Selon le New York Times, l’Ukraine devrait prochainement recevoir deux nouveaux systèmes de défense antiaériens américains Patriot, indispensables pour la protection antimissile. Une contrepartie possible à l’accord sur les minerais stratégiques récemment conclu entre Kiev et Washington.
Après de nouveaux échanges avec ses homologues européens et ukrainien à Rome en marge des funérailles du pape François, samedi 26 avril, le président américain a dit réfléchir à accroître la pression sur la Russie via la mise en œuvre de nouvelles sanctions, notamment sur le secteur bancaire russe.
Le président américain met à nouveau l’Ukraine sous pression afin qu’elle accepte l’accord de paix qu’il propose, et qui comprend notamment la reconnaissance de la souveraineté russe sur la Crimée. Le signe de l’empressement de Donald Trump à mettre un terme à la guerre – ou à s’en laver les mains.
EXCLUSIF. Avant les obsèques du pape François, qui se dérouleront samedi 26 avril à Rome, le ministre des affaires étrangères salue son action en faveur de la planète, de l’ouverture de l’Église, et de la résolution pacifique des conflits.
Washington et Kiev ont signé jeudi 17 avril un « mémorandum d’intention » en vue d’un accord sur les ressources naturelles et les minerais critiques de l’Ukraine. Un possible « deal » pour retenir les États-Unis dans le jeu, à l’heure où l’administration Trump commence à se lasser de sa propre initiative diplomatique.
La crise diplomatique entre les deux États est relancée, après l’expulsion de 12 agents consulaires français à Alger et la riposte symétrique de la France. Et ce en dépit de la volonté de réchauffement manifestée par les présidents Tebboune et Macron deux semaines plus tôt.
Le ministre délégué de l’Europe estime que l’Union européenne ne doit pas hésiter à instaurer un rapport de force avec les États-Unis pour obtenir la fin des droits de douane. Et juge nécessaire d’aller plus loin pour développer l’industrie de défense du continent face à la menace russe.
Régulièrement mis à jour, le décompte de pertes vérifiées opéré par la BBC et par le site indépendant russe Mediazona excède désormais la barre symbolique des 100 000 morts. Un recensement loin d’être exhaustif. Selon d’autres décomptes, le cumul des tués et des blessés pourrait atteindre les 400 000.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est en Ouzbékistan ce vendredi 4 avril pour le tout premier sommet de l’Union européenne et de l’Asie centrale. Un partenariat rendu stratégique depuis l’invasion de l’Ukraine, mais dont les réalisations peinent encore à se matérialiser.
Ancien ambassadeur à Varsovie, Pierre Buhler livre une présentation claire et synthétique de l’histoire de la Pologne, alors que le pays est en pleine montée en puissance.
Kiev et Moscou se sont entendus sur le principe d’une trêve partielle concernant les infrastructures énergétiques. En revanche, la Russie conditionne un cessez-le-feu en mer Noire à une levée de restrictions économiques. Les Européens se réunissent à Paris ce jeudi 27 mars pour débattre de la poursuite de leur soutien à Kiev.
Le long appel téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, mardi 18 mars 2025, n’a permis qu’un progrès limité vers un cessez-le-feu, Moscou conditionnant un arrêt des combats à la fin de l’aide militaire à Kiev. Des conditions que la Russie entend faire accepter à Washington en faisant miroiter une entente sur d’autres dossiers et des accords économiques.
Le Kremlin est sceptique quant à la proposition d’un cessez-le-feu temporaire en Ukraine élaborée par Washington et Kiev à l’issue de négociations menées en Arabie saoudite. Mais un refus catégorique risquerait de faire évoluer l’attitude jusqu’ici ouverte de Donald Trump envers Moscou.
Au terme de dix jours de crise diplomatique, les négociations entre l’Ukraine et les États-Unis en Arabie saoudite ont permis le rétablissement du partage de l’aide militaire et du renseignement américains dont l’Ukraine dépend fortement. Dans l’intervalle, la révolution des mentalités s’accélère en Europe.
Alors que l’Allemagne, la Chine ou encore l’Ukraine assistent au rapprochement entre Vladimir Poutine et Donald Trump, Sergueï Radchenko ne croit pas que cette stratégie puisse isoler la Chine, de la même manière que Richard Nixon et Henry Kissinger avaient isolé l’URSS en se rapprochant de Pékin, en 1972.
Malgré une rencontre chaleureuse avec Emmanuel Macron, lundi 24 février, le président américain Donald Trump semble regarder davantage vers Moscou que vers Kiev.
Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du centre Russie-Eurasie de l’Institut français des relations internationales (Ifri), souligne qu’après trois ans de conflit en Ukraine, l’économie russe est fragilisée et reste très dépendante de l’évolution du prix des hydrocarbures.
L’ouverture de négociations entre les États-Unis et la Russie indique que, au-delà d’un simple conflit sur le « partage du fardeau » de la défense européenne et la balance commerciale, la divergence entre l’Europe et Washington s’alourdit désormais d’une interprétation divergente de leurs valeurs et de leurs intérêts.
Pour Dmytro Kouleba, ministre des affaires étrangères de l’Ukraine de 2020 à 2024, l’Europe doit désormais entrer dans un rapport de force avec les États-Unis. Et accroître son soutien militaire et financier à l’Ukraine, plutôt qu’envisager le déploiement de troupes au sol.
Européens et Ukrainiens sont mis sur la touche des discussions qui doivent s’ouvrir durant la semaine entre la Russie et les États-Unis. Pour revenir à la table des négociations, les Européens devraient élaborer un plan de nature à convaincre les Américains. Ce qu’ils vont tenter de faire ce lundi à Paris.
Au lieu d’un discours sur la sécurité de l’Europe, le vice-président américain a surpris les élites diplomatiques et politiques européennes réunies pour la conférence de sécurité de Munich en leur adressant un discours à charge contre leur interprétation de la démocratie.
Le président américain a proposé un deal à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sans concertation avec Kiev. Ses propositions font droit aux exigences de la Russie, et inquiètent des Européens marginalisés mais invités à financer la reconstruction.
Alors que s’ouvre vendredi 14 février la conférence de Munich sur la sécurité, les Européens tâchent d’accorder leurs positions pour que le « règlement » du conflit ukrainien voulu par Donald Trump ne se fasse pas à leur détriment. Et réfléchissent aux moyens de renforcer les capacités et l’industrie militaires européennes à plus long terme.
Le ministre délégué de la francophonie et des partenariats internationaux souligne les risques que fait peser l’IA pour la diversité linguistique, mais aussi les opportunités que présente cette technologie. Et réagit au gel par Donald Trump d’USAID, première agence mondiale d’aide publique au développement.
Emmanuel Macron veut profiter du Sommet sur l’intelligence artificielle qui s’ouvre lundi 10 février à Paris pour faire progresser la gouvernance mondiale de cette technologie. Mais face au retour de Donald Trump, l’avènement d’un champion européen de l’IA est plus que jamais au centre des débats.
