Analyse

À Gaza, « la faim ronge les corps et les esprits »

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Des enfants palestiniens déplacés attendent de recevoir de la nourriture à Khan Younès dans la bande de Gaza, le 11 avril 2025.
Des enfants palestiniens déplacés attendent de recevoir de la nourriture à Khan Younès dans la bande de Gaza, le 11 avril 2025. APAimages/Polaris/Starface / APAimages/Polaris/Starface
Depuis le blocage total de l’aide humanitaire par Israël, le 2 mars, les pénuries et la malnutrition se sont considérablement aggravées dans l’enclave palestinienne. Dénonçant l’utilisation de la faim comme une arme de guerre, des ONG tirent la sonnette d’alarme face au risque de famine.

« J’ai faim. » Les messages d’Amal Abu Hajar sont empreints d’une fatigue qui dépasse l’épuisement. « On rêve de viande. » Cette mère de six enfants, réfugiée sur la plage d’Al-Qarara dans le sud de Gaza, vient de subir une opération du dos et peine à se remettre. « Mon mari parcourt les marchés à la recherche de boîtes de thon, de sardines, ou de fruits en conserve, mais on ne trouve plus rien. »

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