier de Roumains ont été recrutés en République démocratique du Congo, officiellement comme instructeurs de l’armée. Derrière la façade de cette société militaire privée : un manque de professionnalisme d’un chef accusé d’évasion fiscale.
Le président Félix Tshisekedi, qui a passé les derniers mois à plaider en faveur d’une modification de la Constitution pour s’offrir un troisième mandat alors que le M23 gagnait du terrain, est sous le feu des critiques.
Avec la prise sans grande résistance de Bukavu, capitale régionale du Sud-Kivu, dimanche 16 février, le M23 contrôle désormais l’ensemble du lac Kivu. Sur place, la population encore traumatisée raconte les pillages, l’effroi des tirs et s’inquiète du lendemain.
Alors que le conflit s’enlise en République démocratique du Congo (RDC), la commission Justice et Paix-France, en lien avec Justice et Paix-RDC, appelle à la protection des populations. Sœur Jeannette Londadjim, Maria Biedrawa et Michel Roy invitent l’Union européenne à prendre ses responsabilités face au Rwanda.
Catholiques et protestants ont prié à Kinshasa, dimanche 16 février, sous haute protection policière après que des partisans du président Félix Tshisekedi, opposés à l’initiative de dialogue avec le M23, ont menacé de vandaliser leurs lieux de culte.
La chute de la capitale de la province du Sud-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dimanche 16 février, donne au M23 et son allié rwandais le contrôle total du lac Kivu, après la prise fin janvier de Goma, capitale de la province voisine du Nord-Kivu.
Les rebelles du groupe armé antigouvernemental du M23 avancent à grande vitesse sur la route qui longe le lac Kivu à l’Est de la RDC. Ils ne sont plus qu’à une trentaine de kilomètres de Bukavu, la capitale provinciale du Sud-Kivu, peuplée de plus d’un million d’habitants.
Le ministre délégué de la francophonie et des partenariats internationaux souligne les risques que fait peser l’IA pour la diversité linguistique, mais aussi les opportunités que présente cette technologie. Et réagit au gel par Donald Trump d’USAID, première agence mondiale d’aide publique au développement.
Alors que 14 soldats sud-africains ont été tués lors des affrontements des dernières semaines, la capacité de l’armée à assurer sa mission de maintien de la paix en République démocratique du Congo est remise en cause par l’opposition.
Alors que la plateforme des confessions religieuses organisait un rassemblement de prière lundi 3 février à Kinshasa, les responsables des Églises catholique et protestantes congolaises ont été reçus par le président Félix Tshisekedi pour présenter un « projet de sortie de crise » après la prise de Goma par les hommes du M23 et leurs alliés.
La ville de Goma, tombée aux mains des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, doit désormais panser ses plaies. Pour les humanitaires, le temps des comptes a déjà commencé, alors que les morgues sont saturées.
Le pape a cité, dimanche 2 février, le Nord-Kivu parmi les régions en guerre qu’il confiait à la prière des fidèles, alors que la ville de Goma vient de tomber aux mains du groupe armé M23 et de l’armée rwandaise. Il y a deux ans jour pour jour, il s’était lui-même rendu en RD-Congo.
Un porte-parole de l’ONU a indiqué vendredi 31 janvier 2025 qu’au moins 700 personnes avaient été tuées et 2 800 blessées lors des combats pour le contrôle de la ville de Goma dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) entre dimanche et jeudi.
Alors que Goma, capitale de la province du Nord-Kivu coincée entre le lac Kivu et la frontière rwandaise, est désormais contrôlée par les rebelles du « Mouvement du 23 Mars » (M23), soutenus par le Rwanda, ses habitants commencent doucement à ressortir. La ville, meurtrie et chaotique, semble livrée à elle-même.
Le groupe armé M23 et l’armée rwandaise contrôlent l’aéroport et la quasi-totalité de Goma, grande ville de l’est de la République démocratique du Congo, jeudi 30 janvier. Depuis trois mois, plusieurs offensives et affrontements avec l’armée congolaise leur ont permis de conquérir des localités clés de l’est du pays.
Suite à l’offensive militaire du M23 appuyé par l’armée rwandaise dans l’est de la RDC et la prise de Goma, la communauté internationale « condamne », mais n’active pas de levier de pression à l’encontre de Kigali, chouchouté par les donateurs occidentaux.
Alors que les forces rebelles du M23, alliées à des troupes rwandaises, contrôlent désormais la ville de Goma en RD-Congo, « il n’y a plus de moyens de s’approvisionner en nourriture et en médicaments », alerte Mgr Willy Ngumbi, l’évêque de Goma, joint par « La Croix International ».
Dans la capitale provinciale du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, les rebelles du M23 tâchent de rassurer la population. Près de 300 mercenaires roumains au service du pouvoir de Kinshasa, désarmés par les vainqueurs, ont été renvoyés vers leur pays, via le Rwanda.
La quasi-totalité du centre et des faubourgs de Goma, à l’est de la République démocratique du Congo, est occupée mercredi 29 janvier par le groupe armé antigouvernemental M23 et des troupes rwandaises. Les États-Unis ont ordonné le départ de leurs employés non essentiels du pays d’Afrique centrale.
Alors que la situation se dégrade en RD-Congo avec l’avancée des forces rebelles du M23 à Goma, le pape François a exprimé, mercredi 29 janvier lors de l’audience générale place Saint-Pierre, son « inquiétude » devant la crise.
Aidé par l’armée rwandaise, le groupe armé M23 occupe mercredi 29 janvier 2025 la quasi-totalité de Goma, grande ville de l’est de la République démocratique du Congo. Depuis la reprise des hostilités avec les forces congolaises en novembre 2021, le « Mouvement du 23 mars » sème le chaos dans le nord-est du pays.
Après plusieurs jours d’affrontements et de chaos à Goma, où les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, s’opposent aux Forces Armées de RDC et leurs alliés locaux, des milliers de réfugiés et déplacés de la ville congolaise ont fui pour le Rwanda.