Groenland, Mexique, Canada et maintenant Gaza, le président des États-Unis prétend régler les problèmes du monde, en grand patron de la planète. Une méthode qui secoue jusqu’à ses alliés, forcés de se plier à ses exigences.
Les promesses d’investissements américains massifs et les prouesses de la start-up chinoise DeepSeek bousculent le monde de l’intelligence artificielle. À dix jours de l’ouverture d’un grand sommet sur l’IA à Paris, le gouvernement veut montrer que la France et l’Europe sont toujours dans la course.
L’Ukraine a lancé une de ses plus grandes attaques de drones contre le territoire russe ciblant des infrastructures énergétiques et militaires. Une manière de frapper Moscou au portefeuille et d’accroître la pression en vue de l’ouverture potentielle de négociations.
Alors que le retour, officiel depuis le 20 janvier, de Donald Trump à la Maison-Blanche menace le lien transatlantique historique qui unissait les États-Unis à l’Europe, Pierre Haroche (1) livre son analyse. Pour lui, les dirigeants européens devraient évoluer rapidement pour faire face à ce nouveau paysage géopolitique.
En Moldavie, la région séparatiste prorusse de Transnistrie est plongée depuis début janvier dans une crise énergétique causée par la fin des livraisons de gaz russe. L’Ukraine a proposé aux autorités locales de leur fournir gratuitement du charbon pour relancer la production d’électricité.
Les Biélorusses votent pour élire leur président ce dimanche 26 janvier. À la tête du pays depuis plus de 30 ans, Alexandre Loukachenko a survécu à un vaste mouvement populaire d’opposition et écrasé toute dissidence. Depuis le début de la guerre en Ukraine, il s’est plus que jamais affilié à la Russie, mais tente toujours de se ménager des marges de manœuvre.
À la suite d’une série de sabotages suspects, les pays de l’Otan ont mis en place des patrouilles en mer Baltique pour surveiller l’activité des navires russes, suspectés de s’en prendre aux câbles sous-marins. Cette mer, bordée de pays qui appartiennent tous à l’Otan, reste stratégique pour la Russie.
Pour son premier jour aux commandes de la Maison-Blanche, Donald Trump a placé sa politique internationale sous le signe de l’agressivité.
Pour Stéphane Audrand, consultant spécialisé en maîtrise des risques et contrôle du commerce des armes, l’Europe manque de courage politique sur le dossier ukrainien et face au président américain Donald Trump investi ce lundi 20 janvier.
À quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, la Russie et l’Iran signent un « accord de partenariat stratégique global », ce vendredi 17 janvier, pour renforcer une alliance de plus en plus étroite depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022.
Emmanuel Macron est arrivé au Liban vendredi 17 janvier pour une visite de douze heures auprès du nouveau président Joseph Aoun. L’occasion de mettre en valeur le rôle de la France dans la résolution de la longue crise politique libanaise.
Le nouveau gouvernement islandais a rouvert le débat sur l’opportunité de l’adhésion à l’Union européenne pour l’île. Le nombre des partisans de l’intégration européenne progresse, sur fond de guerre en Ukraine et d’inflation.
Face aux pressions de Donald Trump, Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique (1), estime que les Européens ne devraient pas faire de concessions par avance.
Pour la première fois, lors de la conférence des ambassadeurs, le président de la République a invité l’Ukraine à « mener des discussions réalistes sur les questions territoriales », tout en appelant les États-Unis à mettre Kiev en position de force en vue de l’ouverture de possibles négociations avec la Russie.
Annulée en 2024 du fait de la tenue des Jeux paralympiques, la conférence annuelle des ambassadeurs se tiendra finalement à partir de ce lundi 6 janvier à Paris. L’occasion pour Emmanuel Macron de dessiner les grandes orientations de la France dans un contexte international chargé.
Les autorités de Kiev ont ouvert une enquête concernant des faits de désertion et d’abus de pouvoir dans la 155e brigade, surnommée « Anne de Kiev », alors qu’un blogueur militaire ukrainien a dénoncé une série de dysfonctionnements en son sein. La France n’est pas mise en cause par les critiques qui fusent contre les autorités.
La Russie a annoncé la fin de ses livraisons de gaz à la Moldavie à compter du 1er janvier. Un défi considérable qui risque de déstabiliser ce pays qui dépend aux trois quarts de cette ressource pour sa génération d’électricité.
Après six mois d’une présidence hongroise de l’Union européenne qui aura fait grincer bien des dents à Bruxelles, c’est au tour de la Pologne de prendre la main ce 1er janvier 2025. Varsovie entend faire de la sécurité européenne la priorité de son mandat, qui intervient à un moment crucial pour l’avenir de l’Europe.
Le président russe, Vladimir Poutine, au cours de sa traditionnelle session annuelle de questions-réponses aux médias et citoyens russes, jeudi 19 décembre, s’est dit ouvert au dialogue avec le futur président américain, en prévenant que toute paix durable impliquera des « garanties » pour la Russie.
Un groupe de quatre diplomates français est arrivé ce mardi 17 décembre pour établir le contact avec les nouvelles autorités syriennes. Elle fait suite à la visite, lundi, de représentants du Royaume-Uni et des Nations unies.
La présidente pro-européenne de la Géorgie refuse de reconnaître le résultat des élections législatives et soutient les manifestations contre le parti Rêve géorgien de l’oligarque Bidzina Ivanichvili. Elle pourrait ne pas céder ses fonctions après l’élection de son successeur, ce samedi 14 décembre.
Avec la chute du régime de Bachar Al Assad, Moscou risque de perdre ses bases militaires de Tartous et de Hmeimim. Ces installations sont d’une importance cruciale pour sa capacité d’action en Méditerranée et au Proche-Orient, et pour le ravitaillement de ses opérations en Afrique.
L’intervention russe dans la guerre civile syrienne en 2015 devait marquer le retour fracassant de la Russie comme un acteur incontournable des affaires internationales. La chute de Bachar Al Assad dimanche 8 décembre 2024 risque de fragiliser les capacités de projection de Moscou au Proche-Orient et au-delà.
Le président russe Vladimir Poutine a adressé jeudi une mise en garde aux Ukrainiens et aux Occidentaux suite à des tirs par Kiev de missiles américains et britanniques sur le territoire russe. Plus tôt dans la journée, la Russie a frappé une ville ukrainienne avec un missile balistique « expérimental ».
Le chancelier allemand Olaf Scholz s’est attiré de vives critiques pour avoir repris le contact avec le président russe. Si la volonté de Donald Trump de négocier avec Vladimir Poutine pousse les Européens à se positionner face au chef du Kremlin, cela implique d’abord la définition d’une vision commune.
