Dates, pays, candidats, résultats...retrouvez dans ce dossier les dernières actualités et infos sur les élections législatives qui se déroulent dans le monde en 2024.
Le camp travailliste du premier ministre Anthony Albanese a remporté les élections législatives australiennes, samedi 3 mai 2025, selon les projections d’ABC. La campagne avait été particulièrement marquée par l’offensive commerciale de Donald Trump qui a imposé 10 % de droits de douane sur les produits australiens.
Les Australiens sont appelés aux urnes samedi 3 mai pour renouveler leur Parlement pour trois ans. Ce scrutin aura des allures de confrontation sur la transition énergétique à mener, mais aussi sur les relations tendues avec la Chine et l’Amérique de Donald Trump.
François Bayrou a engagé une consultation de tous les partis à partir de ce lundi 28 avril au sujet du scrutin proportionnel pour les élections législatives. Pour le philosophe Albert Mendiri, passer à ce mode de scrutin serait aujourd’hui la solution appropriée.
Usés par dix ans de pouvoir, les libéraux étaient largement devancés par les conservateurs en début d’année. Mais les attaques répétées de Donald Trump ont changé la donne à l’approche des élections. Hier principalement soucieux de l’inflation et de la crise du logement, les Canadiens votent ce lundi 28 avril en pensant d’abord à Washington.
Le premier ministre consultera fin avril les responsables de partis politiques pour envisager la mise en place du mode de scrutin proportionnel aux élections législatives.
Les conservateurs allemands de Friedrich Merz et le parti de centre-gauche SPD ont annoncé samedi avoir conclu un accord de principe en vue de former un gouvernement qui prévoit d’investir massivement pour relancer et réarmer la première économie européenne.
Le chef des conservateurs allemands, Friedrich Merz, cherche à former une coalition gouvernementale après la victoire de sa formation aux élections législatives dimanche 23 février. Les partis politiques allemands perpétuent depuis 1949 cette culture de compromis pour gouverner la République fédérale.
Un réfugié afghan a foncé dans la foule, à Munich, et blessé 28 personnes jeudi 13 février. Le pays est sous le choc après cette troisième attaque de ce type en trois mois. La pression monte sur les dirigeants politiques alors que les élections législatives doivent se tenir le 23 février.
Les Républicains ont récupéré dimanche 9 février leur siège parlementaire à Boulogne-Billancourt, après la victoire d’Élisabeth de Maistre dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine lors d’une législative partielle. Elle succède à Stéphane Séjourné (Renaissance).
Le président syrien par intérim a estimé lundi 3 février 2025 qu’il faudrait quatre à cinq ans pour organiser des élections en Syrie, le temps de rebâtir des infrastructures dévastées par la guerre. De nombreux pays ont également traversé une phase transitoire, d’une durée de quelques mois ou de plusieurs décennies.
Après près de dix ans au pouvoir, le premier ministre libéral a annoncé sa démission, lundi 6 janvier. Il restera toutefois en fonction jusqu’à fin mars, le temps que son parti désigne un nouveau chef, qui prendra les rênes du Canada. Avant des élections législatives anticipées, dont les grands favoris sont les conservateurs.
Trois mois après la victoire de l’extrême droite aux élections législatives, le chancelier conservateur autrichien Karl Nehammer a annoncé, samedi 4 janvier, sa démission « dans les prochains jours ». Cette décision intervient après la rupture des négociations avec les sociaux-démocrates et les libéraux pour former un gouvernement de coalition.
Dans la tourmente depuis les élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti Rêve géorgien, la Géorgie a investi dimanche 29 décembre son nouveau président, Mikhaïl Kavelachvili. L’investiture de l’ancien footballeur connu pour ses positions ultraconservatrices et anti-occidentales est dénoncée par ses opposants et la présidente sortante Salomé Zourabichvili.
Le Rassemblement national a lancé sa première école de formation à destination de ses adhérents et cadres dans la Sarthe. Un lieu stratégique dans l’optique de « campagne permanente » du parti. La Croix a pu suivre une session, samedi 14 décembre, centrée sur la préparation d’une campagne.
Le RN a perdu dimanche 8 décembre un siège de député lors de l’élection législative partielle dans la première circonscription des Ardennes. Le scrutin a été remporté par le candidat sans étiquette et ancien député Renaissance Lionel Vuibert, qui a bénéficié du soutien des autres partis.
Alors que s’engage la campagne pour des législatives anticipées en Allemagne, la guerre en Ukraine est devenue le premier sujet d’affrontement entre candidats. Le chancelier allemand, Olaf Scholz, joue les équilibristes, tandis que son principal adversaire, le chrétien-démocrate Friedrich Merz, se veut plus clair.
Les sociaux-démocrates roumains sont arrivés en tête dimanche 1er décembre aux législatives, avec 22,4 % des voix recueillis. L’ensemble des forces d’extrême droite combinées se situent à plus de 31 %. Plusieurs responsables politiques ont appelé à former « un gouvernement d’unité nationale » résolument pro-européen.
La Roumanie se prépare, dans l’entre-deux-tours de la présidentielle, à des législatives cruciales dimanche 1er décembre. Depuis 2020, les Roumains de l’étranger se tournent vers les partis de droite radicale. Une tendance confirmée au premier tour de la présidentielle, où l’extrême droite cumule plus de 55 % des voix.
De nombreux acteurs de la société civile demandent l’abrogation de la loi d’amnistie, votée juste avant l’élection présidentielle de mars 2024. Ils plaident pour un processus de justice transitionnelle, seule garantie de non-reproduction de la violence.
Le Pastef se dirige vers une très large majorité au Parlement au lendemain du scrutin du dimanche 17 novembre. Portés au pouvoir il y a huit mois, les dirigeants auront désormais les coudées franches pour mettre en œuvre leurs promesses de rupture et de justice sociale, qui suscitent de fortes attentes auprès des Sénégalais.
Les médias américains ont annoncé, mercredi 13 novembre, que le parti républicain avait réussi à conserver sa majorité à la Chambre des représentants. Ces élections ont donc été un tiercé gagnant pour le parti du président élu Donald Trump, qui dispose aussi d’une confortable majorité au Sénat.
Le Pastef, parti du premier ministre Ousmane Sonko, en campagne pour les législatives du 17 novembre, suscite l’enthousiasme chez une grande partie de la jeunesse sénégalaise. Dans les cortèges et les meetings du parti, les militants semblent peu se soucier des violences électorales de ces derniers jours.
