Reportage

Dans le centre du Mali, l’exaspération des populations croît face aux enlèvements récurrents

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Le 24 avril, des sources locales ont assuré que les terroristes avaient libéré des personnes enlevées au Mali le 16 avril, principalement des femmes et des enfants. Leur nombre n’est pas encore connu. Photo d’illustration : vue sur le village de Teli et la plaine de Bankass depuis la falaise de Bandiagara au Pays Dogon.
Le 24 avril, des sources locales ont assuré que les terroristes avaient libéré des personnes enlevées au Mali le 16 avril, principalement des femmes et des enfants. Leur nombre n’est pas encore connu. Photo d’illustration : vue sur le village de Teli et la plaine de Bankass depuis la falaise de Bandiagara au Pays Dogon. Nicolas Remene / Le Pictorium / Le Pictorium/Maxppp
L’enlèvement de 110 personnes, le 16 avril, sur une route très fréquentée dans le centre du pays a provoqué la colère de la population. Depuis plusieurs années, les bus de transports en commun qui empruntent cet axe routier sont ciblés par les preneurs d’otages.

C’est l’enlèvement de trop. Le 16 avril, près de 110 personnes qui circulaient à bord de trois bus ont été raflées entre Bandiagara et Bankass, dans le centre du Mali, par les djihadistes de la Katiba Macina, une branche du GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaida), très active dans cette région. C’est la quatrième fois depuis 2021 dans cette zone.

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