Après des mois d’attente à Kiev, la Maison-Blanche a finalement autorisé, dimanche 17 novembre, l’Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles occidentaux. L’emploi de ces armes devrait cependant faire l’objet de restrictions géographiques, afin de ne pas provoquer d’escalade de la part de la Russie.
Des dizaines de milliers de soldats russes, ukrainiens et nord-coréens se font face dans le secteur du saillant pris par Kiev lors de son offensive dans la région russe de Koursk. Les belligérants semblent prêts à engager d’importants moyens dans la bataille, en dépit du peu de valeur militaire de la zone.
Les difficultés militaires et énergétiques s’accumulent à Kiev, alors que le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche fait présager une baisse de l’aide américaine et des négociations contraintes. Cette perspective met au défi l’Union européenne de renforcer son soutien à l’Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a félicité Donald Trump pour sa victoire, et exprimé son ouverture à des discussions. Mais Moscou ne s’attend pas nécessairement à ce que le nouveau locataire de la Maison-Blanche lui permette d’atteindre ses objectifs les plus ambitieux dans sa guerre en Ukraine.
Donald Trump a promis de « régler » la guerre en Ukraine, faisant craindre d’abandonner Kiev face à la Russie. Mais le « deal » entre Trump et Vladimir Poutine risque d’être difficile à trouver, prévient Sam Greene, professeur au King’s College de Londres.
Taylor Swift, Liz Cheney, Elon Musk, Tucker Carlson, Michelle Obama, Jeff Bezos… Parmi les personnalités à avoir pris part à la campagne présidentielle américaine, six ont particulièrement marqué le sprint final avant le scrutin de mardi 5 novembre.
En visite en France mardi 5 novembre, le président du Kazakhstan va inaugurer une exposition consacrée à son pays au Musée Guimet des arts asiatiques. Après celles consacrées au Tadjikistan et à l’Ouzbékistan, cette exposition vient confirmer l’engouement des pays d’Asie centrale pour les musées parisiens.
Alors que le candidat républicain pourrait retrouver les clés de la Maison-Blanche le 5 novembre, le journaliste et spécialiste de l’espace post-soviétique Régis Genté retrace l’impressionnant écheveau de liens que Donald Trump a noués avec Moscou au fil d’une quarantaine d’années.
La Russie a conquis plus de territoire en octobre que jamais en un mois depuis l’été 2022. Chèrement payés en vies humaines, ces gains russes témoignent de l’accumulation des difficultés côté ukrainien.
La défaite des partisans de l’Europe en Géorgie, l’incertitude politique en Moldavie et les difficultés de l’Ukraine face aux troupes de Vladimir Poutine fragilisent les perspectives d’adhésion de ces pays à l’Union européenne, dont l’intérêt pour l’élargissement a été relancé par l’invasion de l’Ukraine en 2022.
En vertu d’une alliance militaire renforcée entre Pyongyang et Moscou, 12 000 soldats nord-coréens seront « bientôt » en Russie pour s’entraîner, a affirmé ce lundi 28 octobre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui s’attend à les voir ensuite sur le champ de bataille en Ukraine.
Le résultat très serré du référendum sur l’avenir européen du pays, et une réélection qui s’annonce plus difficile que prévue pour la dirigeante proeuropéenne Maia Sandu, soulignent les divisions profondes de cette ancienne république soviétique. La présidence dénonce des ingérences massives de la part de la Russie.
Les lourds travaux que mène la Moldavie pour rompre sa dépendance énergétique historique envers la Russie contribuent à priver Moscou d’un levier de pression sur le pays. Ils pourraient aussi contribuer à la réintégration de la région séparatiste de Transnistrie.
La Moldavie vote le 20 octobre 2024 pour élire son président et pour un référendum constitutionnel sur l’adhésion à l’Union européenne. La Russie multiplie les ingérences pour faire échouer ce scrutin crucial pour l’avenir de ce pays dont la population aspire en majorité à avancer vers l’Europe.
Dans le livre Ces Russes qui s’opposent à la guerre, des auteurs russes et français présentent les parcours de 15 dissidents russes qui tentent d’œuvrer contre l’invasion de l’Ukraine.
L’objectif déclaré de l’opération terrestre lancée par Israël au Liban est de permettre le retour chez eux des dizaines de milliers d’Israéliens déplacés depuis bientôt un an par les tirs du Hezbollah. Mais l’incursion pourrait viser un renversement plus décisif de la situation politique et sécuritaire dans la région.
Interrogé, dans l’avion qui le ramenait dimanche de Belgique, par la presse américaine sur les bombardements à Gaza et au Liban, le pape a affirmé à propos d’Israël qu’« un pays qui, avec la force, (…) agit d’une manière aussi superlative (se prête à) des actions immorales ». « La défense doit toujours être proportionnelle à l’attaque », a-t-il ajouté.
L’élimination du chef du Hezbollah par l’aviation israélienne rebat les cartes au Proche-Orient, et d’abord au Liban, où elle ouvre un dangereux nouveau chapitre politique. En Israël, la joie causée par l’annonce n’apaise pas les craintes pour la suite, alors que l’Iran promet de ne pas laisser cet acte « impuni ».
La conquête du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan a bouleversé la diaspora arménienne en liquidant une cause qui mobilisait depuis des décennies des dons importants. Depuis un an, les initiatives et les dons s’orientent vers l’aide aux réfugiés.
Volodymyr Zelensky demande à ses alliés d’autoriser les tirs de missiles occidentaux à longue portée contre la Russie. Le Kremlin a mis en garde les partenaires de l’Ukraine contre ce qu’il considère comme une implication accrue dans ce conflit, et annoncé un durcissement de sa doctrine nucléaire.
En voyage aux États-Unis, le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit présenter jeudi 26 septembre son « plan de la victoire » à son homologue américain Joe Biden, qui doit permettre de renforcer l’Ukraine de façon à pouvoir éventuellement, à terme, négocier en position de force.
La région indienne disputée du Jammu-et-Cachemire vote pour la première fois depuis dix ans à partir de ce 18 septembre afin d’élire ses représentants régionaux. Plusieurs dirigeants séparatistes ont présenté leurs candidatures.
Une société de production américaine qui collaborait avec des influenceurs et vidéastes conservateurs de premier plan est accusée d’avoir reçu des millions de dollars de la part de la Russie. Un cas d’étude de la transformation des méthodes d’influence du Kremlin en Occident depuis l’invasion de l’Ukraine.
Le gouvernement ukrainien a entamé un remaniement important qui pourrait concerner la moitié de ses ministres. Un changement présenté comme un effort de rationalisation, qui viserait aussi à redonner du tonus à un gouvernement dont plusieurs cadres sont en poste depuis le début de l’invasion russe.
Un tribunal moscovite a également décidé mardi le maintien en détention provisoire de Laurent Vinatier, spécialiste français de l’espace post-soviétique et collaborateur d’une ONG suisse. Il lui est reproché de ne pas s’être enregistré comme « agent de l’étranger ».