Au lendemain d’une journée de troubles, l’opposition qui dénonce le trucage des élections du 9 octobre reste mobilisée. La répression des forces de l’ordre a déjà fait plusieurs dizaines de victimes.
En pleine récession, sur fond de baisse du cours du diamant, le Botswana élit mercredi 30 octobre son Parlement et son président. Au cœur des élections, la question des inégalités et du chômage des jeunes, dans une économie peu créatrice d’emplois.
Après la victoire aux législatives du parti prorusse Rêve géorgien, au pouvoir depuis 2012 en Géorgie, des milliers de personnes ont écouté lundi 28 octobre l’appel de l’opposition proeuropéenne à manifester pour dénoncer des élections « volées ». Retour en cinq dates sur la crise démocratique que traverse cette république du Caucase.
Il n’y aura pas d’alternance dans cette république du Caucase, malgré des mois de manifestations contre la dérive illibérale du parti au pouvoir qui a remporté les législatives, samedi 26 octobre 2024. L’opposition dénonce des fraudes, mais sa marge de manœuvre est limitée.
Le parti au pouvoir en Géorgie – le Rêve géorgien – a emporté les législatives face à une coalition d’opposition pro-européenne, qui a refusé dans la nuit de concéder sa défaite, a annoncé dimanche 27 octobre la commission électorale.
Un homme a été arrêté samedi 19 octobre 2024 à Tokyo après avoir apparemment lancé plusieurs cocktails molotov contre le siège du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir, à huit jours des élections législatives, a indiqué la police, qui n’a pas fait état de blessé.
Le Mozambique élit mercredi 9 octobre son prochain président et son Parlement, dans un contexte économique morose. Les revenus attendus des gisements de gaz naturel, dans le Nord, ont été instrumentalisés par le parti au pouvoir pour faire taire toute critique.
Lors de sa déclaration de politique générale, le 1er octobre, le premier ministre Michel Barnier s’est montré ouvert à « une réflexion sans idéologie sur le scrutin proportionnel ». Si la plupart des partis semblent unanimes sur l’intérêt d’appliquer ce mode de scrutin, les modalités risquent de faire débat.
Le parti d’extrême droite FPÖ a remporté les législatives ce dimanche 29 septembre en Autriche, mais il n’est toutefois pas assuré de gouverner. Ce parti, qui a fait de la lutte contre l’immigration illégale son cheval de bataille, prône la suspension du droit d’asile et la préférence nationale pour les aides sociales.
Le dirigeant de l’extrême droite autrichienne apparaît le mieux placé pour emporter les élections législatives de ce dimanche 29 septembre. Le Parti de la liberté est en tête des sondages, avec la promesse de protéger l’héritage autrichien et d’organiser la « remigration » des étrangers.
Face à l’instabilité provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin, l’instauration de la proportionnelle aux élections législatives est remise au goût du jour. Malgré ses limites, de plus en plus de partis la voient comme un remède pour éviter d’autres blocages à l’avenir.
En sevrage médiatique depuis les élections européennes de 2019, le président du groupe Droite républicaine a fait son grand retour après la dissolution de l’Assemblée nationale. Celui qui se positionne désormais comme une figure politique incontournable a exposé, lundi 22 juillet, son « pacte législatif » pour la France.
Laurence Tubiana a annoncé lundi 22 juillet « prendre acte » des « oppositions » au sein du Nouveau Front populaire et renoncer à être candidate au poste de première ministre. Sa candidature, proposée par les socialistes, avait été validée par les écologistes et les communistes, mais refusée par les Insoumis.
Alors que les postes clés de l’Assemblée nationale seront répartis à partir de ce jeudi 18 juillet, les présidents des groupes écologiste, communiste, Insoumis et socialiste ont appelé à former un cordon sanitaire autour du Rassemblement national, pourtant fort de plus de 120 députés. Le groupe Renaissance a décidé de s’abstenir face aux candidatures RN et LFI.
Quelle que soit sa composition, le prochain gouvernement tricolore devra prendre en compte certaines contraintes européennes. L’orientation politique de la France est scrutée par ses partenaires européens.
À l’issue du second tour des élections législatives, 208 femmes ont été élues députés, sur 577 sièges. Avant la dissolution, les femmes étaient 215 à siéger dans l’hémicycle.
Les travaillistes, qui ont remporté une large victoire aux élections britanniques, jeudi 4 juillet, se sont aussitôt attelés à constituer le gouvernement et à engager un virage politique. Le nouveau premier ministre, Keir Starmer, a déjà mis fin au projet d’expulser les migrants vers le Rwanda.
Le Labour, de retour au pouvoir après une longue traversée du désert, a mis en place une équipe faisant la part belle aux femmes, aux acteurs de terrain et à la diversité, combinant des profils destinés à ne pas effrayer les milieux d’affaires.
Les conservateurs ont enregistré la pire performance de leur histoire, aux législatives anticipées du 4 juillet. Le premier ministre sortant Rishi Sunak a pris acte de cette déroute en annonçant vendredi qu’il quittait la direction du parti.
Les travaillistes ont remporté haut la main les élections législatives du jeudi 4 juillet, et leur chef de file Keir Starmer a été nommé premier ministre. Dans la nuit, le Labour a sécurisé plus de 340 sièges, soit plus que les 326 sièges nécessaires pour obtenir la majorité absolue à la Chambre des communes.
Avec la victoire écrasante du Labour aux élections législatives britanniques, après quatorze ans de cure d’opposition, le nouveau premier ministre Keir Starmer est décrit comme un homme peu charismatique, mais aux convictions solidement ancrées.
À l’approche du deuxième tour, plusieurs associations de protection de l’environnement s’inquiètent d’une arrivée du Rassemblement national au pouvoir. Le bilan du parti à l’Assemblée nationale et les expériences de l’extrême droite à l’étranger leur font craindre des restrictions de leur capacité d’action.
Chasse gardée des conservateurs depuis 1910, la circonscription pourrait passer aux mains du Parti travailliste lors des élections générales de ce jeudi 4 juillet. Un signe tangible de l’effondrement du parti au pouvoir depuis 2010.
Ce jeudi 4 juillet les électeurs britanniques élisent leurs députés lors d’un scrutin anticipé. Après une refonte totale, parfois autoritaire, sous la houlette de Keir Starmer, le Parti travailliste est largement favori devant un Parti conservateur usé par quatorze années de gouvernance et de divisions internes.
Les élections législatives du 4 juillet devraient renvoyer le Parti conservateur dans l’opposition. Principal responsable du Brexit, il n’a pas su relancer le pays après la rupture avec l’Union européenne. Le Parti travailliste va prudemment tenter de tisser de nouveaux liens.
