Autochtones du Canada : notre dossier spécial

La décision d’Ottawa de ne pas renouveler le financement d’un comité d’aide à la recherche pour les fouilles des pensionnats autochtones provoque une vague de déception parmi les Premières Nations du Canada, et questionne sur l’avancée de la réconciliation entre Ottawa et les premiers peuples du pays.

Au Canada, les peuples autochtones entretiennent des relations difficiles avec les institutions publiques, qui ont longtemps étouffé leur culture. À Montréal, un collège s’engage dans une démarche d’« autochtonisation », un processus qui intègre les approches autochtones pour lutter contre le décrochage scolaire.

L’historien Jean Meyer parcourt la vie de Louis Riel, fondateur de la province canadienne du Manitoba et ardent défenseur des droits des Métis et de leurs parents indiens.

En visite dans la réserve indienne de Gila River en Arizona vendredi 25 octobre, le président des États-Unis a présenté des excuses officielles aux nations indiennes pour le traitement subi par leurs enfants pendant des années.

Le gouvernement canadien a annoncé le 11 juillet vouloir verser 47,8 milliards de dollars canadiens pour développer la protection des enfants autochtones, affectés par les traumatismes de leurs parents qui ont subi, comme eux et deux siècles durant, des placements forcés.

L’Église catholique américaine a reconnu, vendredi 14 juin, son rôle dans « les traumatismes » infligés aux Amérindiens et présenté ses excuses, notamment concernant la politique d’assimilation forcée dans les pensionnats.

Invité d’honneur du Festival du livre de Paris, qui se tient jusqu’à ce dimanche 14 avril, le Québec vibre d’une littérature variée, où L’Hebdo a puisé cinq titres qui en disent long sur la « belle province ».

Chargée de mener l’enquête sur le religieux Johannes Rivoire, la commission oblate de sauvegarde a rendu ses conclusions. Un rapport sans concession pour cet homme « coupable d’agressions sexuelles » sur de jeunes Inuits pendant les années 1960 et d’avoir « caché cette terrible réalité » à ses supérieurs.

La communauté innue de Pessamit, peuple autochtone de l’est du Canada, a signé mi-février un accord destiné à permettre à la Belle Province d’accroître la production électrique sur le territoire de cette Première Nation, en conflit ouvert avec Québec depuis soixante-dix ans.

Pour tenter de ramener les autochtones du Canada vers les hôpitaux, maltraités par le passé, des formations sont mises en place auprès des médecins. Exemple au Québec.

En compensation à des autochtones et à leur famille victimes de discrimination par le système de protection de l’enfance, la justice canadienne a approuvé mardi 24 octobre l’accord le plus important de son histoire. 23,4 milliards de dollars, soit 15,8 milliards d’euros, vont être versés à quelque 300 000 personnes.

La chanteuse canadienne Elisapie interprète en inuktitut des tubes de Blondie, Metallica, Pink Floyd, Leonard Cohen ou encore des Rolling Stones. Son chant envoûtant porte haut la voix des peuples premiers.

Une centaine de tombes anonymes d’enfants ont probablement été découvertes à proximité d’un ancien pensionnat religieux pour autochtones, a annoncé mardi 29 août une communauté de l’ouest du Canada. Depuis un peu plus de deux ans, plus de 1 300 tombes d’enfants ont été retrouvées à proximité de ces institutions.

La Journée internationale des peuples autochtones se tient ce mercredi 9 août. Lutte contre l’expropriation, défense de leur environnement et de leurs modes de vie, il y a encore beaucoup à faire pour défendre les droits de ces populations ancestrales.

Du 24 au 29 juillet 2022, le pape François a effectué un voyage historique au Canada, pour demander pardon aux autochtones victimes d’abus perpétrés dans les anciens pensionnats administrés par l’Église. Un an plus tard, le processus de réconciliation a enregistré des avancées tangibles, mais est loin de s’achever.

La barre des 10 millions d’hectares brûlés vient d’être dépassée cette année au Canada, soit la surface du Portugal. Devant l’inexorable avancée du feu, la nation autochtone des Cris, au Nord-du-Québec, a dû se réfugier dans les grandes villes, Québec ou Montréal.

