Ahmed Al Charaa est reçu ce mercredi 7 mai 2025 par Emmanuel Macron, pour sa première visite dans un pays occidental depuis sa prise de pouvoir en décembre 2024. Après les récentes violences confessionnelles, le nouvel homme fort de Damas doit rassurer. Mais Paris entend faire passer des messages forts.
Syrie : dernières actus

Retrouvez dans ce dossier les dernières actualités et infos sur la Syrie, pays du Moyen-Orient.
En savoir plus-
Le président syrien Ahmed Al Charaa à l’Élysée pour tenter d’éclaircir les doutes -
Syrie : la chaîne publique d’information en continu, Al-Ikhbariya, reprend l’antenne Fermée peu après la chute du régime de Bachar Al Assad, la télévision Al-Ikhbariya vient de se relancer avec un nouveau programme et de nouveaux visages pour incarner la Syrie d’aujourd’hui.
-
Syrie : le président par intérim sera reçu par Macron pour sa première visite en Europe Pour sa première visite en Europe, le président syrien par intérim Ahmed al Charaa sera reçu mercredi à Paris par Emmanuel Macron, a annoncé l’Élysée mardi 6 mai 2025. Le chef de l’État français l’avait invité dès début février à se rendre dans l’Hexagone.
-
Syrie : après les violences, les Druzes de Jaramana acceptent d’intégrer les forces de sécurité nationales Le pouvoir syrien, qui cherche à consolider sa base territoriale, a remporté une victoire, après les violences meurtrières perpétrées par des gangs armés sunnites contre la communauté druze : l’incorporation des premiers combattants de cette minorité au sein des nouvelles forces de sécurité du pays.
-
Conflit au Proche-Orient, jour 575 : ce qu’il faut retenir de la situation samedi 3 mai Selon une ONG, Israël a mené plus de 20 frappes en Syrie dans la nuit de vendredi au samedi 3 mai 2025, les « plus violentes depuis le début de l’année ». L’ONU a appelé Israël à cesser « immédiatement » ces attaques, tandis que l’armée israélienne dit être déployée en Syrie en soutien aux druzes.
-
Syrie : qui sont les druzes, au centre des tensions entre Israël et le nouveau régime ? L’armée israélienne a frappé vendredi 2 mai le quartier du palais présidentiel à Damas, en représailles aux violents combats confessionnels ayant éclaté en Syrie en début de semaine et ayant visé la minorité druze. D’où vient et en quoi croit cette communauté méconnue, issue du chiisme ismaélien ?
-
Syrie : Israël annonce avoir bombardé le quartier du palais présidentiel à Damas L’armée israélienne a annoncé vendredi 2 mai avoir bombardé le quartier du palais présidentiel à Damas, après avoir menacé le gouvernement syrien de représailles s’il ne protégeait pas la minorité druze. L’ONU a exhorté « toutes les parties à faire preuve d’un maximum de retenue ».
-
Syrie : un chef druze dénonce des « massacres » et accuse le pouvoir La plus haute autorité spirituelle des druzes de Syrie a dénoncé jeudi 1er mai la « campagne génocidaire » contre sa communauté et s’en est pris au régime d’Ahmed al-Chareh. Cette charge intervient au lendemain de combats confessionnels ayant fait des dizaines de morts près de Damas.
-
Syrie : clashs meurtriers entre druzes et sunnites dans la banlieue de Damas À Jaramana, de violents affrontements entre druzes et sunnites accentuent les fragilités du pouvoir central syrien qui semble incapable de contrôler les factions armées sur son territoire.
-
En Irak, les yézidis vivent dans la terreur d’un retour de Daesh Les habitants de la région du Sinjar, dans le nord-ouest du pays, observent avec inquiétude les derniers développements dans la Syrie voisine. La présidence d’Ahmed Al Charaa, ancien membre d’Al-Qaida, ravive les souvenirs les plus sombres de la communauté yézidie, victime d’un génocide il y a un peu plus de dix ans.
-
« Mar Moussa, une lumière » : une utopie spirituelle au cœur de la Syrie Mercredi 16 avril, à 20 h 35, sur KTO, Mar Moussa, une lumière (2024) retrace l’histoire d’un monastère engagé dans le dialogue entre chrétiens et musulmans, et de la communauté fondée par le prêtre jésuite Paolo Dall’Oglio, porté disparu depuis 2013.
-
Nahmat Badawi : de la Syrie à Notre-Dame de Paris, une icône sortie des flammes Réalisée à Alep par l’iconographe syrien Nahmat Badawi, une représentation de saint Ignace d’Antioche rejoindra le 25 mai la nouvelle chapelle de la cathédrale parisienne consacrée aux chrétiens d’Orient. Un symbole de dialogue et de résilience.
-
Syrie : « sécurité », « reconnaissance »… Les autorités chrétiennes demandent des gages au nouveau régime Plusieurs représentants des chrétiens d’Orient ont fait part de leurs craintes vis-à-vis du régime syrien au cours d’un colloque organisé, lundi 7 avril 2025, par la région Île-de-France et la Coordination des chrétiens d’Orient en danger (Chredo). Devant les autorités françaises, ils ont décrit l’urgence de la situation.
-
Syrie : Human Rights Watch appelle le gouvernement à déminer massivement le pays Dans son dernier rapport, l’ONG alarme sur le besoin urgent de déminer la Syrie. Depuis décembre, le nombre des morts dus à des mines posées pendant le conflit a augmenté de façon spectaculaire. En cause, des familles exilées par la guerre qui tentent de revenir sur leurs terres, jonchées de ces pièges.
-
En Syrie, les arrestations arbitraires continuent De plus en plus de Syriens sont victimes d’arrestations sans preuves. La justice n’est pas encore la priorité des nouvelles autorités.
-
Syrie : comment le nouveau régime modère sa politique religieuse pour s’imposer Jusqu’à présent, Ahmed Al Charaa revendique peu l’islam dans la construction de l’État. Il évite de devoir choisir entre salafistes proches de HTC et les représentants de l’islam traditionnel pour tenter d’imposer une troisième voie.
-
Syrie : Hind Kabawat, seule femme, seule chrétienne du nouveau gouvernement La nouvelle ministre des affaires sociales et du travail, opposante de longue date à Bachar Al Assad, fervente activiste des droits des femmes, prône une citoyenneté syrienne qui transcende les appartenances confessionnelles.
-
En Syrie, la nouvelle armée nationale peine à contrôler ses troupes Les tueries perpétrées dans les régions alaouites au début du mois de mars montrent les difficultés du nouveau président, Ahmed Al Charaa, à tenir les forces sécuritaires, issues de différentes factions, après la dissolution de l’armée de l’ancien régime du clan de Bachar Al Assad.
-
Procès des otages en Syrie : Mehdi Nemmouche condamné à la perpétuité Mehdi Nemmouche a été reconnu coupable vendredi 21 mars 2025 par la cour d’assises spéciale de Paris d’avoir été le geôlier de quatre journalistes français otages du groupe État islamique (EI) en Syrie en 2013. Il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assorti d’une période de sûreté maximale de 22 ans.
-
Syrie : les alaouites, une minorité en marge de l’islam Depuis le 6 mars, de sanglants affrontements en Syrie ciblent la minorité alaouite, dont est issu le président déchu Bachar Al Assad. Quelle est cette petite communauté issue de l’islam et implantée principalement à l’ouest du pays ? Quels sont son histoire, ses croyances et ses rites ?
-
Syrie : Israël dit mener des frappes sur des « cibles militaires », deux morts Dans le sud de la Syrie, une frappe israélienne a fait deux morts lundi 17 mars 2025, selon un média officiel syrien. L’armée israélienne a déclaré avoir visé des « centres de commandement et des sites militaires contenant des armes et des véhicules de l’ancien régime syrien ».
-
L’Union européenne au chevet de la nouvelle Syrie Bruxelles accueille ce lundi 17 mars une conférence en soutien à la Syrie. Elle vise à financer la transition et le redressement du pays. Après le changement de régime, l’Union européenne a levé une partie des sanctions, mais insiste pour que les nouvelles autorités maintiennent la paix civile.
-
Syrie : adoption d’une déclaration constitutionnelle, une « nouvelle page de l’histoire » La nouvelle déclaration constitutionnelle, signée jeudi 13 mars par le président intérimaire, Ahmed al-Chareh, établit une séparation stricte des pouvoirs en Syrie, garantit la liberté d’expression et les droits « politiques et économiques » des femmes, selon un porte-parole du comité de rédaction.
-
Syriens alaouites réfugiés au Liban : « On veut juste vivre en sécurité, comme avant » Les violences communautaires survenues dans l’ouest de la Syrie ont poussé quelques milliers de Syriens alaouites à fuir à Tripoli, au Liban. La ville concentre l’essentiel de la communauté au Liban, principalement dans le quartier de Jabal Mohsen.
-
Enfants de djihadistes en Syrie : la France doit réexaminer les demandes de rapatriement Le tribunal administratif de Paris a annulé jeudi 13 mars 2025 les refus de la France de rapatrier des enfants de djihadistes et leurs mères de Syrie. Le ministère des affaires étrangères doit réexaminer leur situation dans un délai de deux mois.
-
Massacres en Syrie : Ahmad al Chareh peut-il assurer l’unité et la paix du pays ? Les récentes exactions de masse commises à l’encontre de la minorité alaouite dans l’ouest de la Syrie mettent en doute la capacité du nouveau dirigeant syrien Ahmad al Chareh à tenir ses troupes, y compris les franges les plus radicales.
-
Syrie : la présidence par intérim annonce la création d’un « Conseil national de sécurité » En Syrie, la présidence par intérim a annoncé mercredi 12 mars 2025 la création d’un Conseil national de sécurité. Ce décret intervient alors que près de 1 400 civils ont été tués depuis le 6 mars, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.
