Analyse

Allemagne : les grands chantiers du chancelier Friedrich Merz

Delphine Nerbollier, à Berlin
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De gauche à droite : Markus Söder (CSU), Lars Klingbeil et Saskia Esken (SPD) assistent à la signature de l’accord de coalition par Friedrich Merz (CDU), chancelier désigné, le 5 mai 2025 à Berlin.
De gauche à droite : Markus Söder (CSU), Lars Klingbeil et Saskia Esken (SPD) assistent à la signature de l’accord de coalition par Friedrich Merz (CDU), chancelier désigné, le 5 mai 2025 à Berlin. ODD ANDERSEN / AFP
Le nouveau chancelier allemand et son gouvernement entrent en fonction ce mardi 6 mai et font face à une liste de défis particulièrement longue. Friedrich Merz a promis des résultats rapides pour contrer la montée de l’extrême droite et relancer la dynamique européenne.

Il aura fallu dix semaines, après les élections législatives du 23 février, pour que l’Allemagne se dote d’un nouveau gouvernement. Ce mardi 6 mai, le nouveau chancelier Friedrich Merz et ses 16 ministres prêteront serment au sein du Bundestag. Dès lundi, les dirigeants des chrétiens-démocrates de la CDU/CSU et des sociaux-démocrates du SPD ont symboliquement signé devant la presse leur accord de coalition : un document de 146 pages sobrement intitulé « Responsabilité pour l’Allemagne ».

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