Témoignages

« Il est temps » : filles des architectes des accords d’Oslo, ces Israéliennes veulent faire la paix différemment

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 De gauche à droite : Mika Almog, Maya Savir et May Pundak , les trois Israéliennes à l’initiative de ce mouvement.
 De gauche à droite : Mika Almog, Maya Savir et May Pundak , les trois Israéliennes à l’initiative de ce mouvement. Reyan Preuss
Alors que se tient un large sommet pour la paix ces 8 et 9 mai à Jérusalem, La Croix a rencontré Mika Almog, May Pundak et Maya Savir. À l’initiative d’une coalition qui regroupe plus de 60 ONG, ces femmes incarnent une nouvelle génération d’activistes qui veulent donner à la paix la base politique qui lui manque.

Alors qu’Israël menace d’étendre ses opérations militaires dans la bande de Gaza et poursuit son entreprise de colonisation en Cisjordanie occupée, un événement en apparence à contre-courant rassemble, depuis jeudi et jusqu’à vendredi, « le camp de la paix » à Jérusalem. Le « Sommet pour la paix des peuples » souhaite donner un second souffle à ce mouvement et proposer une alternative politique à la guerre sans fin. Dans un territoire où parler de paix est perçu au mieux comme de la naïveté, au pire comme de la traîtrise, une coalition de 60 ONG a organisé des activités dans Jérusalem le 8 mai, et 6 000 personnes se sont inscrites aux conférences du 9 mai.

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