Depuis le génocide des Tutsis au Rwanda voisin, l’est de la République démocratique du Congo est en guerre quasi permanente. Au-delà des considérations sécuritaires, le régime de Kigali profite massivement de l’exploitation des ressources dont regorge le sous-sol de cette zone.
La ville de Goma est plongée dans le chaos après l’entrée dimanche soir de combattants du M23 et de soldats rwandais. Au moins 17 personnes ont été tuées et 367 blessées lundi 27 janvier dans les combats dans cette grande ville de l’est de la RDC.
Quelques poches de résistance de l’armée congolaise et ses alliés subsistaient lundi 27 janvier en fin d’après-midi, autour de l’aéroport de Goma. Les habitants restent cloîtrés chez eux par peur des balles perdues.
Le mouvement rebelle M23, activement soutenu par le Rwanda, resserre son étau autour de la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, faisant craindre un désastre humanitaire. La ville de Gisenyi se prépare à faire face à un afflux de réfugiés fuyant les combats.
L’intensification des combats autour de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, fait craindre un embrasement régional. Trois casques bleus ont été tués. Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence dimanche 26 janvier.
Les affrontements se poursuivaient dans l’est de la RDC vendredi 24 janvier entre l’armée congolaise et le M23, un groupe armé soutenu par le Rwanda. Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni appellent leurs ressortissants à quitter la ville de Goma. L’intensification des combats a déjà fait 400 000 déplacés.
Jusqu’au 1er février, la galerie Fait&Cause accueille le reportage du photographe britannique Hugh Kinsella Cunningham sur les civils pris en étau par les combats dans l’est de la République démocratique du Congo. Son précieux témoignage a été récompensé par le visa d’or humanitaire du CICR en juin dernier.
Depuis le 6 décembre, les autorités congolaises ont arrêté 2 600 personnes dans un effort d’endiguer le banditisme urbain qui prolifère dans la capitale, ainsi que dans plusieurs grandes villes du pays.
« Le véritable objectif du M23 reste l’expansion territoriale et l’occupation sur le long terme des territoires », estime un rapport d’experts de l’ONU publié mercredi 8 janvier, déplorant que les rebelles aient profité du « calme relatif » du cessez-le-feu pour s’approvisionner en armes.
Les avocats de l’État congolais ont annoncé mardi 17 décembre le dépôt de plaintes en France et en Belgique contre des filiales du groupe Apple. Le géant américain est accusé d’utiliser dans ses produits des minerais « exploités illégalement » en RDC.
La RDC a annoncé lundi 2 décembre poursuivre le Rwanda pour son soutien au M23, rébellion coupable d’exactions envers les civils dans la région du Kivu. Cette nouvelle procédure judiciaire s’inscrit dans une campagne menée par Kinshasa dans les différentes instances internationales.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé vendredi 22 novembre de maintenir son plus haut niveau d’alerte concernant l’épidémie de Mpox, dont le nombre de cas et de pays touchés continue d’augmenter.
En attendant l’extension de la campagne de vaccination qui vient de démarrer dans les prisons de la capitale de la République démocratique du Congo, les zones de quarantaine sont saturées face à l’explosion du nombre de cas de Mpox, dans un contexte de grève de l’hôpital public.
Interrogé en marge du Synode sur la synodalité, le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, s’est dit « ouvert » à une éventuelle canonisation du roi belge Baudouin. Ce dernier était sur le trône au moment de la décolonisation dans le sang du Congo.
Des milliers de prisonniers croupissent en détention préventive dans la plus grande prison de la République démocratique du Congo, tristement célèbre pour ses conditions de détention inhumaines. L’un d’entre eux vient d’être libéré après avoir passé plus de vingt ans enfermé.
Au moins 129 personnes ont été tuées lors d’une tentative d’évasion de prison à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé mardi 3 septembre le ministre de l’intérieur du pays. Une partie des bâtiments a été incendiée.
Le président rwandais Paul Kagame a mis à la retraite ou licencié des centaines de militaires, dont des généraux. Plusieurs ont été sanctionnés pour des fautes graves.
En dépit des alertes de l’OMS, le très faible niveau de confiance dans les autorités du pays n’incite pas la population à s’inscrire dans une logique de couverture vaccinale.
Cet été, La Croix part à la rencontre de ce continent, laboratoire du catholicisme de demain, et de ses propres enjeux. Dernier épisode à travers Kinshasa, où le modèle catholique de la famille est mis en péril. L’Afrique, avenir de l’Église catholique ? (6/6)
L’OMS a alerté jeudi 15 août que d’autres cas importés de mpox pourraient être détectés en Europe, après le signalement d’un premier cas du variant clade 1b en Suède. Selon l’organisme, ce variant est plus contagieux. Le Pakistan a également signalé un premier cas, sans spécifier s’il s’agissait d’un variant.
Dans un livre fouillé et documenté, le journaliste Maurin Picard revient sur la guerre secrète que la France a conduite dans cette province de l’ex-Congo belge au début des années 1960.
Le ministère de la justice en RD-Congo a annoncé, le 20 juin, une réforme qui vise à mieux contrôler l’explosion du nombre des Églises de réveil dans le pays. En disant respecter la liberté de culte, l’État a souhaité définir des critères pour que les associations religieuses puissent être légalement reconnues.
La trêve humanitaire annoncée par Washington, et prolongée de 15 jours entre l’armée congolaise et le M23, semblait tenir vendredi 19 juillet. Le soutien du Rwanda au mouvement rebelle joue un rôle central dans ce conflit, selon un dernier rapport de l’ONU.
Vingt-cinq militaires ont été condamnés à mort, mercredi 3 juillet, pour « fuite devant l’ennemi ». Un jugement prononcé alors que l’armée congolaise est sévèrement bousculée par les rebelles du M23 dans l’est du pays et que le moratoire sur la peine de mort a été levé par Kinshasa au mois de mars.
