L’OIM ne participera « à aucun déplacement forcé » à Gaza
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) « ne participera à aucun déplacement forcé de population » à Gaza, a affirmé mardi 25 février sa directrice générale, après la proposition de Donald Trump de déplacer la population du territoire palestinien dévasté par la guerre.
« Nous nous sommes engagés auprès des communautés que nous servons à ne participer à aucun déplacement forcé de population », a précisé l’Américaine Amy Pope. « Cela constitue une ligne rouge pour la Jordanie et l’Égypte (…) nous ne participons certainement pas à des actions qui franchiraient les lignes rouges fixées par des États membres », a-t-elle ajouté.
Deux morts dans une frappe israélienne au Liban
Deux personnes ont été tuées mardi 25 février dans une frappe israélienne dans l’est du Liban, où Israël continue de mener des bombardements contre le Hezbollah pro-iranien, a annoncé l’agence de presse officielle libanaise.
« Un drone ennemi a mené une attaque aérienne sur la localité de Chaara, dans la région de Janta (…) faisant deux morts et deux blessés », a indiqué l’Agence nationale d’information (ANI). Le Hezbollah et Israël s’accusent mutuellement de violer l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin à leur guerre le 27 novembre.
Une proposition pour que l’Égypte gère Gaza
Le chef de l’opposition israélienne, Yaïr Lapid, a proposé que l’Égypte assume la responsabilité de la bande de Gaza pour huit ans une fois la guerre entre Israël et le Hamas terminée, en échange d’un allégement massif de sa dette.
« La solution consiste à confier à l’Égypte la gestion de la bande de Gaza pour une durée de huit ans, avec une option de prolongation jusqu’à 15 ans », a déclaré l’ancien premier ministre israélien devant un cercle de réflexion à Washington.
« Dans le même temps, sa dette extérieure sera remboursée par la communauté internationale et les alliés régionaux », a-t-il dit, en faisant valoir la situation économique en Égypte qui est « au bord du gouffre » et le risque d’une déstabilisation de ce pays qui pourrait « tomber aux mains des Frères musulmans ou pire ».
Une « dernière chance » pour la solution à deux États, selon l’ONU
Les transformations en cours au Proche-Orient représentent « peut-être notre dernière chance » de parvenir à la solution à deux États, israélien et palestinien, a estimé une responsable de l’ONU, mettant notamment en garde contre les appels à l’annexion de la Cisjordanie occupée.
« Le Moyen-Orient vit aujourd’hui une transformation rapide, à l’ampleur et l’impact incertains, mais qui représente une opportunité historique », a déclaré devant le Conseil de sécurité Sigrid Kaag, émissaire de l’ONU pour le processus de paix dans la région. « Les peuples de la région peuvent sortir de cette période dans la paix, la sécurité et la dignité. Mais cela peut aussi être notre dernière chance de parvenir à la solution à deux États », a-t-elle averti.
Succès de la vaccination contre la polio à Gaza
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est félicitée du succès de la campagne de vaccination contre la poliomyélite dans la bande de Gaza. En septembre et en octobre, plus de 95 % des enfants ciblés ont reçu les deux doses du vaccin.
Alors que le poliovirus est toujours en circulation, une nouvelle campagne ciblant 591 000 enfants âgés de moins de dix ans a commencé samedi. Malgré le froid et la pluie, les parents ont amené leurs enfants dans les centres de vaccination. « C’est un succès remarquable, et personnellement je ne pensais pas que nous atteindrions » ce résultat, s’est félicité Rik Peeperkorn, représentant de l’OMS dans les territoires palestiniens.
Le Hezbollah accorde sa confiance au gouvernement libanais
Le Hezbollah pro-iranien, affaibli lors de la récente guerre avec Israël, a accordé sa confiance au nouveau gouvernement libanais qui s’est engagé à ce que l’État ait le monopole des armes.
« Nous accordons notre confiance au gouvernement (…) en espérant qu’il se distinguera par sa sagesse et sa bonne gestion », a déclaré le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, le député Mohammad Raad, lors d’une séance parlementaire qui a commencé mardi et se poursuivra mercredi. « Nous sommes (…) soucieux de coopérer au maximum pour préserver la souveraineté et la stabilité du pays », a-t-il ajouté.
Funérailles d’un otage tué à Gaza
Des centaines de personnes étaient rassemblées dans le petit cimetière du kibboutz Nir Oz, dans le sud d’Israël, pour un dernier adieu à l’un de ses fondateurs, Oded Lifshitz, pris en otage lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 et mort en captivité à Gaza.
Le Hamas a restitué son corps à Israël jeudi dernier, dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu en vigueur dans la bande de Gaza depuis le 19 janvier, après 15 mois de guerre.
Vague de froid : mort de 6 nouveau-nés à Gaza
La défense civile de Gaza a indiqué que six nouveau-nés étaient décédés au cours de la semaine écoulée dans la bande de Gaza en raison d’une vague de froid qui s’est abattue sur le territoire palestinien ravagé par la guerre.
« En raison d’une vague de froid intense et du manque de chauffage, nous avons enregistré la mort de six nouveau-nés au cours de la semaine écoulée jusqu’à aujourd’hui », a déclaré le porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassal.
Le chef de la diplomatie russe à Téhéran
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov est arrivé mardi 25 février à Téhéran, pour une visite consacrée en partie à la situation au Proche-Orient.
L’Iran et la Russie étaient les deux principaux alliés en Syrie du président déchu Bachar Al Assad, renversé en décembre par une coalition menée par le groupe islamiste sunnite radical Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), ancienne branche syrienne d’Al-Qaida.
La visite portera « sur l’état des relations bilatérales ainsi que l’évolution de la situation régionale et internationale », selon le ministère iranien des affaires étrangères. La diplomatie russe a pour sa part indiqué que les échanges porteront notamment sur la situation en Syrie et le programme nucléaire iranien. La visite intervient une semaine après la rencontre entre Sergueï Lavrov et son homologue américain Marco Rubio à Riyad (Arabie saoudite).
Trump annule une directive sur les ventes d’armes
Donald Trump a révoqué une directive de son prédécesseur démocrate qui demandait aux États-Unis de s’assurer que leurs armes vendues à l’étranger ne soient pas utilisées en violation du droit humanitaire international, a rapporté lundi le Washington Post.
Le gouvernement précédent, sous pression d’élus démocrates dénonçant l’emploi d’armes américaines par Israël dans la bande de Gaza, avait demandé aux pays recevant de l’aide militaire de fournir des garanties « crédibles et fiables » qu’ils respectent les droits humains.
La directive, connue sous le nom NSM-20, a entraîné la publication d’un rapport controversé en mai 2024, critiquant l’emploi par Israël d’armes américaines sans pour autant suspendre leur envoi.