Le plus souvent situées dans des régions isolées, les communautés autochtones de l’Ouest canadien affrontent des incendies depuis le début du mois de mai, encore plus tôt dans la saison que d’habitude. Une trentaine de communautés ont déjà été évacuées ou sont en état d’alerte.

Trois ans après la mort de George Floyd, le 25 mai 2020, et les déboulonnages de statues de figures liées à la colonisation qui l’ont suivie, le débat reste vif, notamment au Canada. Christophe Colomb, Jeffery Amherst, les noms des routes et des rues gardent les traces d’une histoire coloniale traumatisante pour les membres des Premières Nations.

Pour Sébastien Fath, historien, chercheur au CNRS, spécialisé dans l’étude du protestantisme évangélique, les Églises chrétiennes ont un rôle à jouer dans la défense des derniers peuples autochtones, menacés par une certaine conception de l’écologie.

Dans un document signé par les dicastères pour la culture et le développement humain intégral, publié jeudi 30 mars, le Vatican reconnaît que les bulles papales déclarant « terra nullius » les terres découvertes par les colons européens ne font pas partie des enseignements de l’Église.

En ouverture de son voyage au Canada, du 24 au 30 juillet 2022, le pape François, dont on célébrera le 13 mars prochain le dixième anniversaire de son pontificat, décide de se rendre au cimetière de Maskwacis, où sont enterrées des victimes des abus menés pendant des décennies dans les pensionnats pour autochtones, gérés par l’Église catholique. Pape François, les images marquantes du pontificat (8/9).

Des noms, des sigles et des mots ont surgi durant l’année écoulée, marquant de leur empreinte l’actualité. Des objets sont également devenus des emblèmes ou des symboles, frappant les esprits ou les imaginations. « La Croix » en a retenu 20, certains fugaces, d’autres durables, tous évoquant des temps forts d’une actualité riche en rebonds.

À la COP15, qui s’est ouverte ce mercredi 7 décembre, des voix influentes des peuples autochtones ont lancé un plaidoyer pour que la protection du vivant ne se fasse pas sans eux. Ils espèrent que leur lien avec la nature devienne le socle commun sur lequel l’accord mondial pour la biodiversité post-2020 sera bâti.

En janvier 2022, un accord sans précédent de 40 milliards de dollars canadiens avait été conclu entre le gouvernement canadien et les Premières Nations. Mais la justice a annoncé, mardi 25 octobre, s’opposer à sa mise en œuvre, estimant insuffisantes les garanties données aux familles autochtones.

La vague qui a reconduit la coalition au pouvoir au Québec a fait entrer à l’Assemblée nationale Kateri Champagne Jourdain, une femme d’affaires innue. Le choix des couleurs politiques qu’elle arbore interroge certaines voix influentes parmi les Premières Nations, mais elle assume.

Le religieux franco-canadien, aujourd’hui âgé de 92 ans, est accusé de multiples abus sexuels sur de jeunes Inuits dans les années 1960. Sa congrégation va faire l’objet d’une plainte pour « recel de criminel », a annoncé jeudi 15 septembre une délégation inuite en visite en France pour obtenir son extradition.

La vaste chasse à l’homme engagée depuis plusieurs jours au Canada a pris fin mercredi 7 septembre : le dernier suspect des attaques qui ont fait dix morts et 18 blessés dimanche dans le centre du pays est décédé peu après son interpellation.

Les restes du père Léon Lajoie ont été exhumés et retirés, le 10 août, du terrain d’un sanctuaire mohawk où il avait été enterré en 1999. Curé de la paroisse jésuite de Kahnawake, dans la banlieue sud de Montréal, il avait été récemment accusé d’agressions sexuelles par plusieurs membres de cette communauté.

Pour le père Stéphane Joulain,qui a longtemps vécu au Canada, les critiques à l’égard des excuses formulées par le pape à l’encontre des peuples autochtones ne sont pas justifiées, et surtout, exonèrent les autorités politiques actuelles de leur responsabilité envers une population confrontée encore à de nombreuses difficultés.

Le pape François a quitté dans la soirée de vendredi 29 juillet le Canada, où il a demandé pardon pour le rôle joué par l’Église catholique dans l’administration des pensionnats pour autochtones. Ce « pèlerinage pénitentiel », entamé dimanche 24 juillet, a suscité son lot d’images fortes et émouvantes, dont voici un choix opéré par la rédaction de La Croix.

