Les six millions de catholiques sud-coréens, que le pape François avait visités en 2014, souhaitent un successeur proche du peuple et issu des communautés non européennes pour mettre en valeur une Église mondiale.

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En savoir plusLes six millions de catholiques sud-coréens, que le pape François avait visités en 2014, souhaitent un successeur proche du peuple et issu des communautés non européennes pour mettre en valeur une Église mondiale.
Le cardinal sud-coréen Lazarus You Heung-sik, discret mais influent préfet du dicastère pour le clergé, incarne la vision du pape François d’une Église davantage tournée vers l’Asie. Reconnu pour sa fine connaissance des dossiers, il a su trouver sa place dans les cercles romains malgré les réticences initiales. LES GRANDES VOIX DU CONCLAVE.
Moon Jae-in, président de la Corée du Sud entre 2017 et 2022, a été inculpé pour corruption, soupçonné d’avoir facilité l’emploi de son gendre dans une compagnie aérienne, ont annoncé jeudi 24 avril 2025 les procureurs. Avec son inculpation, deux anciens présidents sont simultanément dans le collimateur de la justice.
Depuis le début de la crise politique déclenchée après la tentative de l’ex-président Yoon d’imposer la loi martiale, la droite sud-coréenne propage un discours anti-chinois qui se radicalise et inquiète les Chinois installés dans le pays, victimes de violences.
Arrivé en Corée du Sud en 1954, Mgr René Dupont est décédé, jeudi 10 avril à Séoul, à l’âge de 95 ans. Le parcours de foi de celui qui était le dernier évêque français de cet État d’Asie de l’Est s’est mêlé à l’histoire, tumultueuse, du pays. La Croix avait fait son portrait à l’été 2024.
La Cour suprême coréenne a validé ce vendredi 4 avril la destitution de l’ancien président pour sa tentative de coup de force en décembre. Le pays doit désormais organiser une élection présidentielle d’ici au 3 juin. Opposition et parti au pouvoir se préparent déjà.
À l’unanimité, la Cour constitutionnelle de Corée du Sud a confirmé vendredi 4 avril 2025 la motion de destitution votée en décembre par les députés contre le président Yoon Suk-yeol. Son parti a aussitôt fait savoir qu’il « accepte solennellement » le verdict, très attendu dans un pays encore sidéré.
Le pays connaît depuis plusieurs jours les feux les plus violents de son histoire et les secours ont du mal à maîtriser ces incendies qui ont déjà fait au moins 27 morts. Ces difficultés mettent en lumière le manque de préparation et de moyens face à de telles catastrophes.
Une série d’incendies dans le sud-est de la Corée du Sud a causé la mort d’au moins 18 personnes, a annoncé mercredi 26 mars 2025 un responsable du ministère de la sécurité. Plus de 17 000 hectares de forêt sont déjà partis en fumée, soit plus que la surface détruite dans les graves incendies de Los Angeles en janvier.
La motion de destitution contre le premier ministre sud-coréen Han Duck-soo a été rejetée par la Cour constitutionnelle, lundi 24 mars 2025. Cette décision marque un nouveau chapitre dans l’instabilité provoquée par la tentative ratée du président Yoon Suk-yeol d’imposer la loi martiale.
Alors que la Corée du Nord vient de tester vendredi 21 mars un nouveau système de missiles antiaériens, les ministres des affaires étrangères chinois, japonais et sud-coréens vont se rencontrer samedi 22 mars à Tokyo pour discuter des menaces nord-coréennes et de sa dénucléarisation.
Un tribunal a ordonné la remise en liberté du président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol vendredi 7 mars, donnant droit à une demande de ses avocats d’annuler son mandat d’arrêt, a annoncé l’agence de presse Yonhap. Malgré cet ordre, Yoon Suk Yeol n’est pour l’instant pas sorti de prison.
En Corée du Sud, un avion militaire a largué par erreur huit bombes sur un village, lors d’un exercice aux côtés des États-Unis, a confirmé l’armée de l’air sud-coréenne jeudi 6 mars. Quatre personnes ont été gravement blessées et trois autres légèrement. Des dégâts matériels ont également été constatés.
Le procès au pénal du président sud-coréen Yoon Suk-yeol, 64 ans, s’est ouvert jeudi 20 février à Séoul. Il est accusé d’« insurrection » pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale, un crime passible de la peine de mort ou de la prison à vie et qui n’est pas couvert par son immunité présidentielle.
Sur fond d’un chaos politique sans précédent, les Églises chrétiennes de Corée du Sud se divisent entre courants extrêmes et modérés, tout en questionnant leur place dans la politique. Dans les rassemblements en soutien au président destitué par le Parlement, certains discours religieux se sont radicalisés.
La crise politique sud-coréenne voit émerger de nouvelles violences politiques assumées par une jeune génération de protestataires comme les « crânes blancs », à l’opposé de leurs aînés, plus modérés, qui ont connu les sanglantes répressions des anciennes dictatures militaires. La tension monte.
Le cinéaste sud-coréen Hong Sang-soo filme pour la troisième fois l’actrice dans une déambulation solitaire dans les rues de Séoul qui nous laisse sur notre faim.
La Cour constitutionnelle sud-coréenne rend ce vendredi 4 avril 2025 son jugement dans le procès en destitution du président Yoon Suk-yeol. Le chef de l’État avait été suspendu de ses fonctions après avoir tenté d’instaurer la loi martiale, début décembre, plongeant son pays dans une crise politique inédite.
À l’aube de ce mercredi 15 janvier les forces de police ont réussi à pénétrer dans la résidence transformée en forteresse du président déchu Yoon Suk-yeol, pour l’interroger sur sa tentative ratée d’imposer la loi martiale le 3 décembre dernier et l’arrêter. Il risque la peine de mort pour « rébellion ».
Plusieurs missiles balistiques à courte portée ont été tirés depuis la Corée du Nord, a déclaré mardi 14 janvier l’armée sud-coréenne. Les autorités ont précisé que les missiles avaient parcouru 250 kilomètres avant de s’abîmer en mer.
Rassemblés autour de la résidence du président destitué Yoon Suk-yeol, quelques centaines d’irréductibles supporteurs soutiennent chaque jour leur leader, victime, selon eux, d’une conspiration communiste nord-coréenne. Les enquêteurs vont tenter une nouvelle fois de l’appréhender.
Dans une ville portuaire coréenne engourdie par l’hiver, l’arrivée d’un dessinateur français bouleverse le quotidien d’une jeune fille métisse à la recherche de ses origines. Un film à la beauté subtile et graphique
L’ex-président Yoon Suk-yeol vit retranché dans sa résidence à Séoul, protégé par sa garde personnelle, depuis sa tentative ratée de déclarer la loi martiale. En dépit d’un mandat d’arrêt qui doit être exécuté au plus tard ce lundi 6 janvier 2025, à minuit, il refuse de se rendre à la justice.
Des milliers de Sud-Coréens sont attendus dans les rues de Séoul, samedi 4 janvier, au lendemain d’une tentative infructueuse d’arrêter le président déchu Yoon Suk Yeol, accusé de « rébellion ». Le mandat d’arrêt court jusqu’à lundi 6 janvier, avec plusieurs scénarios possibles.
