La Croix : Dans le cadre de vos travaux sur les femmes philosophes, pourquoi vous être penchée sur Thérèse d’Avila ?
Léa Waterhouse : Je m’y suis toujours intéressée. Car si Thérèse d’Avila vivait sa foi de manière très intense, elle était aussi une grande intellectuelle. Elle a pris ce rôle très à cœur, en tant que « mystique », et ses ouvrages ont fait figure de précurseurs, dont beaucoup de philosophes se sont inspirés. Au point de l’invisibiliser, il me semble, comme l’a fait René Descartes, qui a marqué l’histoire des idées avec sa formule « cogito ergo sum ».
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