Pendant 5 jours, du 24 au 30 juillet, François s’est exprimé au Canada en pape proche des autochtones, à qui il était venu demander pardon pour l’implication de certains catholiques dans le système des écoles pour autochtones. Mais il a attendu l’avion du retour, pour condamner explicitement un « génocide » culturel.

Pour la toute dernière étape de son voyage au Canada, vendredi 29 juillet, le pape François s’est rendu dans le grand nord canadien, où il a lancé un appel en faveur de cette « terre si délicate » victime du changement climatique.

Dans l’avion qui le ramenait à Rome, depuis le Canada, vendredi 29 juillet, le pape François a évoqué ses limites physiques et sa fatigue, au terme d’un voyage durant lequel il a constamment eu recours à son fauteuil roulant. Il a par ailleurs qualifié de « génocide » le drame des pensionnats pour autochtones.

Au cinquième jour de son voyage au Canada, jeudi 28 juillet, le pape François a encouragé les catholiques canadiens, frappés par une forte déchristianisation, à ne pas porter un « regard négatif » sur le monde. Il les a encouragés à restaurer la crédibilité de l’Église catholique après la crise des abus sexuels.

Ces dernières années, les voix des chefs des peuples autochtones du Canada semblent porter davantage dans le concert politique. Les communautés se tournent toujours vers eux comme autorité morale.

À l’occasion de la visite du pape François au Canada, du 24 au 30 juillet, La Croix est allée à la rencontre d’hommes et femmes autochtones qui ont accepté de raconter leur histoire, leurs blessures, et leurs espoirs. Aujourd’hui, Mandy Gull-Masty, grande cheffe des Cris du Québec, fille et petite-fille de survivantes des pensionnats. Autochtones, les fantômes du passé 3/3.

En visite au Canada, le pape a fortement dénoncé la « cancel culture » comme une nouvelle « mentalité colonialiste ».

Un ancien missionnaire français, le père Joannès Rivoire, est visé par des plaintes pour agressions sexuelles sur des mineurs autochtones. Un dossier remis en pleine lumière médiatique par le voyage du pape François au Canada. Une demande d’extradition a été faite par le Canada à la France.

À la Citadelle de Québec, mercredi 27 juillet 2022, le pape François a vivement critiqué devant les autorités canadiennes, dont le premier ministre, Justin Trudeau, la « mode culturelle » qui « ne tolère pas les différences » et a dénoncé les politiques faisant pour victimes les « oubliés dans les sociétés du bien-être ».

Les excuses formulées lundi 25 juillet par le pape François, lors de son voyage au Canada, provoquent le soulagement chez une partie des autochtones. Mais d’autres considèrent que François n’est pas allé assez loin dans les mots qu’il a employés.

À l’occasion de la visite du pape François au Canada, du 24 au 30 juillet, La Croix est allée à la rencontre d’hommes et de femmes autochtones qui ont accepté de confier leur histoire, leurs blessures, et leurs espoirs. Aujourd’hui, Johanne Nepton, travailleuse innue au Centre d’amitié autochtone de Québec, et descendante d’une survivante des pensionnats. Autochtones, les fantômes du passé (2/3).

Après avoir passé trois jours dans l’Ouest canadien pour demander pardon aux populations autochtones victimes d’abus commis dans les anciens pensionnats administrés par l’Église, le pape François doit arriver, ce mercredi 27 juillet, dans la ville de Québec. Son archevêque, le cardinal Gérald Lacroix, décrypte les enjeux de sa visite.

Des membres des Premières Nations se rendent à pied jusqu’à Québec, où le pape François est attendu mercredi 27 juillet. Ils sont partis du dernier pensionnat à avoir fermé ses portes dans la Belle Province.

Au bord du lac Sainte-Anne, haut lieu de pèlerinage des autochtones catholiques du Canada, le pape François a, mardi 26 juillet, plaidé pour l’engagement d’un long processus de « guérison » pour soigner les blessures provoquées par les mauvais traitements infligés dans les pensionnats pour autochtones pendant plus d’un siècle.

