Analyse

Une nouvelle vie pour les enfants rapatriés de Syrie

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Groupe de femmes au camp de Roj, en Syrie, en mars 2021.
Groupe de femmes au camp de Roj, en Syrie, en mars 2021. Delil Souleiman / AFP
Quinze femmes et 32 enfants sont arrivés mardi 24 janvier en France en provenance de camps de prisonniers djihadistes en Syrie. Les mères devraient être incarcérées tandis que les enfants vont être placés dans des structures d’accueil. En moyenne, il devrait s’écouler un an avant qu’ils puissent aller vivre dans leurs familles.

Juillet, octobre et maintenant janvier. La France aurait-elle décidé d’observer un délai de trois mois entre deux rapatriements en provenance des camps de prisonniers djihadistes en Syrie ? En tout cas, ce mardi 24 janvier, 15 femmes et 32 enfants ont atterri dans l’Hexagone. Il s’agit du troisième rapatriement groupé après celui du 5 juillet 2022 (16 mères et 35 mineurs) et du 20 octobre (15 femmes et 40 enfants). « C’est une grande satisfaction, mais il ne faut pas oublier qu’il reste une cinquantaine de femmes et une centaine d’enfants là-bas », précise Me Ludovic Rivière, avocat très engagé sur ce dossier.

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