-
Syrie : le gouvernement signe un accord pour « intégrer » les Kurdes à l’État La présidence syrienne, qui cherche à unifier un pays divisé par treize ans de guerre civile, a annoncé lundi soir 10 mars la signature d’un accord pour « intégrer » au sein de l’État toutes les institutions civiles et militaires relevant de l’administration autonome kurde du nord et de l’est de la Syrie.
-
Syrie : accord avec les Kurdes pour intégrer les institutions autonomes dans l’État Un accord pour « intégrer » au sein de l’État toutes les institutions civiles et militaires relevant de l’administration autonome kurde du nord et de l’est de la Syrie a été annoncé lundi 10 mars 2025 par la présidence du pays. Ces derniers jours, la Syrie a été déchirée par de multiples violences.
-
Massacres en Syrie : les chrétiens ont-ils été ciblés par les groupes armés ? Entre le 6 et le 10 mars, des opérations de répression contre des fidèles du régime de Bachar Al Assad ont causé la mort de près de 1 000 civils, majoritairement issus de la minorité alaouite. Alors que quelques victimes chrétiennes sont à déplorer, plusieurs voix en France dénoncent un massacre ciblé des chrétiens, bien loin toutefois de la réalité.
-
Qui sont les Alaouites, cette minorité religieuse ciblée par des massacres en Syrie? Depuis jeudi 6 mars, l’ouest de la Syrie, ancien bastion du président déchu Bachar Al Assad, connaît de violents affrontements, ayant fait des centaines de morts dans la communauté alaouite. Docteur en relations internationales, le Franco-Syrien Aghiad Ghanem (1) revenait début décembre, sur l’histoire de cette minorité dont l’image reste associée au régime.
-
En Syrie, un sanglant sursaut armé sème l’épouvante dans la minorité alaouite L’ouest du pays, ancien bastion du président déchu Bachar Al Assad, connaît depuis trois jours les pires affrontements depuis la chute du régime, faisant des centaines de morts dans la communauté alaouite.
-
Syrie : ramener la paix, faire respecter la diversité Une attaque de partisans de Bachar Al Assad à Jableh, jeudi, près de la ville de Lattaquié, ex-bastion du pouvoir déchu, a déclenché une riposte sanglante des forces de sécurité. La communauté internationale a fortement réagi, poussant le nouveau dirigeant syrien Ahmed Al Charaa à mettre fin aux violences.
-
Syrie : le bilan de l’opération de sécurité dans le berceau du clan Assad s’alourdit Après des combats sanglants et des exactions qui ont fait plus de 140 morts dans l’ouest de la Syrie, les autorités ont lancé vendredi 7 mars 2025 une opération de sécurité dans le berceau du clan Assad. Une ONG a affirmé samedi soir que les forces de sécurité avaient « exécuté » plus de 500 civils.
-
Syrie : à Homs, les kidnappings et les exécutions extrajudiciaires se multiplient Soixante-quatre cas de kidnappings et exécutions sommaires ont été recensés depuis la chute de Bachar Al Assad dans cette grande ville du centre de la Syrie. La majorité des crimes ciblent les Alaouites, la minorité religieuse dont est issue la famille Al Assad.
-
Rapatrier les enfants de djihadistes : humanité ou danger ? 120 enfants français de djihadistes seraient encore détenus dans des camps du nord-est de la Syrie. Leurs proches demandent au Quai d’Orsay de les rapatrier, en invoquant « l’intérêt supérieur de l’enfant ». Mais leur sort reste incertain, tant la position française sur la question varie. Cas de conscience.
-
Turquie : depuis sa prison, Abdullah Öcalan appelle le PKK à déposer les armes Le fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), emprisonné depuis 1999, a lancé un appel à la paix entre Kurdes et Turcs jeudi 27 février 2025. Son effet sur l’organisation, considérée comme terroriste par Ankara, n’est pas encore connu.
-
Dans le nord-est syrien, les déplacés pris à la gorge par la crise humanitaire Dans le nord-est de la Syrie, la crise humanitaire, aggravée par la suspension de l’aide américaine, continue de s’accentuer pour les déplacés des enclaves kurdes de Shehba et Tal Rifaat qui ne peuvent toujours pas rentrer dans leurs provinces d’origine.
-
Otages français en Syrie : au tribunal de Paris, Mehdi Nemmouche nie avoir été un geôlier Accusé d’avoir été l’un des geôliers et tortionnaires de quatre journalistes français en Syrie en 2013-2014, Mehdi Nemmouche a systématiquement contesté les faits devant la cour d’assises spéciale de Paris, jeudi 27 février. Le djihadiste français a seulement reconnu avoir été un combattant.
-
En Syrie, les femmes déterminées à ne « rien lâcher » Si le nouveau pouvoir syrien affiche une ouverture sur l’autonomie des femmes et renie les tentatives locales pour les contraindre, des doutes demeurent encore sur ses intentions réelles. Mais les Syriennes, qui travaillaient déjà pour soutenir leurs familles pendant la guerre, comptent bien faire entendre leur voix.
-
« Tout le monde doit y trouver son compte » : entre les ONG et les groupes armés, un dialogue fragile Jusqu’où parler aux groupes armés ? Du Yémen à Gaza en passant par la Syrie, l’aide humanitaire doit négocier au mieux d’indispensables accès aux zones de conflit pour répondre aux besoins des civils. D’où l’importance pour les organisations non gouvernementales (ONG) de se forger une ligne de conduite, parfois mise à mal par la réalité du terrain.
-
Otages français en Syrie : au tribunal de Paris, le récit de onze mois de terreur Édouard Elias et Didier François, deux des journalistes français détenus par des djihadistes en Syrie en 2013-2014, ont raconté mercredi 19 février devant la cour d’assises spéciale la dureté de leurs conditions de détention et comment ils ont survécu à onze mois de captivité.
-
Otages français en Syrie : l’heure du procès pour Mehdi Nemmouche et 4 autres djihadistes La cour d’assises spéciale de Paris juge, à partir du lundi 17 février, cinq djihadistes de Daesh, dont deux présumés morts, poursuivis pour avoir participé à l’enlèvement, et à la détention de quatre journalistes français, entre juin 2013 et avril 2014, en Syrie, et les avoir soumis à de nombreuses violences.
-
Syrie : sans aide américaine, les camps du nord-est du pays en alerte humanitaire La suspension de l’aide humanitaire américaine, dramatique à travers la planète, soulève aussi la question de la sécurité dans les camps du nord-est syrien, où sont notamment détenues 40 000 personnes proches de djihadistes présumés de l’État islamique. Une situation « intenable ».
-
Syrie : à Rakka, la colère monte contre l’administration kurde après la chute d’Assad Dans les villes majoritairement arabes situées dans la région autonome du nord-est de la Syrie, la gouvernance des Forces démocratiques syriennes (FDS) à dominante kurde est de plus en plus contestée par les populations locales.
-
« La Syrie de demain doit intégrer son héritage historique chrétien négligé » Joseph Yacoub, spécialiste des chrétiens d’Orient, revient sur la construction historique de l’identité syrienne, et la manière dont elle a longtemps mis de côté l’histoire chrétienne du pays. Après le renversement du régime des Assad par HTC, son unité passera par une reconnaissance de sa pluralité.
-
Élections en Syrie : combien de temps faut-il pour organiser un scrutin après une guerre ? Le président syrien par intérim a estimé lundi 3 février 2025 qu’il faudrait quatre à cinq ans pour organiser des élections en Syrie, le temps de rebâtir des infrastructures dévastées par la guerre. De nombreux pays ont également traversé une phase transitoire, d’une durée de quelques mois ou de plusieurs décennies.
-
La Turquie, « un passage obligé » pour le président syrien par intérim Ahmed Al Charaa s’est rendu ce mardi 4 février à Ankara pour y rencontrer le président Recep Tayyip Erdogan, dont il espère le soutien au redressement économique de son pays. Les deux pays partagent aussi la volonté de résoudre la question kurde.
-
Syrie : « entre 4 et 5 ans » pour organiser des élections, selon le président intérimaire Le président intérimaire de la Syrie, Ahmad Al Chareh, a déclaré lundi 3 février 2025 qu’il faudrait « entre quatre et cinq ans » avant d’organiser des élections dans le pays dévasté par la guerre civile. « Il faudra une infrastructure » adéquate pour arriver à des élections, a-t-il justifié.
-
Syrie : la bataille de Tichrine pousse des civils sur le front de guerre Dans le nord-est de la Syrie, le barrage de Tichrine, sur l’Euphrate, est un point névralgique des combats opposant les forces kurdes aux groupes armés soutenus par la Turquie. Des convois de civils sont coordonnés par les autorités régionales pour protester contre les attaques, avec un vrai risque pour leur vie.
-
Syrie : après la suspension de la Constitution, l’avenir des minorités demeure incertain Mercredi 29 janvier, le dirigeant de facto de la Syrie, Ahmed Al Charaa, a annoncé dissoudre le Parlement et suspendre la Constitution. Près de deux mois après la chute du régime de Bachar el-Assad, l’avenir des minorités syriennes n’est toujours pas résolu.
-
Syrie : les nouvelles autorités suspendent la Constitution et dissolvent le Parlement Les nouvelles autorités syriennes ont annoncé mercredi 29 janvier 2025 suspendre la Constitution et dissoudre le Parlement ainsi que l’armée. Ahmed Al Charaa, qui dirige le pays depuis que la coalition rebelle emmenée par des islamistes radicaux a pris le pouvoir, a été nommé président « pour la phase de transition ».
-
Syrie : à Soueida, les druzes luttent au nom de toutes les minorités Dans ce fief de la communauté druze du sud de la Syrie, la population, qui avait préservé le statu quo sous Bachar Al Assad, se bat pour que le nouveau régime prenne en compte les aspirations des minorités, représentant près d’un tiers de la population du pays.
-
« Syrie », une bande dessinée sur le silence des décombres et la lumière de l’espoir Dans une bande dessinée émouvante, Edmond Baudoin brosse des portraits saisissants de femmes, hommes et enfants rencontrés lors d’un voyage en Syrie avec l’Œuvre d’Orient, offrant un témoignage vibrant de la résilience des chrétiens syriens, qui malgré la guerre et la destruction gardent l’espoir d’un avenir meilleur.