Les autochtones racontent les atrocités vécues dans les pensionnats depuis des décennies. Mais dans l’opinion publique, le drame semblait flou avant le mitan des années 2010. Depuis, les découvertes de restes d’enfants morts dans les pensionnats, les manifestations qui ont suivi et la place prise par les enjeux autochtones dans les discours des politiques ont contribué à faire connaître ce qui s’y est passé.

Arrivé l’avant-veille au Canada, François doit se rendre, mardi 26 juillet, au lac Sainte-Anne, dans l’Alberta. Une étape hautement symbolique du voyage du pape, alors que des dizaines de milliers d’autochtones affluent traditionnellement à cette date, marquant la fête de la mère de la Vierge, sur ce site qu’ils considèrent depuis des générations comme sacré.

Lors de la première étape de son voyage canadien, à Maskwacis, le pape François a présenté, lundi 25 juillet, une triple demande de pardon pour le rôle joué par l’Église catholique dans l’administration des pensionnats pour autochtones. Une « erreur dévastatrice incompatible avec l’Évangile de Jésus-Christ », a-t-il jugé.

À l’occasion de la visite du pape François au Canada, du 24 au 30 juillet, La Croix est allée à la rencontre d’hommes et de femmes autochtones qui ont accepté de raconter leur histoire, leurs blessures, et leurs espoirs. Aujourd’hui, Fernie Marty, survivant d’une école primaire et paroissien de l’Église du Sacré-Cœur des Premières Nations, à Edmonton (Alberta), où se rendra François. Autochtones, les fantômes du passé (1/3)

Lors de son voyage au Canada pour demander pardon pour le rôle de l’Église dans la gestion des anciens pensionnats pour autochtones (1), le pape François s’arrête, lundi 25 juillet, à la paroisse du Sacré-Cœur des Premières Nations d’Edmonton (Alberta). Emblématique, cette église nationale offre des soins spirituels à ces populations, et encourage la promotion d’une « nouvelle forme de réconciliation ».

Le pape François est arrivé dimanche 24 juillet au Canada pour une visite de six jours, lors de laquelle il devrait renouveler sa demande de pardon pour le rôle de l’Église dans le drame des pensionnats autochtones durant plus d’un siècle.

Pour la première étape du voyage du pape François au Canada, durant lequel il doit présenter des excuses historiques aux autochtones, le souverain pontife est en visite à Edmonton (Alberta), où il est arrivé le 24 juillet. Mgr Richard Smith, l’archevêque local, livre sa réflexion sur l’état et les prochaines étapes du processus de réconciliation.

François est arrivé dimanche 24 juillet au Canada, où il doit renouveler ses excuses historiques pour la responsabilité de l’Église au sujet des violences commises dans les pensionnats pour enfants autochtones. Dans le pays, les traumatismes liés à cette page de l’histoire sont encore latents. L’Église locale doit composer avec ce sombre passé et tente d’ouvrir une voie vers la réconciliation avec ces populations.

Le pape est arrivé, dimanche 24 juillet, à Edmonton, au terme d’un vol de dix heures et vingt minutes, entamant un voyage de plus de six jours. Il y présentera ses excuses pour la participation de l’Église catholique à la gestion des pensionnats autochtones, pendant plus d’un siècle, où des milliers d’enfants ont subi des maltraitances.

Le fait de déclarer « terra nullius », c’est-à-dire n’appartenant à personne, une terre nouvellement explorée a servi pendant des siècles à justifier leur accaparement par des colons européens. Les autochtones qui accueilleront le pape lors de son voyage au Canada, du 24 au 30 juillet, attendent que François le condamne explicitement.

Le pape s’est envolé, dimanche 24 juillet, pour le Canada, où il devrait présenter des excuses pour le drame des pensionnats autochtones gérés par l’Église de 1831 à 1996. Pour l’anthropologue Marie-Pierre Bousquet, spécialiste des questions autochtones (1) à l’université de Montréal, sa visite ne signera « que le début d’un processus » vers la réconciliation.

Du 24 au 30 juillet, le pape François se rend au Canada sur les lieux d’anciens pensionnats pour autochtones. Ces derniers attendent qu’il renouvelle sur place les excuses présentées en avril pour les maltraitances exercées entre 1830 et 1996 par ces institutions, souvent confiées à l’Église catholique.