Le pouvoir d’achat aura été l’un des grands sujets de la campagne pour les élections législatives, dont le second tour se déroulera le 7 juillet. Mais les promesses se heurteront très vite au mur des réalités économiques. Le déficit budgétaire de l’État exigera des mesures vigoureuses pour redresser les comptes et éponger la dette.
Après le revers essuyé par son parti aux dernières législatives, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé la mise en place d’un gouvernement de coalition inédit dimanche 30 juin. L’opposition y a décroché douze ministères au total, dont six reviennent à l’Alliance démocratique.
L’ancien chef du Labour, fervent socialiste, a subi les frais du recentrage politique opéré par son successeur Keir Starmer, et avec lui toute l’aile gauche du Parti travailliste. Il n’a pas reçu l’investiture de son ancien parti pour les législatives du 4 juillet.
EXCLUSIF. Selon une étude publiée par La Croix, réalisée une semaine avant le premier tour des législatives, les personnes qui donnent de l’argent à des associations envisagent moins souvent que les autres de voter RN et plus souvent d’opter pour le Nouveau Front populaire.
À l’issue du premier tour des législatives, Emmanuel Macron, dont la figure « d’Européen » est contestée par des électeurs qui ne croient plus au projet communautaire, risque d’avoir du mal à conserver son rôle de « moteur » au sein du Conseil européen. Bruxelles ne cache pas ses préoccupations concernant les programmes économiques affichés par le RN comme le Nouveau Front populaire.
Le système médiatique, qui privilégie le direct, le clash, et décompose la vie politique a sans doute sa part de responsabilité dans la crise profonde qui menace nos démocraties.
Au nom de leurs valeurs chrétiennes, des jeunes chrétiens, à l’initiative d’une tribune publiée dans La Croix, souhaitent s’opposer au Rassemblement national et appellent à un rassemblement œcuménique.
L’ancien dirigeant eurosceptique, qui s’est porté candidat pour les élections législatives du 4 juillet, joue sur la désillusion des Britanniques pour la politique et la baisse du niveau de vie. Et marque des points, notamment face aux conservateurs.
Des personnalités très éloignées de la politique ont décidé de prendre position avant les élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Certains appellent à voter contre le Rassemblement national, d’autres à ne pas soutenir les extrêmes. Un engagement citoyen que n’avait pas suscité les élections européennes.
À l’approche du premier tour des élections législatives, le 30 juin, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a esquissé un plan d’action économique en « deux temps », avec des « mesures d’urgence » distinguées de « réformes » plus lointaines. Une stratégie pour rassurer son électorat, ses alliés, et les marchés financiers.
Les 30 juin et 7 juillet prochains, les Français sont appelés aux urnes pour élire de façon anticipée les 577 députés qui siégeront à l’Assemblée nationale. Des élections à la fois locales et nationales, traversées par autant de logiques de campagne et à l’issue difficile à projeter.
Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale et un possible succès du Rassemblement national, l’épiscopat est souvent sommé de se positionner. Entre volonté de donner des repères et refus de prendre explicitement parti, les évêques sont tiraillés face à des attentes paradoxales.
La dissolution de l’Assemblée nationale a déclenché un mouvement de recomposition politique qui pourrait se prolonger au-delà même du second tour des élections législatives. Les candidatures enregistrées dans les 577 circonscriptions permettent de dessiner les alliances en cours ou à venir. Tour d’horizon des blocs politiques actuellement en recomposition à deux semaines du premier tour des élections législatives.
Kylian Mbappé a affirmé dimanche 16 juin « être contre les extrêmes, les idées qui divisent ». La veille, Marcus Thuram avait affirmé qu’il « faut se battre pour que le RN ne passe pas. ». Sans désavouer les joueurs, la Fédération a rappelé la « neutralité » de l’équipe de France.
L’été ne s’annonce pas tel que prévu. La campagne électorale prend le pas sur l’Euro de foot, la politique sur le sport.
Les différentes composantes de l’alliance de la gauche ont annoncé avoir trouvé un accord, jeudi 13 juin dans la soirée, sur un programme commun. Reste désormais à connaître le détail de la répartition des circonscriptions et le nom du futur premier ministre en cas de victoire aux élections législatives.
Des électeurs d’Emmanuel Macron disent combien la décision de la dissolution tombée dimanche 9 juin les a sidérés. Trois semaines avant un nouveau vote, la perplexité et l’inquiétude dominent dans un électorat qui, pour une partie, a déjà renoncé à voter Renaissance aux élections européennes au profit de la gauche ou de la droite.
Le billet d’Alain Rémond.
Trois semaines de courte campagne s’ouvrent avant le premier tour des législatives, le 30 juin, puis le second, le 7 juillet, après la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron. Des délais serrés qui inquiètent les communes et forcent les politiques à s’organiser rapidement.
Raphaël Glucksmann, tête de liste du Parti socialiste et Place publique aux élections européennes, a proposé lundi 10 juin que Laurent Berger, ex-secrétaire général de la CFDT, soit nommé premier ministre en cas de victoire de la gauche aux élections législatives anticipées.
Le gouvernement d’Olaf Scholz ressort très affaibli de sa défaite aux élections européennes. Le scénario d’une dissolution parlementaire, comme l’a décidé Emmanuel Macron en France, semble toutefois écarté.
Triomphal aux élections européennes, le Rassemblement national vise désormais l’obtention d’une majorité à l’Assemblée nationale, lors des législatives des 30 juin et 7 juillet. À gauche comme à droite, petites négociations et grandes manœuvres sont lancées pour définir, en urgence, une stratégie de campagne.
Emmanuel Macron a annoncé dimanche 9 juin la dissolution de l’Assemblée nationale. Les élections législatives auront lieu les dimanches 30 juin et 7 juillet, alors que la campagne officielle commencera le lundi 17 juin.
Alors que les députés devaient reprendre ce lundi 10 juin l’examen du projet de loi ouvrant sur l’aide à mourir, la décision du président Macron d’appeler les Français aux urnes, les 30 juin et 7 juillet, après les élections européennes, remet le compteur législatif de la fin de vie à zéro. Sans l’enterrer définitivement.
Après la victoire du Rassemblement national aux élections européennes, Emmanuel Macron a annoncé dimanche 9 juin la dissolution de l’Assemblée nationale. Sous la Ve République, les élections législatives anticipées ont été convoquées à six reprises. La dernière dissolution remonte à 1997.