La rébellion armée soutenue par le Rwanda vient de s’emparer de villes clés du territoire de Lubero. Elle est désormais engagée sur trois grands axes, élargissant depuis le mois de janvier son emprise dans le Nord-Kivu.
Depuis deux ans, le diocèse de Goma, en RD-Congo, subit la guerre et est déchiré, avec une partie de son territoire occupée par les rebelles du mouvement du 23 mai (M23). « Il faut rassurer les religieux et fidèles qui se trouvent dans les zones de guerre, afin qu’ils ne se sentent pas abandonnés », explique Mgr Willy Ngumbi Ngengele, évêque de Goma.
Gloria Sengha, militante des droits humains à Kinshasa (République démocratique du Congo), a été arrêtée le 17 mai dernier. Plusieurs ONG font campagne pour sa libération, alors que les conditions de sa détention semblent avoir affecté sa santé.
Le pape François a déploré, dimanche 16 juin, « les combats et les massacres » de civils dans l’est de la République démocratique du Congo, dont « de nombreux chrétiens » qu’il a qualifiés de « martyrs » de la foi.
L’armée de la République démocratique du Congo a déjoué une tentative de coup d’État dimanche 19 mai. Ce putsch avorté était dirigé par Christian Malanga, un opposant et ancien militaire qui a passé une partie de sa vie aux États-Unis. L’incident illustre la fragilité d’un régime, confronté à une guérilla dans l’Est.
L’armée de la République démocratique du Congo a annoncé dimanche avoir déjoué une « tentative de coup d’État » ayant selon elle impliqué « des étrangers et des Congolais ». Aucune information sur d’éventuelles victimes autres que les auteurs de l’opération. Quelques heures seulement après, la population est appelée à reprendre une vie normale.
Fondateur de la Communauté des Églises d’expressions africaines francophones, le pasteur Majagira Ruhigita Espoir Bulangalire avait été enlevé samedi 27 avril au Sud-Kivu, dans l’est de la RD-Congo. Il a été libéré dans la soirée du 1er mai.
La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a réagi à l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa. Elle assure suivre avec attention ce dossier épineux qui démontre un raidissement des relations entre le pouvoir et l’Église catholique.
Face à l’ingérence du Rwanda dans l’est de la RD-Congo, Félix Tshisekedi a reçu l’appui d’Emmanuel Macron, mardi 30 avril, lors de sa visite à Paris. La position de la France dans cette région du monde s’apparente à celle d’un équilibriste, en raison de son histoire et de son positionnement actuel.
En RD-Congo, le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, est visé, selon une lettre datée du samedi 27 avril, par une information judiciaire pour ses homélies et sorties médiatiques très critiques à l’égard du pouvoir en place.
Le Rwanda commémore le génocide de 1994. Trente ans après, le régime de Paul Kagame tente d’effacer les fractures ethniques et de créer une identité nationale commune. Il entretient en revanche la violence en République démocratique du Congo, pays voisin où les civils paient un lourd tribut à la guerre P. 6-7
Les nouvelles dramatiques qui proviennent du Kivu voisin rappellent aux yeux de beaucoup de Rwandais la persécution anti-Tutsis du temps du génocide. À l’effroi, s’ajoute une inquiétude pour la stabilité de la société rwandaise.
Le conflit se poursuit dans l’est de la République démocratique du Congo. Alors que la milice du M23 soutenue par le Rwanda encercle à nouveau la capitale régionale, la communauté internationale reste en retrait et aucun des acteurs locaux ne semble vouloir revenir à la table des négociations.
Judith Tuluka Suminwa est devenue lundi 1er avril, la première femme à occuper le poste de première ministre en République démocratique du Congo (RDC). La quinquagénaire, qui a succédé à Jean-Michel Sama Lukonde, est une proche collaboratrice du président Félix Tshisekedi.
Attaques contre les journalistes, retour de la peine de mort, nomination de personnalités controversées au cœur de l’appareil d’État, la RD-Congo de Félix Tshisekedi s’engage sur une voie de plus en plus inquiétante.
Dans l’est du pays, des milliers de civils fuient les combats.
La rébellion du M23 est repassée à l’offensive, depuis une semaine. Soutenue par le Rwanda, elle dispose d’un armement lourd. En face, l’armée congolaise et ses alliés tentent de contenir son avancée sur Goma, la capitale provinciale.
Lors d’un rassemblement organisé dans la banlieue de Kinshasa, la capitale congolaise, mardi 16 janvier, le cardinal Fridolin Ambongo estime que l’Occident est en « perte de vitesse ». Justifiant le refus des évêques africains de bénir les couples homosexuels, il affirme que, en dehors de « quelques cas isolés », l’homosexualité « n’existe pas » sur le continent.
En raison des risques de tensions liées à la proclamation des résultats de la présidentielle le 31 décembre, les responsables religieux ont annulé vigiles et cultes de la veille du Nouvel An. Félix Tshisekedi a été réélu président mais la mission d’observation des Églises catholique et protestante a pointé de nombreuses irrégularités.
Le président sortant a été réélu haut la main, selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), lors du scrutin du 20 décembre 2023. Un résultat, annoncé ce dimanche 31 décembre, qui n’a rien de surprenant, tant le système électoral du plus grand pays francophone au monde est favorable au pouvoir en place.
La mission d’observation électorale des Églises catholique et protestante de République démocratique du Congo a constaté qu’un candidat se détache et a déploré « de nombreux cas d’irrégularités » lors des scrutins organisés la semaine dernière.
Alors que les résultats de la présidentielle en République démocratique du Congo tardent à être annoncés, l’archevêque de Kinshasa a qualifié, dimanche 24 décembre, les élections de « gigantesque désordre organisé ».
Près de 43 millions d’électeurs congolais sont appelés à voter, ce mercredi 20 décembre, pour les élections générales, dont la présidentielle. Candidat surprise pour ce scrutin, le Prix Nobel de la paix est passé assez inaperçu aux yeux des Congolais pendant la campagne présidentielle.