Le pape François se rend au Canada, du 24 au 30 juillet, pour un « pèlerinage pénitentiel ». Il présentera ses excuses aux autochtones survivants des pensionnats tenus par l’Église catholique pendant plus d’un siècle.

Le pape François se rend au Canada du dimanche 24 au samedi 30 juillet. Il va demander pardon pour les maltraitances commises entre 1831 et 1996 envers quelque 150 000 enfants autochtones dans des pensionnats tenus par l’Église catholique à la demande du gouvernement canadien.

Du 24 au 30 juillet, le pape François se rendra au Canada. Une visite très attendue par les communautés autochtones, car il doit leur demander pardon pour les abus et mauvais traitements qu’ils ont subis dans des pensionnats souvent confiés à l’Église catholique. Quelque 150 000 enfants y ont été enfermés de force entre 1831 et 1996 et arrachés à leur famille et à leur culture.

Du 24 au 30 juillet, le pape François se rend au Canada, là où les peuples autochtones ont subi d’atroces abus au sein des pensionnats gérés par l’Église de 1831 à 1996. Survivante de celui d’Ermineskin, dans l’Alberta, Flora Northwest, 77 ans, raconte ses souffrances et son chemin de reconstruction. Jusqu’au pardon.

Le pape François se déplace du 24 au 30 juillet au Canada, où il doit demander pardon aux autochtones pour les mauvais traitements et abus subis dans des pensionnats administrés par des congrégations religieuses. Des faits qui ont aussi concerné le voisin américain, entre 1819 et 1969.

Du 24 au 30 juillet, le pape François se rend au Canada, où il doit demander pardon aux autochtones pour les abus et mauvais traitements que des milliers d’enfants ont subis entre 1831 et 1996 dans des pensionnats administrés par des congrégations religieuses. De l’Église unie aux évêques du Canada, en passant par le gouvernement fédéral, plusieurs institutions ont déjà présenté leurs excuses.

Du 24 au 30 juillet prochain, le pape François a prévu de se rendre au Canada. Lors de ce voyage, il doit rencontrer des membres des Premières Nations, un groupe de peuples autochtones victimes de la colonisation. En témoigne le récent scandale des pensionnats pour les autochtones du Canada. Le point sur ces populations ancestrales qui peuplent le nord de l’Amérique.

Lors de la prière de l’Angélus, dimanche 17 juillet, place Saint-Pierre à Rome, le pape François a évoqué son prochain voyage au Canada, du 24 au 30 juillet, expliquant qu’il s’y rendrait en « pèlerinage pénitentiel », auprès des peuples autochtones.

Le pape François se rendra bien au Canada, du 24 au 30 juillet, malgré ses douleurs au genou, a confirmé le Vatican jeudi 23 juin.

Le Vatican a confirmé le 13 mai le voyage du pape François au Canada, du 24 au 30 juillet. Il se rendra notamment dans les villes d’Edmonton, Québec et Iqaluit, dans le Grand Nord canadien, dans ce pays marqué par les maltraitances subies par des autochtones dans des pensionnats confiés à l’Église catholique.

Assimilation forcée, punitions corporelles, disparitions… Après le Canada, les autorités américaines se penchent sur le système fédéral des internats pour Amérindiens, qui a prévalu durant 150 ans.

En visite au Canada sur les terres des autochtones canadiens, l’archevêque de Canterbury Justin Welby a présenté ses excuses, samedi 30 avril, pour les « crimes terribles » commis dans les pensionnats tenus par des congrégations religieuses.

Malgré les cicatrices profondes laissées par les pensionnats qui ont brimé la culture et les croyances des premiers peuples canadiens durant plus d’un siècle, des initiatives existent pour que la spiritualité des Premières Nations ait davantage de place dans la foi chrétienne. Le 1er avril, le pape François a présenté ses excuses aux représentants des autochtones canadiens.

LETTRE DU VATICAN. La visite, cette semaine, d’autochtones canadiens au pape François a donné lieu à des scènes étonnantes. Chaque samedi, l’envoyé spécial permanent de La Croix au Vatican vous dévoile les coulisses du plus petit État du monde.

Dans une déclaration historique, le pape François a présenté, vendredi 1er avril, ses excuses aux représentants des autochtones canadiens pour le rôle de l’Église catholique dans les pensionnats au Canada.