-
La justice française pourra-t-elle juger un jour Bachar Al Assad ? Des juges français ont délivré mardi 21 janvier un mandat d’arrêt contre le président syrien déchu, aujourd’hui en Russie. Bachar Al Assad est poursuivi pour des bombardements ayant coûté en 2017 la vie à un Franco-Syrien. « Il est peu probable que Vladimir Poutine le lâche à court terme. Mais les autorités russes décideront peut-être un jour de ne plus le protéger », espère l’avocate Me Clémence Bectarte.
-
La Syrie est en miettes, il est urgent d’apporter une aide à sa reconstruction À peine 3 % des réfugiés syriens sont retournés dans leur pays, un mois et demi après la fuite du dictateur Bachar Al Assad. La situation humanitaire et économique reste en effet désastreuse dans la plupart des régions. Pour réduire les souffrances de la population et stabiliser le pays, les Européens doivent s’engager résolument.
-
Bachar Al Assad visé par un nouveau mandat d’arrêt émis par deux juges françaises Un mandat d’arrêt pour complicité de crimes de guerre a été émis par deux juges d’instruction françaises à l’encontre de l’ancien président syrien Bachar Al Assad, a-t-on appris mardi 21 janvier. Il s’agit du deuxième mandat d’arrêt émis en France.
-
Syrie : dans la région d’Idlib, l’avenir suspendu des « oubliés de la victoire » Près de deux millions de personnes, sans maison pour la plupart, vivent dans des camps à la frontière turque où la situation humanitaire se dégrade. L’espoir d’un retour sur leurs terres après la chute du clan Assad paraît loin.
-
En Syrie, le grand retour de hauts dignitaires sunnites après l’exil Depuis la chute mi-décembre de Bachar Al Assad en Syrie, de nombreux hauts dignitaires religieux sunnites rentrent d’exil, espérant contrebalancer l’influence des courants salafistes dominants. Leur retour ouvre une lutte d’influence avec de jeunes prédicateurs radicaux, soutenus par le nouvel homme fort Ahmad Al Chareh.
-
Syrie : à Damas, le retour des touristes vécu comme une bouffée d’oxygène Outre les Syriens de retour d’exil, de plus en plus de « vrais » touristes affluent dans la capitale syrienne, signe d’un rebond économique inespéré pour la population.
-
Syrie : à Manbidj, les factions pro-Turquie intensifient les attaques contre les Kurdes L’Armée nationale syrienne (ANS) tente de s’emparer des rives de l’Euphrate, tenues par les forces kurdes. L’objectif de cette faction syrienne, appuyée par la Turquie, est de mettre un terme au projet d’autonomie kurde dans ce pays où Bachar Al Assad a été renversé. Notre envoyé spécial raconte leur quotidien.
-
Syrie : comment le nouveau pouvoir se place sur la scène diplomatique Depuis leur prise de pouvoir à Damas, les nouvelles autorités enchaînent les entretiens et les déplacements. Elles cherchent à tirer le meilleur d’une ouverture diplomatique pour cimenter leur crédibilité et à sécuriser un soutien international indispensable à l’avenir du pays.
-
Syrie : le passif préoccupant du nouveau ministre de la justice D’anciennes vidéos montrent un homme aux traits et à la voix du nouveau ministre de la justice supervisant l’exécution de deux femmes en 2015 à Idlib. Le site de fact-checking syrien Verify Syria évoque une forte probabilité qu’il s’agisse bien de Shadi Al Waisi, tout en mettant en garde contre les multiples campagnes menées par l’Iran et la Russie contre le nouveau pouvoir.
-
Syrie : comment le nouveau régime veut rassurer les chrétiens Le nouveau dirigeant de la Syrie Ahmed Al Charaa a rencontré, mardi 31 décembre, les représentants des minorités chrétiennes. Un nouvel effort pour montrer leur ouverture et répondre aux inquiétudes suscitées par la composante islamiste des hommes forts de Syrie.
-
Syrie : premier contact entre un proche du pape François et le nouveau pouvoir Le vicaire de la Custodie de Terre sainte, un proche du pape François, a rencontré le nouvel homme fort de Damas. Cet entretien entre Ahmad Al Charaa et le père Ibrahim Faltas marque le premier contact, quoique indirect, entre le Vatican et les nouvelles autorités de Damas, dominées par des islamistes radicaux, dans un contexte d’inquiétude des chrétiens de Syrie.
-
La Syrie annonce la reprise des vols internationaux à destination et en provenance de Damas mardi Les vols internationaux à destination et en provenance de Damas reprendront mardi, a annoncé, samedi 4 janvier, l’Autorité syrienne de l’aviation civile et du transport aérien. Les liaisons commerciales avaient été suspendues après la prise de contrôle de la capitale par les rebelles, en décembre.
-
Syrie : les chefs de la diplomatie française et allemande à Damas Les ministres des affaires étrangères français et allemand ont rencontré, vendredi 3 janvier à Damas, le dirigeant syrien Ahmad Al Chareh. Il s’agit de la première visite de chefs de la diplomatie de grandes puissances occidentales auprès des nouvelles autorités syriennes.
-
L’Observatoire syrien des droits de l’homme, une source d’informations incontournable L’Observatoire syrien des droits de l’homme a déclaré mercredi 1er janvier que la guerre en Syrie avait fait plus de 528 500 morts. Seule source d’informations dans un pays muselé par la censure depuis des décennies, l’ONG créée en 2006 s’est peu à peu imposée comme une agence de presse à part entière.
-
En Syrie, la place de l’islam dans la future Constitution suscite déjà des inquiétudes Le nouveau pouvoir veut lancer rapidement le processus devant conduire à l’adoption d’un nouveau texte. L’hypothèse de l’inscription dans le texte de la primauté de l’islam, alors que le pays compte 30 % de sa population environ issue des minorités religieuses et ethniques, provoque déjà des remous.
-
Syrie : le nouveau dirigeant reçoit des représentants de la communauté chrétienne Alors que les minorités s’inquiètent après l’arrivée au pouvoir en Syrie d’une coalition rebelle emmenée par des islamistes radicaux, le nouveau dirigeant syrien Ahmad Al Chareh a reçu mardi 31 décembre 2024 les représentants de la communauté chrétienne à Damas.
-
En Syrie, le nouveau pouvoir s’emploie à améliorer le quotidien de la population L’euphorie consécutive à la chute de Bachar Al Assad touche aussi les portefeuilles des Syriens. L’économie, exsangue après treize années de guerre, connaît une petite bouffée d’air imprévue.
-
Syrie : la France a frappé des positions du groupe État islamique La France a frappé des positions de l’État islamique en Syrie, mardi 31 décembre, dans le cadre d’une coalition internationale antidjihadiste, a annoncé le ministre des armées, Sébastien Lecornu. C’est une première depuis la chute de Bachar Al Assad.
-
Syrie : les charniers du régime de Bachar Al Assad, révélateurs d’un système de terreur Depuis la chute du clan Al Assad, les Syriens découvrent les charniers présumés de l’ancien régime. L’identification des morts, dans ce pays qui compte 150 000 disparus, prendra des décennies.
-
Syrie : comment le nouveau pouvoir traite les anciens collaborateurs de Bachar Al Assad Le nouveau pouvoir syrien de Hayat Tahrir Al-Cham a ouvert des bureaux pour désarmer et recenser les anciens soldats du régime de Bachar Al Assad, en vue d’un processus de réconciliation. Le système judiciaire est quant à lui à l’arrêt.
-
La Syrie sur le fil Trois semaines après la chute de Bachar Al Assad, les nouveaux dirigeants du pays doivent travailler à la réconciliation tout en poursuivant les anciens responsables du régime.
-
Syrie : arrestation du général Kanjo Hassan, « l’un des juges les plus inhumains du pays » Ce haut gradé de l’armée syrienne, soupçonné d’avoir envoyé derrière les barreaux et à la mort des milliers de civils et militaires, a été interpellé jeudi 26 décembre par les forces de l’ordre du nouveau pouvoir. Connu pour sa loyauté au régime, il est aussi accusé d’avoir rançonné des familles de détenus contre d’illusoires informations sur leurs proches.
-
Syrie : Qui sont les casques blancs, au premier plan de la reconstruction du pays ? Les casques blancs représentent une force humanitaire majeure dans une Syrie ravagée par douze années de conflit. Sept cent d’entre eux sont arrivés ces derniers jours dans les environs d’Alep pour aider à la reconstruction de la ville.
-
Syrie : à Kobané, la guerre dans toutes les têtes Depuis début décembre, l’Armée nationale syrienne (ANS), soutenue par la Turquie, a lancé une offensive sur les positions des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans la région kurde de Kobané. Près de dix ans après l’emblématique bataille contre Daesh, la ville se prépare de nouveau à la guerre.
-
En Syrie, premières manifestations de Syriens alaouites depuis la chute de Bachar Al Assad Pour la première fois depuis la chute de Bachar Al Assad en Syrie, des milliers de Syriens de la minorité alaouite ont manifesté mercredi 25 décembre 2024 dans plusieurs villes du pays. Ils ont exprimé leur colère à la suite de la diffusion d’une vidéo montrant une attaque contre l’un de leurs sanctuaires dans l’ouest du pays.
-
En Syrie, les groupes armés dissous et intégrés dans l’armée Les nouvelles autorités syriennes à Damas ont annoncé, mardi 24 décembre, un accord avec « tous les groupes armés » pour leur dissolution et leur intégration au ministère de la défense. À l’exception des Kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), toujours en conflit avec Damas.
-
Noël en Syrie : la « grande peur » des chrétiens du village de Maaloula Les célébrations de Noël ont été marquées par de fortes angoisses quant à l’avenir à Maaloula. Dans ce village syrien à majorité chrétienne, l’arrivée au pouvoir du groupe rebelle Hayat Tahrir Al-Cham fait craindre le retour des islamistes qui avaient terrorisé la population entre 2013 et 2014.
