C’est frustrant, un accusé qui, dans un grand procès, choisit de ne rien dire. Le droit au silence de toute personne qui comparaît en justice est certes absolu. Et à l’audience, les magistrats sont tenus de le respecter. Même si en leur for intérieur, ils peuvent s’en agacer ou juste le regretter. « C’est dommage », avait d’ailleurs lancé en janvier le président Jean-Louis Périès à Mohamed Bakkali, lorsque le Belgo-Marocain de 35 ans, si prolixe et précis trois mois plus tôt lors de son interrogatoire de personnalité, refusait de s’exprimer. Comme beaucoup d’autres dans ce procès.
Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique
Je m'abonne
Déjà abonné ? Je me connecte