Les enquêteurs sud-coréens ont échoué, vendredi 3 janvier, à appréhender l’ex-président Yoon Suk-yeol dans sa résidence de Séoul, en raison de sa tentative avortée d’instaurer la loi martiale le 3 décembre. Leur intervention a été entravée par les gardes du corps du président.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt, le président déchu de Corée du Sud Yoon Suk-yeol reste retranché dans sa résidence. Des centaines de manifestants se sont affrontés jeudi 2 janvier à Séoul, certains exigeant sa détention immédiate et d’autres appelant à le protéger face à la menace de son arrestation.
En Corée du Sud, le président déchu Yoon Suk Yeol fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par un tribunal mardi 31 décembre 2024. Cette décision a été prise pour l’obliger à comparaître devant les enquêteurs, qui veulent l’interroger sur sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.
Après le crash d’un avion dans un aéroport du sud-ouest de la Corée du Sud dimanche, qui a causé la mort de 179 personnes, les experts tentent d’expliquer ce qui a pu se passer. Le gouvernement a lancé lundi 30 décembre 2024 une « inspection complète » de tous les Boeing 737-800 utilisés par des compagnies du pays.
Dans son message dominical de l’angélus, le pape François a exhorté les catholiques, dimanche 29 décembre, à prier pour les victimes du crash aérien en Corée du Sud, ainsi que leurs familles.
Un avion de la compagnie Jeju Air s’est écrasé et a pris feu à son atterrissage dimanche 29 décembre à Muan, en Corée du Sud. Une collision avec des oiseaux serait à l’origine du drame faisant 179 morts, selon le bilan définitif des autorités. Deux passagers ont survécu.
Le parquet sud-coréen a accusé samedi 28 décembre le président déchu Yoon Suk Yeol d’avoir autorisé l’armée à ouvrir le feu pour entrer au Parlement, lors de sa tentative ratée d’imposer la loi martiale, entraînant une grave crise politique.
La crise politique qui secoue la Corée du Sud depuis la tentative ratée du président déchu d’instaurer la loi martiale se poursuit. Le chef de l’État par intérim, le premier ministre, Han Duck-soo, a été à son tour destitué vendredi 27 décembre. Le ministre des finances doit lui succéder.
Pour la deuxième fois en une semaine, le président déchu sud-coréen Yoon Suk Yeol a refusé de se rendre mercredi 25 décembre à un interrogatoire sur sa tentative ratée d’imposer la loi martiale le 3 décembre dernier. L’opposition souhaite destituer le président par intérim.
Au large de la péninsule coréenne sous haute tension, la frégate militaire française Prairial mène depuis 2018 une mission annuelle de contrôle et de surveillance pour faire respecter les sanctions votées par l’ONU contre Pyongyang. La Croix a passé deux jours à bord.
Les députés sud-coréens ont destitué samedi 14 décembre le président Yoon Suk Yeol, après sa tentative ratée d’imposer la loi martiale et de faire museler le Parlement par l’armée dix jours plus tôt.
À deux jours du vote d’une nouvelle motion de destitution au Parlement, ce samedi 14 décembre, le président, Yoon Suk-yeol, a brandi la menace communiste nord-coréenne pour expliquer sa décision d’imposer l’éphémère loi martiale, le 4 décembre dernier. Ses jours au pouvoir semblent comptés.
La police sud-coréenne a indiqué mercredi 11 décembre 2024 avoir perquisitionné le bureau présidentiel, une semaine après la tentative manquée du président Yoon Suk-yeol d’imposer la loi martiale dans le pays. L’ex-ministre de la défense, en fonction au moment de ce coup de force, a essayé de se suicider en détention.
L’échec de la motion de destitution visant le président Yoon Suk-yeol provoque une crise politique sans précédent en Corée du Sud. L’opposition politique a annoncé, dimanche 8 décembre, qu’elle procéderait à une seconde tentative le 14 décembre.
L’écrivaine sud-coréenne a prononcé, samedi 7 décembre, le traditionnel discours de réception du prix Nobel de littérature. Un hommage à la puissance du texte, capable de créer un lien sensoriel entre un auteur et ses lecteurs.
La motion de destitution visant le président sud-coréen n’a pas pu être votée, samedi 7 décembre, la quasi-totalité des députés du parti au pouvoir ayant refusé de participer au scrutin. Malgré la pression de dizaines de milliers de manifestants, Yoon Suk Yeo sauve donc temporairement son poste, quatre jours après sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.
Le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, est lâché par son propre parti, qui demande son départ vendredi 6 décembre. Le chef du parti présidentiel affirme avoir obtenu des « preuves » que le président avait ordonné l’arrestation de dirigeants politiques, lors de sa tentative ratée d’imposer la loi martiale en Corée du Sud.
Une enquête pour rébellion a été ouverte à l’encore du président sud-coréen Yoon Suk Yeol jeudi 5 décembre, alors qu’une motion de destitution déposée par l’opposition doit être votée samedi. Le parti du président a annoncé qu’il ne la voterait pas.
Après la tentative ratée du président sud-coréen Yoon Suk-yeol d’imposer la loi martiale mardi 3 décembre, les six partis d’opposition ont lancé ce mercredi une motion de destitution contre ce président ultra-conservateur, ancien procureur général, élu sur le fil en 2022. Récit d’une chute annoncée.
Les partis d’opposition de Corée du Sud réclament la démission du président Yoon Suk Yeol mercredi 4 décembre et annonce avoir déposé une motion de destitution, après sa tentative ratée d’imposer la loi martiale. La plus importante intersyndicale du pays appelle à une grève illimitée jusqu’à son retrait du pouvoir.
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a annoncé mardi 3 décembre que la loi martiale imposée quelques heures plus tôt serait levée et que les troupes déployées à Séoul seraient retirées.
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a proclamé mardi 3 décembre la loi martiale, une décision contestée dans la foulée par un vote de l’Assemblée nationale. Mais le président doit encore approuver ce vote. Dans le cas contraire, c’est une période d’instabilité qui s’annonce.
Le président sud-coréen a déclaré mardi 3 décembre 2024 vouloir « protéger » le pays « de la menace des forces communistes nord-coréennes » pour justifier l’imposition de la loi martiale dans tout le pays. Une décision contestée par les députés qui ont aussitôt voté le blocage de la loi martiale.
Sans surprise, la cinquième session de pourparlers pour obtenir un traité international sur le plastique n’a pas abouti, dimanche 1er décembre 2024. Si un nombre croissant de pays se positionne en faveur d’une cible de réduction mondiale, les pays producteurs de pétrole font de la résistance.
Après cinq ans de fermeture totale aux touristes étrangers à cause du Covid-19, la Corée du Nord devrait rouvrir ses frontières ce dimanche 1er décembre. Avant 2019, près de 5 000 Occidentaux s’y rendaient chaque année, contre plus de 150 000 Chinois et autant de Sud-Coréens dans des séjours spéciaux de 1999 à 2008.
En 2022, 175 pays s’étaient donné deux ans pour créer un instrument juridiquement contraignant afin de freiner la croissance du plastique à travers le monde. Ces négociations entrent dans leur dernière ligne droite lundi 25 novembre à Busan, en Corée du Sud. La perspective d’un accord reste néanmoins incertaine.
Les MAMA awards, récompenses musicales décernées aux vedettes de la K-pop, se tiennent ce jeudi 21 novembre à Los Angeles. C’est la première fois que la cérémonie se déroule aux États-Unis, signe que l’influence de ce style musical dépasse largement les frontières de la Corée du Sud.