Une délégation d’autochtones du Canada est présente à Rome pour une semaine, afin de rencontrer le pape François. Ses membres lui demandent de s’excuser au nom de l’Église pour les exactions commises dans leur pays entre 1830 et 1996 dans des pensionnats pour enfants tenus par l’Église catholique.

Une délégation de leaders autochtones canadiens se rend au Vatican pour rencontrer le pape avant la venue du pape François au Canada. Phil Fontaine, ancien chef de l’Assemblée des Premières Nations espère que le pape actuel formulera des excuses pour les horreurs commises dans les pensionnats autochtones opérés par l’Église catholique.

Le pape François recevra, à quatre reprises, entre lundi 28 mars et vendredi 1er avril une délégation d’autochtones du Canada. Un calendrier exceptionnel pour ce groupe venant demander au pape de s’excuser pour les exactions commises dans leur pays entre 1830 et 1996 dans des pensionnats pour enfants tenus par l’Église catholique.

Une délégation rassemblant des représentants des Premières Nations et des évêques canadiens se rendra au Vatican le 28 mars pour rencontrer le pape François. L’Église catholique canadienne est dans la tourmente depuis la découverte de restes d’enfants sur des sites de pensionnats gérés par des religieux au long du XXe siècle.

Ottawa a conclu un accord important en vue d’indemniser les enfants des Premières Nations séparés de leur famille par les services sociaux. Cette entente comprend un fonds de compensation de 20 milliards de dollars canadiens (près de 14 milliards d’euros) et un volet visant à réformer les programmes de protection de l’enfance.

Depuis quinze ans, Monique Papatie et Renelle Lasalle vivent une amitié inattendue. L’une, issue des Premières Nations, a passé son enfance dans un pensionnat autochtone catholique, où sa culture était bafouée. L’autre, religieuse, a été transformée par sa rencontre avec les cultures de ces Amérindiens du Canada.

Depuis cet été, et la découverte de sépultures non documentées dans les pensionnats autochtones de l’Ouest canadien, les langues des victimes présumées se délient sur les abus sexuels qui auraient été commis par des prêtres ou religieux.

Un groupe constitué d’évêques canadiens, de représentants des Premières Nations et de métis, qui devait se rendre à Rome du 17 au 20 décembre afin de rencontrer le pape François, a annoncé mercredi 8 décembre le report de leur visite en raison du contexte sanitaire.

La venue prochaine du pape François au Canada est saluée par des représentants autochtones et par des survivants des pensionnats. Mais pour eux, les excuses du pape pour les horreurs commises par l’Église dans ces établissements ne suffiront pas.

Le Vatican a annoncé, mercredi 27 octobre, que le pape François était prêt à effectuer un voyage apostolique au Canada, dans un contexte de tensions entre l’Église catholique et les Premières Nations. Aucune date n’a toutefois été dévoilée.

Dans un communiqué publié le 27 septembre, les évêques catholiques canadiens ont annoncé le versement de 30 millions de dollars sur cinq ans pour des projets destinés aux survivants des pensionnats. La décision a été accueillie avec un enthousiasme modéré par la communauté autochtone.

Après des décennies d’attente, les autochtones du Canada ont reçu vendredi 24 septembre les excuses de l’Église catholique canadienne pour les abus commis dans les pensionnats, qu’ils étaient forcés de fréquenter. Leurs représentants espèrent toujours un geste similaire du pape.

L’année écoulée a mis en lumière les mauvais traitements infligés au cours de l’histoire aux populations autochtones. Celles-ci entendent peser sur les élections législatives de ce lundi 20 septembre. Les partis politiques rivalisent de promesses à leur égard.

Ottawa s’est engagé, mardi 10 août, à débloquer près de 220 millions d’euros pour aider les communautés autochtones. Cette décision fait suite aux découvertes, depuis mai, de centaines de dépouilles à proximité d’anciens pensionnats où les enfants des Premières Nations étaient assimilés et maltraités.

Entre 1831 et 1997, 139 pensionnats autochtones ont opéré au Canada sous l’égide du gouvernement canadien qui en a délégué la gestion aux Églises chrétiennes. Le manque de moyens alloués et la mentalité coloniale expliquent en partie les mauvais traitements subis par les pensionnaires.

