À Beyrouth, une famille se déchire alors qu’elle s’apprête à célébrer le mariage de Nelly, dont elle attend le fiancé sous les bombes et les coups de tonnerre. Un huis clos magistral d’une rare intensité.

Retrouvez dans ce dossier les dernières actualités et infos sur le Liban, pays du Proche-Orient, qui a pour capitale Beyrouth.
En savoir plusÀ Beyrouth, une famille se déchire alors qu’elle s’apprête à célébrer le mariage de Nelly, dont elle attend le fiancé sous les bombes et les coups de tonnerre. Un huis clos magistral d’une rare intensité.
Silencieux malgré les violations quotidiennes du cessez-le-feu par Israël et une nouvelle frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, le Hezbollah compte bien montrer qu’il est loin d’être à terre, en dépit des multiples appels à son désarmement.
La France demande lundi 28 avril 2025 à Israël d’« arrêter le massacre qu’il y a aujourd’hui à Gaza ». La Cour internationale de justice ouvre une semaine d’audiences consacrées aux obligations humanitaires d’Israël envers les Palestiniens. Des frappes américaines au Yémen ont fait plus de 60 morts.
Ce second volet de la trilogie de Frédéric Paulin sur le Liban commence là où le premier tome s’était arrêté : le 23 octobre 1983, un camion piégé percute l’immeuble Drakkar à Beyrouth et tue 58 parachutistes français.
Les stocks de médicaments et de nourriture s’épuisent à Gaza, ont alerté l’OMS et le PAM vendredi 25 avril, alors qu’Israël bloque l’aide humanitaire et poursuit ses frappes. Au moins 78 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, selon le Hamas. 115 personnes évacuées de Gaza par la France sont arrivées à Paris.
L’armée israélienne a appelé jeudi 24 avril à évacuer des localités dans le nord de la bande de Gaza. Plus tôt dans la journée, des frappes israéliennes ont fait au moins 36 morts. Israël lancera une offensive plus « vaste » à Gaza si les otages du 7 octobre ne sont pas libérés, a prévenu le chef de l’armée.
La branche armée du Hamas a publié, mercredi 23 avril 2025, la vidéo d’un otage israélien en vie à Gaza. Le président palestinien Mahmoud Abbas a demandé au mouvement islamiste palestinien de libérer les otages. Des frappes israéliennes ont fait au moins 17 morts dans la bande de Gaza.
Donald Trump a assuré mardi 22 avril 2025 être « sur la même ligne » que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou « sur tous les sujets ». Au moins 25 personnes sont mortes dans des frappes israéliennes à Gaza selon les secouristes. Le chef de l’UNRWA a alerté sur l’aggravation de la famine à Gaza.
Au cœur de la capitale libanaise, l’ONG Offre-Joie s’active avec des volontaires pour réhabiliter Basta El-Faouqa, un quartier ravagé par des frappes de Tsahal à l’automne dernier. Des dizaines de volontaires venus d’autres quartiers ou d’autres villes déblaient, réparent et renforcent les habitations.
L’armée israélienne a affirmé lundi 21 avril 2025 avoir ciblé un site du Hezbollah au sud du Liban et tué un responsable du mouvement dans une autre frappe. Au Yémen, les Houthistes font état de douze morts et trente blessés dans des frappes américaines à Sanaa, selon le ministère de la santé.
Après l’attaque sur un port pétrolier au Yémen ayant tué près de 70 personnes, vendredi 18 avril 2025, les houthistes ont envoyé des missiles vers Israël et deux portes avions américains. Une personne a été tuée dans un raid israélien au Liban, un membre du Hezbollah, selon l’armée israélienne.
Des frappes israéliennes ont fait au moins 40 morts, jeudi 17 avril 2025, dans la bande de Gaza, selon la défense civile locale. L’émir du Qatar, dont le pays joue le rôle de médiateur, a accusé Israël de ne pas avoir respecté l’accord de trêve dans la bande de Gaza.
Dans un récit-enquête captivant, Marwan Chahine remonte les traces d’un massacre entré dans les mémoires, en interrogeant la façon dont s’écrit l’histoire dans un Liban tourmenté.
Le 13 avril 1975, le Liban s’enfonçait dans une guerre dévastatrice. Les plaies ne s’étant toujours pas refermées, ce conflit non digéré n’est pas enseigné à l’école.
À N’Djamena depuis douze ans, la religieuse libanaise, directrice du centre Al-Mouna, œuvre au dialogue et à la réconciliation entre les Tchadiens, qu’ils soient chrétiens et musulmans.
Pilier du secteur universitaire, l’USJ fondée par les jésuites doit s’adapter à de nouvelles réalités, malgré un contexte complexe alors que le pays sort difficilement de plus d’un an de guerre entre le Hezbollah et Israël.
L’armée israélienne a dit avoir tué un dirigeant du Hezbollah dans une frappe sur un quartier sud de Beyrouth, mardi 1er avril 2025. Le ministre israélien des finances a affirmé que 2024 avait été une année « record » pour les démolitions par Israël de « constructions arabes » en Cisjordanie occupée.
Israël a bombardé vendredi 28 mars 2025 la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, pour la première fois après quatre mois de trêve, en riposte à des tirs de roquettes vers son territoire. Israël frappera « partout au Liban contre toute menace », a déclaré son premier ministre, Benyamin Netanyahou.
Le précaire cessez-le-feu conclu en novembre 2024 entre le Hezbollah et Israël a été sérieusement ébranlé vendredi, avec une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, pour la première fois depuis quatre mois.
Dimanche 23 mars, un calme précaire régnait au sud du Liban, après la brusque escalade de violence survenue la veille qui a causé 8 morts et une quarantaine de blessés.
Dans le sud de la Syrie, une frappe israélienne a fait deux morts lundi 17 mars 2025, selon un média officiel syrien. L’armée israélienne a déclaré avoir visé des « centres de commandement et des sites militaires contenant des armes et des véhicules de l’ancien régime syrien ».
Les violences communautaires survenues dans l’ouest de la Syrie ont poussé quelques milliers de Syriens alaouites à fuir à Tripoli, au Liban. La ville concentre l’essentiel de la communauté au Liban, principalement dans le quartier de Jabal Mohsen.
Un colloque organisé mardi 4 mars par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs célébrait les 20 ans de la loi dite Leonetti. L’occasion de souligner que ce texte, qui sert de cadre d’action aux médecins français, continue d’inspirer certains pays, particulièrement le Liban.
Les funérailles de l’ancien leader Hassan Nasrallah, dimanche 23 février, ont permis au Hezbollah affaibli par la guerre de montrer qu’il conserve sa forte capacité de mobilisation.
L’interdiction d’atterrissage d’avions iraniens à Beyrouth par les autorités libanaises, a provoqué la colère du Hezbollah qui a recouru à la rue pour se faire entendre. Un véhicule de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a été incendié et deux officiers blessés
Le Hamas a libéré trois otages israéliens, samedi 15 février 2025 au matin. Israël a ensuite libéré plusieurs centaines de prisonniers palestiniens. Au Liban, 25 personnes ont été arrêté au lendemain de l’attaque contre un véhicule de l’ONU à Beyrouth. Une frappe de drone israélien aurait touché le sud du pays.
La Finul, présente depuis 1978 au sud Liban pour faire «tampon» avec Israël, a vu un de ses véhicules attaqué, vendredi 14 février 2025, par des manifestants portant des drapeaux du Hezbollah. Une menace de plus pour la paix fragile du pays.