Des milliers d’étudiantes sud-coréennes bloquent depuis plusieurs jours leurs universités pour femmes qui ont commencé, sans prévenir, d’y inscrire des étudiants. Cette transition brutale vers la mixité provoque une rébellion sur fond de division profonde de la société entre les hommes et les femmes.
Une campagne de brouillage des signaux GPS, menée par la Corée du Nord, perturbe la circulation des navires et des avions et pourrait causer des accidents, selon l’armée sud-coréenne. Cet épisode marque une nouvelle étape dans l’escalade des tensions orchestré par le régime de Kim Jun-Un
Un hôpital à Zaporijjia a été touché par des frappes russes jeudi 7 novembre. Quatre personnes ont été tuées et 18 autres blessées. Séoul envisage d’envoyer des armes en Ukraine, tandis que des soldats nord-coréens en Russie ont « pris part aux hostilités » et ont subi des « pertes » selon Volodymyr Zelensky.
La Corée du Nord a tiré dans la nuit de mercredi à jeudi 31 octobre un missile balistique à longue portée vers la mer du Japon. Pyongyang dit avoir mené un test « crucial » pour renforcer ses forces nucléaires. Il s’agit du premier essai d’armes effectué depuis les accusations d’envoi de soldats nord-coréens en Russie.
À la lisière de la frontière entre les deux Corées, les habitants de la petite ville sud-coréenne de Paju voient leur quotidien perturbé par les tensions militaires croissantes sur la péninsule. Ils y sont habitués, mais cette fois les conséquences psychologiques et économiques sont plus graves que jamais.
La Corée du Nord a annoncé, jeudi 17 octobre, avoir gravé dans le marbre de sa Constitution que la Corée du Sud est désormais un « État hostile », justifiant ainsi le dynamitage la veille des deux seules routes et voies ferrées reliant les deux pays ennemis.
La Corée du Nord a fait sauter, mardi 15 octobre, des tronçons de routes la reliant à la Corée du Sud. L’armée nord-coréenne avait annoncé la semaine dernière qu’elle allait couper « définitivement » les axes routiers et ferroviaires reliant les deux pays et construire des « structures défensives fortes ».
Le comité Nobel a attribué la prestigieuse distinction littéraire à l’autrice sud-coréenne Han Kang, une première pour son pays. Elle entend ainsi récompenser une « prose poétique intense qui affronte les traumatismes historiques et expose la fragilité de la vie humaine ».
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a prévenu vendredi 4 octobre la Corée du Sud et les États-Unis qu’il n’hésiterait pas à utiliser une bombe nucléaire en cas d’attaque militaire contre la Corée du Nord. Cette nouvelle menace intervient dans un contexte de tension croissante entre les deux frères ennemis.
La Corée du Sud a enregistré une température estivale moyenne de près de deux degrés de plus que sa moyenne historique, a annoncé jeudi 5 septembre l’agence météorologique. Le pays bascule d’un climat tempéré à tropical, ce qui va transformer les cultures. Un nouveau terme a même été créé pour l’occasion, la « heatflation », la hausse des prix due à la chaleur.
Selon les données publiées par l’agence Statistique Corée (KOSTAT) mercredi 28 août, le taux de natalité a connu une hausse au printemps en Corée du Sud. Une embellie remarquée dans le pays qui enregistre le taux de natalité le plus bas au monde. Cette hausse semble pourtant conjoncturelle, en dépit d’une politique ambitieuse de relance.
Dimanche 25 août, l’acteur sud-coréen Kim Ji-soo, qui a mis en pause sa carrière pendant trois ans suite à des accusations de harcèlement scolaire, a annoncé son retour dans une vidéo publiée sur YouTube. Son intention de retrouver les petits écrans fait ressurgir en Corée l’enjeu de la lutte contre les violences à l’école.
Objectif utopique et pourtant officiel de la Corée du Sud, l’unification de la péninsule par le dialogue est au cœur de sa politique régionale depuis les années 1990. Mais le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a décidé de changer d’approche : plutôt que le dialogue, il veut précipiter la fin du régime des Kim.
Hyperconnectée, la Corée du Sud est l’un des pays avec le plus fort taux de harcèlement en ligne au monde, visant notamment les femmes. Des ONG locales tentent de lutter contre un fléau aggravé par l’utilisation de l’intelligence artificielle.
À la suite d’une série d’incendies de batteries, les Sud-Coréens craignent pour leur sécurité et revendent leurs voitures électriques. Une inquiétude généralisée à laquelle le gouvernement et les industriels tentent de répondre tant bien que mal.
La Corée du Sud ne souhaite pas revivre le cauchemar de 2023 où une invasion de punaises de lit, imputée à des voyageurs en provenance de France, avait déclenché une psychose dans tout le pays.
Ce n’était pas arrivé depuis plus d’un an. Jeudi 8 août, un Nord-Coréen a fui par la mer pour rejoindre le Sud. Alors que la plupart fuient par la Chine, puis par un pays tiers comme la Thaïlande, avant de gagner la Corée du Sud, le transfuge a traversé la frontière maritime en mer jaune.
À l’issue d’un patient travail de la Corée du Sud, le taekwondo a fait son entrée parmi les sports olympiques. Le pays du Matin calme a fait de cet art martial un outil pour développer son influence et a œuvré pour son développement. Le tournoi olympique se déroule jusqu’au 10 août au Grand Palais.
Depuis le début des Jeux olympiques, le 26 juillet, la Korea House, installée à la Maison de la chimie à Paris, ne désemplit pas. Les activités séduisent : au programme, rediffusion des Jeux, mais surtout immersion culturelle avec de la street food coréenne et des chorégraphies de K-pop.
Pyongyang a annoncé le 5 août avoir fait parvenir 250 lance-missiles tactiques de nouvelle génération à ses troupes stationnées à la frontière intercoréenne, à trois mois de l’élection américaine.
Intraitables, les Sud-Coréens ont battu les Français lors de la finale de l’épreuve en équipes de tir à l’arc, lundi 29 juillet. Depuis près de quarante ans, le pays domine la discipline.
La préparation des prochaines Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), qui se tiendront en Corée du Sud en 2027, a officiellement démarré, dimanche 28 juillet. Un défi logistique pour le pays du Matin calme, surtout après le fiasco du Jamboree scout mondial, organisé l’été 2023.
Avec le plus faible taux de naissance au monde, la Corée du Sud verra sa population diminuer de près de 20 millions d’habitants d’ici à 2070. Face à l’urgence, le gouvernement lance un ministère dédié à ce défi national.
Face au déclin de sa population, la Corée du Sud dépend de plus en plus des travailleurs étrangers. Malgré les besoins en main-d’œuvre, ces derniers vivent dans des conditions très difficiles, entre peur et maltraitance.
À Japan Expo, salon de la pop culture asiatique qui doit accueillir 250 000 visiteurs à Villepinte du 11 au 14 juillet, l’une des invitées d’honneur est la dessinatrice du webtoon Lecteur omniscient. Né en Corée, ce type de bande dessinée numérique connaît un succès international chez les 15-25 ans.