Emmanuel Macron a annoncé dimanche 9 juin la dissolution l’Assemblée nationale après la parution des premières estimations des résultats des élections européennes marquées en France par la victoire du Rassemblement national et l’échec de son camp. Les élections législatives auront lieu le 30 juin et le 7 juillet.
Le premier ministre et chef du Parti conservateur, Rishi Sunak, s’est révélé meilleur qu’attendu dans le premier débat politique de l’élection générale du 4 juillet. Sans pour autant déstabiliser suffisamment son adversaire travailliste.
En obtenant 40 % des suffrages exprimés, le parti de Nelson Mandela n’a plus la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Son piètre bilan et la concurrence de partis dissidents expliquent ce mauvais résultat, qui l’oblige à constituer une coalition pour gouverner.
Près d’un milliard d’Indiens étaient appelés aux urnes pour un scrutin qui décidera du nom du prochain premier ministre. Au pouvoir depuis 10 ans, Narendra Modi fait figure de grand favori pour un nouveau mandat qui l’installerait comme une figure marquante de l’histoire du pays.
Le Parlement britannique a été officiellement dissous jeudi 30 mai en vue des élections législatives prévues le 4 juillet. La date a été annoncée la semaine dernière par le premier ministre conservateur Rishi Sunak, sans parvenir pour l’instant à inverser la tendance des sondages en faveur du Parti travailliste.
Les élections générales indiennes ont débuté le 19 avril et se tiennent jusqu’au 1er juin 2024. Le premier ministre Narendra Modi se présente à un troisième mandat lors de ces législatives aux forts enjeux, dont les résultats sont prévus le 4 juin.
27,6 millions de Sud-Africains sont appelés aux urnes le mercredi 29 mai pour les élections législatives. Le vote pourrait remettre en question l’hégémonie du Congrès national africain (ANC), arrivé au pouvoir il y a trente ans, peu de temps après la fin de l’apartheid. Quels sont les enjeux du scrutin ?
Les élections législatives en Afrique du Sud se tiennent mercredi 29 mai afin de renouveler les 400 parlementaires de l’Assemblée nationale ainsi que les élus dans les Parlements locaux. Un scrutin crucial pour le pays où le parti de Nelson Mandela, au pouvoir depuis trente ans, est en difficulté.
Le premier ministre Rishi Sunak a annoncé, mercredi 22 mai, la date du 4 juillet pour la tenue des prochaines élections législatives. Il espère profiter des bons résultats économiques pour inverser la tendance des sondages qui cependant donnent les travaillistes en avance d’au moins 20 points sur les conservateurs.
Le premier ministre RIshi Sunak a mis un terme à des mois de suspense et a annoncé mercredi 22 mai la tenue d’élections législatives, prévues le 4 juillet prochain. D’après les sondages, l’opposition travailliste part largement favorite face aux Tories, les conservateurs.
Le concept de l’hindutva, idéologie nationaliste hindoue, est au cœur des élections générales qui se déroulent dans le pays jusqu’au 1er juin. Née avant l’indépendance en 1947, cette idéologie religieuse extrémiste a progressivement conquis le pouvoir politique.
Les Togolais élisent ce lundi 29 avril leurs députés et leurs conseillers régionaux dans un climat social tendu en raison de l’adoption d’une nouvelle Constitution qui garantit la mainmise du parti présidentiel. La famille de l’actuel chef de l’État Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 1967, est accusée par l’opposition de vouloir diriger le Togo indéfiniment.
Capitale de l’État le plus peuplé d’Inde, Lucknow se veut la vitrine des ambitions de Narendra Modi, qui souhaite voir l’Inde devenir la troisième économie mondiale. Mais derrière une croissance indéniable et une urbanisation galopante, la région peine à résoudre les défis du chômage et des inégalités.
Ancien premier ministre social-démocrate de 2011 à 2016 et président de la Croatie depuis 2020, Zoran Milanovic veut revenir au centre de la vie politique du pays en se relançant au poste de chef de gouvernement à l’issue des élections législatives qui ont lieu ce mercredi 17 avril.
Parfois surnommée « plus grande démocratie du monde », l’Inde vote à partir du vendredi 19 avril. Les élections législatives ont lieu tous les cinq ans et le chef du parti majoritaire est nommé premier ministre. L’actuel chef du gouvernement, Narendra Modi, fait figure de favori pour sa propre succession.
À partir du 19 avril, les Indiens votent pour élire leurs 545 députés et décider s’ils reconduisent le premier ministre Narendra Modi ou donnent le pouvoir à l’opposition. Ces élections législatives concernent près d’un milliard d’électeurs et nécessitent l’installation d’un million de bureaux de vote.
À Blois (Loir-et-Cher), dimanche 24 mars, en clôture du congrès du MoDem où il a été réélu président, François Bayrou a défendu une nouvelle fois l’instauration de la proportionnelle pour les élections législatives. Le maire de Pau a souhaité son adoption par la voie d’un référendum.
Chassant les socialistes au pouvoir depuis huit ans, l’opposition de centre droit a remporté une très courte victoire aux législatives du dimanche 10 mars au Portugal, selon des résultats partiels. La nouvelle poussée du parti populiste Chega marque une forte bascule à droite.
Trois jours après l’annonce-surprise d’une dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron tiendra une conférence de presse mercredi 12 juin. Elle intervient à 18 jours des législatives anticipées. L’exercice des questions-réponses avec les journalistes est un format d’exception pour le chef de l’État.
Le parti de l’ancien premier ministre (PDP) a remporté, ce mardi 9 janvier, les trois quarts des sièges de l’Assemblée nationale. Des législatives qui se sont déroulées sur fond de crise économique, incitant de plus en plus de jeunes bhoutanais à quitter le pays du « bonheur » pour travailler à l’étranger.
La première ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, a remporté les législatives dimanche 7 janvier et se dirige donc vers un cinquième mandat. Ces élections étaient boycottées par le principal parti d’opposition, qui a dénoncé un « simulacre d’élection ».
La campagne du scrutin législatif qui se tient dimanche 7 janvier au Bangladesh a été entachée par le retrait du principal parti d’opposition, des milliers d’arrestations et la répression de la contestation étudiante. La jeunesse s’organise par ses propres moyens pour se révolter contre le pouvoir en place..
Une manifestation a dégénéré en affrontements dimanche 24 décembre à Belgrade, et des députés poursuivent une grève de la faim. L’opposition proteste en Serbie contre des fraudes électorales, tandis que le parti nationaliste au pouvoir a remporté une large victoire aux législatives.