Plébiscité par sa base, l’ancien premier ministre Saad Hariri a annoncé le retour de son parti dans la vie politique libanaise, dans la perspective des législatives du printemps 2026. Ce retour intervient dans un contexte marqué par un changement d’équilibre politique au Liban, avec l’affaiblissement du Hezbollah.
Le nouveau cabinet devra relever de nombreux défis à commencer par le rétablissement de la confiance financière. Il met fin à plus de deux ans de gouvernance par intérim de Najib Mikati.
Quatre ans après sa fermeture, le cinéma le Metropolis rouvre ses portes grâce à l’obstination de son équipe. Une bouffée d’air frais pour le public dans un Liban assailli par les crises.
Le long de la frontière séparant le sud du Liban d’Israël, les paysages fantomatiques se succèdent, après le retrait de l’armée israélienne de la zone à l’automne. Les rares habitants retournés sur place découvrent leurs villages en ruine.
Après avoir reporté son retrait prévu dimanche 26 janvier du sud du Liban, l’armée israélienne a tiré sur des habitants revenant dans leurs villages dévastés, faisant au moins 22 morts.
L’armée israélienne a tiré dimanche 26 janvier contre des habitants de villages du sud du Liban qui tentaient de rentrer chez eux, faisant 15 morts, dont un soldat libanais. D’après l’accord de cessez-le-feu signé le 27 novembre avec le Hezbollah, les soldats israéliens devaient avoir achevé leur retrait du territoire libanais à partir de ce dimanche.
Le nouveau président libanais, Joseph Aoun, a réclamé samedi 18 janvier, le retrait de l’armée israélienne du sud du pays « dans les délais fixés » par l’accord de cessez-le-feu, soit au 26 janvier.
Emmanuel Macron est arrivé au Liban vendredi 17 janvier pour une visite de douze heures auprès du nouveau président Joseph Aoun. L’occasion de mettre en valeur le rôle de la France dans la résolution de la longue crise politique libanaise.
L’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth, qui a fait plus de 220 morts et 6 500 blessés en août 2020, a repris jeudi 16 janvier 2025, selon une source judiciaire.
Israël se prononce officiellement jeudi 16 janvier sur un accord avec le Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza. Une trêve qui intervient quinze mois après le début du conflit déclenché par l’attaque terroriste du 7 octobre 2023 contre Israël et moins de deux mois après le cessez-le-feu au Liban.
Une semaine après l’élection du nouveau président libanais Joseph Aoun, Emmanuel Macron est attendu au Liban vendredi, a annoncé mardi 14 janvier 2025 la présidence à Beyrouth.
Adaptation du roman de Sorj Chalandon, ce film intense relate le projet impulsé par un Français de monter une pièce dans le Liban de 1982 avec des acteurs issus des différentes communautés en guerre.
Le président de la Cour internationale de justice, Nawaf Salam, a été chargé lundi 13 janvier de former le gouvernement par le président libanais, Joseph Aoun. Attendu ce mardi à Beyrouth en provenance de La Haye, cet ancien ambassadeur devra relever des défis majeurs rapidement, notamment sur le front des réformes.
Joe Biden a affirmé lundi 13 janvier 2025 qu’un accord de trêve à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien était « sur le point » d’être conclu. Le nouveau président libanais a discuté avec un responsable militaire américain du retrait israélien prévu par l’accord de cessez-le-feu.
Nawaf Salam, président de la Cour internationale de justice (CIJ), a été nommé lundi 13 janvier premier ministre par le nouveau président du Liban. Joseph Aoun l’a chargé de former un gouvernement.
Le nouveau président libanais s’est engagé à respecter « la trêve » avec Israël. Le ministre israélien des affaires étrangères a espéré que son élection contribuera à la « stabilité » du pays. Selon le ministère de la santé du Hamas, au moins 70 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures à Gaza
Élu jeudi 9 janvier par le Parlement libanais après un véritable forcing diplomatique, le général Joseph Aoun jouit d’une réputation d’homme intègre.
Joseph Aoun, commandant en chef de l’armée libanaise, a été élu président de la République jeudi 9 janvier. Il a recueilli, au second tour de scrutin, 99 voix sur un total de 128 députés, mettant fin à une vacance de plus de deux ans à la tête du pays.
Le secrétaire d’État américain a assuré mercredi 8 janvier à Paris qu’un accord sur une trêve entre Israël et le Hamas au Qatar était « très proche ». L’armée israélienne a indiqué avoir ramené en Israël le corps d’un otage retenu captif dans la bande de Gaza depuis l’attaque du mouvement islamiste.
Acteur au cinéma, comédien et metteur en scène au théâtre, Simon Abkarian réécrit les mythes d’Homère, traversés par la guerre et l’exil. Des échos à son histoire personnelle à découvrir au Théâtre des Amandiers de Nanterre dès le 16 janvier.
Durant les deux mois de guerre qui ont durement frappé la région, les chrétiens ont préparé Noël dans des circonstances extrêmes. L’afflux de déplacés chiites a permis aux communautés de se regarder sous un jour nouveau.
Durant dix ans, les services secrets israéliens ont vendu au Hezbollah libanais des appareils de communication piégés, avant de les faire exploser simultanément en septembre dernier. Deux anciens officiers du Mossad ont révélé les dessous de cette opération spectaculaire sur la chaîne américaine CBS News.
Trois semaines après le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre au Liban pour mettre un coup d’arrêt à la guerre entre Israël et le Hezbollah, les chrétiens du sud du pays commencent à revenir chez eux. Si quitter leurs terres ne pouvait qu’être provisoire, leur retour ne présage pas nécessairement des jours meilleurs.
La décision de la cour d’appel de Paris sera rendue le 20 février concernant la demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah, militant libanais pro-palestinien incarcéré en France depuis 40 ans, a-t-on appris jeudi 19 décembre de source judiciaire.
L’aviation israélienne s’est acharnée sur la ville de Nabatiyeh, détruisant notamment son centre historique et tuant 180 personnes.
Trois jours après la chute de Bachar Al Assad et de son régime, commerces, banques et écoles ont rouvert mercredi 11 décembre à Damas. Si le bonheur des retrouvailles et de la liberté revenue demeure, les premières interrogations pointent concernant la gouvernance du groupe islamiste HTC.
Dans la foulée de la chute du régime de Bachar Al Assad, Benyamin Netanyahou a ordonné dimanche 8 décembre à l’armée israélienne de prendre le contrôle de la zone tampon du Golan, à la frontière avec la Syrie. Un mouvement qu’il a justifié par des besoins sécuritaires, mais qui inquiète quant à sa pérennité.
Que ce soit pour fêter la fin de l’ère Assad, prendre la température ou tenter de rentrer dans une Syrie qu’ils ont dû fuir pour survivre, des milliers de réfugiés syriens se sont massés dimanche 8 décembre au poste-frontière de Masnaa.
Pour tous ceux qui ont toujours trouvé l’histoire du Liban trop complexe pour s’y plonger, les deux journalistes, Sophie Guignon, Chloé Domat, ainsi que le dessinateur Kamal Hakim, proposent une version simplifiée, en bande dessinée, à travers la vie d’un médecin libanais.
Alors que le conflit au Moyen-Orient s’enlise, Lucie Castets et Bertrand Badie appellent les dirigeants français à « ouvrir les yeux sur la réalité du pouvoir israélien actuel ». Proposant plusieurs mesures diplomatiques, ils militent pour une dénonciation des crimes commis en Palestine et au Liban.