-
« Le sort des minorités sera la mesure de la réussite du nouveau gouvernement syrien » Après la chute du régime de Bachar Al-Assad, l’attitude des rebelles islamistes d’HTC aujourd’hui au pouvoir avec les minorités en Syrie est scrutée. Tim Brys, qui travaille pour des projets de paix au Liban relaye l’appel de Jihad Youssef, du monastère Mar Moussa, pour que les relations des musulmans avec les chrétiens évoluent.
-
Syrie : manifestation des alaouites, des pilules de captagon détruites Une ONG et des témoins ont fait état de manifestations inédites de la minorité alaouite dans plusieurs villes de Syrie, mercredi 25 décembre. Un couvre-feu a été décrété à Homs. Les autorités syriennes ont détruit un million de pilules de captagon, amphétamine produite à une grande échelle sous Bachar Al Assad.
-
Syrie : des chrétiens manifestent à Damas, accord pour la dissolution des groupes armés Des centaines de chrétiens ont manifesté à Damas mardi 24 décembre après l’incendie d’un sapin de Noël dans un village à majorité orthodoxe. Les nouvelles autorités syriennes ont annoncé un accord avec les groupes armés pour leur dissolution. Ces derniers seront intégrés au ministère syrien de la défense.
-
La Libye, point de repli de la Russie en Méditerranée Les échanges aériens se sont intensifiés entre la Russie et Benghazi depuis la chute du régime de Bachar Al Assad en Syrie. La Libye devient un maillon essentiel dans le dispositif régional du Kremlin.
-
En Syrie, le nouveau gouvernement commence à se mettre en place avec deux ministres Alors que les premières délégations étrangères se pressent à Damas, une semaine à peine après la nomination de Mohammed Al Bachir au poste de premier ministre de la transition en Syrie, les nouvelles autorités viennent de nommer des ministres aux postes stratégiques des affaires étrangères et de la défense.
-
Quelle place tient la Syrie dans la géographie sacrée de l’islam ? Parmi les lieux sacrés évoqués dans les sources islamiques figurent La Mecque, le Sinaï ou Jérusalem, mais également la Syrie (le Shâm) et notamment Damas, comme nous l’explique notre chroniqueur Daoud Riffi.
-
Qu’implique le concept de « dhimmi » pour les non-musulmans ? Notion complexe, usuellement employée pour désigner les habitants « non musulmans » des pays islamiques, le terme de « dhimmi » a rejailli après l’arrivée au pouvoir, en Syrie, en décembre, du groupe rebelle islamiste HTC et la crainte des chrétiens syriens pour le respect de leurs droits.
-
Syrie : à Damas, une marée humaine dans la rue pour « un moment de pure célébration » Une foule compacte et joyeuse s’est rassemblée, vendredi 20 décembre 2024, sur la place des Omeyades, à Damas, pour célébrer la chute du régime de Bachar Al Assad. Heureux de leur libération, les Syriens, et plus particulièrement les femmes, restent prudents sur le gouvernement du groupe islamiste HTC.
-
Syrie : dans les écoles, la liberté retrouvée après la peur À Deraa, les écoles ont rouvert leurs portes une semaine seulement après la chute de Bachar Al Assad. Enseignants et élèves découvrent une vie libre de la propagande brutale du régime déchu.
-
« La chute du régime d’Assad est un revers géopolitique majeur pour la Russie » La chute du régime syrien de Bachar Al Assad, le 8 décembre, a résonné et bousculé les équilibres géopolitiques en place jusqu’alors. Pour la Russie, le risque de perdre ses bases militaires pointe. Une situation qui, selon David Rigoulet-Roze, pourrait déclasser stratégiquement la Russie et ses ambitions orientales.
-
En Syrie, un système de santé à reconstruire Le groupe Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), arrivé aux commandes après la chute du régime de Bachar Al Assad le 8 décembre dernier, est au défi de remettre sur pied l’offre de soins. Pour cela, les rebelles auront besoin de l’aide internationale et des ONG.
-
Syrie : 21 combattants proturcs tués, réunion internationale à Paris en janvier Vingt et un combattants proturcs ont été tués mercredi 18 décembre 2024, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Paris accueillera en janvier une réunion des ministres et responsables américains, européens, arabes et turcs destiné à « coordonner l’appui collectif à une transition en Syrie ».
-
Syrie : après des années d’exil, les rebelles du HTC retrouvent leur foyer Exilés dans le nord pendant de longues années, les combattants du groupe islamiste qui a participé à libérer la Syrie du joug de Bachar Al Assad rentrent chez eux où ils retrouvent leurs proches. Les rebelles restés sur place sont eux contraints de cohabiter avec leurs anciens camarades de révolution.
-
« Les Européens ont préféré collaborer avec Al Assad que soutenir la rébellion syrienne » Le militant des droits humains franco-syrien Firas Kontar (1) juge durement l’attitude des Européens face au régime de Bachar Al Assad, qu’ils ont selon lui longtemps soutenu par leur inaction. Alors que les Syriens ont besoin d’une urgente aide humanitaire, la passivité des démocraties occidentales constituerait un nouvel « affront ».
-
Syrie : dans le village du clan Assad, la fin d’une dynastie Les habitants de la ville de Qardaha s’en sont pris à toutes les possessions de la famille au pouvoir depuis cinquante-quatre ans. Dans cette région de l’ouest de la Syrie, ancien fief du régime de Bachar Al Assad, les nouvelles autorités veulent éviter que la situation devienne chaotique.
-
En Turquie, les réfugiés syriens de Gaziantep pèsent le pour et le contre du retour Depuis 2011, l’équilibre économique et social de la grande ville turque Gaziantep dépend de la présence de 500 000 réfugiés syriens qui, à l’heure du changement de régime à Damas, s’interrogent sur leur retour.
-
Syrie : une délégation française à Damas, HTC va dissoudre sa branche d’armée Une délégation française est arrivée mardi 17 décembre à Damas pour établir un contact avec le nouveau pouvoir islamiste. Le groupe radical Hayat Tahrir al-Cham (HTC) a annoncé mardi que « la prochaine étape » serait la dissolution des groupes armés.
-
Syrie : privé des aides financières humanitaires, le pays doit maintenant se reconstruire La chute du régime de Bachar Al Assad a d’abord aggravé la situation humanitaire déjà désastreuse en Syrie. Maintenant que le nouveau pouvoir se stabilise et que les puissances occidentales affluent dans le pays, les ONG déplorent un manque structurel de ressources pour assister la population.
-
Syrie : retour sur les sanctions internationales toujours en vigueur contre Damas Le nouvel homme fort de la Syrie, Abou Mohammed Al Joulani, a réclamé lundi 17 décembre 2024 la levée des sanctions internationales pour permettre le retour des réfugiés. Ces mesures ont notamment été imposées après la sanglante répression opérée contre les civils par le régime de Bachar Al Assad à partir de 2011.
-
Syrie : la levée des sanctions au cœur de l’après-Assad Minée par quatorze ans de guerre, l’économie syrienne est aussi paralysée par les sanctions internationales. Ces mesures visent à la fois le régime défait de Bachar Al Assad mais aussi le mouvement islamiste à l’origine de sa chute, HTC. De plus en plus de voix appellent à les lever pour amorcer la reconstruction.
-
« La Syrie n’est pas condamnée à l’affrontement entre musulmans et chrétiens » Après la chute du régime de Bachar Al Assad, les chrétiens de Syrie ne sont pas condamnés à l’affrontement avec les musulmans, explique Bernard Heyberger. Les chrétiens de Syrie sont au centre de l’attention internationale, ce qui pourrait encourager le nouveau régime à leur garantir la liberté de culte.
-
Syrie : que sait-on de la délégation diplomatique française arrivée à Damas ? Un groupe de quatre diplomates français est arrivé ce mardi 17 décembre pour établir le contact avec les nouvelles autorités syriennes. Elle fait suite à la visite, lundi, de représentants du Royaume-Uni et des Nations unies.
-
Syrie : la France et les Européens doivent contribuer à une transition pacifique Un calme précaire s’installe en Syrie après la chute de Bachar Al Assad, même si des combats se poursuivent dans le Nord. Les Occidentaux doivent intervenir sans tarder en faveur d’une transition négociée vers un nouveau régime, inclusif. Ils ont plusieurs leviers politiques et économiques à leur disposition
-
Nabil Antaki, pilier de la solidarité chrétienne d’Alep Alépin d’origine, le médecin grec-melkite Nabil Antaki a fait le choix d’exercer coûte que coûte en Syrie. Fondateur de l’association des Maristes bleus, il a consacré sa vie aux jeunes et aux plus démunis, dans l’espoir d’aider la société syrienne exsangue à se relever.
-
Syrie : Al Assad sort du silence et qualifie les nouveaux dirigeants de « terroristes » Bachar Al Assad a pris la parole lundi 16 décembre pour la première fois depuis la prise de pouvoir du groupe islamiste HTC. Depuis Moscou où il s’est réfugié, l’ancien chef d’État syrien a assuré que sa fuite n’était pas « préméditée » et a qualifié les nouveaux dirigeants de « terroristes ».
-
« Ce n’est pas la chute d’Assad qui résoudra le sort des Syriens » La chute du régime de Bachar Al Assad plonge la population syrienne dans un mélange de soulagement, de joie et d’inquiétude pour l’avenir. Peut-elle faire confiance au nouveau régime des islamistes de HTC ? Pour Lucile Schmid, l’Europe et la France doivent s’investir pour permettre une transition démocratique.
-
Samar Yasbek, romancière : « La Syrie en est à son année zéro » Comme beaucoup de Syriens, Samar Yazbek (1) n’a connu que les gouvernements totalitaires de Hafez Al Assad et de son fils, Bachar. La chute de ce dernier place donc le pays face un immense chantier. Parmi les défis, l’unité patriotique qui, malgré les divisions sectaires activées par l’ancien pouvoir, semble préservée.