Du 8 au 10 juillet, les employés de Samsung, géant de la haute technologie sud-coréen, seront en grève pour la première fois de leur histoire. Selon les syndicats, c’est l’ultime moyen d’obtenir de vraies négociations avec une entreprise qui fait tout pour les empêcher d’exister.
Depuis la fin mai, la Corée du Nord multiplie l’envoi de ballons de déchets vers son voisin au Sud. Ces détritus permettent d’approcher au plus près le quotidien des Nord-Coréens et semblent confirmer que la population vit dans des conditions très difficiles.
Le premier sommet Corée-Afrique s’est tenu début juin à Séoul. Une cinquantaine de pays africains étaient présents pour établir de nouveaux partenariats entre le pays du Matin calme et le continent. Le développement et l’industrialisation rapide de la Corée sont cités en exemple.
L’état-major sud-coréen a annoncé, mardi 11 juin, que des soldats nord-coréens ont brièvement franchi, dimanche, la frontière avec la Corée du Sud, dont les militaires ont effectué des tirs de sommation. L’incident est survenu alors que les relations entre le Nord et le Sud traversent une période parmi les plus tendues depuis des années.
La Corée du Sud a annoncé dimanche 9 juin qu’elle allait reprendre ses campagnes de propagande par haut-parleurs à la frontière de la Corée du Nord, dénonçant « l’escalade » de Pyongyang qui, la veille, avait envoyé 330 nouveaux ballons d’immondices au Sud.
Pendant quelques mois, Julien Blanc-Gras a embarqué femme et enfant dans un périple en Asie pour changer d’air.
En dépit d’une longue grève des internes qui a duré cinq mois, la réforme du numerus clausus des écoles de médecine a été finalement adoptée par le gouvernement. Cette réforme permettra une augmentation conséquente du nombre de médecins dans les prochaines années.
En réponse à l’envoi de ballons sud-coréens bourrés de tracts de propagande, d’argent et de clés USB avec des fictions télévisées, la Corée du Nord a envoyé jeudi 30 mai des ballons vers le Sud remplis de déchets et d’excréments d’animaux. Une opération qui pourrait se reproduire samedi.
Persécutés par le royaume de Corée il y a deux cents ans, les premiers catholiques du pays se sont réfugiés dans les gongso, les premières « églises » du pays. Ces édifices sont aujourd’hui à l’abandon. Un photographe sud-coréen à décider de les immortaliser.
Alors que l’Europe vient d’adopter un plan de recyclage des batteries électriques, la Corée du Sud est depuis plus de dix ans l’un des leaders en la matière. C’est le fruit d’une étroite coopération entre le gouvernement et les industriels.
Chaque année, des dépouilles de Nord-Coréens sont retrouvées sur les côtes du Sud. Jusqu’alors, ils étaient considérés comme anonymes, incinérés et déposés dans une fosse commune. Depuis le mois d’avril, Séoul souhaite effectuer des tests ADN pour tenter de retrouver leur famille et espérer pouvoir organiser des funérailles.
L’opposition sud-coréenne incarnée par le Parti démocrate (centre gauche) de Lee Jae-myung a obtenu la majorité absolue aux législatives du 10 avril avec 174 sièges sur 300 à l’Assemblée nationale. Le premier ministre démissionne et l’actuel président Yoon Suk-yeol, déstabilisé, promet de nouvelles « réformes ».
Lassés par une classe politique décrédibilisée, les Sud-Coréens en colère ont fait émerger une troisième voie en soutenant la candidature très récente de Cho Kuk, ancien ministre de la justice, qui promet de « dégager » le gouvernement actuel. Lequel n’est pas assuré de remporter une majorité à l’Assemblée lors des législatives du mercredi 10 avril.
À la veille d’importantes élections législatives, le 10 avril, le pays du Matin calme connaît un très important recul de ses libertés lié à l’arrivée au pouvoir du président conservateur Yoon Suk-yeol en 2022.
Ces deux derniers jours le leader nord-coréen a supervisé lundi 18 et mardi 19 mars plusieurs exercices de tirs de missiles, d’obus et de roquettes. À huit mois de la présidentielle américaine, Kim Jong-un ne cesse d’améliorer sa technologie balistique, pariant sur une victoire en novembre de l’ex-président républicain, et une potentielle reprise des négociations.
Le troisième sommet de la démocratie s’est ouvert lundi 18 mars à Séoul, en Corée du Sud. Cette réunion de dirigeants, d’ONG et de représentants de la société civile, lancée en 2021 par Joe Biden, vise à « renforcer la solidarité » entre les pays démocratiques. La liste d’invités suscite toutefois régulièrement les critiques.
Trois semaines après le début de la grève des médecins, très impopulaire, le gouvernement commence à sanctionner près de 5 000 d’entre eux en les radiant temporairement. Dans les hôpitaux sous tension, les infirmières craquent sous la surcharge de travail.
La revue Questions internationales s’intéresse dans son dernier numéro aux destins croisés des «Deux Corées», 70 ans après la sanglante guerre qui les a déchirées. La revue explore également la délicate question migratoire au Danermark, où une politique anti-migrants est menée par la gauche sociale-démocrate.
Près de trois quarts des internes sud-coréens ont posé leur démission depuis plus d’une semaine en protestation d’une réforme du numerus clausus qu’ils jugent inadaptée à résoudre les problèmes du système de santé. Une grève massive qui a du mal à emporter l’adhésion de la population.
Face à la baisse de fréquentation de la messe depuis la pandémie, l’Église catholique de Corée du Sud a publié un livre blanc détaillant des orientations pour faire revenir les fidèles sur les bancs des églises.
Pour son premier long métrage, le réalisateur coréen Jason Yu met en scène un homme atteint d’un étrange somnambulisme. Un film horrifique, grand prix du Festival de Gérardmer, qui ausculte le couple et éclaire la spiritualité traditionnelle coréenne.
Alors que les tensions ne cessent de croître sur la péninsule coréenne avec le lancement par Pyongyang de nouveaux missiles de croisière dimanche 28 janvier, en direction de la mer Jaune, la rhétorique du président sud-coréen Yoon Suk-yeol est, elle aussi, de plus en plus belliqueuse. Face à cette escalade, l’opinion publique sud-coréenne semble, elle, plutôt indifférente.
Le leader nord-coréen Kim Jong-un a annoncé, mardi 16 janvier, vouloir couper tous les ponts avec la Corée du Sud, considérée désormais comme « l’ennemi public numéro un » contre lequel il se dit prêt à faire la guerre. Mettant définitivement fin au rêve d’unification, considérée comme une « erreur ».
Le suicide de l’acteur sud-coréen Lee Sun-kyun, premier rôle du film oscarisé Parasite, sous le coup d’une longue enquête policière pour consommation de stupéfiants, questionne la répression antidrogue jugée parfois excessive du gouvernement sud-coréen dans ce genre d’affaire.
Pour la troisième journée d’affilée, l’armée nord-coréenne a tiré, dimanche 7 janvier, 90 obus au nord de l’île sud-coréenne, Yeonpyeong. Une escalade qui met en lumière les tensions autour de la ligne de limite du Nord (NLL), la ligne de démarcation qui sépare les deux Corées en mer Jaune.
Les tensions se poursuivent entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Pyongyang a poursuivi dimanche 7 janvier pour la troisième journée consécutive des exercices militaires à munitions réelles à la frontière. Ces manœuvres réveillent le souvenir de frappes qui, en 2010, avaient fait quatre morts.