L’armée libanaise poursuit son déploiement dans le sud du pays dans le cadre du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Un choix risqué à la lumière des premières violations de la trêve.
Dans sa prière de l’Angélus prononcée dimanche 1er décembre à Rome, le pape a salué le cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hezbollah. Il appelle les hommes politiques libanais à élire urgemment un président de la République afin que les institutions reprennent « leur fonctionnement normal ».
La France, qui parraine aux côtés des États-Unis l’accord de trêve entre Israël et le Liban entré en vigueur mercredi, a fait état au cours des dernières 24 heures de 52 violations présumées du cessez-le-feu par l’armée israélienne. Celle-ci a effectué plusieurs frappes ciblées et reprit sa surveillance par drone de Beyrouth.
Les organisations humanitaires voient un « répit » dans la trêve annoncée, mais pas de quoi sortir de la logique d’intervention d’urgence auprès des déplacés, alors que l’hiver s’installe. Le temps de la reconstruction et de la réinstallation des populations paraît encore lointain.
Après deux mois de guerre au Liban, un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur le 27 novembre, au petit matin. À un mois de Noël, l’évêque maronite de Batroun, Mounir Khairallah, dont le diocèse, situé au nord, a accueilli des milliers de déplacés du sud, voit dans la trêve un signe d’espérance et un appel à préparer un Noël solidaire.
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur au Liban mercredi 27 novembre à 4 heures du matin. Israël a notifié la Cour pénale internationale (CPI) de son intention de faire appel des mandats d’arrêt visant Benyamin Netanyahou et son ex-ministre de la défense.
Aussitôt le cessez-le-feu entré en vigueur, mercredi 27 novembre à l’aube, les Libanais chassés de leurs villages par les bombardements israéliens se sont précipités pour rentrer chez eux.
La trêve entre Israël et le Hezbollah crée peut-être l’opportunité de mettre fin au cycle de violences déclenché par l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023. Mais les perspectives restent sombres, notamment parce que le gouvernement Netanyahou n’a aucune vision d’un avenir pacifique avec les Palestiniens.
Le cessez-le-feu, signé mardi 26 novembre, met fin à deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah au Liban, après un an d’échanges de feu transfrontaliers, qui a fait des milliers de morts et près de 900 000 déplacés au Liban. Mais les conditions de l’accord permettent-elles d’espérer une paix durable ?
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur mercredi 27 novembre au Liban, après plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste pro-iranien. Un accord obtenu la veille, malgré les tirs échangés entre les deux parties.
Depuis qu’Israël a lancé une campagne de bombardements massifs sur le Liban, la communauté libanaise de Dakar, installée depuis le début du XXe siècle, se mobilise pour faire rapatrier ses proches et envoyer de l’aide. À l’occasion de la fête nationale du pays du Cèdre, vendredi 22 novembre, ils organisent une manifestation de soutien.
La région chrétienne de Deir El-Ahmar, au nord de la plaine de la Bekaa, sert de refuge aux habitants de Baalbek et des villages chiites voisins, que l’aviation israélienne pilonne depuis des semaines.,
L’Unesco a annoncé lundi 19 novembre le placement sous « protection renforcée provisoire » de 34 sites culturels au Liban, menacés par les bombardements israéliens. Ce statut permet, dans certains cas, de poursuivre devant la justice internationale les attaques délibérées contre le patrimoine.
Une série de raids israéliens ont touché samedi la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. L’Iran a démenti tout contact entre Elon Musk et son ambassadeur à l’ONU.
Le tribunal d’application des peines a ordonné vendredi 15 novembre la libération de Georges Abdallah, militant libanais propalestiniens, a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat). Ce dernier est emprisonné depuis 40 ans pour complicité de meurtre et libérable depuis 1999. Le Pnat a annoncé faire appel.
La justice doit se prononcer vendredi 15 novembre sur la nouvelle demande de libération conditionnelle de Georges Abdallah, militant libanais propalestiniens. Condamné à perpétuité dans les années 1980, il est considéré comme l’un des plus vieux prisonniers de France.
Le mouvement islamiste libanais, affaibli militairement et politiquement, conserve néanmoins une capacité de nuisance sur le terrain face à l’armée israélienne. Faute d’alternative crédible, il devrait rester dans le paysage politique libanais.
Les bombardements israéliens qui ravagent le pays du Cèdre creusent aussi les divisions confessionnelles. Mais si la communauté chiite, associée au Hezbollah, est montrée du doigt, l’union entre les Libanais demeure.
Au Liban, les bombardements incessants de l’armée israélienne font peser une menace existentielle sur les multiples joyaux du patrimoine historique et archéologique, dont certains sont inscrits à l’Unesco.
Le Liban compte 160 000 travailleurs migrants, qui pour beaucoup ont été abandonnés par leurs employeurs peu scrupuleux. À Beyrouth, l’église Saint-Joseph s’est transformée en refuge pour les familles de ces travailleurs migrants, qui vivaient dans des régions bombardées par l’armée israélienne.
Le numéro 2 du Parti de Dieu a été désigné secrétaire général, succédant ainsi au puissant Hassan Nasrallah, tué par Israël le 27 septembre, après 32 années passées à sa tête. La nomination de ce personnage central du Hezbollah – l’un des derniers à ne pas avoir été éliminé – marque un souhait de continuité pour l’organisation chiite pro-iranienne certes très affaiblie, mais pas vaincue.
Depuis le début de la campagne de bombardements de l’État hébreu sur le Liban, le 23 septembre, plus de 1 750 personnes, dont plus de 140 enfants ont été tués, selon le ministère de la santé libanais. Dans l’est du pays, près de la frontière syrienne, l’aviation israélienne rase des villages soupçonnés d’abriter des combattants du Hezbollah, décimant parfois des familles entières.
Israël a indiqué samedi avoir mené des frappes aériennes sur le territoire iranien, en représailles à l’attaque de missiles de l’Iran le 1er octobre sur son sol. Ces frappes ont suscité diverses condamnations de la part de pays de la région, ainsi que des appels à la retenue côté occidental.
Le nord de la bande de Gaza vit ses « heures les plus sombres » de la guerre, a affirmé vendredi 25 octobre le haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU. Selon le ministère de la santé du Hamas, des centaines de personnes ont été arrêtées par l’armée israélienne dans un hôpital du nord de l’enclave palestinienne.
La France a engagé 700 de ses militaires dans la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Déployés dans le sud du Liban, ils sont pris dans la guerre qui oppose Israël au Hezbollah. Parmi leur mission, être le dernier recours du commandant de la Finul contre un ennemi qui attaquerait l’une de ses positions.
La conférence internationale sur le Liban a permis de récolter plus de 740 millions d’euros d’aide humanitaire, a annoncé jeudi 24 octobre Jean-Noël Barrot. Au moins 770 personnes sont mortes à Gaza en trois semaines selon les secours. Le Hamas s’est dit prêt à « un arrêt des hostilités » en cas de cessez-le-feu.
Ces derniers jours, des milliers de familles ont dû fuir leur maison pour échapper aux bombardements de l’armée israélienne. Selon Amnesty International, ces ordres d’évacuation ont déjà touché un quart du Liban.
Débutée le 23 septembre, l’offensive israélienne contre le Hezbollah entame sa cinquième semaine et le bilan des affrontements approche les 1500 morts. Paris organise ce jeudi 24 octobre une conférence internationale en soutien à la population et à la souveraineté du Liban.