Professeure en droit public à l’université Lyon-3, spécialiste de la responsabilité des gouvernants, Mathilde Philip-Gay analyse le déplacement de Vladimir Poutine en Mongolie, pays dans lequel il aurait dû – en application du Statut de Rome – être arrêté.
L’attaque surprise lancée par l’Ukraine au mois d’août dans la région de Koursk n’est pas parvenue à détourner la Russie de sa poussée dans le Donbass. Des analystes affirment aujourd’hui qu’elle a contribué à affaiblir dans cette région orientale les défenses ukrainiennes, aujourd’hui au bord de l’effondrement.
Trois ans après la prise de Kaboul, le régime taliban n’est officiellement reconnu par aucun État. Mais ses relations se normalisent progressivement avec les institutions internationales, et de plus en plus de pays asiatiques développent des relations bilatérales.
Des dizaines de personnes ont perdu la vie dans la région pauvre du Baloutchistan à la suite d’attaques revendiquées par des séparatistes baloutches. Ces violences, régulières depuis le début des années 2000, se superposent à des manifestations pacifiques durement réprimées par le Pakistan.
Pour Dimitri Zufferey, membre du groupe All Eyes on Wagner (1), les mercenaires russes, arrivés à la faveur des coups d’État militaires, ont vu leur assise consolidée au cours de l’année écoulée.
L’armée malienne a subi un important revers et de lourdes pertes, samedi 27 juillet, lors de combats contre les séparatistes dans le nord du pays, près de la frontière avec l’Algérie. Des dizaines de mercenaires russes engagés aux côtés de la junte auraient été tués ou faits prisonniers.
Israël a mené des frappes contre le Hezbollah au Liban en représailles d’un tir de roquette qui a causé la mort de 12 Israéliens, samedi 27 juillet, sur le plateau annexé du Golan. Bien que le mouvement islamiste libanais nie en être l’auteur, cet événement accroît le risque d’une escalade militaire.
Des députés de La France insoumise ont soulevé la polémique en s’opposant à la participation d’Israël aux Jeux olympiques de Paris, arguant que les quelques athlètes russes autorisés à participer ne pourront le faire que sous bannière neutre. Un débat qui repose la question du sens des Jeux olympiques.
Au pouvoir sans discontinuer depuis 2009, la cheffe du gouvernement Sheikh Hasina a présidé à une dérive autoritaire du Bangladesh, en dépit des espoirs de démocratisation qui reposaient sur elle.
Lundi 15 juillet, Volodymyr Zelensky a évoqué pour la première fois depuis les premiers mois de l’invasion russe la possibilité de négociations avec la Russie. En Ukraine, une part importante de la population est favorable à l’idée, mais une immense majorité ne croit pas en la bonne volonté de Moscou.
L’offensive lancée au printemps par la Russie dans l’est de l’Ukraine a été particulièrement coûteuse en vies humaines. Pour compenser, Moscou a engagé un programme de recrutement fondé sur les incitations financières.
L’appréhension qui animait l’Union européenne à l’idée de voir Viktor Orban prendre la présidence tournante du Conseil de l’UE s’est avérée fondée. Le premier ministre hongrois a suscité la réprobation générale de ses pairs en se rendant vendredi 5 juillet à Moscou au titre d’une « mission pour la paix » dont il s’est auto-investi.
![©VALERIY SHARIFULIN/SPUTNIK/KREMLIN / POOL/EPA/MAXPPP - epa11458762 Russian President Vladimir Putin (R) shakes hands with Hungarian Prime Minister Viktor Orban (L) during a meeting at the Kremlin, in Moscow, Russia, 05 July 2024. Orban arrived in Moscow on a one-day working visit. EPA-EFE/VALERIY SHARIFULIN/SPUTNIK/KREMLIN / POOL MANDATORY CREDIT (MaxPPP TagID: maxnewsfrfive709167.jpg) [Photo via MaxPPP]](https://i.la-croix.com/301x201/smart/2024/07/05/1510319-valeriy-sharifulinsputnikkremlin-poolepamaxppp-epa.jpg)
Alexandra de Hoop Scheffer dirige le bureau parisien du German Marshall Fund, une institution qui défend des relations équilibrées entre l’Europe et les États-Unis. Avant le 75e sommet de l’Otan, qui se tient du 9 au 11 juillet à Washington, cette Franco-Néerlandaise observe, non sans inquiétude, le décrochage des Européens.
La dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron a mis la politique intérieure sens dessus dessous, mais pose également la question de la crédibilité et de la continuité de l’action de la France en Europe et à l’international, à court et à moyen termes.
En arrêtant et incarcérant des ressortissants occidentaux ou binationaux, la Russie accumule une monnaie d’échange pour ses négociations avec l’Europe et les États-Unis. Et tente de contraindre Washington à engager avec elle un dialogue bilatéral plus soutenu.
La Russie a banni l’accès depuis son territoire à plusieurs dizaines de médias européens, dont « La Croix ».
Le président russe et le leader nord-coréen ont signé mercredi un accord stratégique actant le rapprochement à l’œuvre entre les deux pays depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en 2022.
Les alliés de Kiev ont trouvé un accord, le 13 juin, lors du G7, sur la manière d’employer les actifs russes gelés en Europe pour alimenter le budget et l’armée de l’Ukraine. Ils vont accorder un prêt de 50 milliards de dollars (46 Md €) qui sera garanti par les intérêts générés par ces avoirs.
La Suisse accueille ce week-end les représentants de 90 pays et organisations pour discuter de la guerre en Ukraine. Mais cette première « conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine » se déroulera sans la présence de la Russie, de la Chine et du Brésil.
Un responsable des Nations unies en Papouasie-Nouvelle-Guinée a estimé dimanche à 670 morts le bilan du glissement de terrain qui a enseveli dans la nuit de jeudi à vendredi un village de ce pays du Pacifique sud.
Auteur de science-fiction trois fois récompensé par le grand prix de l’imaginaire, Alain Damasio interroge depuis près de trente ans les impensés du progrès technologique. Son dernier livre, Vallée du silicium, se lit comme un carnet de voyage technocritique à travers la Silicon Valley, qui s’y révèle aussi fascinante qu’inquiétante.
Les députés ukrainiens ont adopté mercredi 8 mai un texte de loi autorisant certaines catégories de détenus à rejoindre les rangs de l’armée en échange d’une amnistie. Un signe de plus des difficultés croissantes de l’armée ukrainienne, qui peine à lever des troupes fraîches pour le front.
Faute d’offres d’emploi dans le privé, l’accès à un poste de fonctionnaire demeure un graal pour les jeunes Indiens de milieu populaire en quête d’ascension sociale. Mais les places sont rares et chères. Certains passent jusqu’à dix ans à préparer les concours de la fonction publique.
