La Croix : Vous étiez secrétaire général adjoint de l’Otan lors du premier mandat de Donald Trump. Auriez-vous pu imaginer qu’on se retrouverait, quelques années plus tard, dans une crise aiguë avec les États-Unis ?
Camille Grand : Ce premier mandat était déjà compliqué à plusieurs égards. Le sommet de 2018 à Bruxelles avait donné lieu à des passes d’armes inédites dans l’histoire de l’Otan, avec une interruption de séance et une négociation serrée pour éviter le départ de Donald Trump.
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