Israël s’est dit mercredi 23 octobre prêt pour encore « des mois » de combats au Liban et dans la bande de Gaza. Un haut responsable du Hamas est arrivé à Moscou pour discuter de « l’arrêt » de la guerre dans l’enclave palestinienne. Le Hezbollah libanais a confirmé la mort du successeur pressenti d’Hassan Nasrallah.
Les frappes israéliennes visant le Liban se poursuivent mercredi 23 octobre 2024, un mois après le lancement d’une campagne israélienne de bombardements massifs ciblant les fiefs du Hezbollah libanais à travers le pays. Plus de 1 500 personnes ont été tuées selon un décompte basé sur des données officielles.
En un mois, 1 552 personnes ont été tuées au Liban selon un bilan dévoilé mardi 22 octobre. Antony Blinken a appelé Israël à prendre des « mesures supplémentaires » pour faciliter l’accès de l’aide humanitaire à Gaza. Des bombardements aériens ont frappé les abords de la ville de Tyr dans le sud du Liban.
Une frappe israélienne dans l’est du Liban a fait au moins six morts dont un enfant, a indiqué lundi 21 octobre le ministère libanais de la santé. Sept Israéliens ont été arrêtés en Israël pour espionnage pour le compte de l’Iran. De nouvelles frappes ont eu lieu lundi 21 octobre sur la banlieue sud de Beyrouth, après des appels israéliens à évacuer la zone.
Plus de 50 villes et villages du Liban ont été touchés, dans la nuit, par des frappes israéliennes selon l’agence de presse ANI. Le Hezbollah affirme, dimanche 20 octobre, y avoir répondu par le tir d’une « salve de roquettes » dans le nord d’Israël. Dans la bande de Gaza, 73 personnes sont mortes dans une autre frappe israélienne, a annoncé la défense civile du territoire palestinien.
Un an après le terrible échec sécuritaire du 7 octobre, Benyamin Netanyahou a engrangé plusieurs victoires tactiques. Sa cote de popularité remonte, mais près de la moitié de la population israélienne réclame des élections, et les otages ne sont toujours pas libérés.
L’île de Chypre attire autant les investisseurs du monde entier que les migrants à la recherche d’une terre d’asile. Soutenu par l’Union européenne, le gouvernement de Nicosie tente toutefois de décourager les arrivées en renvoyant les migrants chez eux.
Drones, sifflement des missiles, bombardements israéliens… Avec la guerre, les Libanais sont placés dans un état d’hypervigilance, qui affecte leur santé psychologique.
L’ONU rejette l’injonction d’Israël de retirer les casques bleus du Liban.
Prise pour cible à plusieurs reprises par l’armée israélienne, la force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), défendue par une quarantaine d’États, a affirmé sa volonté de ne pas quitter le Sud, où sont livrés les combats contre le Hezbollah.
Face aux bombardements d’Israël, les partis libanais se divisent sur la stratégie à adopter sur le plan politique.
Israël a bombardé dans la nuit de mardi 9 à mercredi 10 octobre une église à Derdghaya, village chrétien dans le sud du Liban, faisant au moins huit morts dont cinq secouristes, terrorisant les déplacés réfugiés dans la paroisse. En novembre 2023, l’église de Yaroun, un village frontalier avait déjà été partiellement démolie dans une frappe.
L’aviation israélienne, qui concentre habituellement ses raids sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, a visé pour la troisième fois depuis le début du conflit le cœur de la capitale libanaise, jeudi 10 octobre.
Le spectacle Omar-Jo, son manège à lui de Guy Zilberstein et Anne Kessler atteint le parfait équilibre entre sourire et gravité, fantaisie et émotion.
Alors que le conflit au Moyen-Orient ne cesse de s’enliser, Nayla Tabbara, théologienne musulmane libanaise, nous alerte. Au lieu de « s’autodéculpabiliser » par nos petites actions, initions de grands actes pour bâtir une humanité digne de ce que nous avons reçu, appelle-t-elle.
Alors que de nombreux établissements scolaires ont ouvert leurs portes aux déplacés des zones bombardées par l’armée israélienne, des miliciens du Hezbollah et d’Amal ont pris possession de certains établissements. Parmi ceux-ci, des écoles chrétiennes.
Rencontré en marge de la deuxième session du Synode pour l’avenir de l’Église, l’évêque maronite Mounir Khairallah, 71 ans, raconte son histoire. Elle se mêle à celle du Liban, son pays, frappé par l’escalade des affrontements entre Israël et le Hezbollah.
Tandis que l’armée israélienne a élargi son offensive terrestre mardi 8 octobre, la guerre a déjà fait plus de 1,2 million de déplacés au Liban. Réfugiés chez des proches, dans des abris ou à la rue, les civils, déjà éprouvés par cinq ans de crise profonde, subissent de plein fouet les bombardements.
La guerre entre Israël et le Hamas continue, un an après le 7 octobre 2023 et les attaques terroristes de l’organisation palestinienne contre les kibboutz et le festival de musique et les prises d’otages. Depuis, le gouvernement de Benyamin Netanyahou, soutenu par les États-Unis, a riposté à Gaza et le conflit s’est étendu, en 2024, au Liban et avec l’Iran.
Plus d’une trentaine de frappes ont visé la banlieue sud de Beyrouth, dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre. Les raids de l’aviation israélienne ne cessent de s’intensifier, annonçant peut-être une vaste offensive terrestre. La communauté internationale accélère l’évacuation de ses ressortissants.
À la veille de l’anniversaire de l’attaque du 7 octobre 2023, l’armée israélienne a mené de nouveaux bombardements au Liban, notamment à Beyrouth, et a menacé l’Iran de frappes similaires. L’État hébreu a également été visé par un attentat faisant un mort. Un nouveau bilan du ministère de la santé du Hamas fait état de 41 870 morts dans la bande de Gaza.
Alors que le premier ministre Michel Barnier avait qualifié la situation d’« extrêmement grave » au Liban après les frappes israéliennes subies en début de semaine et l’escalade du conflit au Proche-Orient, David Rigoulet-Roze décrypte l’état de la relation franco-libanaise.
En ce mois d’octobre, deux événements rassemblent des délégués, hommes et femmes, venus du monde entier, l’Assemblée générale des Nations unies et la deuxième session du synode romain. Au-delà du hasard des calendriers, quel signe nous est ainsi adressé ?
Affaiblie par la crise économique de 2019, l’armée libanaise est appelée à se déployer dans le sud du Liban, sans que la communauté internationale accepte de lui donner les moyens nécessaires pour défendre son pays. L’armée libanaise annonce dans ce contexte, ce jeudi 3 octobre, avoir riposté à des tirs israéliens.
Créée en 1978 pour assurer le maintien de la paix le long de la frontière entre Israël et le Liban, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) assiste impuissante à l’escalade entre le Hezbollah et l’armée israélienne. Ses casques bleus ont dû renoncer à leurs patrouilles depuis lundi 30 septembre.
Au deuxième jour de l’offensive terrestre lancée par l’armée israélienne dans le sud du Liban et quelques heures après une série de frappes dans la banlieue sud de Beyrouth, le Hezbollah y a organisé une visite de presse dans l’un de ses fiefs dont il interdit l’accès, habituellement.
Après les frappes israéliennes ayant touché le fief du Hezbollah et tué son leader Hassan Nasrallah, et le lancement par l’Iran de missiles balistiques sur Israël, Agnès Levallois décrypte l’escalade du conflit. Pour elle, la fuite en avant israélienne « ne misant que sur le rapport de force » est très inquiétante.