À une semaine des élections générales attendues mercredi 20 décembre, Kinshasa doit lever d’importants obstacles pour les organiser en temps et en heure : logistique, financier et sécuritaire. Le président sortant Félix Tshisekedi affronte les principales figures de l’opposition dont Martin Fayulu, le candidat malheureux de la présidentielle de 2018.
Le célèbre gynécologue et Prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, se lance dans la campagne présidentielle de la RD-Congo. Connu pour ses soins apportés aux femmes violées, il dénonce depuis des années l’impunité qui règne dans son pays.
Denis Mukwege, médecin et prix Nobel de la paix en 2018, est candidat à la présidentielle de décembre en République démocratique du Congo, a-t-il annoncé lundi 2 octobre à Kinshasa.
Une cinquantaine de personnes ont été tuées par les forces de sécurité dans l’est du pays, le 30 août. Elles participaient à une manifestation contre l’ONU organisée par un groupe religieux local, Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations.
« Un pays où la dignité de la personne humaine n’a aucune valeur va tout droit à sa ruine », a tonné le cardinal Fridolin Ambongo mercredi 19 juillet. L’archevêque de Kinshasa a célébré une messe à la cathédrale Notre-Dame du Congo en mémoire de Chérubin Okende, l’un des principaux opposants au président Félix Tshisekedi, retrouvé mort le 13 juillet.
Kinshasa s’apprête à accueillir les 9e Jeux de la francophonie, censés promouvoir la jeunesse et projeter le pays sur la scène internationale. Mais le retrait de certaines délégations étrangères face aux risques sécuritaires met à mal le discours apaisant du gouvernement.
37 personnes ont été tuées dans la nuit de vendredi à samedi, au cours d’une attaque contre une école, dans l’ouest de l’Ouganda, près de la frontière avec la RD-Congo.
Les augustins de l’Assomption ont porté à leur tête, lundi 12 juin, le père Ngoa Ya Tshihemba, un religieux congolais originaire de la moitié sud du monde. Une première pour cette congrégation.
Le 7 juin, le responsable des opérations de maintien de la paix à l’ONU a confié que celle-ci étudie comment retirer la Monusco « le plus rapidement possible ». La présence des Casques bleus n’est plus souhaitée par les autorités congolaises. Un départ à haut risque pour les populations.
Des Congolais associés aux Tutsis sont victimes d’agressions répétées dans l’est de la RD-Congo. Plusieurs observateurs s’en inquiètent, dans un contexte préélectoral et de violence armée généralisée dans le Kivu.
Les inondations et glissements de terrain provoqués par les fortes pluies du jeudi 4 mai dans l’est de la République démocratique du Congo ont tué au moins 400 personnes, selon le dernier bilan disponible lundi 8 mai. Des centaines de personnes sont toujours portées disparues.
Des inondations en République démocratique du Congo ont entraîné la mort d’au moins une centaine de personnes selon un bilan encore provisoire communiqué vendredi 5 mai par les autorités.
L’ONG Médecins sans frontières s’alarme de la crise humanitaire qui sévit dans la province du Nord-Kivu (est de la RD-Congo). Des centaines de milliers de personnes sont affectées par les combats entre la rébellion du M23 et l’armée congolaise.
Condamné puis relaxé par la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité, l’ancien chef de guerre Jean-Pierre Bemba vient d’être nommé vice-premier ministre et ministre de la défense par le président congolais Félix Tshisekedi.
Condamné à vingt-cinq ans de prison pour terrorisme, le célèbre héros du film Hôtel Rwanda Paul Rusesabagina a été libéré samedi 25 mars. Ce geste, attendu et salué par les États-Unis, est posé au moment où le Rwanda est de plus en plus fragilisé sur la scène internationale.
Théologienne engagée dans l’accompagnement pastoral de victimes d’abus dans l’Église, sœur Josée Ngalula a été nommée en 2021 membre de la Commission théologique internationale, l’instance chargée d’aider le Vatican sur des questions doctrinales importantes. François a-t-il vraiment changé l’Église ?
Une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU se rend dans l’est de la République démocratique du Congo.
L’Union européenne a commencé à affréter, depuis jeudi 9 mars, plusieurs vols humanitaires vers la capitale du Nord-Kivu (dans l’est de la RD-Congo). L’objectif est de secourir les populations de cette région en proie aux groupes armés.
Très attendu sur le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo, Emmanuel Macron, en visite à Kinshasa, n’a pas clairement condamné samedi 4 mars le Rwanda, comme le lui demandaient les Congolais, mais lancé de fermes mises en garde, y compris à Kigali.
En visite en Afrique centrale pour quatre jours, Emmanuel Macron posera ses valises vendredi 3 mars à Luanda, capitale de l’Angola, pour rencontrer son homologue João Lourenço. Les deux présidents doivent rebattre les cartes de leur coopération.
Le One Forest Summit se tient mercredi 1er et jeudi 2 mars à Libreville, au Gabon, avec pour objectif de trouver des « solutions concrètes » pour conjuguer gestion durable des forêts tropicales et développement économique des pays forestiers. La chronique internationale « Si loin, si proches » de Jean-Christophe Ploquin, rédacteur en chef à « La Croix ».
Le président français présente ce lundi 27 février sa nouvelle stratégie pour l’Afrique, avant de se rendre au Gabon, en Angola, en RD-Congo et en République du Congo. Un voyage pour renforcer les liens entre la France et l’Afrique à l’heure où le sentiment antifrançais est de plus en plus vif.
Le cardinal et archevêque de Kinshasa (République démocratique du Congo), Mgr Fridolin Ambongo, a été élu président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et Madagascar (Sceam) au cours d’une réunion extraordinaire qui s’est tenue à Accra (Ghana), du 14 au 17 février. Il s’est confié, samedi 18 février, en marge de la messe d’ordination de Mgr Joseph Aka, nouvel évêque de Yamoussoukro, qu’il présidait.