Capitale de l’État le plus peuplé d’Inde, Lucknow se veut la vitrine des ambitions de Narendra Modi, qui souhaite voir l’Inde devenir la troisième économie mondiale. Mais derrière une croissance indéniable et une urbanisation galopante, la région peine à résoudre les défis du chômage et des inégalités.
Le 8 février, six musulmans sont morts dans la répression d’une émeute provoquée par la destruction d’une mosquée à Haldwani, dans le nord de l’Inde. Près de trois mois plus tard, la population musulmane de la ville est encore sous le choc et peine à croire au retour d’une coexistence apaisée avec la majorité hindoue.
Depuis leur arrivée au pouvoir en 2014, Narendra Modi et son parti, le BJP, imposent une vision de l’Inde empreinte de nationalisme hindou. Dans la majorité, certains souhaitent désormais réformer la Constitution et tourner la page du sécularisme hérité de l’indépendance.
Des habitants de la ville de Gaza faisaient la queue, dimanche 14 avril, pour se réapprovisionner auprès des quelques boulangeries qui ont rouvert dans l’agglomération.
De récentes frappes aériennes russes en Ukraine illustrent l’érosion de la défense antiaérienne ukrainienne, et exposent dangereusement les infrastructures critiques du pays aux bombardements russes. Face à cette menace, Kiev demande d’urgence l’aide des pays occidentaux.
Alors que Vladimir Poutine a été largement réélu pour un cinquième mandat dimanche 17 mars, Marlène Laruelle, spécialiste de l’histoire des idées en Russie, revient sur comment la guerre en Ukraine a changé l’équilibre des pouvoirs en Russie.
Imane, inspectrice du travail de 35 ans, est la fille préférée de son père. Une relation privilégiée qui complique depuis l’enfance ses rapports avec sa sœur Lina, de cinq ans son aînée (*). Découvrez le 1er article de notre série « Frères, sœurs », dans laquelle La Croix explore les relations au sein des fratries.
À trois jours de l’élection présidentielle jouée d’avance qui doit offrir un nouveau mandat de six ans au Kremlin à Vladimir Poutine, l’Ukraine a déclenché mardi 12 mars son plus important raid aérien sur la Russie, couplé à un raid de troupes motorisées sur une région frontalière russe.
À l’occasion de la visite à Paris de la présidente moldave proeuropéenne Maia Sandu, la France a affirmé jeudi 7 mars son « soutien indéfectible » à la Moldavie, une semaine après que les autorités prorusses de la région séparatiste de Transnistrie ont appelé Moscou à leur offrir sa « protection ».
L’Ukraine peine à stabiliser de nouvelles lignes de défense depuis la chute de la ville d’Avdiïvka aux mains de la Russie le 17 février. Des difficultés causées par un déficit de munitions, mais aussi par des fortifications et tranchées précaires, en dépit du changement de pied défensif annoncé par Kiev.
L’opposant Alexeï Navalny devait être enterré vendredi 1er mars dans un cimetière de Moscou, après une cérémonie religieuse à laquelle les Moscovites sont conviés pour lui dire un dernier adieu. Mais la pression des autorités pèse sur cet événement hautement sensible pour le Kremlin.
Dans son intervention annuelle devant le Parlement, aux allures de discours de campagne, le président russe a de nouveau agité la menace nucléaire envers l’Occident. Il a aussi déroulé un bataillon d’objectifs à atteindre d’ici à l’année 2030, horizon du nouveau mandat que devrait lui offrir en mars une élection gagnée d’avance.
Dans une vidéo publiée lundi, la présidente de la Fondation anticorruption d’Alexeï Navalny affirme que l’opposant russe, mort le 16 février en prison, faisait l’objet de négociations sur le point d’aboutir en vue de son échange avec un agent russe détenu en Allemagne.
Héritage de l’Union soviétique, les chaînes et programmes de télévision russes tiennent encore aujourd’hui le haut du pavé dans le paysage médiatique des pays d’Asie centrale. Mais cette place prépondérante fait l’objet de critiques croissantes depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.
Trois jours après le décès en prison d’Alexeï Navalny, ses proches n’ont toujours pas accès à sa dépouille. Une obstruction qui renforce leurs soupçons quant aux véritables circonstances de la mort de l’avocat devenu l’opposant numéro un du président Vladimir Poutine.
Morvan Lallouet est doctorant à l’Université du Kent, spécialiste de l’opposition libérale en Russie, et coauteur d’une biographie intitulée Alexeï Navalny : L’homme qui défie Poutine.
La plus féroce bataille sur le front de la guerre en Ukraine se déroule actuellement autour de la ville d’Avdiïvka, petite localité peuplée de 31 000 habitants avant la guerre. Presque encerclée, la ville semble prête à céder face aux très coûteux assauts que l’armée russe lance depuis l’automne.
L’Ukraine a annoncé avoir frappé et détruit un nouveau navire russe en mer Noire, deux semaines seulement après avoir gravement endommagé un autre vaisseau russe. Kiev met l’emphase sur ses progrès en mer pour contrebalancer les lourdes difficultés qu’elle affronte sur terre.
En février 2022, l’écrivain ukrainien Artem Chapeye s’est engagé dans l’armée de son pays pour repousser l’agression russe. Deux ans plus tard, il raconte sa vie sous les drapeaux dans son livre Les gens ordinaires ne portent pas de mitraillettes, qui paraît le 7 février aux éditions Bayard.
Le président ukrainien a nommé jeudi 8 février le général Oleksandr Syrsky commandant en chef de l’armée ukrainienne à la place du très populaire général Valery Zaloujny. L’aboutissement d’une inimitié grandissante entre ce dernier et Volodymyr Zelensky, à force de rivalité politique et de désaccords sur la conduite de la guerre.
La commission électorale de Russie a rejeté ce jeudi 8 février la candidature de Boris Nadejdine à l’élection présidentielle du 17 mars. Opposé à la guerre en Ukraine, le candidat avait suscité un mouvement de mobilisation inédit depuis le début de « l’opération militaire spéciale ».
Les députés ukrainiens ont voté, mercredi 7 février, en première lecture un projet de loi sur la mobilisation militaire. La question fait l’objet d’un vif débat depuis plusieurs semaines, avec en toile de fond le besoin de lever des nouvelles troupes pour le front.
Au pouvoir depuis 2003, le président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliyev se dirige vers un cinquième mandat à la tête du pays à l’issue d’une élection jouée d’avance. Adossé à sa victoire dans le Haut-Karabakh, le président a accentué ces derniers mois la répression contre toute forme d’opposition.
Un documentaire glaçant d’Arte, diffusé mardi 6 février à 20h55, part à la rencontre des victimes, mais aussi des auteurs de crimes de guerre russes en Ukraine, pour tenter d’en dessiner la logique globale : la mise au pas de la nation ukrainienne.