L’Iran a lancé, le soir du mardi 1er octobre, des salves de missiles sur l’État hébreu pour riposter à l’assassinat de Hassan Nasrallah. Israël a promis à son tour des représailles, au risque de précipiter la région dans l’embrasement.
Victime collatérale du conflit au Moyen-Orient, la population libanaise rencontre une des crises les plus dramatiques de son histoire. De nombreuses ONG chrétiennes sont présentes sur place pour apporter une aide alimentaire, médicale mais aussi psychologique et spirituelle.
L’objectif déclaré de l’opération terrestre lancée par Israël au Liban est de permettre le retour chez eux des dizaines de milliers d’Israéliens déplacés depuis bientôt un an par les tirs du Hezbollah. Mais l’incursion pourrait viser un renversement plus décisif de la situation politique et sécuritaire dans la région.
Entourés par des villages chiites du Hezbollah et d’Amal, qu’Israël bombarde depuis une semaine, des chrétiens sont coupés du monde dans le district de Jezzine. D’autres, un peu moins exposés, se mobilisent pour accueillir des déplacés.
Interrogé, dans l’avion qui le ramenait dimanche de Belgique, par la presse américaine sur les bombardements à Gaza et au Liban, le pape a affirmé à propos d’Israël qu’« un pays qui, avec la force, (…) agit d’une manière aussi superlative (se prête à) des actions immorales ». « La défense doit toujours être proportionnelle à l’attaque », a-t-il ajouté.
Condamnation d’une « agression sioniste lâche » d’un côté, silences éloquents de l’autre… Même après sa mort, Hassan Nasrallah, dirigeant du Hezbollah au Liban pendant trente ans, continue de cliver le monde arabe.
Trois membres du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) sont morts dans une frappe sur Beyrouth, lundi 30 septembre. Créée au lendemain de la guerre des Six-Jours, en 1967, l’organisation est classée comme mouvement terroriste par de nombreux pays occidentaux.
Dans la capitale iranienne, l’annonce de la mort du secrétaire général du Hezbollah libanais a entraîné des manifestations, samedi 28 septembre, pour réclamer une réaction forte contre Israël. Au même moment, les opposants au régime saluaient le coup porté au mouvement chiite libanais, aussi honni que le pouvoir iranien.
L’élimination du chef du Hezbollah par l’aviation israélienne rebat les cartes au Proche-Orient, et d’abord au Liban, où elle ouvre un dangereux nouveau chapitre politique. En Israël, la joie causée par l’annonce n’apaise pas les craintes pour la suite, alors que l’Iran promet de ne pas laisser cet acte « impuni ».
Le chef du Hezbollah a été tué vendredi 27 septembre par une frappe israélienne d’une violence inégalée, entraînant l’exode et le désespoir des habitants de la banlieue sud de la capitale du Liban.
La mort du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, personnage clé de la scène politique libanaise depuis trois décennies, laisse un vide dans le système du pays du Cèdre.
À l’issue d’une messe célébrée dimanche 29 septembre à Bruxelles, le pape François a déploré la guerre qui s’étend désormais au Liban « martyrisé », et a appelé à « un cessez-le-feu immédiat au Liban, à Gaza, dans le reste de Palestine et en Israël ».
L’armée israélienne a annoncé dimanche 29 septembre mener « des dizaines » de nouveaux raids contre le Hezbollah au Liban, deux jours après avoir tué le chef du mouvement pro-iranien Hassan Nasrallah en bombardant la banlieue sud de Beyrouth.
Le Hezbollah a confirmé, samedi 28 septembre, que son leader Hassan Nasrallah avait été tué à Beyrouth dans un bombardement israélien. Plusieurs autres hauts responsables de l’organisation chiite ont également été éliminés. Cet événement, qualifié de « mesure de justice » par Joe Biden, plonge la région dans l’inconnu. Il entraînera la « destruction » d’Israël, a affirmé le premier vice-président iranien.
Israël a fait un pas vers l’inconnu en tuant Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah libanais. Il prouve sa supériorité militaire écrasante mais semble ne plus se donner de limite dans sa volonté d’éradiquer ses ennemis. Nul ne paraît en mesure de freiner cette logique dévastatrice, susceptible de gagner toute la région.
L’armée israélienne a annoncé samedi 28 septembre la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe sur Beyrouth la veille. La disparition de celui qui était parfois qualifié de n° 2 de « l’axe de la Résistance », après le guide suprême iranien Ali Khamenei, décapite le parti chiite et plonge la région dans l’inconnu.
L’armée israélienne a affirmé, samedi 28 septembre, avoir tué le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans des frappes massives contre le quartier général du parti. Le mouvement islamiste a confirmé la mort de son chef.
Depuis les attaques du 7 octobre 2023 et les tirs du Hezbollah sur le nord d’Israël « en solidarité » avec le Hamas, une centaine d’habitants de Kiryat Shmona vivent dans un hôtel de Jérusalem. L’intensification des frappes israéliennes sur le Liban ouvre pour eux la perspective d’un retour dans le nord, mais pas à n’importe quel prix.
Des frappes israéliennes intenses ont frappé vendredi 27 septembre la banlieue sur de Beyrouth, au Liban.
Dans la grande cité portuaire du nord d’Israël, cible de tirs de roquette du Hezbollah, les mesures d’urgence pour évacuer tous les patients de l’hôpital Rambam en sous-sol contrastent avec la quasi-absence d’abris dans les quartiers arabes de la ville.
Depuis une semaine, Israël frappe intensément le Liban. Les enfants ne sont pas épargnés par cette guerre. La Croix est allée à la rencontre de ceux qui ont été pris dans les bombardements du sud du Liban.
Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, a été tué dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, vendredi 27 septembre, aux côtés d’autres hauts dirigeants du parti. Ces derniers mois, Israël a mené une campagne d’assassinats ciblés visant le mouvement islamiste libanais ainsi que le Hamas palestinien.
Retranchés dans leur village d’Aïn-Ebel, accolé à la frontière avec Israël, des habitants de ce village chrétien ont décidé de rester, malgré les privations qui s’annoncent et les bombardements qui pleuvent tout autour d’eux.
Israël a promis, jeudi 26 septembre, de combattre le Hezbollah au Liban « jusqu’à la victoire », rejetant un appel international à un cessez-le-feu. Les rumeurs d’une invasion terrestre ravivent les souvenirs de la « guerre de trente-trois jours », en 2006.
La campagne de bombardements intensifs entamée par Israël lundi a déjà poussé des dizaines de milliers de Libanais sur les routes de l’exode.
Alors que l’aviation israélienne redouble ses frappes de « grande envergure » contre les positions du Hezbollah dans le sud du Liban, cette offensive sur le front nord rencontre un soutien populaire important, qui contraste avec la perception de la guerre à Gaza, passée au second plan.
Alors que l’armée israélienne intensifie ses frappes contre des cibles du Hezbollah au Liban, provoquant de nombreuses victimes, le pape François a appelé mercredi 25 septembre la communauté internationale à mettre fin à la « terrible escalade » qu’il a qualifiée d’« inacceptable ».
L’Assemblée générale de l’ONU a commencé mardi à New York sous le spectre d’une guerre régionalisée au Proche-Orient, alors que les frappes israéliennes contre le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran, se multiplient. Il s’agit de la dernière session à laquelle participe le président américain, Joe Biden, avant l’élection américaine le 5 novembre prochain.
