La meilleure défense, c’est l’attaque. Ainsi semble avoir raisonné François Fillon en prenant l’initiative d’annoncer hier qu’il était « convoqué le 15 mars par les juges d’instruction afin d’être mis en examen », puis en énonçant une charge très violente contre la procédure dont il est l’objet. Il a réitéré qu’il ne retirerait pas sa candidature en cas de mise en examen, contrairement à sa déclaration sur TF1 le 26 janvier. Et prononcé cette phrase clé : « C’est au peuple français que je m’en remets, parce que seul le suffrage, et non une procédure menée à charge, peut décider qui sera le prochain président de la République française. »
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