Détenu depuis plusieurs mois, l’ancien premier ministre du Pakistan a été condamné coup sur coup à 10 et 14 ans de prison, à quelques jours des élections législatives et provinciales prévues le 8 février. Son parti dénonce une parodie de justice et pointe des motifs politiques.
Moscou accuse l’Ukraine d’avoir abattu mercredi 24 janvier un avion russe Il-76 transportant des prisonniers de guerre ukrainiens dans la région frontalière de Belgorod. Kiev ne confirme pas. Un cas qui illustre la difficulté à obtenir des informations indépendantes dans ce conflit.
La visite du président Français en Inde ce jeudi 25 et vendredi 26 janvier vise à mettre en scène un partenariat de plus en plus rapproché entre Paris et New Delhi. Dans les faits, la relation entre les deux capitales reste encore dominée par les questions stratégiques, et en premier lieu par les ventes d’armement.
Reporter au Time Magazine, Simon Shuster est le journaliste qui a eu le plus accès à Volodymyr Zelensky depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Dans son livre Nous vaincrons, il raconte en détail la première année de guerre, et la transformation de ce président en icône de la résistance ukrainienne.
Des bombardements russes ont tué plusieurs civils ukrainiens mardi 23 janvier dans les villes de Kiev et de Kharkiv. Les frappes meurtrières se succèdent depuis plusieurs semaines à un rythme accru de part et d’autre du front, dans un engrenage mortel qui n’épargne pas les non-combattants.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky était mardi 16 janvier à Davos pour maintenir le conflit ukrainien à l’agenda international, à l’heure où l’incertitude plane sur la pérennité des soutiens européen et américain envers Kiev.
La Russie a intensifié ses frappes aériennes sur l’Ukraine ces dernières semaines. Selon l’expert militaire Stéphane Audrand, les tactiques employées par Moscou dans ses bombardements se sont sophistiquées, et leurs objectifs ont évolué. Le soutien occidental sera primordial pour faire face à cette menace.
Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, doit décoller ce jeudi soir vers le Moyen-Orient, pour une nouvelle tournée régionale avec une étape prévue en Israël, au moment où les craintes d’une escalade régionale augmentent. Depuis plusieurs semaines, l’administration américaine appelle le gouvernement israélien à la modération, sans résultat.
Ancien correspondant à Moscou, Étienne Bouche signe un essai remarquable consacré à l’ONG russe Memorial, prix Nobel de la paix 2022, et à son combat pour la vérité historique. Une exploration lumineuse de la façon dont Vladimir Poutine a fait de l’Histoire et de la mémoire des monopoles au service exclusif de l’État.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré ce mardi au cours de sa conférence de presse annuelle que l’Ukraine avait privé la flotte russe de sa domination en mer Noire. Un vrai revers pour la Russie, qui a permis la reprise partielle des exportations ukrainiennes par voie maritime.
En dépit des sanctions occidentales, l’économie russe s’est montrée résiliente et dégage des ressources budgétaires inédites pour alimenter sa machine de guerre. Si la surchauffe menace à terme, la Russie ne manquera pas de ressources pour poursuivre son invasion de l’Ukraine en 2024.
Différentes catégories de citoyens russes déjà interdits de déplacement à l’étranger, ainsi que les réservistes mobilisés, vont devoir remettre leur passeport aux autorités. Un contrôle accru qui pourrait également affecter les Russes établis à l’étranger.
Après l’échec de la contre-offensive de cet été, et compte tenu des difficultés matérielles de l’armée ukrainienne, les Américains recommandent à Kiev de mettre ses forces sur la défensive afin d’affronter les prochains mois. Mardi 12 décembre, Volodymyr Zelensky a été reçu par Joe Biden à la Maison-Blanche.
Au-delà des enjeux liés aux hydrocarbures et à la guerre à Gaza, la visite éclair du président russe aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite a été l’occasion pour le Kremlin de mettre en scène les limites de son confinement..
Slovo Patsana, série télévisée à succès consacrée aux gangs de jeunes dans la Russie de la perestroïka, est aujourd’hui accusée d’inspirer des actes violents chez les jeunes, notamment après la mort d’un adolescent à Irkoutsk.
Ce jeudi 30 novembre débutent des négociations sur la délimitation de la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, dossier important en vue d’une normalisation des relations entre les deux pays. Mais le dialogue entre Bakou et Erevan demeure délicat.
La Russie pourrait prochainement considérer le « mouvement LGBT » comme extrémiste. Une répression sociétale antérieure à la guerre, mais qui s’est aggravée depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.
L’Ukraine célèbre ce mardi 21 novembre le 10e anniversaire du début du mouvement « Euromaïdan », tournant majeur dans l’histoire du pays, et racine de la guerre avec la Russie.
Après avoir apporté d’abord un soutien appuyé à Israël à la suite de l’attaque du 7 octobre, Emmanuel Macron appelle désormais l’État hébreu à un cessez-le-feu à Gaza. Benyamin Netanyahou ayant qualifié ses propos d’« erreur factuelle et morale », le président français a dû appeler dimanche son homologue israélien, Isaac Herzog, pour expliciter sa position. En France, cette volonté d’équilibre suscite aussi interrogations et critiques.
Spécialiste de la Chine et de l’Asie de l’Est à l’Institut des études de sécurité de l’Union européenne, Alice Ekman a publié le 9 novembre Chine-Russie. Le grand rapprochement (1), consacré à la relation étroite entre ces deux pays. Un rapprochement qui est bien plus qu’un « mariage de circonstance ».
Il y a un an, les troupes ukrainiennes libéraient la ville de Kherson, mais la vie n’y est pas revenue à la normale. Retranchée de l’autre côté du fleuve Dniepr, l’armée russe intensifie ses bombardements sur la ville.
Moscou voit dans la guerre entre Israël et le Hamas un détournement bienvenu de l’attention portée à l’Ukraine. La Russie espère également atténuer son isolement diplomatique en se positionnant comme possible médiatrice entre belligérants.
Un mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé que l’État hébreu assurerait « la sécurité globale » dans la bande de Gaza après la guerre « pour une période indéfinie ».
Un document du ministère israélien du renseignement recommande d’organiser le départ sans retour de la population civile de Gaza vers l’Égypte. Le premier ministre Benyamin Netanyahou évoque un simple texte de prospective de nature « hypothétique ».
La Russie voit dans le conflit entre Israël et le Hamas un détournement bienvenu de l’attention portée à la guerre en Ukraine. Moscou espère également atténuer son isolement diplomatique en se positionnant comme possible médiateur entre les belligérants.
À 71 ans, l’Américain Kim Stanley Robinson est l’un des plus grands auteurs de science‑fiction contemporains. Publié aux États-Unis en 2019, son roman Le Ministère du futur, dont la traduction en français est parue le 25 octobre, déroule un scénario réaliste de la façon dont l’humanité peut, au cours des trente prochaines années, surmonter la crise climatique.