Pour la seule journée de lundi, 558 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes, selon le dernier bilan des autorités libanaises. La violence et la peur s’étendent dans tout le pays. Pour les habitants de la capitale, le cauchemar est de retour.
Israël a mené mardi 24 septembre de nouvelles frappes contre des cibles du Hezbollah au Liban, après les bombardements qui ont fait plus de 550 morts la veille et font redouter un embrasement de la région près d’un an après le début de la guerre à Gaza.
Joe Biden a plaidé contre une « guerre généralisée » au Liban, lors d’un discours à la tribune de l’ONY mardi 24 septembre. Le président américain souhaite également finaliser rapidement un accord de cessez-le-feu.
Pour la seule journée de lundi, près de 500 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes. La violence et la peur s’étendent dans tout le pays. Pour les habitants de la capitale libanaise, la guerre fait son grand retour.
À l’Hôtel-Dieu de France, dans la capitale libanaise, le personnel soignant a été confronté à un afflux inédit de blessés en un temps aussi court. La plupart des personnes admises, membres du mouvement islamiste, ont été grièvement touchées aux yeux et aux mains.
En décapitant sa force d’élite, en paralysant ses systèmes de transmission et en menant des bombardements massifs contre ses installations au sud du Liban, Israël a porté un coup sans précédent au Hezbollah libanais. Mais ce dernier dispose toujours d’une organisation armée bien plus puissante qu’à l’été 2006, lorsqu’il avait infligé un revers historique à Tsahal.
Affaibli, le Hezbollah libanais a répliqué aux attaques israéliennes en frappant Haïfa, amplifiant les craintes d’un élargissement du conflit larvé qui dure depuis octobre 2023.
L’attaque spectaculaire contre les membres du Hezbollah, le 17 septembre, au Liban, semble avoir été préparée de longue date. Une semaine après, le scénario de cette opération apparaît plus clairement, passant par Sofia et Budapest, même si ceux qui y ont joué un rôle se sont évanouis dans la nature.
Plus de 100 projectiles ont été tirés depuis le Liban tôt dimanche 22 septembre, selon l’armée israélienne, obligeant des centaines de milliers d’habitants à se réfugier dans des abris antiaériens. Il s’agit d’une « première réponse » aux explosions de bipeurs du Hezbollah, qui indique avoir bombardé des « complexes de l’industrie militaire ».
Le mouvement islamiste libanais a annoncé samedi 21 septembre la mort d’Ibrahim Aqil et d’Ahmed Mahmoud Wahbi, deux des chefs de de l’unité Radwan, la force d’élite du Hezbollah, dans une frappe israélienne près de Beyrouth. Le premier était recherché par les Américains pour son implication dans les sanglants attentats de Beyrouth du 23 octobre 1983.
L’armée israélienne a indiqué vendredi 20 septembre avoir mené une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth. Cette attaque a fait au moins douze morts, dont un chef militaire du Hezbollah, et 66 blessés. L’ONU, « très inquiète » de la situation au Liban, a appelé à la « désescalade » et à la « retenue maximale ».
L’aviation israélienne a poursuivi ses bombardements sur le sud du Liban et le sud de Beyrouth vendredi, alors que le Hezbollah multipliait ses tirs de roquettes sur le nord de l’État hébreu. Le centre de gravité de la guerre avec le Hamas se déplace avec un risque toujours plus grand de guerre à grande échelle.
Le leader du Hezbollah s’est exprimé jeudi après-midi à la télévision, après la double vague d’explosions des bipeurs et talkies-walkies détenus par les membres du « Parti de Dieu », promettant à l’État hébreu un « terrible châtiment, le moment venu ».
Le chef du puissant mouvement islamiste libanais, Hassan Nasrallah, a affirmé jeudi 19 septembre que le Hezbollah avait reçu « un coup sévère et sans précédent », après des explosions meurtrières des appareils de transmission survenues mardi et mercredi. Il a prévenu qu’Israël allait recevoir « un terrible châtiment ».
Le mouvement chiite a subi un coup énorme avec les attaques simultanées de bipeurs et de talkies-walkies piégés, mardi 17 et mercredi 18 septembre. S’il bénéficie d’un soutien de façade, le Hezbollah aura besoin de temps pour se réorganiser avant une riposte, considérée comme inévitable.
L’attaque aux bipeurs piégés qui a frappé des centaines de membres du Hezbollah, mardi 17 septembre, au Liban et en Syrie, met en lumière les nouveaux modes d’action mis en œuvre pour déstabiliser l’adversaire. L’utilisation de l’intelligence artificielle fait notamment planer de nouvelles menaces.
L’attaque aux bipeurs et aux talkies-walkies a frappé des centaines de membres du Hezbollah, mardi 17 septembre et mercredi 18 septembre, au Liban.
Des centaines de bipeurs détenus par des membres du Hezbollah ont explosé, mardi 17 septembre, tuant 12 personnes et en blessant près de 2 800. Si le mouvement chiite l’utilise encore, cet appareil inventé à la fin des années 1940 a aujourd’hui largement disparu, au profit des téléphones portables.
L’explosion simultanée, mardi 17 septembre, de bipeurs utilisés par le Hezbollah a fait au moins douze morts et près de 2 800 blessés à travers le Liban. Selon des experts et le New York Times, les services israéliens seraient parvenus à déclencher à distance des explosifs préalablement cachés dans les appareils.
Au moins neuf personnes ont été tuées et près de 2 800 autres blessées dans l’explosion, mardi 17 septembre, de bipeurs appartenant à des membres du Hezbollah à travers le Liban. Le mouvement chiite libanais, victime d’une faille sécuritaire inédite, tient « l’ennemi israélien pleinement responsable ».
L’auteur de La Porte du soleil s’est éteint dimanche 15 septembre, à Beyrouth, à l’âge de 76 ans. Écrivain et avocat de la cause palestinienne, il laisse derrière lui d’amples récits où se croisent la grande et la petite histoire.
Jeudi 12 septembre, la dépouille mortelle du cardinal Grégoire Agagianian (1895-1971) doit être transférée de Rome à Beyrouth, au Liban. Le corps de l’ancien responsable de l’Église catholique arménienne et nonce apostolique au Liban sera accueilli par plusieurs personnalités politiques et religieuses, dont le premier ministre, Najib Mikati.
L’ancien gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, a été arrêté à Beyrouth, mardi 3 septembre, d’après une source judiciaire. Il est soupçonné de corruption dans son pays et à l’étranger.
Dans le sillage d’Alan Geaam, chef libanais installé à Paris, la cuisine levantine révèle son extraordinaire capacité à s’adapter et se modeler à l’air du temps. Les recettes traditionnelles persistent mais chaque région, chaque famille a su se les approprier. Comme une carte postale gourmande avant la rentrée, Alan Geaam nous livre ses recettes levantines préférées.
Les autorités israéliennes ont accepté jeudi 29 août une série de « pauses humanitaires » de trois journées pour lancer la campagne de vaccination des enfants contre la polio. Le Djihad islamique a annoncé la mort de cinq terroristes, dont son commandant, dans le camp de réfugiés de Nour Shams.
L’armée israélienne a tué dix Palestiniens en Cisjordanie, a rapporté mercredi 28 août le porte-parole du Croissant Rouge. L’ONU s’est dit inquiète des opérations israéliennes sur ce territoire. Washington a, de son côté, annoncé de nouvelles sanctions contre des colons.
