Analyse

Contrôleurs aériens, SNCF, RATP : les syndicats en position de force avant les JO de Paris

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Malgré la levée du préavis de grève des contrôleurs aériens, de nombreux avions resteront cloués au sol dans les aéroports jeudi 25 avril.
Malgré la levée du préavis de grève des contrôleurs aériens, de nombreux avions resteront cloués au sol dans les aéroports jeudi 25 avril. Karim Daher / Hans Lucas
La RATP a proposé, le 25 avril, une prime JO de 1600 à 2500 € aux conducteurs des métros et RER. L’annonce intervient au lendemain de négociations victorieuses pour les contrôleurs aériens. La levée, in extremis, de leur préavis de grève n’empêche pas ce jeudi des perturbations historiques dans les aéroports.

Vingt ans que le ciel français n’avait pas connu pareilles perturbations. Ce jeudi 25 avril, seuls 2.300 vols au départ ou à l’arrivée d’un aéroport français ont été maintenus, contre près de 5 200 la veille. Un trafic en partie paralysé après le coup de pression des contrôleurs aériens sur la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Faute d’entente sur un protocole social négocié depuis quinze mois, le SNCTA, syndicat représentant 60 % de la profession, promettait une grève massive pour le jeudi 25 avril. Avant de se raviser, la veille, en annonçant sobrement : « Un accord a été trouvé. »

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