En RD-Congo, 500 jeunes des 48 diocèses de l’Église congolaise se mobilisent pour participer aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), qui auront lieu à partir du 25 juillet en paroisses puis du 1er au 6 août à Lisbonne, la capitale du Portugal.
Interrogé par La Croix, le ministre de la communication de la RD-Congo et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, dresse le bilan de la visite du pape vue de Kinshasa et évoque la prochaine présidentielle dans son pays.
Le pape François a achevé dimanche 5 février un voyage de six jours en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, durant lequel il a inlassablement plaidé pour la paix.
Au terme de l’étape congolaise de son voyage en Afrique, le pape François a demandé vendredi 3 février aux évêques du pays de ne pas résumer leur action à leur engagement politique.
Au stade des Martyrs, à Kinshasa, le pape François a interpellé, jeudi 2 février, les jeunes Congolais, pour les inviter à changer le destin de leur pays. Alors que le pape les invitait à lutter contre la corruption, une partie des jeunes a lancé des cris de protestations contre le président congolais, Félix Tshisekedi.
Le pape François est en visite en République démocratique du Congo jusqu’au vendredi 3 février. Si le catholicisme demeure la religion majoritaire dans le pays, le nombre d’Églises protestantes, en particulier évangéliques, augmente fortement depuis plusieurs années.
Le pape François a rencontré jeudi 2 février des jeunes et des catéchistes au stade des Martyrs de Kinshasa (RD-Congo). Mireille Fuelo et Baudouin Makengele, deux catéchistes congolais très investis, racontent leur mission très importante sur le continent africain.
Le pape a célébré une messe géante à Kinshasa, mercredi 1er février, devant un million de fidèles. Pour cette deuxième journée de son voyage en République démocratique du Congo, il a également rencontré les victimes de la guerre qui déchire l’est du pays.
Mercredi 1er février, en République démocratique du Congo, le pape François a reçu des victimes des violences de l’est du pays, les encourageant à pardonner, malgré les atrocités subies.
Lors d’une messe géante célébrée mercredi 1er février, le pape François a ardemment plaidé en faveur de la paix, dans un pays déchiré par la violence. Face à lui, le spectre de la guerre semblait dans tous les esprits du million de personnes venues assister à la cérémonie.
Le pape François a célébré la messe à Kinshasa, mercredi 1er février. La liturgie s’est conformée au missel romain pour les diocèses du Zaïre autrement appelé rite zaïrois. Ce rite, qui n’est pas réservé à l’Église de la République démocratique du Congo, est pour le pape un modèle d’inculturation.
En voyage en RD-Congo, le pape François rencontre mercredi 1er février des victimes dans l’est du pays. Dans cette région, où opèrent 120 groupes armés, la province du Nord-Kivu est la plus touchée par les violences.
Deuxième confession religieuse de la RD-Congo, l’islam pâtit encore de son association ancienne avec les esclavagistes. Mais les musulmans sont considérés comme incontournables dans le fonctionnement de ce pays, où le pape François est en visite depuis mardi 31 janvier.
Avec ses millions de fidèles, l’Église kimbanguiste est un acteur important en RD-Congo, où le pape François se rend du mardi 31 janvier au vendredi 3 février. Entre racines chrétiennes et émancipation de l’homme noir, elle puise ses racines dans la lutte contre la colonisation du Congo par les Belges.
Au premier jour de son voyage en Afrique, mardi 31 janvier, le pape François a appelé les dirigeants congolais à la responsabilité, refusant d’aborder explicitement le rôle du Rwanda dans les troubles ayant lieu dans l’est du pays.
Le pape est arrivé mardi 31 janvier en République démocratique du Congo, un pays-continent en crise permanente. L’Église catholique, par son organisation, ses réseaux, ses actions, pallie les faillites de l’État et apparaît comme un recours face aux politiques corrompus. Mais elle n’est pas sans fragilités.
Dans l’avion pour rejoindre la République démocratique du Congo, mardi 31 janvier, le pape François a prié pour « ceux qui cherchent un peu de bien-être, de liberté, et n’ont pas réussi ». Il a atterri en milieu d’après-midi à Kinshasa pour la première étape d’un voyage africain de six jours qui le mènera aussi au Soudan du Sud.
En RD-Congo, la plupart des catholiques espèrent que le pape, qui se rend dans le pays ce mardi 31 janvier, désignera clairement les causes qui, à leurs yeux, ravagent le pays. Ils souhaitent des paroles fortes, surtout sur le conflit dans l’Est, et sur l’irresponsabilité des politiques.
Le pape François effectue une visite apostolique en RD-Congo du 31 janvier au 3 février. Il y sera accueilli par Félix Tshisekedi, 59 ans, président de la République démocratique du Congo depuis le 25 janvier 2019. Baptisé catholique en bas âge, ce dernier est aujourd’hui chrétien évangélique et compte plusieurs pasteurs dans son entourage proche.
Du mardi 31 janvier au dimanche 5 février, le pape François se rend dans deux pays du continent africain, minés par la guerre. Des situations très délicates dans lequel il tentera de faire entendre sa voix, face à des pouvoirs contestés.
Les autorités catholiques de RD-Congo se fixent comme objectif qu’au moins 1,5 million de personnes assistent à la messe célébrée mercredi 1er février par le pape François. Les responsables des différentes religions de RD-Congo ont appelé leurs coreligionnaires à accueillir chaleureusement le pape, qui doit arriver le 31 janvier dans le pays.
L’archevêque de Kinshasa revient sur la portée de la visite du pape en RD-Congo du 31 janvier au 3 février, dans un contexte de crise économique et politique. Le cardinal Fridolin Ambongo voit dans ce déplacement une opportunité de susciter l’espérance dans un pays en proie à des violences armées.
Pour sa première visite de cette année, le pape François se rend au Congo (RDC) et au Soudan du Sud, du 31 janvier au 5 février 2023. Au cours de ce voyage, il va y rencontrer plusieurs personnalités politiques de ces deux pays.