Le Hezbollah a dit avoir lancé dimanche 25 août des centaines de drones et de roquettes sur Israël, qui affirme avoir déjoué l’attaque. Depuis dix mois, l’État hébreu bombarde le sud du Liban, en riposte à des tirs de roquettes du Hezbollah, et mène des assassinats ciblés, faisant craindre une escalade régionale.
Le Hezbollah a dit avoir touché dimanche 25 août la base de l’unité 8200, près de Tel-Aviv, ce qu’Israël a nié. Prestigieux service chargé du renseignement technique et des communications, très lié au monde de la tech, l’unité 8200 est aussi accusée d’avoir échoué à prendre la mesure des attaques du 7 octobre.
Devant des familles de victimes de l’explosion survenue au port de Beyrouth le 4 août 2020, le pape François a demandé, lundi 26 août, « la vérité et la justice » concernant ce drame qui a fait plus de 220 morts et plus de 6 500 blessés. Quatre ans après, l’enquête est toujours au point mort.
Le Hezbollah libanais a annoncé dimanche 25 août avoir lancé des centaines de drones et roquettes contre des objectifs militaires en Israël en riposte à l’assassinat d’un de ses chefs. L’armée israélienne affirme avoir mené des frappes préventives au Liban pour empêcher une « attaque d’envergure ».
Le Hezbollah a annoncé ce dimanche 25 août avoir réussi à lancer des centaines de drones et de roquettes sur des positions israéliennes pour venger la mort d’un de ses chefs. Israël a affirmé avoir déjoué l’attaque.
La Maison-Blanche a affirmé vendredi 23 août que « des progrès ont été faits » dans les discussions de trêve. Lufthansa, la première compagne aérienne européenne a annoncé prolonger la suspension de ses vols pour Beyrouth jusqu’au 30 septembre, et vers Tel-Aviv et Téhéran jusqu’au 2 septembre.
Alors que le Hezbollah et l’Iran promettent depuis deux semaines de riposter aux assassinats ciblés sur leur sol et qu’un nouveau tour de négociations pour un accord entre le Hamas et Israël doit s’ouvrir le 15 août, les Israéliens se préparent à toute éventualité.
Israël a décidé jeudi 8 août de révoquer le statut diplomatique des représentants norvégiens auprès de l’Autorité palestinienne, suscitant de vives réactions d’Oslo. Benyamin Netanyahou s’est dit « désolé » ne pas avoir pu « empêcher » l’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël dans un entretien avec le magazine Time.
Le chef de l’armée israélienne a promis mercredi 7 août de « retrouver » le nouveau chef du Hamas, Yahya Sinwar, et de l’éliminer, au moment où la guerre dans la bande de Gaza est entrée dans son onzième mois. L’Arabie saoudite a qualifié l’assassinat du chef du mouvement palestinien, Ismaïl Haniyeh, de « violation flagrante » de la souveraineté de l’Iran.
Le Hamas a annoncé mardi 6 août que son chef à Gaza, Yahya Sinouar, avait été désigné comme le nouveau chef politique du mouvement islamiste palestinien. Le chef du Hezbollah libanais a estimé que son mouvement et Téhéran étaient « obligés de riposter » à Israël « quelles qu’en soient les conséquences ».
L’ONU a indiqué lundi 5 août que neuf employés de l’Unrwa « pourraient avoir été impliqués » dans les attaques du Hamas du 7 octobre. Une frappe israélienne a tué trois personnes dans le sud du Liban, a annoncé le ministère libanais de la santé. Le ministre israélien des finances a ordonné la saisie de 24 millions d’euros de recettes fiscales destinées à l’Autorité palestinienne.
Une frappe israélienne sur deux écoles où se réfugiaient des déplacés à Gaza-ville a fait au moins 30 morts. Après les États-Unis et le Royaume-Uni, la France a elle aussi appelé dimanche 4 août ses ressortissants à quitter le Liban dès que possible, par crainte d’une escalade. L’Arabie saoudite lui a emboîté le pas.
Paris a invité les 23 000 Français installés au Liban et les 10 000 de passage à quitter le pays « dès que possible ». Un message d’alerte qui, sur place, risque d’être peu suivi d’effets. Pour l’instant.
Le Proche-Orient s’attend à une attaque massive de drones et de missiles sur le territoire israélien. L’Iran, le Hezbollah et leurs alliés veulent riposter aux frappes qui ont tué deux hauts responsables du Hamas et du Hezbollah mais sans basculer dans une guerre généralisée. Les États-Unis renforcent leur présence navale et aérienne.
Le Hamas a appelé à une « journée de colère » à l’occasion des funérailles de son chef, Ismaïl Haniyeh, qui se sont tenues ce vendredi 2 août au Qatar. Selon l’ONU, près des deux tiers des bâtiments ont été détruits dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre dernier.
L’armée israélienne a indiqué jeudi 1er août avoir tué le chef militaire du Hamas, Mohammed Deif, dans une frappe le 13 juillet à Gaza. Israël doit s’attendre à une « riposte inéluctable » du Hezbollah après l’assassinat de son chef militaire mardi à Beyrouth, a affirmé le chef du mouvement libanais pro iranien.
Une frappe israélienne a tué deux journalistes d’Al Jazeera dans la bande de Gaza, a annoncé mercredi 31 juillet la chaîne qatarienne. Le chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh a été tué dans une frappe à Téhéran. Benyamin Netanyahou a déclaré qu’Israël avait porté « des coups sévères » à ses « ennemis » ces derniers jours.
Le corps de Fouad Chokr, chef militaire du Hezbollah, a été retrouvé mercredi 31 juillet sous les décombres de l’immeuble visé par une frappe israélienne mardi dans la banlieue sud de Beyrouth. Cerveau de l’attentat-suicide contre les Marines américains en 1983, il a joué un rôle clé au sein du mouvement islamiste libanais.
La frappe qui a tué le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran a très probablement été effectuée par Israël. Pour détruire le mouvement palestinien, l’État hébreu est prêt à prendre des risques importants de déstabilisation régionale. Le meilleur moyen d’éviter l’escalade serait un cessez-le-feu à Gaza.
L’armée israélienne a annoncé, mardi 30 juillet, avoir effectué une frappe « ciblé » à Beyrouth, en riposte à l’attaque meurtrière dans le Golan annexé. Selon la défense civile de Gaza, l’opération militaire lancée le 22 juillet à Khan Younès a fait environ 300 victimes.
Israël a promis lundi 29 juillet une « réponse sévère » après la frappe meurtrière imputée au Hezbollah sur le plateau du Golan. Craignant un embrasement régional, des compagnies ont suspendu leurs vols vers Beyrouth. Neuf soldats israéliens ont été interpellés pour des mauvais traitements présumés sur un détenu de Gaza.
Après la mort de 12 adolescents dans une frappe sur la ville druze de Majdal Shams le 27 juillet, les habitants, qui rejettent la nationalité israélienne, condamnent l’utilisation de « leur sang » à des fins politiques. Pendant ce temps, les autorités israéliennes jaugent l’ampleur de leur riposte contre le Hezbollah.
Les pressions diplomatiques continuent lundi 29 juillet pour éviter une escalade entre Israël et le Hezbollah après qu’une frappe a fait samedi 12 morts dans le Golan occupé. Territoire stratégique et zone tampon, le plateau syrien a été annexé en 1981 par l’État hébreu qui en fait un pilier de son approvisionnement en eau.