Deux salves de 200 et 60 obus tirés en mer Jaune par la Corée du Nord, les 5 et 6 janvier, ont réactivé fortement les tensions avec la Corée du Sud.
Les « no-kids zones » sont de plus en plus populaires en Corée du Sud. Une mode révélatrice de la crise sociétale que traverse le pays. Pour tenter d’endiguer ce phénomène, le gouvernement vient de lancer une campagne de communication.
La Corée du Nord a tiré plus de 200 obus vendredi 5 janvier en mer jaune, près des îles sud-coréennes de Yeonpyeong et Baengnyeong où les civils ont rejoint les abris. Séoul dénonce une « provocation » et promet en retour des « mesures appropriées ». L’escalade des tensions risque de se poursuivre sur la péninsule.
Le chef de file de l’opposition sud-coréenne Lee Jae-myung a été poignardé au cou mardi 2 janvier lors d’un déplacement en province. Transporté conscient à l’hôpital, l’ancien candidat à la présidentielle de 2022 a été opéré et « se rétablit », selon son parti.
Le Parlement sud-coréen a adopté, mardi 9 janvier, une loi interdisant le commerce de viande de chien, une pratique traditionnelle que des militants qualifient depuis longtemps de honte pour le pays. Les éleveurs de chiens se sont préparés à cette transition inéluctable.
Près de quatre-vingts ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la colonisation de la Corée par le Japon, les deux pays ont réussi au printemps 2023 à surmonter les profondes blessures du passé pour entériner une réconciliation historique. Dans un contexte régional très tendu avec les menaces nucléaires nord-coréennes et la montée en puissance de la Chine.
La dramaturge américaine Celine Song signe un premier film d’une déchirante beauté, inspiré de sa propre histoire.
L’archevêque émérite de Séoul (Corée du Sud), le cardinal Andrew Yeom Soo-jung, a fêté mardi 5 décembre ses 80 ans. Le Collège cardinalice compte désormais 134 électeurs, dont 97 ont été nommés par le pape François.
La ville qui accueillera l’Exposition universelle 2030 sera élue mardi 28 novembre à Paris par le Bureau international des expositions (BIE). La ville portuaire sud-coréenne de Busan, en compétition avec Riyad (Arabie saoudite) et Rome (Italie), ne ménage pas ses efforts pour organiser cet événement prestigieux.
Soixante-dix ans après la signature de l’armistice de 1953 mettant fin à la guerre de Corée, Séoul et Pyongyang sont toujours techniquement en guerre. Mercredi 22 novembre, la Corée du Nord a lancé un satellite militaire et suspendu dans la foulée un accord avec la Corée du Sud pour réduire les tensions militaires. Reportage le long des 240 kilomètres de la zone démilitarisée qui les sépare.
La Corée du Nord a déclaré mardi 21 novembre avoir mis en orbite un satellite militaire, défiant les interdictions de l’ONU d’utiliser des technologies de missiles balistiques. Tokyo et Washington ont vivement condamné le tir, qu’ils considèrent comme une violation des résolutions des Nations unies.
Yuna Jung avait 20 ans lorsqu’elle a fui la Corée du Nord pour rejoindre la Corée du Sud en 2007 en traversant la Chine, la Birmanie et la Thaïlande. Aujourd’hui fière de son intégration réussie au Sud, elle reste pessimiste sur l’avenir du régime de Kim Jong-un, obsédé par le nucléaire. Témoignage.
En Corée du Sud, les deux tiers des femmes sont diplômées du supérieur, mais elles représentent moins de 10 % des cadres dans les grands groupes. Face à ce plafond de verre, elles cherchent des alternatives pour s’épanouir au travail.
Entre exigences élevées à l’école, course à la réussite professionnelle et chômage, les jeunes Coréens sont nombreux à éprouver un mal-être. Le nombre de patients suivant un traitement antidépresseur en Corée du Sud a augmenté de 32 % en cinq ans, un record.
Dans la foulée d’une tournée au Proche-Orient, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken entame ce mardi 7 novembre une visite à Tokyo puis en Corée du Sud et en Inde. Face aux menaces chinoise et nord-coréenne, les États-Unis tentent de consolider leurs alliances.
Quatre Nord-Coréens ont débarqué en petit bateau sur la côte est de la Corée du Sud mardi 24 octobre près de la ville de Sokcho. Une telle défection par la mer est très rare car la sécurité nord-coréenne est très sévère. Ces réfugiés ont demandé l’asile au Sud.
Face à la demande croissante d’armement de l’Ukraine, la Corée du Sud s’impose comme un géant de ce secteur dans le monde. Séoul a vendu en 2022 pour 12 milliards d’euros d’armes à la Pologne, membre de l’Otan et allié clé de Kiev, qui pourra les livrer à l’Ukraine.
La mort de trois enseignants au cours de l’été a levé le voile sur une détresse psychologique qui touche tout le personnel éducatif sud-coréen. Excédés, les professeurs dénoncent les violences infligées par les parents d’élèves et demandent au gouvernement de prendre des mesures.
La Corée du Nord a annoncé jeudi 24 août que sa deuxième tentative en trois mois pour mettre en orbite un satellite espion avait échoué, tout en promettant de refaire un nouvel essai en octobre. Séoul, Tokyo et Washington condamnent à l’unanimité cette violation des sanctions de l’ONU, sans pouvoir l’empêcher.
Une dizaine d’étudiants coréens ont été arrêtés jeudi 24 août pour avoir essayé de s’introduire dans l’ambassade du Japon à Séoul, au cours d’une manifestation visant à dénoncer les rejets d’eau de la centrale de Fukushima dans la mer.
Le premier ministre japonais Fumio Kishida a annoncé, mardi 22 août, que le processus de rejet de l’eau traitée (1,3 million de tonnes) de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi commencera jeudi 24 août, en dépit des fortes inquiétudes des pêcheurs de la région et de la Chine.
Le président américain Joe Biden réunit, ce vendredi 18 août à Camp David, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol et le premier ministre japonais Fumio Kishida pour un sommet inédit. Objectif : afficher un front le plus uni possible pour contrer les ambitions militaires chinoises et les menaces nucléaires nord-coréennes.
La chaleur et le typhon Khanun ont poussé des dizaines de milliers de scouts du monde entier à quitter le camp de Saemangeum, bien avant la fin de l’événement. Une crise politique majeure est en train d’éclater en Corée du Sud avec de possibles démissions de ministres en perspective.
Le 22 juillet 2023, des chercheurs sud-coréens ont dévoilé le LK-99, un matériau capable d’être supraconducteur à température ambiante. Cette découverte est susceptible de « révolutionner » le monde de l’énergie. La communauté scientifique reste toutefois méfiante devant la portée de cette découverte.
Les déconvenues météorologiques s’accumulent pour le Jamboree scout mondial, un immense rassemblement scout qui se tient depuis le 2 août en Corée du Sud. Après des perturbations liées aux fortes chaleurs, une alerte au typhon pousse les jeunes participants à lever le camp prématurément, le 8 août au lieu du 12.
De fortes températures perturbent le jamboree, rassemblement des scouts du monde entier, qui a lieu en Corée du Sud du 1er au 12 août. Les autorités tentent de trouver des solutions d’urgence pour rafraîchir les participants, mais refusent de mettre fin à l’événement prématurément, comme le demandent les organisateurs.