Le pape François se rend en RDC et au Soudan du Sud du 31 janvier au 5 février 2023. Même s’il n’y a fait que peu de voyages, il entretient avec le continent africain une relation très différente de celle de ses prédécesseurs.
Le pape François effectue son cinquième voyage en Afrique, du mardi 31 janvier au 5 février. Il visitera d’abord la République démocratique du Congo puis il se rendra le 3 février à Juba, la capitale du Soudan du Sud.
Le pape François se rend mardi 31 janvier en République démocratique du Congo. Il n’ira malheureusement pas à l’est du pays, ravagé depuis presque trente ans par de multiples conflits. L’affirmation d’un État fort et légitime, garantissant la sécurité, est bloquée par l’ingérence des pays voisins, explique Jean-Christophe Ploquin, rédacteur en chef à « La Croix », dans sa chronique internationale « Si loin, si proches ».
Plus qu’une dizaine de jours avant que la RD-Congo ne vive son rendez-vous historique du début de l’année 2023 : la visite du pape François, du 31 janvier au 3 février. À Kinshasa, les ouvriers travaillent nuit et jour pour préparer cette visite dans les délais, malgré les pluies diluviennes.
Une église pentecôtiste congolaise a été frappée par une attaque à la bombe dimanche 15 janvier, dans la région du Nord-Kivu en proie à des conflits armés. Au moins dix personnes ont été tuées et 39 autres ont été blessées selon les autorités.
Les chrétiens de Goma en RD-Congo s’apprêtent à vivre Noël alors que leur région est divisée en deux par la guerre, entre une partie aux mains des rebelles et une autre sous état de siège. L’annulation de la visite dans leur diocèse du pape François ne fait que renforcer chez les habitants l’urgence d’un besoin d’espérance.
Des inondations provoquées par une pluie torrentielle ont fait au moins 120 morts à Kinshasa mardi 13 décembre. Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national à partir de mercredi.
Les autorités de Kinshasa réclament une enquête de la CPI sur le « massacre d’environ 300 personnes », le 29 novembre dernier, dans un village du Nord-Kivu. L’ONU vient de démarrer une enquête préliminaire sur le massacre.
Dimanche 4 décembre, à l’appel de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), les catholiques de Kinshasa et toutes les autres villes du pays à l’exception de Goma (Est) ont marché pacifiquement. Ils entendaient ainsi protester contre la balkanisation du pays ainsi que les massacres dans l’Est.
Le secrétaire général de la conférence épiscopale de la République démocratique du Congo, Mgr Donatien Nshole, salue l’annonce du voyage du pape François dans son pays du 31 janvier au 5 février. Sa parole « peut être une grande contribution à la paix », espère-t-il alors que la RD-Congo est encore traversée par de graves violences.
Le Vatican a confirmé, ce jeudi 1er décembre, que le pape François se rendrait bien en RD-Congo et au Soudan du Sud du 31 janvier au 5 février 2023, après avoir reporté ce voyage, prévu initialement début juillet.
Le 20 novembre 2012, la rébellion, accusée d’être soutenue par le Rwanda, entrait dans la capitale régionale du Nord-Kivu (est de la RD-Congo) et l’occupait quelques jours. Dimanche 20 novembre 2022, la voici de retour, à moins d’une vingtaine de kilomètres de la ville.
Depuis vendredi 11 novembre, d’intenses combats opposent le mouvement rebelle et les forces armées dans l’est de la République démocratique du Congo. Les rebelles seraient désormais à une vingtaine de kilomètres de la capitale du Nord-Kivu, alors qu’une centaine de militaires kényans sont arrivés pour appuyer l’armée.
Mardi 1er novembre, le pape François a échangé en ligne avec les étudiants d’une trentaine d’universités du continent africain. À cette occasion, il a annoncé qu’il souhaiterait se rendre en RD-Congo et au Soudan du Sud en février prochain.
Le cardinal Fridolin Ambongo a annoncé que le pape François effectuera une visite en RD-Congo « au début de l’année prochaine ». Une annonce diversement accueillie par les fidèles après l’annulation en juin d’une première visite programmée du pape dans le premier pays catholique d’Afrique.
Lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies mardi 20 septembre, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a dénoncé le soutien armé de Kigali à la rébellion du M23, dans l’est du pays. Les relations entre les deux pays sont au plus bas, depuis l’élection en 2019 du président congolais.
Dans un livre pédagogique, une équipe de spécialistes autour de la journaliste belge Colette Braeckman explique pourquoi les auteurs des crimes de masse dans l’est de la RD-Congo n’ont toujours pas été jugés.
Une base logistique de la mission onusienne (Monusco) a été attaquée par un groupe armé mardi 23 août, à Butembo, juste après le retrait des casques bleus. Dans cette ville du Nord-Kivu, le rejet de l’ONU a atteint un degré extrême, l’obligeant à quitter la localité.
L’ONU a confirmé, jeudi 4 août, les interventions de l’armée rwandaise en soutien au groupe armé M23 qui relance le conflit dans l’est de la RD-Congo. Kigali nie ces allégations. Les deux États se renvoient la responsabilité de cette crise, à laquelle se retrouve mêlée la Monusco, mission de maintien de la paix de l’ONU.
Des protestations contre une mission de l’ONU ont viré au drame en République démocratique du Congo, faisant 15 morts mercredi 27 juillet. Des policiers et des militaires congolais ont été déployés le même jour dans les villes de l’est du pays.
Au cours d’une messe célébrée en présence de la communauté congolaise de Rome, dimanche 3 juillet, le pape François a prié pour la paix et la réconciliation en République démocratique du Congo, terre « tellement blessée et exploitée ».
Le pape François devrait célébrer ce dimanche 3 juillet une messe en « rite zaïrois » à Saint-Pierre de Rome, en présence de la communauté congolaise. Seul rite « inculturé » adopté après Vatican II, il est souvent présenté comme un modèle d’adaptation de la liturgie aux contextes culturels.