La situation politique est incertaine à Erevan après la chute du Haut-Karabakh aux mains de l’armée azerbaïdjanaise et l’exode de dizaines de milliers d’Arméniens de la région.
Première ville d’Arménie sur le chemin des exilés du Haut-Karabakh, Goris et ses 20 000 habitants sont le premier point de chute des réfugiés. Les autorités locales et la population font leur possible pour les prendre en charge et les orienter.
Experte en relations internationales, Armine Margarian a été cheffe de cabinet du Conseil de sécurité de l’Arménie. À la suite de la prise de contrôle du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan, elle constate un alignement d’intérêts entre Moscou et Bakou, qui justifie à ses yeux l’effort de l’Arménie pour se rapprocher de l’Occident.
Le départ des Arméniens du Haut-Karabakh vers l’Arménie a commencé le dimanche 24 septembre. Pour ces quelque 100 000 personnes, la cohabitation avec les Azerbaïdjanais est inconcevable. Le gouvernement et le peuple arméniens s’organisent pour faire face à cette évacuation qui vient clore un chapitre de l’histoire du pays.
Moins de vingt-quatre heures après avoir lancé une opération militaire d’envergure pour reprendre la province séparatiste du Haut-Karabakh, l’Azerbaïdjan a obtenu la capitulation des combattants arméniens du territoire et la réintégration de la région rebelle.
Les troupes azerbaïdjanaises ont donné l’assaut, mardi 19 septembre, à la province séparatiste du Haut-Karabakh peuplé d’Arméniens. Trois ans après avoir essuyé une défaite brutale face à l’Azerbaïdjan, l’Arménie ne semble pas en mesure d’entraver la conquête de ce petit territoire.
Les efforts de l’armée ukrainienne commencent à porter leurs fruits contre les lignes de défense russes dans la région méridionale de Zaporijjia. Mais la percée n’est pas encore à portée de main, et les combats pourraient se prolonger malgré l’arrivée de l’automne.
Une charte internationale a été activée afin que les satellites des agences spatiales mondiales identifient et cartographient les zones dévastées par le séisme dans la région de Marrakech.
Une procédure de destitution a été entamée par le gouvernement à l’encontre de la présidente du pays, Salomé Zourabichvili. Une initiative qui fragilise la candidature européenne de Tbilissi.
Erevan reproche à Moscou sa passivité dans le conflit opposant l’Arménie à l’Azerbaïdjan et dans la gestion de la crise humanitaire du Haut-Karabakh. En réaction, l’Arménie se distancie de l’alliance militaire régionale supervisée par Moscou.
Le ministre ukrainien de la défense, Oleksiï Reznikov, a remis lundi 4 septembre sa démission à la suite de scandales de corruption. Ce haut responsable, l’un des visages de la guerre avec la Russie, était notamment impliqué dans une polémique concernant un contrat de fournitures pour l’armée.
Le verdict d’Alexeï Navalny, qui encourt vingt ans de prison pour « extrémisme », sera annoncé vendredi 4 août. L’opposant numéro un au président russe Vladimir Poutine ne se fait aucune illusion, et s’attend à une sentence dont le « but premier est d’effrayer ».
L’Arménie et l’Azerbaïdjan négocient depuis la fin de la guerre de l’automne 2020 afin d’établir un accord de paix durable. Malgré les tensions, les discussions pourraient aboutir d’ici à la fin de l’année 2023.
Depuis décembre 2022, l’unique route reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie est coupée par l’Azerbaïdjan. Un temps allégé par les livraisons d’aide humanitaire assurées par la Croix-Rouge et par la force russe de maintien de la paix dans la zone, le blocus est désormais total, et menace de famine les 120 000 personnes qui y sont prises au piège.
Les Occidentaux nient toute implication dans les opérations militaires conduites par l’Ukraine sur le territoire russe, alors que la Russie dit avoir repoussé une attaque de drones mardi 1er août au matin. L’Ukraine pour sa part entretient sur son territoire des capacités de production de drones et de « munitions rôdeuses ».
Le ministre ukrainien de la culture a démissionné vendredi 21 juillet suite à une polémique concernant l’attribution de fonds importants à des projets culturels et mémoriels jugés de seconde importance face à l’urgence de financer l’armée.
Pour le journaliste indépendant russe Leonid Ragozine, qui travaille depuis Riga, en Lettonie, il n’est pas certain que la mutinerie de Prigojine ait fragilisé l’emprise de Vladimir Poutine sur la Russie. Et encore moins qu’elle signe la fin prochaine de son régime.
Le pont stratégique reliant la Russie à la Crimée a été endommagé par une attaque orchestrée par les forces armées ukrainiennes, la deuxième depuis le début de l’invasion russe.
Les dirigeants des 31 pays membres de l’Alliance atlantique se réunissent, mardi 11 et mercredi 12 juillet, dans la capitale lituanienne, Vilnius. Faute de pouvoir intégrer rapidement un pays en guerre, l’Otan veut afficher son unité et sa détermination à soutenir l’Ukraine dans la durée face à l’agression russe.
Depuis la mutinerie avortée du groupe Wagner le 24 juin, le gouvernement russe est engagé dans une reprise en main des activités militaires et médiatiques de son chef, Evgueni Prigojine, en Russie. Mais de nombreuses zones d’ombre demeurent.
La contre-offensive initiée par l’Ukraine, le 4 juin, afin de reconquérir une partie des territoires occupés par la Russie n’est pas parvenue à avancer au rythme attendu, reconnaissent les responsables ukrainiens. Ils demandent du temps.
Pour le politologue allemand spécialiste de la Russie Andreas Umland, la mutinerie d’Evgueni Prigojine s’inscrit dans le prolongement de tensions vieilles de plusieurs années au sein du système politique russe. Celles-ci ont été portées à ébullition par l’échec de l’invasion en Ukraine.
Au lendemain de la révolte éphémère des troupes d’Evgueni Prigojine, Moscou a tenu à rassurer publiquement les pays africains, quant à la poursuite des activités du groupe sur le continent. Mais les difficultés rencontrées par Wagner en Ukraine risquent d’avoir un impact durable sur la solidité du groupe paramilitaire.
Des responsables américains affirment, sous couvert d’anonymat, qu’un important général russe disposait d’informations sur les préparatifs de la mutinerie d’Evgueni Prigojine. Des révélations qui tombent à point nommé pour alimenter la paranoïa au sein du régime russe.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko est présenté comme le médiateur des négociations qui ont abouti à l’arrêt de la mutinerie du groupe Wagner.
Malgré la mutinerie d’Evgueni Prigojine samedi 24 juin, Moscou ne devrait pas renoncer aux services des nombreuses sociétés militaires privées russes et groupes de volontaires qui se sont développés avec l’invasion de l’Ukraine. Celles-ci lui permettent d’éviter une mobilisation massive, forcément impopulaire.