-
Dans le nord de la Syrie, Idlib, ville laboratoire des nouveaux maîtres de Damas Pendant près de sept ans, le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham a administré la poche rebelle d’Idlib. Alors que les nouveaux maîtres de Damas entament une transition politique, l’expérience donne une idée de ce à quoi pourrait ressembler la Syrie de demain, entre islam, pragmatisme et absence de démocratie.
-
Syrie : pour les chrétiens, le vertige de l’après-Bachar Al Assad Une semaine après la chute du régime de Bachar Al Assad, dimanche 8 décembre, les chrétiens de Syrie semblent tiraillés entre l’espoir d’une ère nouvelle et la méfiance envers les groupes islamistes au pouvoir. Si les nouvelles autorités se veulent jusqu’ici rassurantes, ils redoutent à terme de nouvelles exactions.
-
Syrie : à Damas, HTC mise sur les services publics de base pour convaincre la population La gouvernance du groupe rebelle Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) s’évertue principalement à réactiver les fonctions vitales de l’État syrien. Un travail qui a pour le moment la priorité sur le règlement de comptes avec les cadres du régime déchu de Bachar Al Assad.
-
Syrie : quand le SS Aloïs Brunner conseillait et formait le clan Assad Le régime de terreur en Syrie a une racine nazie illustrée et symbolisée par le rôle tenu par le bras droit d’Adolf Eichmann auprès de Hafez Al Assad.
-
Syrie : les médecins dépassés par les « morts-vivants » de la prison de Saidnaya Depuis la chute de Bachar Al Assad, les Syriens, à la recherche de leurs proches arrêtés par le régime, découvrent l’ampleur de la barbarie qui régnait dans la prison de Saidnaya. Le corps médical se demande comment prendre en charge les survivants.
-
Syrie : l’UE va mettre en place un pont aérien humanitaire, plus d’un million de déplacés L’UE a annoncé vendredi 13 décembre le lancement d’un pont aérien humanitaire destiné à la Syrie, via la Turquie, première aide européenne de ce type depuis la chute du président Bachar Al Assad. Selon l’ONU, plus d’un million de personnes ont été déplacées dans le pays depuis le début de l’offensive rebelle.
-
Syrie : à Deraa, berceau de la révolution, la mosquée accueille la liesse Bastion rebelle jusqu’au dernier jour, la ville de Deraa dans le sud de la Syrie a célébré vendredi 13 décembre sa première grande prière depuis la chute du régime de Bachar Al Assad. Ses habitants veulent croire en un avenir meilleur mais n’oublient pas les séquelles laissées par treize années de guerre civile.
-
Syrie : ces élus Français habitués des voyages au pays d’Al Assad Depuis la chute de la dynastie Al Assad, plusieurs élus français sont accusés de complaisance, voire d’avoir soutenu le régime syrien. Ils sont 32 à s’être rendu en Syrie selon le collectif d’investigation en ligne Syrie Factuel, certain ayant même rencontré le dictateur à plusieurs reprises.
-
Syrie : le Maghreb tout en prudence vis-à-vis du nouveau régime L’Algérie est contrainte à un virage à 180°, alors qu’elle soutenait le régime de Bachar Al Assad, et partage avec ses voisins la crainte du retour de ses ressortissants supposément djihadistes, mais aussi de l’islam politique dans le monde arabe.
-
Syrie : la Constitution et le Parlement suspendus pour trois mois Les nouvelles autorités syriennes vont « geler la Constitution et le Parlement » pour une durée de trois mois, a indiqué jeudi 12 décembre un responsable. La Jordanie accueillera samedi un sommet consacré à la crise syrienne réunissant des ministres des affaires étrangères de plusieurs pays occidentaux et arabes.
-
Syrie : la chute de Bachar al Assad met fin au parti Baas Vidé de sa substance idéologique depuis de nombreuses années, le parti Baas syrien était devenu l’outil institutionnel au service du régime de Bachar Al Assad. Maintenant que la dictature est tombée, le parti a annoncé la suspension de ses activités et son avenir en Syrie est compromis.
-
Syrie : « Des chrétiens soutenaient le régime Assad certainement par choix du moins pire » En lien permanent avec les communautés chrétiennes de Syrie, Antoine Fleyfel, directeur de l’Institut Chrétiens d’Orient (ICO) à Paris, est témoin de leurs espoirs depuis la chute du Régime de Bachar Al Assad. Même s’il rappelle combien leur histoire les a conduits à vivre dans la crainte des massacres.
-
Syrie : libérés, les Kurdes sont déjà sous la pression des groupes proturcs Alors que la chute de Bachar Al Assad fait renaître les espoirs d’une Syrie apaisée, l’avenir des régions dirigées par les forces prokurdes reste incertain. À Kamechliyé, la perspective d’une nouvelle guerre entre les Forces démocratiques syriennes (FDS) et les factions proturques fait craindre le pire.
-
Syrie : « Si la guerre reprend, tous les chrétiens partiront » Depuis la chute du régime de Bachar Al Assad, annoncé le 8 décembre dernier par les rebelles syriens, la communauté chrétienne d’Orient vit dans la peur. Une situation analysée par Sébastien de Courtois qui appelle à ne pas essentialiser les chrétiens.
-
Bases russes en Syrie, le casse-tête de Vladimir Poutine Avec la chute du régime de Bachar Al Assad, Moscou risque de perdre ses bases militaires de Tartous et de Hmeimim. Ces installations sont d’une importance cruciale pour sa capacité d’action en Méditerranée et au Proche-Orient, et pour le ravitaillement de ses opérations en Afrique.
-
Joude, réfugié syrien en France : « C’est trop tôt pour repartir en Syrie » Alors que le nouveau chef du gouvernement transitoire de Syrie appelle ses compatriotes exilés à revenir, Joude Jassouma, réfugié en Bretagne depuis 2016, attend de voir comment la situation évolue, quelques jours seulement après la chute du régime de Bachar Al Assad.
-
En Allemagne, les autorités gèlent 47 000 demandes d’asile de Syriens L’Allemagne compte la plus grande communauté syrienne d’Europe après leur arrivée massive depuis 2015. Le pays s’interroge sur son avenir depuis la chute de Bachar Al Assad. Certaines formations politiques proposent même une aide au retour et des billets d’avion gratuits pour précipiter les départs.
-
Syrie : le nouveau premier ministre s’engage à respecter toutes les communautés Le premier ministre chargé de la transition en Syrie, Mohammad al-Bachir, a assuré qu’il garantirait les droits de toutes les communautés, et appelé les millions de Syriens exilés à rentrer. La France a appelé Israël à « se retirer de la zone » tampon instaurée entre l’État hébreu et la Syrie.
-
Syrie : après le chaos et la joie, Damas découvre une nouvelle normalité Trois jours après la chute de Bachar Al Assad et de son régime, commerces, banques et écoles ont rouvert mercredi 11 décembre à Damas. Si le bonheur des retrouvailles et de la liberté revenue demeure, les premières interrogations pointent concernant la gouvernance du groupe islamiste HTC.
-
Syrie : Mohammed Al Bachir, nouveau chef du gouvernement, donne des gages de modération Les rebelles syriens ont choisi Mohammed Al Bachir, qui dirigeait depuis janvier l’exécutif de la province d’Idlib, pour prendre la tête du gouvernement transitoire, mardi 10 décembre. Une tout autre échelle de responsabilité pour ce proche de Mohammed Al Joulani, relativement méconnu des Syriens.
-
Réfugiés syriens : l’Europe peut-elle les contraindre à rentrer chez eux ? Onze pays européens ont annoncé le gel des procédures d’asile pour les Syriens, au moment où l’avenir de la Syrie est pourtant des plus incertains, après la chute du régime de Bachar Al Assad. La montée des partis d’extrême droite et le souvenir de la crise migratoire de 2015 ont durci le discours.
-
Syrie : « On ne peut pas s’empêcher d’être optimiste sur les perspectives de justice » La magistrate française Catherine Marchi-Uhel a dirigé pendant sept ans, jusqu’en avril 2024, le Mécanisme international, impartial et indépendant (MIII ou IIIM), un organisme chargé par l’ONU de collecter les preuves des exactions commises par le régime de Bachar Al Assad.
-
Chute de Bachar Al Assad : que sont devenus les dictateurs renversés par les printemps arabes ? Le ministre adjoint des affaires étrangères russe a confirmé la présence de l’ancien président syrien Bachar Al Assad en Russie, mardi 10 décembre au soir. Plus de dix ans après le début des printemps arabes, la plupart des dictateurs renversés par ces mouvements sont morts sans avoir trouvé le chemin de l’exil.
-
Syrie : qui est le groupe islamiste HTC, au pouvoir depuis la chute de Bachar Al Assad ? Fer de lance de l’offensive à l’origine de la chute du régime de Bachar Al Assad, dimanche 8 décembre 2024, le groupe islamo-djihadiste entend gérer la Syrie. David Rigoulet-Roze, chercheur sur le Moyen-Orient, s’interroge sur la mutation des idées du groupe depuis sa création.
-
Najat Vallaud-Belkacem : « Quelle mémoire de l’Europe les réfugiés syriens garderont-ils ? » Alors que le régime de Bachar Al Assad vient de tomber en Syrie, l’Europe évoque déjà le retour des réfugiés syriens qu’elle a accueillis. Najat Vallaud-Belkacem se demande quelle mémoire de l’accueil qu’ils ont reçu ces réfugiés emporteront avec eux.
-
Syrie : le pape François, inquiet, appelle au « respect réciproque » entre les communautés religieuses Le pape François s’est pour la première fois exprimé, mercredi 11 décembre 2024, sur la situation en Syrie depuis la chute de Bachar Al Assad, trois jours plus tôt, par des rebelles islamistes. Il a appelé à « promouvoir une solution responsable : la stabilité et l’unité du pays ».