Alors qu’il avait été contraint de reporter à cause de ses problèmes de santé son voyage apostolique en République Démocratique du Congo (RDC) et au Soudan du Sud, prévu du samedi 2 au jeudi 7 juillet, le pape François a exprimé, dans un message vidéo, sa « proximité » et « son affection » pour les populations des deux pays.
La Belgique a restitué lundi 20 juin à la République démocratique du Congo (RDC) une dent du héros congolais Patrice Lumumba, qui rejoindra un mémorial à son nom à Kinshasa, 61 ans après son assassinat.
La Belgique a restitué lundi 20 juin une dent de Patrice Lumumba à la République démocratique du Congo. Le couronnement d’une longue bataille menée par ses enfants. Cette « relique » doit permettre aux Congolais d’établir un lieu dédié à la mémoire de leur ancien premier ministre. Torturé puis assassiné en 1961, Patrice Lumumba est considéré dans son pays comme un héros national et un visage mondial de la résistance à l’impérialisme.
Le roi Philippe s’est rendu, dimanche 12 juin, à l’hôpital de Panzi, dans l’est du pays pour y rencontrer le docteur Denis Mukwege. Au même moment, le mouvement rebelle affrontait l’armée congolaise plus au nord.
Le pape François a annoncé lundi 13 juin qu’il célébrerait une messe à la basilique Saint-Pierre pour les Congolais de Rome le 3 juillet, date à laquelle il avait prévu de se rendre à Kinshasa, avant que son voyage ne soit repoussé.
À l’occasion du Week-end orchestres d’Afrique, l’Orchestre symphonique kimbanguiste de Kinshasa propose, le samedi 11 juin à 20 h 30, un concert de grande ampleur à la Philharmonie de Paris. Une manière pour le collectif de mêler musique classique, africaine et européenne, et spiritualité.
Le Vatican a annoncé vendredi 10 juin le report du voyage du pape en RD-Congo et au Soudan du Sud, initialement prévu du 2 au 7 juillet. En cause, la santé du pape, qui souffre de douleurs au genou. Aucune date de report n’a été communiquée.
À Brest, un jeune migrant sans-papiers a obtenu ses 25 vœux sur Parcoursup et a choisi d’intégrer à la rentrée l’Insa, prestigieuse école d’ingénieurs de Lyon.
Le roi des Belges Philippe est attendu ce mardi 7 juin en République démocratique du Congo où aucun souverain belge ne s’était rendu depuis juin 2010.
La sécurité du pape François, qui doit visiter la République démocratique du Congo à partir du 2 juillet, sera « assurée », a promis le gouvernement le jeudi 2 juin.
Kinshasa accuse le Rwanda d’être derrière l’ancienne rébellion armée qui a repris les armes dans l’est du pays, provoquant des déplacements massifs de populations.
Le pape François se rendra du 2 au 7 juillet en République démocratique du Congo puis au Soudan du Sud. Le voyage sera notamment marqué par la rencontre avec les victimes de violence, dans l’est du Congo, ainsi que par une forte dimension œcuménique, à l’étape sud-soudanaise.
Dimanche 8 mai, une équipe du comité national d’accueil du pape François, formée par des membres du gouvernement et des représentants de l’Église catholique, est arrivée à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RD-Congo.
L’un est gynécologue en RD-Congo, prix Nobel de la paix, l’autre philosophe et psychanalyste en France. Ce printemps 2022, Denis Mukwege et Cynthia Fleury ont décidé de mener ensemble, dans le Sud-Kivu, un travail de recherche innovant sur la résilience psychique des femmes victimes de violences sexuelles.
Depuis 1999, plus de 55 000 femmes victimes de viols ont été soignées à l’hôpital de Panzi, fondé par le docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix. Dans ce pays disloqué par deux décennies de guerre, la prise en charge va au-delà du médical : à Panzi, ces femmes retrouvent le goût de vivre et apprennent à se battre.
Depuis quelques mois, les communiqués rendant publics les renvois de l’état clérical de prêtres en RD-Congo se multiplient. Un document interne de la conférence épiscopale leur demande de renoncer au sacerdoce pour s’occuper de leurs enfants. Il coïncide avec l’annonce de la visite du pape François en RD-Congo du 2 au 5 juillet.
La guerre en Ukraine éclipse bien d’autres actualités, à commencer par la situation des déplacés en République démocratique du Congo, où doit se rendre le pape François en juillet prochain, regrette Dominique Quinio.
Jeudi 3 mars, le Vatican et la nonciature apostolique en RD-Congo ont annoncé la visite apostolique du pape François dans le pays d’Afrique centrale du 2 au 5 juillet. Une annonce qui a suscité de nombreuses réactions.
Le Vatican a annoncé jeudi 3 mars la visite du pape François en RD-Congo du 2 au 5 juillet, puis au Soudan du Sud du 5 au 7 juillet. Un voyage à la forte portée symbolique dans deux pays minés par l’instabilité et l’insécurité.
Une commission indépendante de 14 experts a rendu un rapport le 17 février sur la « décolonisation de l’espace public » dans la capitale belge. La statue de l’ancien roi des Belges, qui a colonisé le Congo, est au cœur du débat public.
Au moins 26 personnes sont mortes électrocutées mercredi 2 février lorsqu’un câble à haute tension est tombé dans un caniveau traversant un marché de l’ouest de Kinshasa.
Leur espèce était en voie d’extinction. Mais depuis les années 2000, les gorilles des montagnes connaissent une véritable renaissance. Le Rwanda est particulièrement engagé dans leur protection, prévoyant d’agrandir leur espace vital et en encadrant très strictement l’activité touristique qu’ils génèrent.
Prix Nobel de la paix, Denis Mukwege dénonce sans relâche l’usage du viol comme arme de guerre dans son pays, la République démocratique du Congo. Le célèbre médecin sillonne désormais la planète pour réclamer la création, là-bas, d’un tribunal pénal international. Rencontre avec une force d’âme.
Les dirigeants mondiaux vont s’engager, mardi 2 novembre, à l’occasion de la COP26 de Glasgow, à enrayer la déforestation d’ici à 2030 pour protéger le climat. Un engagement jugé trop lointain par les défenseurs de l’environnement.