Jim Miller est professeur émérite d’histoire à l’université de la Saskatchewan. Il est l’un des historiens qui a le plus travaillé sur la question des pensionnats pour les enfants des Premières Nations. Il revient pour « La Croix » sur la gestion de ces écoles, dans lesquelles de nombreux sévices avaient cours.

Jusqu’à la fin du XXe siècle, au Canada, des enfants des Premières Nations étaient arrachés à leurs familles pour être assimilés dans des pensionnats tenus par des congrégations religieuses. La commune de La Tuque, au Québec, a hébergé un pensionnat anglican. À sa place, une crèche accueille désormais des enfants autochtones.

Plus de 150 nouvelles tombes anonymes d’enfants autochtones ont été découvertes à proximité d’un pensionnat catholique au Canada. Les évêques canadiens affirment leur solidarité et font appel à la générosité pour financer l’indemnisation des torts causés aux peuples autochtones.

Mary Simon, inuite, doit devenir la première représentante canadienne auprès d’Élisabeth II, issue des « premières nations ». Une nomination éminemment politique.

Le nombre d’incendies d’églises catholiques canadiennes ne cesse d’augmenter ces dernières semaines, moins d’un mois après la découverte des tombes autochtones anonymes.

La tragédie des pensionnats pour autochtones au Canada a été ravivée par la découverte mercredi 30 juin de 182 nouvelles tombes anonymes près de l’ancien pensionnat Saint-Eugene à Cranbrook, en Colombie-Britannique. Plus d’un millier de ces sépultures ont été retrouvées depuis fin mai.

Plusieurs évêques accompagnés des responsables de communautés indigènes du Canada se rendront au Vatican pour rencontrer le pape du 17 au 20 décembre. Cette visite intervient après les découvertes successives de restes de près d’un millier d’enfants autochtones dans d’anciens pensionnats dirigés par l’Église catholique.

Moins d’un mois après la découverte des ossements de 215 enfants aux abords d’un ancien pensionnat autochtone, des centaines de tombes sans nom ont été retrouvées sur le terrain du cimetière d’un autre établissement. Une nouvelle secousse pour le pays.

La découverte, dimanche 30 mai, des restes de 215 enfants dans un pensionnat catholique pour indigènes du Canada a suscité de nombreuses réactions au sein de l’Église, du gouvernement et des communautés autochtones.

De nombreuses voix demandent des excuses du pape François, après la découverte de 215 dépouilles d’enfants près d’un pensionnat autochtone, tenu par une congrégation catholique. Mgr Richard Gagnon, président de la conférence des évêques canadiens, évoque une visite prochaine de chefs autochtones et d’évêques canadiens au Vatican.

Après la découverte des restes de 215 enfants autochtones sur le site d’un ex-pensionnat géré par l’Église catholique, le pape François a exprimé dimanche 6 juin sa « douleur » sans aller jusqu’à s’excuser, malgré les appels allant en ce sens.

L’annonce de la découverte de 215 dépouilles d’enfants à proximité du pensionnat autochtone de Kamloops, tenu par une congrégation catholique, suscite une vive émotion dans le pays. Des survivants appellent le Canada à réévaluer l’ampleur du drame.

Après la découverte, jeudi 27 mai, des restes de plus de 200 enfants d’autochtones dans un ancien pensionnat géré par une communauté catholique, les évêques canadiens ont pris la parole pour soutenir les communautés affectées. Le gouvernement et les responsables des premières nations réclament toutefois des excuses du Vatican. Dimanche 6 juin, le pape François a exprimé sa « douleur » mais ne s’est pas excusé.

Les restes de 215 enfants ont été découverts, jeudi 27 mai, dans un ancien pensionnat géré par l’Église catholique. Ce type d’établissement, ouvert à la fin du XIXe siècle, avait pour but d’assimiler les enfants de communautés autochtones. Au moins 3 200 d’entre eux sont morts dans ces internats.

La chambre basse du Parlement canadien a adopté mardi 1er mai une motion demandant au pape de s’excuser pour les traitements infligés aux enfants autochtones dans des pensionnats tenus par l’Église, aux XIXe et XXe siècles. Alors que le Vatican a toujours refusé de présenter des excuses engageant toute l’Église, les évêques canadiens essaient de réparer les liens avec ces populations.