Les élections locales à Hong Kong ont enregistré lundi 11 décembre le plus faible taux de participation jamais enregistré, à 27,54 %. La campagne avait été réservée aux « patriotes » et l’opposition en avait été exclue.
Cinq jours après la victoire surprise de l’extrême droite aux élections néerlandaises, les négociations en vue de former une coalition de gouvernement n’ont toujours pas pu commencer, à cause de la démission forcée du principal négociateur. Les discussions pourraient prendre plusieurs mois.
La large victoire de l’extrême droite est applaudie par ceux qui, en Europe, font campagne pour des politiques anti-migrants. Personnage clivant, souverainiste et climatosceptique, Geert Wilders risque toutefois d’avoir du mal à former une coalition pour gouverner l’un des pays fondateurs de l’Union européenne.
Le Parti de la liberté, une formation d’extrême droite, a remporté les élections législatives aux Pays-Bas mercredi 22 novembre. En 2023, ce courant politique a progressé lors de scrutins législatifs dans plusieurs pays européens, comme la Finlande, la Bulgarie et la Grèce. Mais il a reculé en Espagne et en Pologne.
Geert Wilders est arrivé en tête des élections législatives aux Pays-Bas, mercredi 22 novembre. Figure connue de la scène politique néerlandaise, le candidat d’extrême droite défend depuis près de vingt ans un programme anti-islam et anti-immigration.
Dernier à descendre dans l’arène pour les élections législatives du 22 novembre aux Pays-Bas, Pieter Omtzigt fait la course en tête et pourrait devenir premier ministre. Ce parlementaire à la réputation d’intégrité, social-conservateur, dit vouloir réformer le rapport entre les citoyens et les hommes politiques.
Un ministre de l’économie centriste, Sergio Massa, et un ultralibéral « antisystème » qui veut « tronçonner » l’État, Javier Milei, s’affronteront en novembre au second tour de l’élection présidentielle en Argentine, dans un duel entre deux visions antagoniques du pays.
Dirigée par Donald Tusk, la coalition pro-européenne, qui devrait diriger la Pologne à l’issue des élections du 15 octobre, entend restaurer l’État de droit et obtenir le déblocage des fonds européens. Mais le parti conservateur, qui contrôle les institutions, risque de multiplier les obstacles.
Le parti conservateur au pouvoir a échoué à obtenir une majorité à l’issue des législatives de ce 15 octobre. L’opposition libérale devrait former un gouvernement pro-européen en formant une coalition avec les centristes et la gauche. Les Polonais se sont fortement mobilisés pour mettre un terme au « règne du PiS ».
Les élections de ce dimanche 15 octobre en Pologne sont les plus conflictuelles depuis la fin du communisme. Elles voient s’affronter un gouvernement populiste conservateur et une opposition démocratique qui souhaite réconcilier le pays avec l’Union européenne. Le résultat des urnes apparaît plus qu’incertain.
Créditée de plus de 10 % aux législatives de ce dimanche 15 octobre, une petite formation d’extrême droite est en passe de bousculer les grands partis. Konfederacja fait campagne contre les normes européennes, les impôts, et veut que chaque Polonais puisse avoir « une maison, une voiture et un chien ».
Les Polonais élisent leurs députés ce dimanche 15 octobre.
Les élections législatives et sénatoriales en Pologne se tiendront ce dimanche 15 octobre 2023. Les Polonais doivent élire 460 députés, 100 sénateurs, et se prononceront sur quatre questions dont l’une sur le mécanisme d’accueil des réfugiés par l’Union européenne.
Le chef du gouvernement nationaliste populiste de Varsovie, Mateusz Morawiecki, a réaffirmé jeudi 5 octobre qu’il mettrait un « veto ferme » au Pacte migratoire européen qui doit être débattu ce vendredi lors du sommet européen informel à Grenade, en Espagne.
À quinze jours des élections législatives, le dirigeant de l’opposition, Donald Tusk, a rassemblé ses partisans dimanche 1er octobre, pour une manifestation géante à Varsovie. La Plateforme civique (PO) s’oppose au parti conservateur au pouvoir sur sa vision de l’Europe et des questions de société.
Les électeurs de l’Eswatini, l’ex-Swaziland, sont appelés aux urnes vendredi 29 septembre pour désigner leurs députés. Le résultat de ces élections aura une portée toute relative dans une monarchie absolue dirigée depuis trente-sept ans par le roi Mswati III, critiqué pour son train de vie fastueux.
L’ex-vice-président de la Commission européenne chargé du « pacte vert » revient avec l’espoir de réunir quatre partis autour de son nom. Objectif : faire masse pour se mettre en capacité de succéder au premier ministre sortant, le libéral Mark Rutte.
Alors que le Congrès des députés se réunit pour sa première session parlementaire, ce jeudi 17 août, aucune majorité ne se dessine, ni à droite ni à gauche. Le parti séparatiste catalan de Carles Puigdemont détient les clés de la législature.
Même s’il dispose de moins de députés que le bloc de droite et d’extrême droite à l’issue des législatives espagnoles, le Parti socialiste de Pedro Sanchez et ses alliés conservent une chance de se maintenir au pouvoir. À condition d’obtenir l’abstention du parti du séparatiste catalan Carles Puigdemont.
La droite espagnole a remporté arithmétiquement les législatives du 23 juillet, mais ne peut gouverner faute de majorité, même avec les voix de l’extrême droite Vox. Le premier ministre socialiste, Pedro Sanchez, a remobilisé ses électeurs mais dépend toujours pour gouverner de petits partis régionalistes, qui lui feront payer très cher leur soutien.
Le premier ministre cambodgien Hun Sen a remporté haut la main les législatives du 23 juillet, interdites aux partis d’opposition. Son fils, Hun Manet, élu pour la première fois, devrait lui succéder et devenir le prochain chef de gouvernement.
Malgré leur alliance, le Parti populaire (PP) et l’extrême droite (Vox) n’ont pas obtenu la majorité absolue aux élections législatives espagnoles de ce dimanche 23 juillet. À la tête de ces deux formations, deux hommes que tout oppose : Alberto Nuñez Feijoo du PP et Santiago Abascal de Vox.
Alors que la majorité des sondages donnaient la droite et l’extrême droite gagnante en Espagne, dimanche 23 juillet, le parti populaire (droite) et l’extrême droite (Vox) n’ont pas obtenu la majorité absolue au Parlement. Le Parti socialiste, avec moins de sièges, peut espérer, grâce aux jeux des alliances avec d’autres partis à gauche, former un gouvernement.