Vendredi 22 octobre, le président congolais Félix Tshisekedi a confirmé Denis Kadima à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Cet homme de 60 ans avait été désigné à la tête de la structure par six confessions religieuses sur les huit que compte la Plateforme des confessions religieuses.
Le chapitre général de la Congrégation du Saint-Esprit réuni en Tanzanie a élu supérieur général le père Alain Mayama. Originaire du Congo Brazzaville, il est le premier Africain à occuper ce poste.
Dans un entretien accordé à l’agence argentine Télam, et diffusé vendredi 22 octobre, le pape François expose ses projets de voyages pour les mois qui viennent. Il rend aussi un hommage appuyé à la chancelière Angela Merkel.
Les confessions religieuses en RD-Congo n’ont pas réussi à trouver un consensus sur le futur président de Commission électorale nationale indépendante (Céni). Denis Kadima, réputé proche du président Tshisekedi, a été désigné, samedi 16 octobre, en dépit de l’opposition des catholiques et des protestants.
Dans une déclaration commune, les principaux pays donateurs de l’OMS ont exigé plus d’action et de transparence dans la lutte contre les violences sexuelles. Une réaction aux révélations accablantes sur les exactions commises en République démocratique du Congo.
Selon le père Stéphane Joulain, prêtre et psychothérapeute, spécialiste de la question des abus sexuels dans l’Église, le sujet demeure tabou dans certains pays. Les victimes sont peu écoutées par une institution qui reste très puissante, malgré quelques progrès récents, explique-t-il à quelques jours de la publication en France du rapport de la commission Sauvé.
François Gaulme, chercheur associé au Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri. Anthropologue et historien, dénonce l’instrumentalisation politique d’un concept identitaire susceptible de fragiliser la cohésion de la société congolais. Il établit un parallèle avec le thème empoisonné de l’ivoirité en Côte d’Ivoire
La conférence épiscopale congolaise (Cenco) n’a pas pris part à la désignation du nouveau président de la Commission électorale congolaise, provoquant le mécontentement du camp présidentiel et d’une partie de la population congolaise.
Mardi 27 juillet, 6 confessions religieuses sur 8 qui composent la Plateforme des confessions religieuses de RD-Congo ont choisi leur candidat pour la présidence de la Commission électorale indépendante. Un scénario qui rappelle celui de juillet 2020, lors de la désignation de Ronsard Malonda à la tête de la structure de gestion des élections.
Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque émérite de Kinshasa, est mort dimanche 11 juillet en région parisienne à l’âge de 81 ans. L’homme d’Église, proche du pape François, a inlassablement lutté pour la paix dans son pays, la République démocratique du Congo.
Dans un message publié sur son compte Twitter dimanche 4 juillet, le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, demande aux Congolais de prier pour le cardinal Laurent Monsengwo, archevêque émérite de Kinshasa, dont la santé se dégrade.
Une bombe artisanale a explosé, dimanche 27 juin, dans une église à Beni, dans l’est de la RDC. Cette région est la cible d’une milice de rebelles musulmans ougandais et certains massacres ont été revendiqués par le réseau terroriste État islamique
Exilés après avoir subi des pressions dans leur pays, des dizaines de dissidents étrangers poursuivent leur combat en France en dépit des menaces et parfois de violentes agressions. Pour les autorités françaises, leur protection est une affaire discrète, impliquant police et services secrets.
Le 22 mai, la ville de Goma, dans l’Est de la RD-Congo a été frappée par l’éruption du volcan Nyiragongo. De passage à Kinshasa dans le cadre des réunions de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), Mgr Willy Ngumbi, évêque de Goma, donne son témoignage.
Pour venir en aide aux sinistrés de Goma, ville de RD-Congo dont une partie a été touchée par une coulée de lave après l’éruption du volcan Nyiragongo, le 22 mai, l’Église congolaise souhaite organiser une quête spéciale.
Depuis dix jours, le puissant volcan face au lac Kivu est en activité et sa lave a touché la ville congolaise de Goma, provoquant un exode. Sa jumelle rwandaise, Gisenyi, est sérieusement affectée par les secousses sismiques.
Valérie Cayol, volcanologue au Laboratoire Magmas et Volcans de Clermont-Ferrand, redoute que l’éruption du Nyiragongo en RDC ne conduise à l’échappement de gaz mortels. Ce phénomène, appelé « éruption limnique », fait partie des trois scénarios envisagés par les scientifiques.
Pays d’Afrique centrale, la République démocratique du Congo (RDC) partage ses frontières avec la République centrafricaine, le Soudan, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, la Zambie, l’Angola et le Congo. C’est le 2e pays le plus grand d’Afrique en termes de superficie, derrière l’Algérie. Sa capitale est Kinshasa. Ancienne colonie belge, le pays est indépendant depuis le 30 juin 1960. Le président actuel, Félix Tshisekedi, a succédé à Joseph Kabila à l’élection présidentielle de 2018, marquant le premier transfert pacifique du pouvoir depuis l’indépendance.
Créé le 6 mai 2012, le « mouvement du 23 mars », ou M23, est un groupe armé antigouvernemental actif dans le Nord-Kivu, une province de l’est du pays. Le 26 janvier 2025, ses combattants, soutenus selon l’ONU par le Rwanda voisin, et des soldats rwandais, entrent à Goma, grande ville de l’est de la RD-Congo. Malgré la résistance des soldats de l’armée congolaise, les Forces armées de la RDC (FARDC), la ville tombe dans les mains des rebelles le 27 janvier. Le 4 février, le M23 annonce unilatéralement un « cessez-le-feu » humanitaire dans l’est du pays, à quelques jours d’une rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame en Tanzanie. Dans ce conflit qui dure depuis plus de trois ans, une demi-douzaine de cessez-le-feu et de trêves ont été déclarés entre les deux parties, avant d’être systématiquement rompus.