À Boutcha, banlieue martyrisée de Kiev, on peut encore tomber par hasard sur des silhouettes sans vie en circulant dans les quartiers que la guerre a épargnés, cinq jours après le départ des troupes russes. Les restes à moitié calcinés de trois femmes, deux hommes et un enfant ont ainsi été retrouvés la veille par un habitant sur un terrain vague. Avant de les emporter à la morgue, les autorités ont voulu montrer la scène macabre aux nombreux journalistes transportés en convoi, mardi 5 avril, dans la ville sinistrée. Dans la guerre médiatique, l’Ukraine entend riposter au scénario alternatif lancé par Moscou, avec le relais de la sphère complotiste.
Reportage
« Beaucoup de victimes de viol ne veulent pas parler » : à Boutcha, on compte les morts et on nourrit les survivants
Article réservé à nos abonnés.Dans cette ville martyre de 40 000 habitants, on continue de découvrir des victimes après le retrait des forces de Moscou et on tente de reprendre pied. L’enquête sur les exactions commises par l’armée russe ne fait que commencer.
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