Partis le 3 janvier de Moisson (Yvelines), trois chefs scouts arriveront mercredi 2 août dans l’estuaire de Saemangeum, en Corée du Sud, après un périple de sept mois à vélo entre l’Europe et l’Asie. Ils participeront au Jamboree scout mondial 2023.
Le gouvernement sud-coréen a lancé en juillet une grande enquête sur 2 236 nouveau-nés, donnés, abandonnés ou parfois tués, qui n’ont jamais été enregistrés à l’état civil. Un phénomène qui met en lumière la stigmatisation des mères célibataires.
Avec des chansons aux paroles centrées sur l’attention à l’individu, la K-pop s’offre comme un refuge. Une proposition qui séduit son jeune public en quête d’une place dans la société, décrypte Christophe Gaudin (1), maître de conférences en sciences politiques à l’université Kookmin à Séoul.
Ce dimanche 9 juillet, BTS, groupe de K-pop le plus écouté, publie ses mémoires lors d’une sortie mondiale. Un signe de l’ampleur de ce phénomène musical, qui repose en grande partie sur un contact quasi permanent avec les fans.
Les autorités de Séoul ont enterré définitivement, mercredi 28 juin, le système traditionnel de calcul de l’âge, rajeunissant instantanément des millions de Sud-Coréens. Jusqu’à ce jour, toute personne avait déjà un an le jour de sa naissance, en comptant les mois passés in utero.
Le prince héritier d’Arabie saoudite présente lundi 19 juin le projet de sa capitale, Riyad, pour accueillir l’Exposition universelle en 2030. Une date qui coïncide avec celle du plan de modernisation du royaume lancé par Mohammed Ben Salmane. Riyad est en concurrence avec d’autres villes : Rome, Odessa et Busan.
L’Église coréenne est née du sang de ses nombreux martyrs. Aujourd’hui, elle souffre de la division des deux Corées, séparées depuis soixante-dix ans, mais continue à œuvrer pour la réconciliation et l’unité. Le documentaire de Matthieu Saintenac, diffusé vendredi 9 juin à 13 h 14 sur KTO, fait comprendre en quoi ce choix est un combat.
Le satellite espion lancé par la Corée du Nord s’est abîmé en mer, a annoncé Pyongyang mercredi 31 mai. La Corée du Sud a annoncé avoir récupéré les débris de l’objet en mer Jaune.
Le premier ministre japonais, Fumio Kishida, a terminé, lundi 8 mai, une visite officielle de deux jours en Corée du Sud. Pour le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, ce réchauffement historique des relations longtemps tumultueuses avec Tokyo est une priorité absolue face à la montée de la menace nucléaire nord-coréenne.
Au lendemain de la Déclaration de Washington signée vendredi 28 avril entre les États-Unis et la Corée du Sud sur une protection nucléaire américaine renforcée en cas de conflit avec la Corée du Nord, Pyongyang a violemment réagi ce week-end en annonçant la poursuite de ses programmes nucléaires.
Le président Joe Biden et son homologue sud-coréen, Yoon Suk-yeol, ont renforcé mercredi 26 avril à Washington leurs moyens de dissuasion et leur « alliance indéfectible » contre la Corée du Nord, qui multiplie depuis des mois ses tirs de missiles balistiques.
L’exposition « Imprimer ! L’Europe de Gutenberg » de la Bibliothèque nationale de France (BnF) à Paris, présente le Jikji coréen, premier livre imprimé connu. L’ouvrage bouddhiste, datant de 1377, précède de près de quatre-vingts ans « l’invention » de l’imprimerie par Gutenberg en 1455.
S’inspirant du suicide d’une lycéenne sud-coréenne broyée par la logique du marché et par celle de la performance lors de son stage dans un centre d’appels, July Jung signe un film bouleversant qui nous fait ressentir de manière sensible tout le tragique du décès de la jeune fille.
Deux missiles balistiques à courte portée ont été tirés lundi 27 mars par la Corée du Nord, a affirmé l’armée sud-coréenne. Cette démonstration de force intervient alors que Séoul et Washington viennent de conclure leurs plus grands exercices militaires en cinq ans.
Yoon Suk-yeol est arrivé jeudi 16 mars au Japon pour une visite d’État de deux jours, le plus important sommet entre Tokyo et Séoul depuis douze ans. Le Japon et la Corée du Sud tentent d’apaiser leurs tensions historiques face aux défis sécuritaires que représentent Pékin et Pyongyang en Asie-Pacifique.
Séoul a annoncé lundi 6 mars un plan pour indemniser ses ressortissants victimes du travail forcé au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, sous la pression américaine et face aux dangers militaires de la Chine et de la menace nucléaire nord-coréenne.
Séoul a dévoilé, lundi 6 mars, un plan visant à indemniser les Sud-Coréens victimes du travail forcé au Japon durant la Seconde Guerre mondiale. Tokyo ne participera toutefois pas directement.
Les discussions autour de la légalisation du mariage homosexuel s’intensifient au Japon, le seul pays du G7 à ne pas reconnaître l’union entre personnes du même sexe. En Corée du Sud, aussi, la question est relancée par une décision de justice rendue ce mardi 21 février. En Asie, Taïwan demeure le seul pays à avoir légalisé le mariage pour tous.
La Corée du Nord a tiré deux missiles balistiques à courte portée lundi 20 février, quarante-huit heures à peine après avoir tiré un puissant missile balistique intercontinental (ICBM), tir condamné par le secrétaire général de l’ONU. Pyongyang menace de transformer le Pacifique en « champ de tir » si Washington poursuit ses « provocations » militaires.
Dans ce deuxième film plein de bruits et de fureur de Davy Chou, une Française débarque en Corée du Sud à la recherche de ses parents biologiques et voit sa vie basculer.
La Chine a suspendu mardi 10 janvier la délivrance des visas de court séjour pour les Sud-Coréens et les Japonais, en réponse aux restrictions sanitaires imposées par la Séoul et Tokyo aux voyageurs chinois. Une vingtaine d’autres pays dans le monde ont pris les mêmes mesures sans subir, jusqu’à présent, de telles représailles.
Plus de deux mois après la tragédie d’Itaewon à Séoul, où 158 personnes sont mortes lors d’une bousculade dans la nuit de samedi 29 à dimanche 30 octobre, l’enquête stagne et les familles des victimes demandent des « excuses » à un président qui les ignore.
La guerre de Corée, opposant le Nord communiste au Sud soutenu par les États-Unis, s’est terminée le 27 juillet 1953. Le bilan humain est estimé à plus d’un million de morts, et les répercussions du conflit se font encore sentir aujourd’hui, alors que des tensions entre les deux États resurgissent régulièrement.
La Corée du Sud a accusé lundi 26 décembre son voisin nord-coréen d’avoir fait voler plusieurs drones à la frontière intercoréenne, la poussant à déployer des avions de combat pour les abattre. Une incursion qui intervient dans un contexte déjà très tendu entre les deux Corées.
En à peine vingt ans, la Corée du Sud a réussi à séduire le monde entier en déployant un « soft power » unique, nourri de musique, de culture, de gastronomie et de séries télévisées. Un plan voulu et mené par le gouvernement, et un pari gagné.
