Le tapis rouge est de sortie, ce 4 janvier 2024, au pavillon présidentiel de l’aéroport international Modibo-Keïta, à Bamako, au Mali. Sur le tarmac de l’aéroport, face aux officiels venus les réceptionner, des drones de type Bayraktar TB2 de fabrication turque sont exposés les uns à côté des autres. Le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, président de la transition, s’est lui-même déplacé pour marquer l’importance du moment. L’arrivée de ces avions sans pilote embarqué est mise en scène devant la télévision d’État qui affirme que, grâce à cette dotation, « l’année 2024 s’annonce prometteuse pour l’armée malienne ». Sur les images, on en devine au moins quatre. Ils viennent compléter ceux que le Mali a déjà reçus en 2023 et en 2022.
Analyse
Sahel : la percée des drones de combat turcs
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Le TB2 a permis à Kiev de contrecarrer l’offensive russe au début de l’invasion de l’Ukraine en 2022.
HILMI TUNAHAN KARAKAYA / Anadolu via AFP
Le Mali a acquis un nouveau lot de drones TB2, en janvier, pour combattre les groupes armés. Depuis la fin du mois d’août, ils frappent la région de Tinzaouatène, dans le nord du pays. Comme Bamako, une dizaine d’armées africaines se sont équipées du TB2. Les bavures qui leur sont attribuées se multiplient.
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