Les Espagnols sont convoqués aux urnes pour des élections législatives dimanche 23 juillet. Le gouvernement sortant est donné perdant. Pourtant, l’économie nationale affiche des résultats satisfaisants sur la croissance, l’emploi et l’inflation.
Malgré des sondages défavorables, le chef du gouvernement socialiste Pedro Sanchez a mené campagne sur son bilan économique pour les élections législatives de ce dimanche 23 juillet et sur les risques d’une arrivée au pouvoir de l’extrême droite.
Les élections partielles au Royaume-Uni ont eu valeur de test pour le gouvernement conservateur, jeudi 20 juillet. Les Tories ont largement perdu leur majorité dans deux des trois sièges, un an avant les législatives. À l’inverse, le parti travailliste bénéficie de l’impopularité des conservateurs en proie aux différents scandales.
Les conservateurs défendent, ce jeudi 20 juillet, trois sièges de députés dans des circonscriptions aux profils très différents, dont le fief de l’ancien premier ministre Boris Johnson. La conjoncture économique défavorable et l’effondrement de la réputation du parti ouvrent la voie aux concurrents libéraux-démocrates et travaillistes.
À cinq jours des élections législatives, la droite galope en tête des sondages. Mais pour gouverner, elle aura besoin du parti d’extrême droite. En dix ans, Vox s’est installé dans le paysage politique.
Alors que les sondages sur les intentions de vote lors des élections législatives du 23 juillet prédisent la victoire de la droite et la montée en puissance de l’extrême droite Vox, reportage en Castille-et-Léon, une région codirigée par les deux partis.
Le premier ministre socialiste a présenté son programme ce vendredi 7 juillet pour les élections législatives anticipées du 23 juillet. Pour Maria Elisa Alonso, politologue spécialiste des partis espagnols et enseignante-chercheuse à l’Université de Lorraine, l’actuel chef du gouvernement mise sur un sursaut de la gauche face à la menace de l’extrême droite.
Les projections ne sont pas optimistes pour les Verts européens, tandis que de plus en plus d’États membres réclament une « pause réglementaire » dans le « pacte vert ». La Croix, la Maison de l’Europe de Paris et le Centre Kantar en débattent, mercredi 5 juillet, avec l’eurodéputée écologiste Marie Toussaint, dans le cadre du cycle de conférences « Européennes 2024, élections de crises ».
Depuis un an, la macroniste Élisabeth Borne gouverne sans majorité absolue à l’Assemblée nationale. Elle a pourtant pu légiférer et échapper à toutes les motions de censure. Pourquoi et comment ? Explications en infographies.
Arrivé en tête des législatives en mai, Pita Limjaroenrat est accusé de posséder des parts dans une chaîne de télévision alors que le code électoral l’interdit. La commission électorale a ouvert lundi 12 juin une enquête qui pourrait disqualifier le chef de file de l’opposition pro-démocratie.
Les sujets du Koweït, monarchie réputée la plus démocratique du Golfe, votent mardi 6 juin pour renouveler les députés de l’Assemblée nationale. L’opposition espère revenir au pouvoir après l’invalidation des élections de 2022 et réduire la dépendance du pays au pétrole.
À l’issue des législatives du 21 mai en Grèce, le premier ministre conservateur s’est adjugé 40,8 % des voix malgré les scandales, plus de 20 points devant le parti de gauche Syriza de l’ancien premier ministre Alexis Tsipras. Il vise la majorité absolue à la faveur d’un nouveau scrutin, le 25 juin ou le 2 juillet.
Emmené par son leader de 42 ans Pita Limjaroenrat, ce mouvement a créé la surprise en arrivant en tête des législatives du dimanche 14 mai et se trouve en bonne position pour gouverner le pays. Sous réserve que les militaires acceptent de lâcher le pouvoir.
Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a annoncé mardi 21 mars la tenue d’élections en mai prochain. Son gouvernement est particulièrement fragilisé depuis une catastrophe ferroviaire qui a fait près de 40 morts, il y a trois semaines.
Contrainte à des élections anticipées, la première ministre réalise le meilleur score social-démocrate depuis vingt ans et apporte une victoire au bloc de gauche. Un succès qui s’explique aussi par des appels à droite, lorsque nécessaire.
Le bloc de gauche mené par la première ministre sortante a remporté une majorité d’un siège aux élections législatives danoises, mercredi 2 novembre. Mette Frederiksen a toutefois multiplié les appels du pied au centre.
Le parti de l’ancien premier ministre israélien est crédité de 30 à 31 sièges au Parlement, selon les projections de la nuit du mardi 1er au mercredi 2 novembre. Les résultats finaux pourraient toutefois provoquer la surprise.
Sous la pression d’un allié qui menaçait de faire tomber le gouvernement, la première ministre danoise a annoncé, mercredi 5 octobre, l’organisation d’élections législatives anticipées au Danemark. Mette Frederiksen était fragilisée depuis le « scandale des visons » de 2020.
Le camp présidentiel a remporté les législatives du 31 juillet avec une très courte avance, selon des résultats officiels provisoires proclamés jeudi 4 août. Le président Macky Sall devrait nommer un premier ministre – poste qu’il avait supprimé en 2019 puis rétabli en décembre 2021 – au sein de la formation victorieuse. Ces législatives font figure de test, à dix-neuf mois de la présidentielle.
L’accès des citoyens et des partis aux médias dits d’État suscite un vif débat avant les législatives du 31 juillet. La télévision nationale et le quotidien gouvernemental sont notamment accusés de favoritisme au profit des politiciens au pouvoir, aux dépens de l’opposition.
En s’abstenant, les Français font-ils une croix sur toute forme d’engagement politique ? Pas forcément, pour la directrice de BVA opinion, Adélaïde Zulfikarpasic. Plutôt qu’une hypothétique révolution de la participation politique, elle défend l’idée de passerelles entre les engagements dans la société civile et la forme électorale.
Élisabeth Borne déclinera sa feuille de route gouvernementale devant l’Assemblée nationale mercredi 6 juillet à 15 heures. Certains de ses prédécesseurs à Matignon se sont distingués dans l’exercice par un style, une bonne phrase ou la particularité du contexte politique.
À l’Assemblée nationale, les députés macronistes ont élu des trentenaires à de nombreux postes stratégiques. Après un premier mandat dans l’ombre des poids lourds, les jeunes pousses de 2017 entendent bien imprimer leur marque sur le nouveau quinquennat.
Une fois par mois, La Croix et l’émission « Le temps du débat » (1) sur France Culture décryptent l’un des mots qui se sont imposés dans la campagne, avec deux intervenants, chercheurs ou acteurs politiques. Aujourd’hui le terme « compromis ».