Lancée par Evgueni Prigojine, la cavalcade séditieuse du groupe Wagner de la ville de Rostov-sur-le-Don jusqu’aux abords de la capitale russe marque le plus grave défi à l’autorité de Vladimir Poutine depuis son arrivée au pouvoir en 1999.
Le président américain Joe Biden et le premier ministre indien Narendra Modi ont annoncé d’importants contrats visant à diversifier les équipements militaires de l’Inde, dont l’industrie de défense demeure lacunaire en dépit de longs efforts.
Depuis plusieurs mois, la rivalité s’envenimait entre le chef du groupe Wagner Evgueni Prigojine et les autorités militaires russes. À force de déclarations incendiaires, le « chef de Poutine » s’est retrouvé au pied du mur.
La visite d’État du premier ministre indien Narendra Modi et sa rencontre jeudi 22 juin avec le président américain Joe Biden est décrite comme l’opportunité d’un rapprochement entre Delhi et Washington. Mais pour le spécialiste de l’Inde Christophe Jaffrelot (1), la perspective d’une alliance est illusoire.
Alexeï Navalny, qui vient de fêter son 47e anniversaire en prison, encourt jusqu’à trente-cinq années de détention dans le procès pour « extrémisme » qui s’ouvre lundi 19 juin.
Le déplacement d’une délégation de chefs d’État et de représentants de sept pays africains à Kiev, puis à Moscou, n’a pas ouvert de perspectives de négociation, mais positionne le continent comme potentiel médiateur.
Vladimir Poutine a reçu le 13 juin une sélection d’influents reporters et blogueurs militaires russes pour évoquer la conduite de la guerre en Ukraine. Le signe de la montée en puissance de ces « journalistes patriotes » dans l’espace informationnel russe depuis le début de l’invasion.
Depuis plusieurs jours, dans le cadre de leur contre-offensive, les forces ukrainiennes testent les lignes russes en plusieurs points du front, et enregistrent quelques progrès, sans avoir pour le moment engagé le gros de leurs forces. Mais les combats pour briser le réseau de fortifications russes s’annoncent longs, et meurtriers.
L’Ukraine a lancé des attaques coordonnées en plusieurs points du front russe. L’état-major ukrainien revendique quelques avancées à l’Est, mais garde le silence sur sa progression dans le Sud, où la résistance russe est importante.
Le nombre de livres édités en Russie a décliné de près d’un quart depuis le début de l’« opération militaire spéciale » en Ukraine, du fait de la hausse du prix des matières premières et des difficultés d’acquisitions de droits d’ouvrages étrangers.
L’invasion russe a transformé le grand fleuve Dniepr en ligne de front, sur laquelle s’accumulent les menaces environnementales. Ailleurs, d’autres rivières ont vu leurs cours détournés pour freiner l’avancée russe.
Au terme d’une semaine marquée par des frappes dans la profondeur russe et des assauts autour de Bakhmout, l’Ukraine est en passe de reprendre la main face à la Russie, prélude à une très attendue contre-offensive.
À l’automne 2020, quelques jours après la fin de la guerre perdue par l’Arménie contre l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh, notre reporter Pierre Sautreuil a trouvé quatre portraits au fusain dans un village abandonné de cette région montagneuse du Caucase. Avec l’aide de Thomas Guichard, correspondant de La Croix dans la région, il a enquêté pour découvrir l’histoire derrière ces visages.
Le correspondant du Wall Street Journal à Moscou, Evan Gershkovich, a été arrêté fin mars, alors qu’il enquêtait sur le groupe de mercenaires Wagner, et accusé d’« espionnage ». Des collègues du monde entier adressent une lettre au chef de la diplomatie russe pour dire leur indignation et rappeler que « le journalisme n’est pas un crime ».
Alors que la justice russe continue de réprimer les opposants, la Douma durcit l’arsenal législatif contre d’éventuelles critiques de la guerre en Ukraine, tandis que l’arrestation d’un journaliste américain en Russie met les médias étrangers sur leurs gardes.
Vladlen Tatarski était l’une des figures les plus populaires de la galaxie d’influenceurs et de propagandistes bellicistes qui ont émergé sur les réseaux sociaux en Russie depuis le début de la guerre en Ukraine. Tué dimanche 2 avril dans un attentat à la bombe, il a été décoré à titre posthume ce lundi 3 avril par Vladimir Poutine.
Les députés du Rassemblement national ont voté en faveur de la reconnaissance de l’Holodomor comme un génocide, sans pour autant lier ce vote à la guerre en Ukraine.
Les députés se prononcent, mardi 28 mars, sur une résolution proposant de reconnaître comme « génocide » le Holodomor, cette grande famine provoquée par Staline en Ukraine au début des années 1930.
Depuis le violent discours sur l’immigration clandestine, le 21 février, du président tunisien Kaïs Saïed, les départs en mer se multiplient. Tout comme les naufrages. La première ministre Giorgia Meloni a confirmé une mission en Tunisie, coordonnée par l’Italie et la France.
En annonçant samedi 25 mars, l’installation prochaine d’armes nucléaires russes sur le territoire de son allié biélorusse, le président Vladimir Poutine renoue avec le chantage nucléaire.
L’armée et ses auxiliaires continuent de chercher de nouvelles recrues, en évitant pour le moment de procéder formellement à une deuxième vague de mobilisation.
S’appuyant sur les témoignages de nombreux dirigeants, la réalisatrice Norma Percy raconte dans cette série documentaire exceptionnelle comment le président russe n’a cessé de profiter des faiblesses des pays occidentaux pour enchaîner les coups de force. À voir à partir de ce mardi 21 mars à 20 h 55 sur Arte, et sur arte.tv jusqu’au 16 octobre.
L’Ukraine va recevoir 17 premiers avions de combat, des chasseurs-bombardiers MiG-29 soviétiques livrés par la Pologne et la Slovaquie. L’aviation permettrait à Kiev de mener des missions offensives et de mieux protéger son espace aérien. Mais les défis logistiques et humains sont importants.
Des soldats russes récemment mobilisés et envoyés sur le front en Ukraine dénoncent leurs conditions de combat dans des vidéos adressées aux autorités de leur pays ainsi qu’au président russe, Vladimir Poutine.
Inquiètes d’une éventuelle déstabilisation russe dans le pays, les autorités pro-européennes moldaves ont annoncé le démantèlement d’un groupe lié à la Russie.
La situation humanitaire continue de se dégrader pour les 120 000 Arméniens qui vivent dans la région séparatiste. L’Azerbaïdjan entretient depuis trois mois le blocage de l’unique route reliant l’Arménie au Haut-Karabakh. Des échanges de tirs ont eu lieu le 5 mars, qui ont fait cinq morts.