-
En Syrie, les Occidentaux et Israël frappent pour contrer la menace islamiste L’US Air Force frappe, depuis dimanche 8 décembre, les camps et les membres connus du groupe État islamique (EI) en Syrie. De son côté, Israël bombarde intensément les sites d’armements syriens pour éviter qu’ils ne tombent entre les mains de groupes terroristes.
-
Syrie : le nouveau premier ministre Al Bachir promet la « stabilité » Le président syrien déchu Bachar Al Assad est en Russie, a confirmé mardi 10 décembre le ministre adjoint des affaires étrangères russe. Mohammad Al Bachir, nouveau premier ministre en charge de la transition, a promis « stabilité » et « calme ». Israël a indiqué avoir mené 480 frappes en Syrie en deux jours.
-
Syrie ou « l’État de barbarie » : le bilan macabre des années Assad Des centaines de milliers de Syriens sont passés par les prisons du régime de Bachar Al Assad, où la torture était institutionnalisée et systématique.
-
Mgr Jacques Mourad : « En Syrie, on commence à sentir le parfum de la liberté » Au surlendemain de la chute dimanche 8 décembre du régime de Bachar Al Assad, Mgr Jacques Mourad, archevêque de Homs, témoigne de sa joie de voir le peuple syrien « libéré ». Malgré les incertitudes qui pèsent sur ces communautés, il se montre résolument optimiste quant à l’avenir des chrétiens.
-
Syrie : faut-il craindre une résurgence du risque terroriste en France ? Le procureur antiterroriste a indiqué mardi 10 décembre être « vigilant » face à la situation en Syrie. Les combattants français de Daesh restent emprisonnés sous le contrôle kurde. L’attention se focalise aujourd’hui sur les djihadistes de la région d’Idlib ayant participé à l’offensive rebelle contre Bachar Al Assad.
-
Retour en Syrie : où vivent les réfugiés syriens aujourd’hui ? Depuis la chute de Bachar Al Assad dimanche 8 décembre, les réfugiés commencent à retourner en Syrie alors que plusieurs États ont suspendu leur demande d’asile. En 2024, ils sont plus de 6,2 millions à vivre en exil en Turquie, Allemagne, Liban, Jordanie, Irak…
-
Chute de Bachar Al Assad en Syrie : une bonne nouvelle pour la Turquie Voisine directe de la Syrie, dont elle accueille quatre millions de réfugiés et avec qui elle partage 900 kilomètres de frontières, la Turquie et son président avaient tout intérêt à la chute de Bachar Al Assad.
-
Chute de Bachar Al Assad en Syrie : l’Iran privilégie sa survie La Syrie était un maillon essentiel de l’« axe de résistance » iranien face à Israël, mais face à l’inéluctable chute du régime syrien, Téhéran a préféré protéger ses intérêts.
-
Syrie : premiers pas vers la transition politique au lendemain de la chute de Bachar Al Assad Le chef des rebelles syriens s’est entretenu lundi 9 décembre avec l’ex-premier ministre pour « coordonner la transition du pouvoir », au lendemain du renversement de Bachar Al Assad par une coalition rebelle. Le parti Baas du président déchu a affirmé qu’il soutiendrait la phase de transition dans le pays.
-
Réfugiés syriens : de nombreux pays européens veulent suspendre les demandes d’asile Au lendemain de la chute de Bachar Al Assad en Syrie, plusieurs pays européens ont annoncé vouloir réviser leur politique d’accueil des réfugiés syriens, en suspendant les demandes d’asile. Alors que l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni se prononcent pour un gel des procédures, l’Autriche envisage un « programme d’expulsion ».
-
Qu’est-ce que le captagon, cette drogue qui a transformé la Syrie en narco-État Dans son discours après la prise de Damas dimanche 8 décembre, le chef du groupe rebelle armé HTC a accusé Bachar Al Assad d’avoir « semé le captagon » en Syrie. Une référence à une drogue de synthèse produite dans le pays, dont le trafic aurait été organisé par le dictateur déchu.
-
Réfugiés syriens : le ministère de l’intérieur veut suspendre les demandes d’asile Les services de la place Beauvau ont annoncé le 9 décembre envisager de suspendre les demandes d’asile des réfugiés syriens, comme d’autres pays en Europe.
-
Mgr Pascal Gollnisch : « Les chrétiens de Syrie ne peuvent qu’être prudents » après la chute d’Al Assad Tandis que les crises se multiplient au Moyen-Orient, Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient et vicaire général de l’ordinariat des catholiques orientaux en France, rappelle le rôle crucial des communautés chrétiennes dans l’équilibre de leurs sociétés.
-
Riad Sattouf : « En Syrie, après des décennies d’oppression, même la joie est prudente » L’auteur de L’Arabe du futur, saga dessinée sur son enfance trimbalée entre la Bretagne et la banlieue de Homs en Syrie, réagit à la nouvelle de la fin de la dynastie Al Assad dans le pays où il a en partie grandi. Riad Sattouf se dit plein d’espoir et d’étonnement, mais aussi inquiet quant à l’avenir du pays.
-
Syrie : dans la prison de Saidnaya, la quête effrénée de prisonniers cachés Des milliers de personnes continuent à affluer, lundi 9 décembre, vers cet « abattoir humain » pour rechercher leurs proches arrêtés pendant la guerre civile, soumis aux pires tortures et disparus depuis des années. Jusqu’à cette heure, le sort de potentiels détenus séquestrés dans des salles secrètes souterraines demeure inconnu.
-
Syrie : pourquoi les rebelles brandissent-ils le drapeau à trois étoiles ? Le drapeau frappé de trois étoiles rouges apparaît sur les images de joie, en Syrie et dans le monde entier, après la chute du régime de Bachar Al Assad, dimanche 8 décembre. Ancien drapeau national du pays, cette bannière est devenue le symbole de l’opposition depuis le début de la guerre civile en 2011.
-
Chute de Bachar Al Assad en Syrie : sur ses gardes, Israël verrouille le Golan Dans la foulée de la chute du régime de Bachar Al Assad, Benyamin Netanyahou a ordonné dimanche 8 décembre à l’armée israélienne de prendre le contrôle de la zone tampon du Golan, à la frontière avec la Syrie. Un mouvement qu’il a justifié par des besoins sécuritaires, mais qui inquiète quant à sa pérennité.
-
En Turquie, l’espoir des Syriens d’un retour rapide au pays Quatre millions de Syriens sont réfugiés en Turquie. Ils ont laissé éclater leur joie après la chute du régime de Bachar Al Assad. Beaucoup pourraient être tentés de rentrer dans leur pays, alors que certains partis politiques turcs réclament leur départ.
-
DÉCRYPTAGE – Quelles conséquences politiques après la chute de Bachar Al Assad ? Au lendemain de la chute du tyran Bachar Al Assad, dimanche 8 décembre 2024, et de la prise de contrôle d’une grande partie du pays par une coalition rebelle islamiste, la question de la transition du pouvoir et de la future gouvernance politique de la Syrie se pose urgemment et soulève une nuée d’inconnues.
-
Syrie : à la frontière avec le Liban, les réfugiés célèbrent la chute du régime Al Assad Que ce soit pour fêter la fin de l’ère Assad, prendre la température ou tenter de rentrer dans une Syrie qu’ils ont dû fuir pour survivre, des milliers de réfugiés syriens se sont massés dimanche 8 décembre au poste-frontière de Masnaa.
-
Syrie : Bachar Al Assad et sa famille se trouvent à Moscou, selon les agences russes Les agences de presse russes ont annoncé dimanche 8 décembre que Bachar Al Assad et sa famille se trouvaient à Moscou. La localisation du dirigeant syrien était inconnue depuis qu’il avait fui Damas, après la chute du régime provoquée par une offensive éclair de groupes rebelles.
-
Syrie : la chute de Bachar Al Assad, un revers pour la Russie L’intervention russe dans la guerre civile syrienne en 2015 devait marquer le retour fracassant de la Russie comme un acteur incontournable des affaires internationales. La chute de Bachar Al Assad dimanche 8 décembre 2024 risque de fragiliser les capacités de projection de Moscou au Proche-Orient et au-delà.
-
Chute de Bachar Al Assad, l’espoir d’une solution politique en Syrie Le dictateur Bachar Al Assad a fui la Syrie après l’avancée des forces rebelles jusqu’à Damas, dimanche 8 décembre. Une nouvelle page s’ouvre pour ce pays, qui reste extrêmement morcelé. Il faut espérer que les factions armées chercheront une solution de compromis politique, plutôt que de s’affronter par les armes.
-
Syrie : ce qu’il faut retenir de la chute de Bachar Al Assad Les rebelles syriens ont annoncé dimanche 8 décembre la chute de Bachar Al Assad à la télévision publique. Washington et Moscou affirment que le président syrien a quitté le pays. À Damas, un couvre-feu a été annoncé par les rebelles islamistes au pouvoir, de dimanche après-midi jusqu’à lundi à l’aube.
-
Syrie : la chute de Bachar Al Assad, tyran complexe et secret Portrait d’un autocrate complexe et secret. Le président syrien Bachar Al Assad, 59 ans, qui aurait fui son pays dimanche 8 décembre, a pendant près d’un quart de siècle dirigé la Syrie d’une main de fer, dirigeant notamment la répression sanglante de la rébellion qui a démarré en 2011.
-
Syrie : qui est l’islamiste radical Al Joulani, chef du groupe islamiste HTC ? Le leader du groupe islamiste radical Hayat Tahrir Al-Cham, jusque-là connu pour diriger l’enclave d’Idlib, a mené l’offensive éclair qui a permis à une coalition rebelle de ravir Alep et Damas au régime. Ex-chef de la branche syrienne d’Al-Qaida, Abou Mohammed Al Joulani tente aujourd’hui de montrer un visage rassurant pour se poser, dans les villes conquises, en alternative à Bachar Al Assad.
-
Syrie : retour en 10 dates sur la dictature de Bachar Al Assad La prise de Damas par les rebelles syriens, dimanche 8 décembre 2024 et la fuite annoncée du président représentent un tournant pour la Syrie, après vingt-quatre ans de pouvoir de Bachar Al Assad. Retour en dix dates sur cette dictature, durant laquelle la révolte populaire de 2011 a été réprimée dans le sang.