L’aîné du groupe BTS, Jin, a commencé mardi 13 décembre son service militaire de dix-huit mois, obligatoire en Corée du Sud. Un événement qui assombrit le futur du boys band le plus populaire au monde, adoubé par Joe Biden et les Nations unies.
À la retraite depuis le printemps dernier, l’ancien président sud-coréen Moon Jae-in est harcelé depuis des mois dans son village de province par un groupe d’opposants radicaux l’accusant d’être « un espion » de la Corée du Nord. Un phénomène politique radical alimenté par les réseaux sociaux.
Les quatre défenseurs alignés par la Corée du Sud contre l’Uruguay lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar, jeudi 24 novembre, s’appelaient Kim. Une homogénéité patronymique qui trouve ses racines dans l’antique royaume de Silla, disparu en 935.
Le niveau de tension entre les deux pays a atteint un seuil critique au début du mois de novembre après les tirs de 10 missiles nord-coréens, dont l’un est tombé dans les eaux territoriales sud-coréennes. Les relations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud n’ont cessé d’osciller entre tension et détente depuis la création des deux États rivaux.
Tirs quotidiens de missiles par Pyongyang et rumeur insistante sur un essai nucléaire imminent, tirs de riposte de Séoul, exercices militaires conjoints entre la Corée du Sud et les États-Unis… La tension ne cesse de croître dans la péninsule coréenne, laissant planer la menace d’un nouveau conflit entre deux pays toujours officiellement en état de guerre depuis les années 1950.
De nouveaux projectiles, dont un missile balistique intercontinental ayant apparemment échoué, ont été lancés jeudi 3 novembre par la Corée du Nord. La veille, le pays avait déjà lancé une salve de tirs, portant à son comble la tension dans la région.
Élu de justesse en mai dernier sur un programme très conservateur, le nouveau président Yoon Suk-yeol, 61 ans, se trouve brutalement confronté à une Corée du Nord qui a tiré 54 missiles depuis le début de l’année. Face à cette escalade des tensions, le président, en baisse dans les sondages, a promis des mesures « rapides et sévères ».
Les deux Corées ont procédé mercredi 2 novembre à des échanges de tirs de missiles : Pyongyang en a lancé plus de 10, dont l’un est tombé près des eaux territoriales sud-coréennes, ce qui a amené Séoul à riposter avec trois missiles air-sol, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol dénonçant une « invasion territoriale de fait ».
Au lendemain du mouvement de foule qui a fait plus de 150 morts lors d’une fête de Halloween à Séoul, l’épiscopat sud-coréen a publié, dimanche 30 octobre, un communiqué dans lequel il assure « prier » pour les « victimes », et réclame une « enquête approfondie » sur les causes du drame.
Au moins 150 personnes sont mortes dans la nuit de samedi 29 à dimanche 30 octobre, lors d’une bousculade à Séoul, où des dizaines de milliers de personnes fêtaient Halloween. Le président sud-coréen a décrété un deuil national et a promis une enquête sur « cette tragédie qui n’aurait jamais dû se produire ».
« La Corée du Nord a tiré un missile balistique non identifié » vers la mer du Japon, a indiqué vendredi 28 octobre l’état-major interarmées sud-coréen. Ce tir intervient après une rencontre entre les vice-ministres des affaires étrangères des États-Unis, du Japon et de la Corée du Sud.
Nouvel essai de tirs de missiles, survols d’avions de chasse et salves d’artillerie en mer… La Corée du Nord s’est lancée dans une démonstration de force massive jeudi 13 et vendredi 14 octobre le long de la frontière sud-coréenne. Un nouveau cycle de tension intercoréennes s’accentue encore.
La Corée du Nord a annoncé jeudi 13 octobre avoir testé deux missiles de croisières, capables de transporter des armes nucléaires tactiques. D’après les analystes, Pyongyang s’inquiète des récents exercices des États-Unis dans la région.
Les cours de danse spécialisés et les cercles de fans qui reproduisent les chorégraphies des groupes en vogue se multiplient en France, contribuant à diffuser la culture coréenne.
À la veille de son procès, à la mi-septembre, un homme de 31 ans a tué la femme qu’il harcelait depuis des années sur son lieu de travail. Un crime qui s’inscrit dans une longue liste de féminicides. Les associations féministes et une partie du pays réclament une modification des textes de loi jugés trop peu protecteurs.
Quatre missiles ont été lancés mercredi 5 octobre par la Corée du Sud et les États-Unis en réponse au tir par la Corée du Nord d’un missile balistique qui est passé au-dessus du Japon mardi.
Kim Yo-jong, la très influente sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a exprimé la colère de son pays en refusant sèchement, vendredi 19 août, une offre d’aide économique proposée par le nouveau président sud-coréen Yoon Suk-yeol, lundi 15 août.
Ce type d’opération n’est pas interdit par les sanctions actuelles des Nations unies. Le dernier essai d’armement de Pyongyang remontait au 10 juillet dernier.
Deux ministres japonais se sont recueillis lundi 15 août au sanctuaire shinto de Yasukuni à Tokyo, considéré par la Chine et la Corée du Sud comme un symbole du passé militariste du Japon, alors que l’archipel commémorait les 77 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale et la reddition de l’armée impériale.
La Corée du Sud a annoncé lundi 15 août 2022 une proposition d’aide à sa jumelle du Nord contre une dénucléarisation. Séoul propose de la nourriture, de l’énergie ainsi qu’une aide à la modernisation. Pyongyang, de son côté, a toujours dédaigné ce type d’offre de la part du Sud.
Essais nord-coréens à un rythme sans précédent, fin du moratoire sur les missiles à longue portée et possible essai nucléaire : la tension ne cesse de croître sur la péninsule coréenne. À Tongil-Chon, dans le dernier village avant la zone de démarcation avec le voisin communiste, les habitants ont appris à vivre avec la menace.
Palme d’or en 2018 avec Une affaire de famille, le cinéaste japonais frappe de nouveau fort avec ce film tourné en Corée du Sud sur les bébés abandonnés et le trafic d’enfants. Un road-trip sensible et émouvant, dans lequel il explore encore une fois les mystères de la filiation.
Lors de son premier déplacement en Asie, en tant que président américain, Joe Biden a fait part de sa volonté de renforcer la coopération militaire avec Séoul, tout en proposant des vaccins à la Corée du Nord confrontée au Covid-19.
À l’occasion de sa première tournée en Asie, le président américain arrive ce vendredi 20 mai à Séoul, puis se rendra au Japon. Les enjeux économiques, et surtout la sécurité dans la péninsule avec la perspective d’un essai nucléaire nord-coréen, seront au cœur des entretiens avec son homologue Yoon Suk-yeol.
Dans le cadre d’un projet de loi sur de nouvelles dispositions concernant l’avortement – dépénalisé en Espagne en 1985, puis légalisé en 2010 –, la ministre de l’égalité Irene Montero a présenté un projet de « congé menstruel » qui a déclenché un débat au sein des féministes espagnoles. En Asie, plusieurs pays l’ont déjà adopté, avec plus ou moins de succès.
Élu d’extrême justesse en mars, le conservateur Yoon Suk-yeol, 61 ans, prend officiellement ses fonctions présidentielles ce mardi 10 mai à Séoul. Ce va-t-en-guerre notoire, sans grande expérience politique, s’installe au pouvoir au moment où la Corée du Nord poursuit ses multiples tirs de missiles et menace de reprendre ses essais nucléaires.