La guerre qui fait rage au sud du pays entre le Hezbollah et Israël n’a pas dissuadé la diaspora de venir passer ses vacances estivales au Liban, dans une quasi-insouciance.
Israël a mené des frappes contre le Hezbollah au Liban en représailles d’un tir de roquette qui a causé la mort de 12 Israéliens, samedi 27 juillet, sur le plateau annexé du Golan. Bien que le mouvement islamiste libanais nie en être l’auteur, cet événement accroît le risque d’une escalade militaire.
L’armée israélienne a mené samedi de nouvelles frappes meurtrières et livré des combats contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza. Depuis un regain de tension avec le Hezbollah, jeudi, les tirs transfrontaliers se multiplient avec le Liban voisin.
La chronique de Charif Majdalani du vendredi 5 juillet.
Benyamin Netanyahou a décidé jeudi 4 juillet de mobiliser une équipe chargée de négocier la libération des otages retenus à Gaza. Le Hezbollah libanais affirme avoir tiré plus de 200 roquettes et des drones explosifs sur des positions israéliennes, provoquant la riposte d’Israël.
Au lendemain de la mort d’un haut chef du Hezbollah, le mouvement pro iranien a lancé jeudi 4 juillet une attaque d’ampleur sur le nord d’Israël. Même si ces représailles s’inscrivent dans les règles tacites d’engagement entre les deux pays, elles portent toujours le risque d’un conflit à plus large échelle.
Israël a approuvé mercredi 3 juillet la saisie de 1 270 hectares de terres en Cisjordanie occupée. C’est la plus importante saisie de terres en territoire palestinien depuis les accords d’Oslo. L’armée israélienne a bombardé un camp de réfugiés dans le nord de la Cisjordanie.
Une vingtaine de malades atteints de cancer ont été évacués de la bande de Gaza vers l’Égypte jeudi 27 juin, selon une source médicale. Le ministère français des affaires étrangères s’est dit « extrêmement préoccupé » par la situation au Liban, appelant « toutes les parties à la plus grande retenue ».
Le ministre israélien de la défense, Yoav Gallant, a menacé mercredi 26 juin de « ramener le Liban à l’âge de pierre », à l’heure où les tensions entre Israël et le Hezbollah sont croissantes. Cet ancien commando marine a déjà mené plusieurs campagnes à Gaza et il est dans le viseur de la Cour pénale internationale.
L’armée israélienne et le Hezbollah ont échangé de nouveaux tirs transfrontaliers jeudi 20 juin après une escalade de la rhétorique belliqueuse entre les deux protagonistes. Dans la bande de Gaza, les combats se poursuivent entre soldats israéliens et combattants palestiniens dans le centre et l’ouest de Rafah.
Arte diffuse ce mardi 18 juin à 20 h 55 Casse du siècle au Liban. En une heure et trente-cinq minutes, le documentaire de Miyuki Droz Aramaki et Sylvain Lepetit immerge le téléspectateur au cœur d’une crise libanaise inédite.
Le Liban est un État du Proche-Orient situé entre la mer Méditerranée, la Syrie et Israël. Il a pour capitale Beyrouth. Sa langue officielle est l’arabe.
L’État libanais sous ses frontières actuelles, le Grand Liban, voit le jour sous mandat français en 1920 par adjonction du Mont Liban, de Beyrouth et de la plaine de la Bekaa. Il accède à l’indépendance en 1943, date du pacte national, par lequel les chrétiens (tout juste majoritaires à l’époque) et les musulmans se partagent les principaux postes du pouvoir. Aux chrétiens la présidence de la République, aux sunnites le poste de premier ministre et aux chiites la présidence du Parlement. Les différents postes de service de l’État sont ainsi distribués aux quelque 18 communautés qui cohabitent sur ce territoire. Ce système confessionnel perdure jusqu’à aujourd’hui.
Le Liban a connu une guerre civile entre 1975 et 1990, déclenchée par l’hostilité croissante entre les réfugiés palestiniens chassés lors de la création d’Israël et une partie des Libanais, sur fond d’inquiétudes à propos de l’équilibre démographique du pays et notamment de la présence des chrétiens. Au cours de ces quinze années de conflits, les différentes communautés (chrétienne, sunnite, chiite, druze, palestinienne) se sont affrontées, soit entre elles, soit à l’intérieur même de chacune, avec l’invasion d’Israël et de la Syrie qui ont occupé chacun une partie du pays.
Depuis le retrait de la Syrie en 2005, le pays du Cèdre a connu une montée en puissance du Hezbollah chiite sur la scène politique.
Depuis 2019, le Liban est en proie à une grave crise financière et économique déclenchée par l’effondrement du secteur bancaire bâti sur une pyramide de Ponzi. Plus de 80 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. La situation s’est aggravée à la suite des explosions au port de Beyrouth, le 4 août 2020, qui ont fait des dizaines de morts et des milliers de blessés.
Le pays a été projeté dans le conflit entre le Hamas et Israël dès le 8 octobre par les frappes du Hezbollah sur la Galilée dans le cadre du « front de soutien ». Longtemps confiné à la bande frontalière, le conflit s’est étendu avec l’assassinat le 31 juillet 2024 à Téhéran d’Ismaïl Haniyeh, chef politique du Hamas, et celui de Fouad Chokr, le chef militaire du Hezbollah, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth le 30 juillet 2024. La situation prend un nouveau tournant, mi-septembre, lorsque des milliers de bipeurs et des talkies-walkies, outils de communication utilisés par les membres du Hezbollah, explosent simultanément, provoquant la mort de dizaines de personnes et en blessant des milliers d’autres. Lundi 23 septembre, l’armée israélienne lance une offensive aérienne et annonce avoir touché « 1 600 cibles » correspondant à des bastions du Hezbollah dans le sud Liban. Ces frappes ont fait 496 morts, dont 35 enfants, et précipité des centaines de milliers de Libanais sur les routes.
Vendredi 27 septembre, une frappe israélienne visant le QG du Hezbollah dans la banlieue du sud de Beyrouth a tué le chef de l’organisation, Hassan Nasrallah. La perte de l’un des fondateurs du parti islamiste laisse un vide politique, même si elle ne remet pas en cause l’importance du mouvement au sein du pays. Depuis, Israël bombarde continuellement des zones du pays, à raison de plus de 1 000 cibles par jour. Depuis le 8 octobre 2023, le bilan des bombardements israéliens est estimé à plus de 3 180 personnes, d’après le ministère libanais de la santé. L’ONU estime que ces bombardements quotidiens ont entraîné le déplacement de près 700 000 personnes depuis le 23 septembre 2024. Les chiffres des autorités libanaises annoncent quant à eux 1,2 million de déplacés. Mardi 26 novembre 2024, un accord de cessez-le-feu est trouvé entre le Hezbollah et Israël. Il entre en vigueur au Liban la nuit suivante.
Le pays du Cèdre a élu le 9 janvier 2025 un nouveau président : le commandant en chef de l’armée depuis 2017, Joseph Aoun. Il succède ainsi à Michel Aoun – sans lien de parenté – à la tête du pays depuis 2016. Le 13 janvier 2025, Nawaf Salam, ancien président de la Cour internationale de justice (CIJ), a été nommé premier ministre. Après de longues négociations avec les partis, ce dernier a constitué un gouvernement de 24 ministres, dont cinq femmes, présenté comme un cabinet de « réformes et de salut ». Il a été salué par l’ONU, l’Union européenne et les États-Unis, qui y voient le début d’un « nouveau chapitre » pour le Liban.