Pour l’ancien ministre de la culture Jean-Jacques Aillagon, le résultat de ces élections législatives, qui n’ont pas donné de majorité à Emmanuel Macron, est une « heureuse surprise ». Car en bousculant un système ronronnant, il révèle ses failles et pourrait ouvrir la voie à un « renouveau démocratique ».
Avec au moins 150 députés, la gauche unie dans la Nouvelle Union populaire écologique et sociale est la première force d’opposition à l’Assemblée nationale. Premier accroc : socialistes, écologistes et communistes rejettent la proposition de l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon de former « un seul groupe » parlementaire.
Le parti présidentiel, privé de majorité absolue au lendemain des élections législatives, va être contraint de nouer des alliances ou de faire des compromis pour tenter de faire passer ses réformes.
Une nouvelle fois, moins d’un électeur sur deux s’est rendu aux urnes lors du second tour des élections législatives. Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès analyse les ressorts de cette abstention.
En Guadeloupe, la députée sortante et secrétaire d’État chargée de la mer, Justine Benin, a été battue au second tour des législatives par Christian Baptiste, candidat soutenu par la Nupes. Un résultat qui remet en cause son avenir au sein du gouvernement.
Les électeurs d’Outre-mer votent pour le second tour des élections législatives samedi 18 juin, à la veille de l’ouverture du scrutin en France métropolitaine.
Revigorée par les nouveaux records de son parti, la cheffe de file du Rassemblement national (RN) revient au cœur de l’arène politique dans un territoire où l’extrême droite pourrait remporter plusieurs sièges. Elle y dénonce les « renvois d’ascenseur » de ses adversaires.
L’historien et auteur de Pourquoi la gauche ? De la Commune à nos jours (PUF, 2022) inscrit les résultats de la Nupes au premier tour des législatives dans une tradition de gauche, marquée d’une radicalité nouvelle, celle de la planification écologique.
À l’image de la première ministre Élisabeth Borne, les membres de l’exécutif s’en sortent globalement bien et seront pour la plupart en position favorable pour l’emporter au second tour. Mais Amélie de Montchalin et Clément Beaune sont en difficulté. Et le premier tour a été rude pour les anciens du gouvernement Castex.
Jean-Luc Mélenchon a gagné une première manche, au premier tour des législatives dimanche 12 juin, en faisant quasiment jeu égal avec la majorité, dans un contexte où la participation reste très faible.
Pendant la campagne présidentielle, avec son association Cité des chances, Lauren Lolo, 24 ans, a rencontré des jeunes de quartiers et banlieues populaires autour de Paris pour les encourager à aller voter. Elle revient dans cet entretien sur le gouffre qui sépare une partie de la jeunesse et le monde politique.
Le Conseil d’État a demandé au ministère de l’intérieur d’intégrer la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) dans sa présentation des résultats des élections législatives.
Assurée de sa réélection dans le Pas-de-Calais, Marine Le Pen défend poussivement les autres représentants du Rassemblement national aux législatives et rumine encore sa défaite présidentielle. Président par intérim du RN, Jordan Bardella ne fait pas l’unanimité au sein du parti.
La campagne pour les élections législatives 2022 s’accompagne de la diffusion des clips de campagne. C’est l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) qui s’occupe de fixer le temps d’antenne alloué à chaque parti.
À Mulhouse, ville particulièrement marquée par le Covid, les priorités en matière de santé publique sont revenues dans l’actualité en cette fin de campagne législative.
Pour sa première élection, Paul Midy, directeur général de LREM, entend bien reprendre la 5e circonscription de l’Essonne à Cédric Villani, ancienne star macroniste passée à la Nupes.
Il y a cinq ans, la vague En marche ! renvoyait sur la touche un nombre inédit de députés sortants. Qu’ils aient tourné la page ou non, ces derniers disent être marqués par cette expérience parlementaire.
Le candidat moyen aux élections législatives de juin s’appelle Philippe Martin. Il a 49 ans et exerce un métier d’encadrement, d’après la liste des candidatures publiées par le ministère de l’intérieur mardi 24 mai. Un portrait-robot qui cache tout de même quelques disparités entre les partis.
La compatibilité sociologique et idéologique d’élus LR avec le macronisme dans les Hauts-de-Seine a favorisé des rapprochements et des ralliements, à l’image de celui de la députée sortante Constance Le Grip.
Emmanuel Macron a indiqué que les ministres battus aux élections législatives devront quitter le gouvernement. Une règle instaurée en 2007 par Nicolas Sarkozy mais qui s’appliquait déjà partiellement depuis 1988.
À peine désignés, les membres du gouvernement sont astreints à un devoir de réserve qui limite les soutiens aux candidats de la majorité présidentielle. Quinze nouveaux ministres sont candidats et devront mener de front leur campagne et leur charge gouvernementale.
Désigné comme l’un de ses « meilleurs départements » par le parti de Marine Le Pen, le territoire picard n’a jamais offert le moindre député à l’extrême droite.
Le passage de Christian Estrosi de la droite au centre a changé la donne pour Les Républicains, jusque-là dominants dans le département, tandis que le RN affiche ses ambitions.
Sans attache familiale ni politique, Jean-Michel Blanquer a été propulsé candidat de la majorité dans la 4e circonscription du Loiret. Ce fief de la droite, où d’autres candidats sont aussi parachutés, pourrait basculer à l’extrême droite.
De quel mal notre système démocratique souffre-t-il ? Entre abstention et vote par défaut, Dominique Rousseau, juriste, auteur de Six thèses pour la démocratie continue, fait le constat d’une crise du système représentatif.
La nouvelle première ministre, qui ne s’est jamais présentée à une élection, s’y risquera pour la première fois aux législatives de juin. Elle est investie dans la 6e circonscription du Calvados, un terrain a priori facilement gagnable.
Jean Castex a démissionné lundi 16 mai, trois semaines après la réélection d’Emmanuel Macron. À la suite de la passation des pouvoirs, qui a eu lieu dans la soirée, plusieurs tâches ardues attendent celle qui lui succède, Élisabeth Borne.
Loin de l’ambition de Jean-Luc Mélenchon d’obtenir une majorité et de postuler à Matignon, Marine Le Pen annonce déjà le prochain succès de la majorité présidentielle lors des élections législatives à venir.