-
En Syrie, les rebelles annoncent la fin du règne d’Assad après la prise de Damas Les rebelles syriens menés par des islamistes radicaux ont revendiqué être entrés dans la capitale, Damas, dimanche 8 décembre et ont annoncé la fuite du président, Bachar Al Assad.
-
En Syrie, les rebelles à 20 km de la capitale Damas En Syrie, l’offensive des rebelles islamistes contre le régime de Bachar Al Assad se poursuit. Après avoir pris Alep, la grande ville du Nord, et Hama, dans le centre du pays, les combattants sont aux portes de Homs et à 20 km de la capitale Damas. Les chefs de la diplomatie turque, russe et iranienne ont échangé, ce samedi 7 décembre, au sujet de la crise.
-
Syrie : des « disparus » du régime libérés de prison par la rébellion En prenant le contrôle des villes d’Alep et de Hama, les rebelles islamistes de HTS et leurs alliés ont libéré des centaines de détenus jusque-là incarcérés par le régime syrien. Parmi les prisonniers relâchés figurent des prisonniers politiques dont certains étaient considérés comme disparus ou morts par leurs proches.
-
Syrie : après Alep, Hama dans le viseur des rebelles islamistes Après avoir pris en un temps record Alep, la coalition dominée par le groupe islamiste radical HTS était, mercredi 4 décembre, aux portes de Hama, au centre du pays. Le régime a lancé une contre-offensive pour empêcher un nouveau revers cinglant et garder le contrôle de la quatrième ville de Syrie, dont la prise marquerait pour HTS un vrai gain politique.
-
Offensive rebelle en Syrie : le rôle trouble de la Turquie Impliqué dans le nord de la Syrie, Ankara est dans une position ambivalente depuis le début de l’offensive des rebelles syriens sur Alep.
-
Syrie, le retour de la guerre Des rebelles syriens ont pris dimanche 1er décembre le contrôle de la ville d’Alep.
-
Syrie : la prise d’Alep par les rebelles bouscule les équilibres régionaux Des rebelles islamistes ont pris en quelques heures le contrôle de la majeure partie d’Alep, la deuxième ville de Syrie, pour la première fois depuis 2011. Ce revers pour le régime de Bachar Al Assad est aussi une menace pour l’axe iranien.
-
Syrie : la vie et le temps suspendus des chrétiens d’Alep après l’offensive rebelle Depuis la prise de contrôle de la ville syrienne d’Alep par les groupes rebelles et djihadistes, samedi 30 novembre, la communauté chrétienne vit dans la peur. Traumatisée par les années de guerre, une partie de la communauté a pris la route, tandis que l’autre, attend, incertaine du sort qui lui sera réservé.
-
Syrie : vaste offensive djihadiste dans le nord, le régime perd la majeure partie d’Alep La deuxième ville de Syrie a été presque entièrement conquise par les djihadistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ce samedi 30 novembre. Les guerres en Ukraine et au Liban fragilisent le régime de Bachar Al Assad au profit de HTS.
-
Syrie : « L’offensive djihadiste à Alep n’est pas nécessairement pour déplaire à Israël » Des djihadistes de l’organisation Hayat Tahrir al-Sham et leurs alliés ont lancé une offensive contre le régime de Bachar al-Assad dans le nord-ouest de la Syrie, qui a fait plus de 255 morts, selon une ONG. Ils sont arrivés vendredi 29 novembre à Alep, prenant le contrôle de cinq quartiers. La Croix a interrogé le chercheur David Rigoulet-Roze.
-
« Rabia » de Mareike Engelhardt, dans les maisons pour femmes de Daesh D’une grande justesse, ce premier film éprouvant suit une jeune Française en Syrie, dans une maison de femmes destinées à devenir les épouses de djihadistes.
-
Guerre au Proche-Orient, jour 405 : ce qu’il faut retenir de la situation de ce jeudi 14 novembre Les méthodes employées par Israël dans la bande de Gaza « correspondent aux caractéristiques d’un génocide », affirme jeudi 14 novembre un Comité spécial de l’ONU. Des accusations considérées comme « infondées » par Washington. Des raids israéliens ont fait au moins vingt morts en Syrie.
-
Immigration : à Chypre, les migrants dans l’impasse L’île de Chypre attire autant les investisseurs du monde entier que les migrants à la recherche d’une terre d’asile. Soutenu par l’Union européenne, le gouvernement de Nicosie tente toutefois de décourager les arrivées en renvoyant les migrants chez eux.
-
Syrie : des familles françaises appellent à rapatrier les femmes et les enfants encore retenus Ce mercredi 18 septembre, sept grands-parents français ont exhorté la France à rapatrier les mères et les enfants détenus depuis plusieurs années en Syrie. Avec leur avocate Marie Dosé, ils se sont rendus fin août sur place, où certains ont rencontré pour la première fois leurs petits-enfants nés dans les camps.
-
Syrie : laver l’Euphrate de la noirceur des bombes Sept ans après la déroute de Daesh, les restes d’explosifs continuent de menacer les habitants de Rakka, dans le nord-est de la Syrie. Des équipes de démineurs s’activent notamment dans les eaux de l’Euphrate pour redonner vie au fleuve mythique et à ses riverains. Avec le soutien de l’ONG Handicap International, qui organise le 21 septembre ses « pyramides de chaussures ».
-
En Syrie, les 26 derniers chrétiens de Raqqa racontent leur lutte contre la disparition Cinq ans après la chute du groupe État islamique, la communauté chrétienne de Raqqa peine encore à se reconstituer. Seuls une vingtaine de ses membres, survivants de l’occupation de la ville par Daesh, continuent de lutter pour la préservation de leur patrimoine et de leur héritage.
-
« Personne Morale », de Justine Augier : en Syrie, l’argent sanglant du ciment Dans un récit palpitant et sensible, Justine Augier relate le combat obstiné d’une poignée de juristes et d’ex-employés syriens qui poursuivent le cimentier Lafarge, accusé d’avoir payé Daesh afin de maintenir coûte que coûte sa production en Syrie.
-
En Syrie, les Kurdes vivent sous la menace des bombes turques Les bombardements aériens menés par la Turquie contre l’administration autonome prokurde au pouvoir dans le nord-est du pays ont causé de nombreuses victimes civiles et détruit des infrastructures essentielles. La population tente de faire face comme elle peut.
-
Dans le Nord-Est syrien, l’impensable avenir des djihadistes étrangers Depuis la chute du groupe État Islamique, en 2019, des milliers de ressortissants étrangers accusés d’avoir combattu dans les rangs de Daesh sont détenus sans perspective de jugement dans les prisons du nord-est de la Syrie. Une situation insoluble qui génère de graves violations des droits humains fondamentaux.
-
Cinq ans après sa défaite, Daesh poursuit sa recomposition en Irak et en Syrie Défait territorialement en mars 2019, le groupe État islamique compte encore entre 3 000 et 5 000 combattants en Irak et en Syrie. L’organisation terroriste a multiplié les attaques ces six derniers mois, laissant craindre une reconstitution progressive de ses capacités.
-
Chrétiens d’Irak, l’ombre de Daesh Dix ans après la conquête du nord-ouest de l’Irak par Daesh, les chrétiens de la région sont partiellement revenus dans leurs villages, notamment à Karakoch. La situation est toutefois loin d’être stabilisée et le mouvement djihadiste rôde encore, profitant des failles qui continuent de diviser l’Irak et la Syrie.
-
Israël-Hezbollah : le Golan, un territoire stratégique au cœur des tensions Les pressions diplomatiques continuent lundi 29 juillet pour éviter une escalade entre Israël et le Hezbollah après qu’une frappe a fait samedi 12 morts dans le Golan occupé. Territoire stratégique et zone tampon, le plateau syrien a été annexé en 1981 par l’État hébreu qui en fait un pilier de son approvisionnement en eau.
-
En Syrie, Miyazaki et « Tom et Jerry » pour faire oublier Daesh À Rakka, les associations Balloon et Les Écrans de la paix diffusent des dessins animés et des films aux enfants des quartiers pauvres de cette ancienne capitale autoproclamée de l’État islamique. Un remède à l’éradication de la culture menée par le groupe terroriste, chassé de la ville il y a sept ans.
-
« Les Fantômes » : trois raisons d’aller voir le nouveau thriller de Jonathan Millet au cinéma Alors que des procès des crimes du régime de Bachar Al Assad ont commencé en Europe, ce thriller d’espionnage met en scène la chasse en France d’un ancien tortionnaire des geôles syriennes par un groupe secret d’anciens détenus.
-
À Rakka, la délicate réinsertion des anciennes « femmes de Daesh » Dans le nord-est de la Syrie, des épouses d’anciens membres du groupe État islamique, détenues un temps dans le camp d’Al-Hol, retrouvent peu à peu un semblant de vie normale. Un quotidien à reconstruire, malgré les ruptures familiales, l’isolement et la défiance de la société.
-
Daesh : du « califat » à la chute de l’« État islamique », dix dates clés Ce samedi 29 juin marque les dix ans de la proclamation d’un « califat » par Abou Bakr Al Baghdadi en 2014, sur les territoires irakiens et syriens contrôlés par Daesh. Le groupe djihadiste a perdu ses derniers territoires en mars 2019, mais il continue de commettre des actes terroristes dans plusieurs pays.
-
Attaques chimiques en Syrie : le mandat d’arrêt français contre Bachar Al Assad validé La cour d’appel de Paris a validé mercredi 26 juin, le mandat d’arrêt visant le président syrien Bachar Al Assad, émis suite aux attaques chimiques de 2013, imputées à son régime. Le parquet national antiterroriste (Pnat), demandait son annulation au motif de l’immunité des présidents en exercice.