Après cinq ans de relations glaciales, le Japon et la Corée du Sud veulent mettre de côté leurs différends commerciaux et diplomatiques face aux menaces sécuritaires nord-coréenne et chinoise. Une réconciliation à trois semaines de la première visite du président américain Joe Biden à Tokyo et Séoul.
Durant un imposant défilé militaire pour célébrer le 90e anniversaire de l’Armée populaire révolutionnaire de Corée lundi 25 avril, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a confirmé une nouvelle fois l’objectif majeur du régime : développer et moderniser à marche forcée son arsenal nucléaire et ses missiles balistiques.
Petit pays marqué par la guerre, la Corée du Sud a réussi en trois générations à construire une démocratie et se hisser à la 10e place mondiale sur le plan économique. Un livre décrypte les ressorts de ce succès.
L’artiste coréen a inauguré vendredi 15 avril sa fondation dans la cité camarguaise. Une quinzaine de ses œuvres sont aussi exposées aux Alyscamps jusqu’à fin septembre
Élu jeudi 10 mars président de la Corée du Sud, le conservateur Yoon Suk-yeol, 61 ans, va adopter une stratégie radicalement différente de celle de son prédécesseur pacifiste à l’égard du voisin nord-coréen, qu’il a déjà menacé de « frappes préventives ». Les tensions risquent de reprendre sur la péninsule coréenne.
Le conservateur Yoon Suk-yeol a remporté l’élection présidentielle en Corée du Sud le 9 mars. Il l’emporte d’un point sur son adversaire, Lee Jae-myung.
Les Sud-Coréens vont élire, ce mercredi 9 mars, un nouveau président qui succédera à Moon Jae-in, élu en 2017 au lendemain de la destitution de la conservatrice Park Geun-hye. Après l’échec des négociations avec la Corée du Nord en 2019, le président sortant a plutôt bien géré la pandémie de Covid mais son bilan économique reste très mitigé.
Depuis 2007, la Corée du Sud débat de l’adoption d’une loi anti-discrimination. Face à l’opposition des puissantes Églises protestantes sur le sujet de l’homosexualité, les responsables politiques ont fait marche arrière, malgré un consensus au sein de la population. Tour d’horizon à l’occasion de l’élection présidentielle du 9 mars.
Le suicide de deux célébrités victimes de cyberharcèlement révèle la violence sourde d’une société sud-coréenne habituée à s’exprimer virtuellement. Les minorités sexuelles et les féministes sont devenues les cibles privilégiées de cyberharceleurs ultraconservateurs qui rejettent le droit à la différence et se sentent déclassés par les femmes.
À moins d’un mois de l’élection présidentielle sud-coréenne, le 9 mars, la campagne électorale bat son plein. Les scandales et les accusations sordides entre les candidats se multiplient, révélant les maux qui rongent la société depuis des décennies.
La Corée du Nord a tiré son plus puissant missile depuis 2017. Pyongyang pourrait mettre à exécution sa menace de reprendre ses essais nucléaires ou de missiles balistiques intercontinentaux.
Une personne non identifiée est entrée clandestinement en Corée du Nord depuis le Sud. À Pyongyang, Kim Jong-un fait de l’économie sa priorité pour 2022.
Grâce à un traçage de cas contact efficace et des restrictions ciblées, la Corée du Sud est parvenue à contenir la propagation du virus. Mais cette stratégie s’est accompagnée d’un ciblage des résidents étrangers et de plusieurs mesures jugées xénophobes.
Depuis 1992, un arrêt de la Cour suprême sud-coréenne réserve la pratique du tatouage aux médecins. Si, dans les faits, plus de 20 000 artistes exercent chaque jour le métier, ils n’ont aucun statut légal. Un paradoxe dans un pays où la pratique semble banalisée.
La vague #MeToo a frappé la Corée du Sud tardivement, mais l’onde de choc a été massive. En réaction, une opposition masculiniste s’ancre progressivement dans l’esprit de nombreux jeunes Sud-Coréens. Dans une société encore très patriarcale, les désaccords de genre virent à l’affrontement.
Pour la première fois de son histoire, Séoul a lancé jeudi 21 octobre sa première fusée spatiale de conception nationale mais a échoué à mettre en orbite un satellite factice. Après dix ans de recherches, une nouvelle tentative est prévue pour le printemps 2022.
Pyongyang a tiré mardi 19 octobre un missile balistique qui aurait été lancé d’un sous-marin. Avec ce 7e tir depuis le début de l’année, le régime veut « banaliser » ce type d’essais afin qu’ils ne soient plus un obstacle au dialogue avec les États-Unis.
Le pasteur sud-coréen David Yonggi Cho, fondateur de la Yoido Full Gospel Central Church (l’Église du Plein Évangile), considérée comme la plus grande église évangélique du monde, s’est éteint mardi 14 septembre, à 85 ans.
Incontournables dans les villes du monde entier, les livreurs sont des symboles de la nouvelle économie et aussi de ses dérives. Vie de livreurs (2/5).
Les restes des premiers martyrs catholiques de Corée du Sud ont été authentifiés au sud de Séoul, mercredi 1er septembre, plusieurs centaines d’années après leur mort. Persécutés et tués au XVIIIe siècle, ils avaient été béatifiés par le pape François en 2014.
Premier Coréen à la tête d’un dicastère de la Curie romaine, Mgr Lazare You Heung-sik, le nouveau préfet de la Congrégation pour le clergé, a présidé sa première cérémonie publique à Rome, samedi 21 août. Cette messe célébrait le bicentenaire de la naissance de saint André Kim, un saint très populaire auprès des catholiques coréens.
Située en Asie, la Corée du Sud est née après la Seconde Guerre mondiale de la scission de la péninsule coréenne en deux entités avec la Corée du Nord. En juin 1950, la guerre de Corée éclate. En juillet 1953, un armistice institue une zone démilitarisée entre Nord et Sud. Soixante-dix ans après la signature de l’armistice mettant fin à la guerre de Corée, Séoul et Pyongyang sont toujours techniquement en guerre. Depuis 1965, date de la première installation d’un réacteur de recherche nucléaire en Corée du Nord, l’accélération du programme nucléaire nord-coréen, les tirs de missiles à longue portée réguliers et les diverses manœuvres militaires, considérés comme autant de « provocations » par Séoul, ne cessent de faire monter la tension entre les deux pays. Dernier exemple en date le 5 janvier 2024, avec le lancement par la Corée du Nord de plus de 200 obus en mer jaune, près des îles sud-coréennes de Yeonpyeong et Baengnyeong.
Tentative de coup d’étatFin 2024, la Corée du Sud a traversé une crise politique sans précédent due au coup de force du président Yoon Suk-Yeol qui déclencha la loi martiale pour outrepasser le Parlement majoritairement acquis à l’opposition. Une motion de destitution a été votée par les députés. Une élection présidentielle doit être organisée avant le 3 juin. Destitué par la Cour constitutionnelle le 4 avril 2025, Yoon Suk-Yeol est désormais jugé au pénal. Malgré les très lourdes peines encourues, il comparaît libre, sa détention provisoire ayant été annulée pour vice de procédure le 8 mars.