Militant « antiraciste » et journaliste autodidacte, Taha Bouhafs se retire de la course aux législatives. Investi par LFI, sa candidature avait suscité de vives critiques aussi bien à droite qu’à gauche. Mercredi 11 mai, son parti a confirmé qu’il faisait aussi l’objet d’une enquête interne pour des violences sexuelles.
Le 10 mai 1981, François Mitterrand était élu sur un programme commun, auquel font écho certains points des propositions de la nouvelle coalition constituée de LFI, EELV, PS et PCF pour les élections législatives de 2022.
Les Républicains et leurs alliés de centre droit ont redéfini leur ambition – rester la première force d’opposition parlementaire malgré les défections –, ainsi que leur priorité programmatique – le pouvoir d’achat.
Le leader de La France insoumise prend un bon départ dans la course aux législatives mais la route est encore semée d’embûches, à commencer par les critiques de ténors socialistes ou écologistes.
Lors de la cérémonie d’investiture samedi 7 mai à l’Élysée, le président a appelé une « renaissance démocratique ». Il est pour l’heure engagé dans la bataille des élections législatives.
Manuel Valls, Jean-Michel Blanquer et Gabriel Attal ont été investis par la majorité présidentielle pour les élections législatives 2022, d’après un document publié le jeudi 5 mai.
La France insoumise et le Parti socialiste ont conclu un accord historique le mercredi 4 mai pour les législatives 2022. De nombreux ténors du PS, comme François Hollande, Bernard Cazeneuve ou Jean-Marc Ayrault, ont exprimé leur désapprobation.
Pour le politologue Eddy Fougier, chargé d’enseignement à Science Po Aix-en-Provence, rien n’assure que les manifestants vont être nombreux ce dimanche 1er mai, ni que les cortèges vont déborder du cadre syndical. Mais le contexte social et politique se prête à l’expression de la colère dans la rue.
La recomposition politique impulsée par Emmanuel Macron continue à déstabiliser Les Républicains, qui s’attendent encore à des défections à l’occasion de la formation d’un nouveau gouvernement puis des législatives.
Afin d’appliquer son projet, Emmanuel Macron doit maintenant confirmer sa majorité aux élections législatives des 12 et 19 juin. Un scrutin sur lequel les autres forces politiques misent justement pour prendre leur revanche. Tour d’horizon.
Réélu avec un programme de continuité mais sur la promesse d’une « méthode refondée », le président devra en préciser l’application concrète, plus participative, avec laquelle il entend gouverner. Les défis du quinquennat, la politique (1/4).
Emmanuel Macron a été réélu dimanche 24 avril président de la République avec 58,54 % des voix. L’élection présidentielle passée, place désormais à de nouveaux rendez-vous : proclamation des résultats officiels, cérémonie d’investiture, démission du gouvernement.
Janez Janša, le dirigeant ultra-conservateur slovène, brigue un quatrième mandat lors des élections législatives de ce dimanche 24 avril.
Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle qui a qualifié Emmanuel Macron avec 27,84 % des voix et Marine Le Pen (23,41%), une nouvelle campagne – celle de l’entre-deux-tours – s’ouvre lundi 11 avril.
Le premier ministre et chef du Parti socialiste portugais a obtenu la majorité au Parlement, dimanche 30 janvier, au sortir des élections législatives. Fin politicien, habile négociateur, il aura les coudées franches pour gouverner.
Les Hongkongais se sont largement abstenus ce dimanche 19 décembre pour des législatives organisées sur mesure par Pékin où l’opposition en était écartée. Le taux de participation atteindrait à peine les 30 %.
Daniel Garrigue, ancien député. Pour redonner du poids aux élections législatives et à l’Assemblée nationale, l’auteur recommande de mettre fin à la concomitance des mandats du Président de la République et de l’Assemblée Nationale
Les candidats d’opposition arrivés en tête dans la capitale ont finalement tous été éliminés après la prise en compte des votes par Internet. De quoi renforcer les soupçons de fraudes, et déclencher la colère du Parti communiste, principal bénéficiaire du vote contestataire.
L’année écoulée a mis en lumière les mauvais traitements infligés au cours de l’histoire aux populations autochtones. Celles-ci entendent peser sur les élections législatives de ce lundi 20 septembre. Les partis politiques rivalisent de promesses à leur égard.
L’abstention s’annonce élevée lors des élections législatives russes qui se tiennent du 17 au 19 septembre, promises au parti Russie unie. À 6 500 km de Moscou, dans cet Extrême-Orient autrefois contestataire, l’opposition n’est plus audible.
Un an après son empoisonnement, dont il accuse le Kremlin d’être responsable, Alexeï Navalny est toujours coincé derrière les barreaux. Décapité, son mouvement tente de peser sur les élections législatives de septembre prochain, au moment où Moscou intensifie sa répression contre toute forme d’opposition politique.
Avec ce scrutin, maintes fois repoussé, l’émirat ajoute plus de participation et de transparence à son système politique. Le Qatar veut se présenter comme un État réformateur à un an de la Coupe du monde de football.
Quatre ans après les élections législatives qui les ont fait entrer à l’Assemblée nationale, cinq députés LREM issus de la « société civile » font le bilan de leur expérience, et du renouveau qu’ils devaient incarner.
À l’approche des élections législatives anticipées du 12 juin, le régime algérien interdit les marches du Hirak et durcit son arsenal répressif.
À l’issue des élections législatives du mardi 6 avril, le Groenland a porté au pouvoir le parti de gauche indépendantiste Inuit Ataqatigiit (IA), qui affiche un programme plus environnemental, compromettant le projet controversé de mines de terres rares et d’uranium. Le vainqueur va devoir former un gouvernement.
Au Groenland, des élections anticipées ont lieu ce mardi 6 avril. Déclenchées par une crise politique au sein de la majorité, elles devraient amener au pouvoir un parti indépendantiste hostile à l’exploitation des mines d’uranium et de terres rares au sud de l’île.
Le premier ministre est assuré d’empocher un quatrième mandat, au sortir des législatives du mercredi 17 mars, mais le très bon score du parti social-libéral D66, mené par Sigrid Kaag, et la fragmentation du paysage politique pourraient le faire dévier vers une ligne plus progressiste.
Les trois groupes de la majorité à l’Assemblée nationale ont annoncé, mercredi 17 mars dans un communiqué commun, que les conditions n’étaient « pas réunies » pour mener à bien la réforme du scrutin législatif avant 2022.
Philippe Folliot est sénateur du Tarn et président du parti l’Alliance Centriste. Il plaide pour l’inversion du calendrier des élections législatives et présidentielle, pour le partage du pouvoir, entre président et gouvernement, exécutif et législatif, national et local.
