Explication

Pouvoir d’achat, les mini-crédits font leur pub

Pierre-Henri Girard-Claudon
Publié le
Article réservé à nos abonnés.
Selon la Banque de France, « La facilité et la rapidité avec lesquelles les consommateurs peuvent accéder à ces solutions de financement sont susceptibles de créer les conditions d’un endettement mal maîtrisé. »
Selon la Banque de France, « La facilité et la rapidité avec lesquelles les consommateurs peuvent accéder à ces solutions de financement sont susceptibles de créer les conditions d’un endettement mal maîtrisé. » Patrick Allard / Rea
Des offres pour emprunter rapidement des petits montants se multiplient. Si certains acteurs jouent la transparence et érigent leur solution au rang de facilité de trésorerie, d’autres profitent de ne pas être soumis à la législation sur les crédits à la consommation pour dissimuler des taux d’intérêt très élevés.

« Allo ? – Ouais, Justine, ça va ? C’est Antoine ! – Antoine ??? – Mais si, Antoine, 6e B à Pasteur, on était dans la même classe… euh dis, tu n’aurais pas 2 000 € ? » Le démarcheur amateur est éconduit mais tout va bien : Justine redirige l’ancien compère vers le nouveau service de LCL (anciennement Crédit lyonnais). En « quelques clics », « empruntez jusqu’à 2 000 euros avec votre smartphone », explique l’annonceur. Dans le jargon bancaire, on parle de « minicrédit instantané ».

Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique
Déjà abonné ?

Sur le même sujet : Microcrédit

OSZAR »