Analyse

Gaza : le « sursaut de conscience » est-il trop tardif ?

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Des Palestiniens reçoivent de la nourriture d’un centre de distribution dans la ville de Gaza, le 13 mai 2025.
Des Palestiniens reçoivent de la nourriture d’un centre de distribution dans la ville de Gaza, le 13 mai 2025. Rizek Abdeljawad
Tandis que Benyamin Netanyahou reconnaît qu’Israël n’a pas l’intention d’arrêter la guerre, de plus en plus de voix se font entendre chez les intellectuels et les diplomates en France pour condamner les menées israéliennes à Gaza. Un réveil nécessaire, mais décalé et insuffisant, jugent les observateurs.

La fin ne semble plus justifier les moyens. Après dix-neuf mois de guerre meurtrière dans la bande de Gaza, le vent tourne en France et en Europe face aux menées d’Israël. « On entend, y compris dans la communauté juive, des voix s’émouvoir de cette attitude incompréhensible du gouvernement israélien », remarquait dimanche le chef de la diplomatie, Jean-Noël Barrot sur France Inter, convaincu que « c’est en donnant de la voix qu’on peut sans doute espérer infléchir la position des Israéliens ».

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