-
Que deviennent les enfants français détenus en Syrie ? « En ce moment, il fait entre 38 et 42 °C dans le camp de Roj, où les conditions de vie pour les enfants sont terribles », affirme un représentant du collectif des familles de ces enfants retenus dans le camp de prisonniers djihadistes. Après une vague de rapatriements en 2022 et 2023, il reste toujours sur place 120 enfants.
-
Syrie : dans le camp d’Al-Hol, le djihadisme prospère sur la misère L’envoyée spéciale de La Croix a pu rentrer dans Al-Hol, le plus grand camp du Nord-Est syrien abritant les familles des djihadistes du groupe État islamique. Sur les 42 000 habitants, près de 70 % de la population a moins de 15 ans et n’a quasiment pas accès à l’éducation. Un terreau fertile pour les cellules de Daesh qui continuent de recruter dans cette prison à ciel ouvert.
-
Au Liban, les réfugiés syriens victimes d’expulsions en cascade Dans un Liban gangrené par les crises successives, les deux millions de Syriens ayant fui la guerre et le régime de Bachar Al Assad ne sont plus les bienvenus.
-
« Mission Damas », de David McCloskey : un nid d’espions Dans son premier roman, l’ancien analyste de la CIA David McCloskey livre une intrigue palpitante dans les coulisses de l’agence de renseignement américaine, de Damas à Paris. Un thriller d’espionnage qui porte la marque d’un initié.
-
Crimes contre l’humanité : trois hauts responsables syriens condamnés à perpétuité Trois hauts responsables syriens, jugés devant la cour d’assises de Paris pour complicité de crimes contre l’humanité et délit de guerre, ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité vendredi 24 mai. Ils ont été reconnus coupables d’avoir joué un rôle dans la disparition forcée et la mort de deux Franco-Syriens.
-
Des crimes du régime syrien jugés en France, un procès historique Trois hauts responsables syriens, Ali Mamlouk, Jamil Hassan et Abdel Salam Mahmoud, seront jugés du 21 au 24 mai devant la cour d’assises de Paris pour la disparition forcée en 2013 à Damas, la torture et le meurtre de deux Franco-Syriens, Patrick et Mazzen Dabbagh. Malgré l’absence des accusés, ce procès pour disparitions forcées constitutives de crimes contre l’humanité est historique à plus d’un titre.
-
Festival de Cannes 2024 : « Les Fantômes » de Jonathan Millet, le « Bureau des légendes » syrien Projetés en ouverture de la Semaine de la critique, mercredi 15 mai, Les Fantômes mettent en scène la chasse en France d’un ancien tortionnaire des geôles syriennes par un groupe secret d’anciens détenus. Un thriller d’espionnage sans effet spectaculaire, dans la peau d’un exilé hanté par son passé mais en quête de justice.
-
Syrie : pourquoi le mandat d’arrêt délivré en France contre Assad pourrait-il être invalidé ? La cour d’appel de Paris va se prononcer mercredi 15 mai sur la validité d’un mandat d’arrêt émis par la justice française contre Bachar Al Assad. Le président syrien est poursuivi pour complicité de crimes contre l’humanité pour des attaques au gaz sarin en Syrie en 2013, ayant fait des victimes franco-syriennes.
-
Au Liban, le spectre de la guerre civile ravivé L’assassinat d’un cadre des Forces libanaises accroît les fractures internes dans un Liban fragilisé par les crises et la guerre entre le Hezbollah et Israël au sud. Le 13 avril, le pays commémore le début de la guerre civile, en 1975.
-
Guerre Israël-Hamas : sept humanitaires tués, Isaac Herzog présente ses « excuses »... Le bilan du 179e jour Sept humanitaires de l’ONG World Central Kitchen, qui livre de la nourriture dans la bande de Gaza, ont été tués dans des frappes israéliennes, a annoncé mardi 2 avril l’organisation qui suspend ses actions dans la région. Le président d’Israël, Isaac Herzog, a présenté ses « excuses ».
-
La frappe calculée d’Israël contre les intérêts iraniens à Damas Une frappe israélienne sur le consulat d’Iran en Syrie, lundi 1er avril, a tué 13 personnes, dont plusieurs Gardiens de la révolution et deux hauts gradés de la force Al-Qods. Au-delà des déclarations virulentes de Téhéran, une riposte iranienne reste peu probable à brève échéance.
-
Des frappes israéliennes sur Damas font treize morts dont sept Gardiens de la révolution iraniens Un raid imputé à Israël a détruit lundi 1er avril un consulat iranien en Syrie, faisant treize morts dont sept Gardiens de la révolution. Téhéran et le Hezbollah libanais ont promis de riposter.
La Syrie est un pays d’Asie de l’Ouest, frontalier avec la Turquie, l’Irak, la Jordanie, Israël et le Liban. Ce pays de 23 millions d’habitants est l’un des fondateurs de la Ligue arabe et est membre de l’ONU depuis 1945. À partir de 2011, il est frappé par une guerre civile née de la contestation contre le pouvoir autoritaire de Bachar Al Assad, et entretenue par les assauts multiples de Daesh dans le contexte des « Printemps arabes ». Le dirigeant a été réélu pour un quatrième mandat de sept ans lors de la présidentielle du 26 mai 2021, avant d’être renversé le 8 décembre 2024. Jusqu’en avril 2013, le régime – qui reçoit l’appui militaire de l’Iran et du Hezbollah – avait reculé face à la révolte. En 2015, l’opposition mène une contre-offensive de grande ampleur qui sera étouffée par une intervention militaire russe, alliée du régime, provoquant la chute d’Alep en décembre 2016.
L’offensive éclair lancée en décembre par le groupe djihadiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) et ses alliés a mis un terme au régime de Bachar Al Assad. L’assaut part du Nord, avec la prise d’Alep, la deuxième ville de Syrie, annoncée le 1er décembre 2024. Et continue sa route vers le Sud jusqu’à la « libération » de la capitale Damas et la chute du président Bachar Al Assad, le 8 décembre 2024, après cinq décennies de règne. Il laisse un pays vidé d’une grande partie de sa population qui a fui les massacres, la torture et les bombardements aux armes chimiques.
Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) est issu de la branche syrienne de l’organisation terroriste Al-Qaida mais dont il s’est officiellement dissocié en 2016. HTC est considéré comme un groupe terroriste par l’ONU, les États-Unis et certains pays européens. D’autres groupes ont participé à la chute du régime, notamment l’Armée nationale syrienne, soutenue et entraînée par la Turquie, les Forces démocratiques syriennes, des Kurdes appuyés par les États-Unis ou encore des groupes encore actifs de Daesh.
Le chef d’HTC, Abou Mohammed Al Joulani (Ahmad al-Charaa) prend alors la tête de l’état syrien et un chef de gouvernement transitoire, Mohammad Al Bachir, est nommé le 10 décembre 2024. Ce dernier dirigeait jusqu’à présent le « gouvernement de salut » du bastion rebelle d’Idlib, dans le nord-ouest du pays.
Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) a annoncé le 17 décembre la nécessaire dissolution des factions armées, à commencer par son groupe, pour les fondre au sein de la future institution militaire. Une dissolution annoncée le 29 janvier 2025. Le parti Baas a également été dissous. Le même jour, Ahmad al-Charaa a été nommé président intérimaire « pour la phase de transition ». Le nouveau pouvoir en place a annoncé pour le 1er mars 2025 la constitution d’un nouveau gouvernement. En amont de cette échéance, s’est tenue une conférence de dialogue national à Damas le 25 février 2025, regroupant des personnalités de la société civile, des dignitaires religieux, des personnalités de l’opposition et des artistes chargés d’esquisser le futur État syrien. Ses recommandations « serviront de base » pour un plan de réforme des institutions. Les participants ont affirmé le « rejet de toute forme de discrimination » dans un pays multiethnique et multiconfessionnel. Les Kurdes, alliés des Occidentaux dans la lutte contre Daesh, n’ont pas été conviés à cette réunion.
Dans un communiqué, publié le 19 février 2025, le président de la Commission des épiscopats de l’Union européenne, l’Italien Mgr Mariano Crociata, a appelé l’UE et la communauté internationale « à reconnaître la vulnérabilité » des communautés chrétiennes en Syrie et « à prendre des mesures concrètes pour assurer leur protection » et aider à la « réconciliation et la guérison entre les diverses communautés syriennes ».
S’il n’existe aucun recensement officiel, le pays est fragmenté au niveau confessionnel. 90 % de la population est musulmane et 74 % de ces musulmans syriens sont de confession sunnite, courant majoritaire de l’islam. Le nouveau groupe au pouvoir HTC se revendique de ce courant. D’autres minorités sont présentes sur le territoire. C’est le cas des Alaouites dont la famille Assad est issue. Ils représentent entre 8 et 10 % de la population et se situent principalement dans le nord-ouest du pays. Les origines de leur croyance sont chiites même si elle s’est largement éloignée du chiisme traditionnel depuis. Une autre minorité est celle des Druzes dans le sud du pays qui représentent 3 % de la population. Ils sont chiites mais leur croyance n’est pas reconnue par les autorités musulmanes. Enfin, les chrétiens de Syrie, divisés entre plusieurs Églises, sont en nette baisse depuis le début de la guerre civile car ils ont fui vers les pays voisins. D’après les chiffres de l’ONU publiés le 18 février 2025, plus d’un million de personnes, dont 800 000 déplacés internes et 280 000 réfugiés, sont rentrés chez elles en Syrie depuis la chute de Bachar al-Assad. Parmi eux, de nombreux hauts dignitaires religieux sunnites qui espèrent contrebalancer l’influence des courants salafistes majoritaires. Leur retour ouvre une lutte d’influence avec de jeunes prédicateurs radicaux, soutenus par le nouvel homme fort de Syrie.
Dans l’ouest de la Syrie, des combats avec des fidèles du régime déchu et des exécutions de masse de civils ont fait des centaines de morts depuis le jeudi 6 mars 2025. Le ministère syrien de la défense a annoncé, lundi 10 mars, la fin « avec succès » de l’opération militaire dans cette région du pays.